208 liens privés
Les activités de la CIA et du FBI sur Wikipédia ont été rendues publiques pour la première fois par un étudiant en programmation nommé Virgil Griffith ℹ️ en 2007. M. Griffith a mis au point un programme appelé WikiScanner ℹ️, qui permet de localiser les ordinateurs utilisés pour modifier les articles de Wikipédia. Il a découvert que la CIA, le FBI et un grand nombre de grandes entreprises et d’agences gouvernementales nettoyaient l’encyclopédie en ligne de toute information compromettante.
William Colby ℹ️
Les ordinateurs de la CIA ont été utilisés pour supprimer le nombre de victimes de la guerre en Irak, tandis qu’une machine du FBI a été utilisée pour supprimer les images aériennes et satellitaires de la prison américaine de Guantanamo Bay ℹ️, à Cuba. Les ordinateurs de la CIA ont été utilisés pour modifier des centaines d’articles, notamment sur le président iranien de l’époque, Mahmoud Ahmadinejad ℹ️, le programme nucléaire chinois et la marine argentine.
Certaines modifications étaient plus mesquines, l’ancien chef de la CIA William Colby ℹ️ ayant apparemment modifié sa propre entrée pour allonger la liste de ses réalisations.
“Les agences de renseignement paient les personnes les plus influentes pour qu’elles fassent avancer leurs programmes, avec lesquels elles sont déjà en grande partie en phase, ou bien elles développent leurs propres talents au sein de la communauté [du renseignement], apprennent le jeu de Wikipédia et font ensuite avancer ce qu’elles veulent dire auprès de leurs propres collaborateurs”, a déclaré M. Sanger à M. Greenwald.
“Une grande partie du renseignement et de la guerre de l’information est menée en ligne”, a-t-il poursuivi, “sur des sites web comme Wikipédia”.
Le 6 juillet 2023, les députés viennent de voter les pleins pouvoirs à Macron à travers la loi de programmation militaire, mettant ainsi fin à la Ve République. Macron va pouvoir envoyer les français au front sur ordonnance dès 2024.
Points essentiels de l'article 23 :
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Art. L. 2212‑1. – En cas de menace, actuelle ou prévisible (...) la réquisition de toute personne, physique ou morale, et de tous les biens et les services nécessaires pour y parer peut être décidée par décret en Conseil des ministres.
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Art. L. 2212‑2. – Lorsqu’il n’est pas fait application de l’article L. 2212‑1, en cas d’urgence, si la sauvegarde des intérêts de la défense nationale le justifie, le Premier ministre peut ordonner, par décret, la réquisition de toute personne, physique ou morale, de tout bien ou de tout service.
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Art. L. 2212‑5. – Les personnes physiques sont réquisitionnées en fonction de leurs aptitudes physiques et psychiques et de leurs compétences professionnelles ou techniques.
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Art. L. 2212‑6. – Dans le respect du présent titre, peut être soumis à une mesure de réquisition :
1° Toute personne physique présente sur le territoire national
2° Toute personne physique de nationalité française ne résidant pas sur le territoire national -
Art. L. 2212‑9. – Est puni d’un emprisonnement de cinq ans et d’une amende de 500.000€ le fait de ne pas déférer aux mesures légalement ordonnées en application des articles L. 2212‑1 et L. 2212‑2.
https://www.vie-publique.fr/loi/288878-loi-programmation-militaire-2024-2030-lpm
L’Ukraine et la Russie étaient-elles vraiment à bout touchant d’un accord aussitôt après le début de la guerre? Nous le mentionnions dans un précédent article. Depuis lors, Poutine a évoqué cet épisode devant les chefs d’Etat africains qui lui rendaient visite après un passage à Kiev. Cet épisode historique ne doit pas rester balayé. Même si aujourd’hui, la donne s’est encore tragiquement assombrie, même s’il n’est pas question de pourparlers. Pour le moment.
Lire aussi: Les dégâts que fait la guerre dans nos têtes
Aussitôt après le début de l’invasion russe commencée le 24 février 2022, les deux belligérants mesurèrent l’abîme qui s’ouvrait devant eux. Les Ukrainiens entrevoyaient le désastre et les Russes mesuraient leur erreur: contrairement à leur attente le pays agressé se dressait face à eux avec une vigueur inattendue. Les uns et les autres cherchèrent à arrêter la machine de guerre avant qu’elle ne s’emballe.
Une première rencontre officielle se tint entre leurs représentants en Biélorussie. Puis le président turc Erdoğan les invita à Istanbul. Pour la petite histoire… La délégation ukrainienne chercha à consulter un ami de Poutine pour évaluer les chances de cette rencontre: Gerhard Schröder. Ils entrèrent en contact avec lui par l’intermédiaire de Marc Walder, CEO de Ringier, à Zurich! L’ex-chancelier allemand nous a raconté, l’été passé, les discussions qu’il eut alors avec les négociateurs des deux camps. Il se rendit aussi en Turquie. Les pourparlers se tinrent les 10 et 29 mars à Istanbul et Antalya. Plusieurs points d’accord furent trouvés. Les Russes devaient se retirer, l’Ukraine devenir un Etat neutre, avec une armée – dont les effectifs devaient encore être définis –, les provinces séparatistes de l’est devaient accéder à un statut d’autonomie comparable à celui de la Catalogne ou de l’Ecosse. La Crimée? Les Ukrainiens proposèrent d’y tenir un référendum sur son appartenance… dans un délai de quinze ans! Cet accord sur «la neutralité et la sécurité de l’Ukraine» devait être supervisé et garanti par plusieurs puissances européennes. Et la Russie. Ce qui passait mal, il est vrai. Un premier papier fut signé par les deux parties. Celui que Poutine vient de brandir devant les caméras et ses hôtes africains, en signe de bonne volonté pour tout autre palabre de paix. Face au suspense de Istanbul, le quotidien allemand à grand tirage Bild, connu pour ses informations privilégiées en provenance de Kiev, titrait: «Accord entre l’Ukraine et la Russie "dans les prochains jours" possible. Enfin la paix en vue?»
Les Russes se retirèrent alors de Kiev. Parce que leur colonne de chars, à l’entrée de la ville, se trouvait sous le feu, dit-on à l’ouest. Pour faciliter les négociations, selon Moscou. Mais les troupes laissèrent derrière elles les victimes des tueries de Boutcha. Les corps disposés sur la chaussée étaient offerts au spectacle médiatique. La colère monta de plusieurs degrés en Occident. Le Premier ministre israélien alors en poste, Naftali Bennett, qui avait fermement soutenu les efforts de paix, déclara alors: «C’est fini.» De fait l’espoir était enterré. Début avril, Gerhard Schröder rencontra Poutine et confia qu’il l’avait trouvé très pessimiste sur les chances d’aboutir à un accord, voyant l’Occident déterminé, selon lui, à faire plier la Russie et à la marginaliser durablement. Et pourtant… Même après le 17 mai, la chute de Marioupol, la rupture officielle des pourparlers, les contacts n'ont pas été complètement rompus. Les belligérants ont continué à parler de questions humanitaires, notamment de l'échange de prisonniers et des corps de soldats tués. Ce canal de discussion existe encore aujourd'hui. Sous la médiation du président turc Erdoğan et du secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres, un fil dynamique de négociations s'est en outre développé sur l'ouverture des ports ukrainiens de la mer Noire bloqués pour l'embarquement de céréales ukrainiennes.
Il a été dit que Boris Johnson, Premier ministre de Grande-Bretagne, aurait fait savoir à Zelensky, début avril, qu’il ne fallait en aucun cas conclure cet accord, qu’il fallait poursuivre la guerre, avec l’appui déterminé des Occidentaux. Il n’a jamais démenti. Il faut se souvenir que BoJo, plus belliqueux que jamais, hostile à tout arrangement, s'était précipité à Kiev le 10 avril déjà, dix jours après que les belligérants, en Turquie, avaient signé un premier engagement «pour la neutralité et la sécurité de l’Ukraine», selon la désignation officielle, se promettant de se revoir. Les connaisseurs de la politique américaine estiment que le gouvernement Biden préférait lui aussi la poursuite du conflit qu’il prévoyait et préparait depuis des années. Autant pour affaiblir la Russie que pour protéger l’Ukraine. Les Occidentaux ont donc sifflé la fin de l’exercice négociatoire.
Il faut par ailleurs considérer les fortes tensions, avant, pendant et après cet épisode, au sein même du pouvoir de Kiev. Il n’est pas étonnant que Zelensky ait, dans un premier temps, cherché à arrêter la guerre. Russophone, juif, élu à une forte majorité en 2019 notamment grâce aux voix de l’est ukrainien, beaucoup l’oppose à la mouvance ultra-nationaliste de l’ouest du pays, très influente dans l’administration et l’armée. Celle-ci a tout fait pour saborder la négociation. Depuis lors, elle a contribué à conduire le Président vers son rôle de va-t’en-guerre acharné. Aujourd’hui encore celui-ci est sous la pression, sous les menaces diffuses de l’aile des plus durs. La presse ukrainienne, bien que très limitée dans sa liberté d’expression, n’en fait pas mystère. Certains chuchotent que si la situation sur le champ de bataille ne s’améliore pas, cela pourrait mal, très mal tourner pour la coqueluche des médias occidentaux. Une hypothèse – vraisemblable – veut que les attaques sur le sol russe soient initiées par les ultra-nationalistes. En tout cas, le gouvernement de Zelensky n’assume pas cette responsabilité.
Sans considérer la diversité des sensibilités et des comportements de ce vaste pays, on ne comprend rien à son passé, à son présent et rien non plus aux perspectives de son avenir.
Quelque lueur à l’horizon? Ce n’est pas exclu. La stagnation des fronts, la lassitude croissante de la population ukrainienne, l’inquiétude du Kremlin face à la surenchère de ses propres ultra-nationalistes, la campagne électorale de Biden qui se passerait bien de la valse des milliards due à la guerre… Tout cela pourrait converger et amener enfin à des négociations de paix. Mais tant d’accidents spectaculaires, plus ou moins volontaires, peuvent encore se produire qui relanceraient le théâtre belliqueux. Au-delà même du champ de bataille actuel.
By Devan Cole, CNN
Updated 12:43 PM EDT, Sun March 20, 2022
Washington CNN -
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré dimanche qu'il était "prêt pour des négociations" avec le président russe Vladimir Poutine, mais il a averti que si elles échouaient, "cela signifierait qu'il s'agit d'une troisième guerre mondiale".
"Je suis prêt à négocier avec lui. J'étais prêt ces deux dernières années. Et je pense que sans négociations, nous ne pourrons pas mettre fin à cette guerre", a-t-il déclaré à Fareed Zakaria sur CNN.
"Je pense que nous devons utiliser n'importe quel format, n'importe quelle chance pour avoir la possibilité de négocier, la possibilité de parler à Poutine. Mais si ces tentatives échouent, cela signifierait qu'il s'agit d'une troisième guerre mondiale", a-t-il ajouté.
Ces derniers jours, M. Zelensky a appelé à davantage de négociations, alors que l'invasion de l'Ukraine par la Russie est sur le point d'entrer dans sa quatrième semaine. Dans un message vidéo posté samedi, il a appelé à des négociations "sans délai", avertissant qu'autrement, les pertes de la Russie seraient "énormes".
"Nous avons toujours insisté sur les négociations. Nous avons toujours proposé un dialogue, des solutions pour la paix", a-t-il déclaré. "Et je veux que tout le monde m'entende maintenant, en particulier à Moscou. Il est temps de se rencontrer. Il est temps de parler. Il est temps de restaurer l'intégrité territoriale et la justice pour l'Ukraine".
M. Zelensky a déjà déclaré que ses priorités dans les pourparlers étaient claires : "La fin de la guerre, les garanties de sécurité, la souveraineté, la restauration de l'intégrité territoriale, de véritables garanties pour notre pays, une véritable protection pour notre pays".
M. Zelensky a également déclaré à M. Zakaria que si l'Ukraine "était membre de l'OTAN, la guerre n'aurait pas commencé".
"J'aimerais recevoir des garanties de sécurité pour mon pays, pour mon peuple. Si les membres de l'OTAN sont prêts à nous voir dans l'alliance, qu'ils le fassent immédiatement. Car des gens meurent tous les jours", a-t-il déclaré, tout en ajoutant qu'il était reconnaissant à l'OTAN pour l'aide qu'elle lui avait apportée depuis le début de l'invasion.
Pourtant, la semaine dernière, M. Zelensky a laissé entendre, de la manière la plus claire qui soit, qu'il ne s'attendait pas à ce que son pays rejoigne l'OTAN de sitôt, ce qui était pourtant l'un des objectifs de l'Ukraine.
L'OTAN, une alliance de sécurité composée actuellement de 30 pays d'Amérique du Nord et d'Europe, a été créée en 1949 en réponse au début de la guerre froide. Son objectif initial était de protéger l'Occident de la menace posée par l'Union soviétique.
Depuis la fin de la guerre froide, de nombreux anciens États satellites de l'Union soviétique et trois anciennes républiques soviétiques ont rejoint l'OTAN, ce qui signifie que la Russie partage désormais une frontière terrestre avec la plus grande alliance militaire du monde.
Nous essayons de défendre notre souveraineté
Interrogé sur sa résistance au milieu de la guerre, M. Zelensky a déclaré à CNN qu'il faisait "tout ce que tout le monde fait en Ukraine".
"Nous avons formé notre équipe pour défendre notre pays, il me semble donc que la personne n'a pas besoin de se transformer en quelqu'un d'autre. C'est important de pouvoir être soi-même", a-t-il déclaré. "Je tiens donc assez bien le coup", a-t-il ajouté.
M. Zelensky a également admis qu'à l'heure actuelle, son point faible est de perdre des personnes et des enfants en "grand nombre".
"Je m'endors avec ces informations sur les enfants qui ont été tués et nous continuons à prier pour éviter de nouvelles pertes humaines, mais jusqu'à présent nous n'avons pas atteint ces résultats", a-t-il déclaré, ajoutant que "nous essayons de défendre notre souveraineté, de défendre notre pays".
Le Haut commissaire des Nations unies aux droits de l'homme a déclaré dimanche que, depuis le début de la guerre, 11 filles et 25 garçons ont été tués.
Interrogé sur les affirmations de M. Poutine selon lesquelles le gouvernement ukrainien est rempli de néonazis, M. Zelensky a déclaré à M. Zakaria que cela montrait que le président russe "pouvait être capable de mesures très horribles".
"Je n'ai peur de rien, sauf des gens, mais le fait est que s'il est sérieux dans sa déclaration, il pourrait être capable de mesures très horribles, car cela signifierait que ce n'est pas un jeu pour lui", a déclaré M. Zelensky.
Ukraine : bombardements sur le centre-ville de Donetsk
De violentes explosions et des rafales ont résonné dans la grande ville ukrainienne tenue par les séparatistes prorusses. Kiev nie toute implication.
Le Monde avec AFP et Reuters
Publié le 21 juillet 2014 à 10h24, modifié le 21 juillet 2014 à 22h54
De violentes explosions ont résonné, lundi 21 juillet, à Donetsk, la grande ville de l'est de l'Ukaine tenue par les séparatistes prorusses. Quatre personnes ont été tuées dans des affrontements près de la gare et à proximité de l'aéroport, selon les services de santé locaux.
Accusé par les rebelles, Kiev a démenti avoir envoyé dans le centre l'armée régulière, qui entoure la ville depuis plusieurs semaines. Kiev déclare que des petits groupes pro-ukrainiens « auto-organisés » y affrontent les prorusses. Ce terme désigne des bataillons de volontaires intégrés à l'armée régulière mais qui évoluent de façon partiellement autonome, comme le bataillon « Donbass », formé d'hommes originaires de l'est ukrainien et dont le chef a indiqué que certains de ses hommes étaient entrés dans Donetsk.
Stratfor: comment Washington peut conserver sa domination sur la planète. Extraits du discours de George Friedman, directeur de la société de renseignement et d’analyse Stratfor, au Council on Foreign Relations de Chicago.
Dans son discours au Council il explique comment Washington peut conserver sa domination sur la planète. Il identifie également les ennemis potentiels des USA.
Friedman voudrait que le monde actuel soit exclusivement sous le contrôle direct ou indirect des USA
Le président de Stratfor déclare que les USA n'ont pas de relations avec l'Europe. « Nous avons des relations avec la Roumanie, la France et ainsi de suite. Il n'y a pas d'Europe avec laquelle les USA ont des relations quelconques". Cela rappelle forcément la conversation de la sous-secrétaire d'Etat Victoria Nuland avec l'ambassadeur des USA à Kiev en 2014. Nuland avait alors expliqué à son interlocuteur en des termes très crus ce qu'elle pensait de l'Europe unie et de ses dirigeants: • Ukraine, la manip... 33] Plus tard, elle a présenté ses excuses pour la forme de ses propos, mais pas sur le fond. Il faut savoir que Mme Nuland est une lectrice des notes analytiques de Stratfor.
« Les USA contrôlent tous les océans de la terre. Personne n'avait encore réussi à le faire. Par conséquent, nous pouvons nous ingérer partout sur la planète, mais personne ne peut nous attaquer. Le contrôle des océans et de l'espace est la base de notre pouvoir", a déclaré Friedman à Chicago,
Selon lui, "la priorité des USA est d'empêcher que le capital allemand et les technologies allemandes s'unissent avec les ressources naturelles et la main d'œuvre russes pour former une combinaison invincible".Créer un "cordon sanitaire" autour de la Russie permettra à terme aux USA de tenir en laisse l'Allemagne et toute l'Union européenne
Réunion selon la formule Arria du Conseil de sécurité de l'ONU organisée par la Fédération de Russie sur le thème "Menaces contre la paix et la sécurité internationales émanant d'activités militaires biologiques dans les régions du monde", 6 avril 2022
©UN Web TV
Principales destinations des réfugiés en Europe
Depuis février 2022, plus de huit millions de résidents ukrainiens ont trouvé refuge à l’extérieur du pays, principalement en Europe.
Pays Réfugiés Ukrainiens
🇷🇺 Russsie 2,852,395
🇵🇱 Pologne 1,564,711
🇩🇪 Allemagne 1,055,323
🇨🇿 République tchèque 497,217
🇮🇹 Italie 171,739
🇪🇸 Espagne 168,654
🇬🇧 Royaume-Uni 164,500
🇫🇷 France 118,994
🇸🇰 Slovaquie 111,173
1:02:30 "Suisse choisi ton camp !" En tant que suisse, je suis choqué par vos propos de va-t-en guerre. La suisse est neutre et a une neutralité perpétuelle depuis le traité de Vienne en 1815. C'est déjà assez difficile à faire respecter cette neutralité même avec notre propre gouvernement qui subit des pressions de malade. Vous l'avez déjà d'ailleurs bien expliqué à propos du choix de F-35. Un choix absurde totalement vassalisé aux USA, alors qu'on a même pas l'argument de balancer des bombes nucléaires.
C'est pas en armant les parties dans un conflit que l'on fait cesser une guerre. Même si pour vous il s'agit d'une arme de "défense" qui sauve de vie. C'est pas toujours le cas, il faut vous rappeler les ratées des anti-missiles ukrainiens ??
On peut faire un métaphore: si vous voyez deux personnes qui se battent dans la rue, moi je cherche à les séparer. Vous, de ce que je comprends, vous choisissez un camp et vous donnez un couteau à une des parties.. puis vous renchérissez en donnant un flingue.. et en appelant à une escalade de la bagarre pour éradique le camp que vous aimez pas.. Je ne trouve pas cette façon de faire très sage et en faveur de la paix.
"Choisi ton camp, il y a le camp du bien et ceux qui torturent et attaquent des civils ".... Je suis choqué ! ... c'est du même niveau que Bush avec son axe du mal. Non le monde n'est pas binaire. Tout n'est pas noir ou blanc. On a le droit de ne pas vouloir choisir un camp ! On a le droit d'avoir une vision systémique complexe.
Et désigner uniquement les russes comme "camp qui attaquent des civiles" c'est petit. Est-ce qu'il faut vraiment vous rappeler que l'Ukraine est en guerre civile depuis bientôt une décennie ?
La situation n'est pas si claire. Le gouvernement ukrainien bombardait le Donbass avant le gouvernement russe !
J'ai l'impression que l'Ukraine est la victime d'une guerre par proxy entre les USA et la Russie, entre Biden et Poutine qui se connaissent bien et ont déjà eu des propos surréalistes de cours de jardin d'enfant, "t'es un tueur... non c'est celui qui le dit qui l'est.."
Je ne pense pas que créer une escalade de guerre va sauver des vies. Avec une position méta, les USA ont tout bénéfice à "se battre jusqu'au dernier ukrainien" pour provoquer un effondrement de la Russie et maintenir leur leadership mondial à un moment où les BRICS font de l'ombre à l'empire. La récente visite de Xi-Jinping à Moscou montre que la Russie n'est pas isolée. J'ai pas envie de voir l'émergence d'une guerre euro-asiatique.
Personnellement j'invoque l'esprit de Nicolas de Flüe, le saint patron de la Suisse, un pacifiste qui a évité de nombreuses escalades de conflit. C'est en se mettant autour d'une table pour négocier la paix qu'on va dans le "camp du bien" pas en mettant de l'huile sur le feu.
A méditer.
Xavier Tytelman:
Non, il ne s'agit pas de deux personnes qui se battent mais d'un gros balaise qui s'en prend à un petit gamin qui passait par là. Oui dans pareil cas on agit, et se réfugier derrière "c'est pas mes affaires" n'est évidemment pas valable. Permettre à l'Ukraine de se défendre, avec des systèmes de défense aérienne par exemple, n'a rien d'une rupture de neutralité : il s'agit d'empêcher des centrales électriques ukrainiennes et des installations civiles d'être touchées par des missiles. Les casques bleus peuvent faire ces missions tout en restant parfaitement neutres.
Mais oui, il y a bien un agresseur et un agressé, tout comme les USA étaient l'agresseur contre l'Irak en 2003, et la justice voulait que l'on dénonce l'agression américaine comme on dénonce l'agression russe aujourd'hui. Si les USA avaient entrepris une grande campagne de ciblage spécifique des civils irakiens, je n'aurais pas été contre la mise en place d'un système de protection. L'Ukraine est victime de l'impérialisme russe assumé par Poutine (il affirme désormais vouloir récupérer les terres "historiquement russes"), de nombreux pays soutiennent l'Ukraine et tant mieux.
En quoi un pays qui se défend crée une escalade ? C'est l'abandon de l'Ukraine qui ouvrira la porte à d'autres offensives et à tous les impérialismes.
Concrètement, la Chine fait quoi pour la Russie ? Ils les ont abandonné à l'ONU, ils appliquent de plus en plus de sanctions (le lendemain de la visite de Xi, la plus grande entreprise de logistique chinoise a annoncé son abandon du marché russe), ils ne fournissent pas la moindre arme, et ils se content de plumer la Russie en achetant le carburant avec des rabais toujours plus élevés. C'est malheureusement par les armes et la défaite de la Russie que l'on obtiendra la paix.
@Xavier Tytelman Merci pour votre réponse. Même si ça ne me fait pas changer d'avis que d'envoyer des armes ne crée pas la paix.
Je suis tout à fait contre les impérialismes. Je vous rejoins sur le fait que les USA ont agressé l'Irak en 2003 hors du droit international, tout comme la Russie a agressé l'Ukraine en 2022 hors du droit international.
J'ai bien cru avec la sidération du début de cette guerre que tout aurait pu se terminer rapidement. Notamment le 27 février avec les négociation entre Zelensky et Poutine. A ce moment là, avec une simple déclaration de neutralité dans la constitution ukrainienne, le refus de mettre des bases militaires étrangères sur sol ukrainien et une garantie de ne pas abriter d'arme nucléaire, ainsi que la suppression de l'interdiction de l'usage de la langue russe dans les écoles et l'administration, l'occupation russe aurait pu s'arrêter d'un coup. Le point de discorde étant le statut de la Crimée et du Donbass, respectivement une revendication russe et une autonomie (au sein de l'ukraine) pour le Donbass. Donc là c'est l'objet des accords de Minsk, jamais mis en oeuvre.
Au lieu de profiter de l'occasion de forcer les parties à mettre en place ces accords pour éviter la guerre massive, ici l'UE débloque 500 millions pour envoyer des armes et du carburant à l'Ukraine. Boris Johnson agit dans le même sens pour les anglais et les USA annoncent aussi débloquer 50 millions pour soutenir l'Ukraine.
Pour moi c'est là qu'il y a un dérapage total. C'est là un point clé de l'escalade. Ce n'est pas agir pour la paix, mais pour la guerre. D'après le Financial Times du 16 mars 2022, un accord de paix aurait pu être accepté par Zelensky et Poutine tout arrêter. Mais l'envoi d'armes (au début vraiment avec le discours de défense) n'a fait que mettre de l'huile sur le feu. Là on est passé un point de non retour.
Les USA se frottent les mains de pouvoir affaiblir les russes à moindre coût. L'industrie de l'armement du monde entier se réjoui d'envoyer son matos. Des "dons" qui sont en fait un opportunité de test grandeur nature de nouvelles armes. L'ukraine en prend plein la gueule et une partie de la jeunesse russe sacrifiée également. C'est dramatique. Ceci juste pour garantir des frontières qui ont été de toute façon mouvantes au fil des siècles (et même plutôt de qq décennies dans cas), le prix à payer pour marquer une frontière, c'est des centaines de milliers de morts.
Perso je ne défend pas l'industrie de la morte juste pour ce motif. Ce sont des humains qui veulent juste vivre en paix. De chaque côté de la frontière. Peu importe le nom du pays. L'histoire a déjà suffisamment montrée l'horrible absurdité de ce type de situations. En 100 ans l'humanité ne semble rien avoir compris. On retrouve une guerre de tranchée.
https://fr.wikipedia.org/wiki/N%C3%A9gociations_de_paix_de_2022_entre_l%27Ukraine_et_la_f%C3%A9d%C3%A9ration_de_Russie
A propos de la Chine. Pour moi il faut se rendre compte que si l'occident joue aux échecs, l'orient joue au jeu de Go. Jamais d'affrontement direct. Seulement un encerclement. Xi Jinping observe, il place ses pions. Si la Russie s'effondre il veut être le premier à récupérer le pays et surtout ses ressources. Vouloir écraser la Russie me semble juste être le meilleur moyen de l'offrir aux chinois. Mais peut être que ce n'est pas une mauvaise chose ?
p3.
https://archive.ph/4vZYl#selection-1585.0-1621.283
ZEIT: Man kann aber doch plausibel finden, wie man in früheren Umständen gehandelt hat, und es angesichts der Ergebnisse trotzdem heute für falsch halten.
Merkel: Das setzt aber voraus, auch zu sagen, was genau die Alternativen damals waren. Die 2008 diskutierte Einleitung eines Nato-Beitritts der Ukraine und Georgiens hielt ich für falsch. Weder brachten die Länder die nötigen Voraussetzungen dafür mit, noch war zu Ende gedacht, welche Folgen ein solcher Beschluss gehabt hätte, sowohl mit Blick auf Russlands Handeln gegen Georgien und die Ukraine als auch auf die Nato und ihre Beistandsregeln. Und das Minsker Abkommen 2014 war der Versuch, der Ukraine Zeit zu geben.
Anm. d. Red.: Unter dem Minsker Abkommen versteht man eine Reihe von Vereinbarungen für die selbst ernannten Republiken Donezk und Luhansk, die sich unter russischem Einfluss von der Ukraine losgesagt hatten. Ziel war, über einen Waffenstillstand Zeit zu gewinnen, um später zu einem Frieden zwischen Russland und der Ukraine zu kommen.
Sie hat diese Zeit hat auch genutzt, um stärker zu werden, wie man heute sieht. Die Ukraine von 2014/15 ist nicht die Ukraine von heute. Wie man am Kampf um Debalzewe (Eisenbahnerstadt im Donbass, Oblast Donezk, d. Red.) Anfang 2015 gesehen hat, hätte Putin sie damals leicht überrennen können. Und ich bezweifle sehr, dass die Nato-Staaten damals so viel hätten tun können wie heute, um der Ukraine zu helfen.
ZEIT: Beim ersten öffentlichen Auftritt nach dem Ende Ihrer Kanzlerschaft haben Sie erklärt, Sie hätten schon 2007 erkannt, wie Putin über Europa denkt, und dass die einzige Sprache, die er versteht, Härte sei. Wenn diese Erkenntnis so früh da war, warum haben Sie eine Energiepolitik betrieben, die uns von Russland so abhängig gemacht hat?
Merkel: Es war uns allen klar, dass das ein eingefrorener Konflikt war, dass das Problem nicht gelöst war, aber genau das hat der Ukraine wertvolle Zeit gegeben. Natürlich kann man jetzt die Frage stellen: Warum hat man in einer solchen Situation noch dem Bau von Nord Stream 2 zugestimmt?
ZEIT: Ja, warum? Zumal es schon damals sehr heftige Kritik am Bau der Pipeline gab, zum Beispiel von Polen und den USA.
Merkel: Ja, man konnte da zu einer unterschiedlichen Meinung kommen. Worum ging es? Zum einen legte die Ukraine sehr viel Wert darauf, auch weiter Transitland für russisches Gas zu bleiben. Sie wollte Gas durch ihr Gebiet und nicht durch die Ostsee leiten. Heute wird ja manchmal so getan, als ob jedes russische Gas-Molekül des Teufels war. So war das nicht, das Gas war umkämpft. Zum anderen war es auch nicht so, dass die Bundesregierung die Genehmigung von Nord Stream 2 beantragt hatte, das haben die Firmen getan. Für die Bundesregierung und für mich ging es also im Ergebnis darum, zu entscheiden, ob wir als politischen Akt ein neues Gesetz machen, um die Genehmigung von Nord Stream 2 ausdrücklich zu versagen.
ZEIT: Was hat Sie daran gehindert?
Merkel: Zum einen hätte eine solche Versagung in Kombination mit dem Minsker Abkommen aus meiner Sicht das Klima mit Russland gefährlich verschlechtert. Zum anderen ist die energiepolitische Abhängigkeit entstanden, weil es weniger Gas aus den Niederlanden, aus Großbritannien und begrenzte Fördermengen in Norwegen gab.
ZEIT: Und es gab den vorgezogenen Ausstieg aus der Kernenergie. Auch von Ihnen initiiert.
Merkel: Richtig, und dazu parteiübergreifend die Entscheidung, auch in Deutschland weniger Gas zu fördern. Man hätte sich entscheiden müssen, teureres LNG aus Katar oder Saudi-Arabien zu kaufen, die USA standen erst später als Exportnation zur Verfügung. Das hätte unsere Wettbewerbsfähigkeit deutlich verschlechtert. Heute wird unter dem Druck des Krieges so gehandelt, was ich unterstütze, aber damals wäre das eine viel massivere politische Entscheidung gewesen.
ZEIT: Hätten Sie diese Entscheidung dennoch treffen sollen?
Merkel: Nein, zumal es dafür überhaupt keine Akzeptanz gegeben hätte. Wenn Sie mich um Selbstkritik bitten, gebe ich Ihnen ein anderes Beispiel.
ZEIT : Mais on peut trouver plausible la manière dont on a agi dans des circonstances antérieures et considérer malgré tout que c'est faux aujourd'hui au vu des résultats.
Merkel : Mais cela suppose aussi de dire quelles étaient exactement les alternatives à l'époque. J'ai considéré que la discussion de 2008 sur l'adhésion de l'Ukraine et de la Géorgie à l'OTAN était une erreur. Ces pays n'avaient pas les conditions nécessaires pour cela, et les conséquences d'une telle décision n'avaient pas été pensées jusqu'au bout, aussi bien en ce qui concerne les actions de la Russie contre la Géorgie et l'Ukraine que pour l'OTAN et ses règles d'assistance.
Et l'accord de Minsk de 2014 était une tentative de donner du temps à l'Ukraine.
NDLR : les accords de Minsk sont une série d'accords pour les républiques autoproclamées de Donetsk et de Louhansk, qui se sont détachées de l'Ukraine sous l'influence de la Russie. L'objectif était de gagner du temps via un cessez-le-feu afin de parvenir ultérieurement à une paix entre la Russie et l'Ukraine.
Cette dernière a également profité de ce temps pour devenir plus forte, comme on le voit aujourd'hui. L'Ukraine de 2014/15 n'est pas l'Ukraine d'aujourd'hui. Comme on l'a vu avec la bataille pour Debaltseve (ville de cheminots dans le Donbass, oblast de Donetsk, ndlr) début 2015, Poutine aurait pu facilement la déborder à l'époque. Et je doute fort que les pays de l'OTAN auraient alors pu faire autant qu'aujourd'hui pour aider l'Ukraine.
ZEIT : Lors de votre première apparition publique après la fin de votre mandat de chancelier, vous avez déclaré que vous aviez compris dès 2007 comment Poutine pensait de l'Europe et que le seul langage qu'il comprenait était la dureté. Si cette prise de conscience a eu lieu si tôt, pourquoi avez-vous mené une politique énergétique qui nous a rendus si dépendants de la Russie ?
Merkel : Nous savions tous qu'il s'agissait d'un conflit gelé, que le problème n'était pas résolu, mais c'est précisément ce qui a donné à l'Ukraine un temps précieux. Bien sûr, on peut maintenant se poser la question : Pourquoi a-t-on encore approuvé la construction de Nord Stream 2 dans une telle situation ?
ZEIT : Oui, pourquoi ? D'autant plus qu'il y avait déjà à l'époque de très vives critiques sur la construction du gazoduc, par exemple de la part de la Pologne et des Etats-Unis.
Merkel : Oui, on pouvait avoir des avis différents sur la question. De quoi s'agissait-il ? D'une part, l'Ukraine tenait beaucoup à rester un pays de transit pour le gaz russe. Elle voulait faire passer le gaz par son territoire et non par la mer Baltique. Aujourd'hui, on fait parfois comme si chaque molécule de gaz russe était le diable. Ce n'était pas le cas, le gaz était disputé. D'autre part, ce n'est pas le gouvernement fédéral qui a demandé l'autorisation du Nord Stream 2, ce sont les entreprises qui l'ont fait. Pour le gouvernement fédéral et pour moi, il s'agissait donc en fin de compte de décider si nous allions faire une nouvelle loi comme acte politique pour refuser explicitement l'autorisation de Nord Stream 2.
ZEIT : Qu'est-ce qui vous a empêché de le faire ?
Merkel : D'une part, un tel refus, combiné aux accords de Minsk, aurait selon moi dangereusement détérioré le climat avec la Russie. D'autre part, la dépendance énergétique est apparue parce qu'il y avait moins de gaz en provenance des Pays-Bas, de la Grande-Bretagne et des quantités limitées de production en Norvège.
ZEIT : Et il y a eu l'abandon anticipé de l'énergie nucléaire. Vous l'avez également initié.
Merkel : C'est vrai, et en plus la décision, prise par tous les partis, de produire moins de gaz en Allemagne également. Il aurait fallu se décider à acheter du GNL plus cher au Qatar ou en Arabie saoudite, les Etats-Unis n'étant disponibles que plus tard comme pays exportateur. Cela aurait considérablement dégradé notre compétitivité. Aujourd'hui, sous la pression de la guerre, on agit ainsi, ce que je soutiens, mais à l'époque, cela aurait été une décision politique beaucoup plus massive.
ZEIT : Auriez-vous quand même dû prendre cette décision ?
Merkel : Non, d'autant plus que cela n'aurait pas du tout été accepté. Si vous me demandez de faire mon autocritique, je vais vous donner un autre exemple.
...
Une ex-chancelière ne devrait pas dire ça… Dans une interview au journal « Die Zeit », l’ancienne dirigeante allemande explique que les accords de Minsk n’étaient qu’un moyen pour l’Ukraine de se renforcer militairement afin de se préparer à un conflit inévitable.
9 nov. 2022
Plus de 5 000 femmes servent dans l'armée ukrainienne dans le cadre de l'invasion et de l'occupation de leur pays par la Russie. Qu'il s'agisse d'uniformes spéciaux pour les soldates enceintes ou de trousses de toilette pour femmes, la Fondation Zemlyachky fabrique des équipements militaires sur mesure pour les Ukrainiennes en guerre.
https://www.rferl.org/a/pregnant-female-soldier-ukraine-russia-war/32123003.html
Stratfor: comment Washington peut conserver sa domination sur la planète. Extraits du discours de George Friedman, directeur de la société de renseignement et d’analyse Stratfor, dite la « CIA de l'ombre », au Council on Foreign Relations de Chicago.
Dans son discours au Council il explique comment Washington peut conserver sa domination sur la planète. Il identifie également les ennemis potentiels des USA.
Friedman voudrait que le monde actuel soit exclusivement sous le contrôle direct ou indirect des USA
Le président de Stratfor déclare que les USA n'ont pas de relations avec l'Europe. « Nous avons des relations avec la Roumanie, la France et ainsi de suite. Il n'y a pas d'Europe avec laquelle les USA ont des relations quelconques". Cela rappelle forcément la conversation de la sous-secrétaire d'Etat Victoria Nuland avec l'ambassadeur des USA à Kiev en 2014. Nuland avait alors expliqué à son interlocuteur en des termes très crus ce qu'elle pensait de l'Europe unie et de ses dirigeants: https://www.youtube.com/watch?v=2-kbw... 33] Plus tard, elle a présenté ses excuses pour la forme de ses propos, mais pas sur le fond. Il faut savoir que Mme Nuland est une lectrice des notes analytiques de Stratfor.
« Les USA contrôlent tous les océans de la terre. Personne n'avait encore réussi à le faire. Par conséquent, nous pouvons nous ingérer partout sur la planète, mais personne ne peut nous attaquer. Le contrôle des océans et de l'espace est la base de notre pouvoir", a déclaré Friedman à Chicago,
Selon lui, "la priorité des USA est d'empêcher que le capital allemand et les technologies allemandes s'unissent avec les ressources naturelles et la main d'œuvre russes pour former une combinaison invincible".Créer un "cordon sanitaire" autour de la Russie permettra à terme aux USA de tenir en laisse l'Allemagne et toute l'Union européenne
UNCLASSIFIED Département d'État américain Affaire n° F-2014-20439 Doc n° C05779612 Date : 31/12/2015
RELEASE IN PART B6
------- Traduction:
Email Hillary Clinton - Sid Blumenthal, en date du 2 avril 2011
De : sbwhoeop
Envoyé : Samedi, 2 Avril, 2011 10:44 PM
To :
Sujet : H : Le client de la France et l'or de Q. Sid
Pièces jointes : mémo hrc France's client & Q's gold 040211.docx ; mémo hrc France's client & Q's gold
040211.docx
CONFIDENTIEL
2 avril 2011
Pour : Hillary
De : Sid
Re : Le client de la France et l'or de Kadhafi
- Un haut responsable du Conseil national libyen déclare que des factions se sont développées en son sein. Cela reflète en partie
reflète la culture par la France en particulier de clients parmi les rebelles. Le général Abdelfateh Younis est la figure de proue la plus proche des Français.
figure de proue la plus proche des Français, qui lui auraient versé un montant inconnu.
Younis a dit à d'autres membres du CNL que les Français avaient promis de fournir des formateurs militaires et des armes.
Jusqu'à présent, les hommes et le matériel n'ont pas fait leur apparition. Au lieu de cela, quelques "analystes d'évaluation des risques" brandissant des porte-blocs sont venus et repartis.
Jabril, Jalil et d'autres sont impatients. Il est entendu que la France a de clairs intérêts économiques en jeu. L'émissaire occasionnel de Sarkozy, l'autopromoteur intellectuel Bernard Henri-Levy, est
considéré par ceux qui, au sein du CNL, ont eu affaire à lui comme une figure semi-utile et semi-plaisante.
-
Des rumeurs ont parcouru l'échelon supérieur du CNL cette semaine, selon lesquelles Kadhafi pourrait être mort ou peut-être pas.
-
Kadhafi a des ressources financières presque illimitées pour continuer indéfiniment, selon le dernier rapport que nous avons reçu:
Le 2 avril 2011, des sources ayant accès aux conseillers de Salt al-Islam Kadhafi ont déclaré en toute confidentialité que si le gel des comptes bancaires étrangers de la Libye pose de sérieux problèmes à Mouammar Kadhafi, sa capacité à équiper et de maintenir ses forces armées et ses services de renseignement reste intacte.
Selon des informations sensibles dont disposent ces personnes, le gouvernement de Kadhafi détient 143 tonnes d'or, et une quantité similaire en argent.
À la fin du mois de mars 2011ces stocks ont été déplacés à SABHA (au sud-ouest, en direction de la frontière libyenne avec le Niger et le Tchad) ; ils ont été pris dans les coffres de la Banque centrale libyenne à Tripoli.
Cet or a été accumulé avant la rébellion actuelle et devait être utilisé pour établir une monnaie panafricaine basée sur le dinar doré libyen. Ce plan a été conçu pour fournir aux pays africains francophones une alternative au franc français (CFA).
(Commentaire de la source : Selon des personnes bien informées, cette quantité d'or et d'argent est évaluée à plus de 7 milliards de dollars. Les agents des services de renseignement français ont découvert ce plan peu après le début de la rébellion actuelle, et c'est l'un des facteurs qui ont influencé la décision du président Nicolas Sarkozy d'engager la France dans l'attaque de la Libye.
Selon ces individus, les plans de Sarkozy sont motivés par les questions suivantes:
a: Le désir d'obtenir une plus grande part de la production pétrolière libyenne
b. Accroître l'influence française en Afrique du Nord,
c. Améliorer sa situation politique interne en France,
d. Fournir à l'armée française une occasion de réaffirmer sa position dans le monde,
e. Répondre aux préoccupations de ses conseillers concernant les plans à long terme de Kadhafi visant à supplanter la France en tant que puissance dominante en Afrique francophone.
Dans l'après-midi du 1er avril, une personne ayant accès au Conseil national libyen (CNL) a déclaré en privé que des hauts responsables du CNL pensent que les forces militaires rebelles commencent à montrer des signes d'amélioration de la discipline et de la combativité sous la direction de certains des nouveaux commandants militaires notamment le colonel Khalifha Haftar, ancien commandant des forces anti Kadhafi de l'Armée nationale libyenne (ANL). Selon ces sources, des unités ayant fait défection des forces de Kadhafi jouent également un rôle plus important dans les combats au nom des rebelles.
UNCLASSIFIED U.S. Department of State Case No. F-2014-20439 Doc No. C05779612 Date : 12/31/2015
UKRAINE-CRISE-RUSSIE-RESERVES:Environ $300 milliards de réserves de changes gelés, dit la Russie
(Reuters) - Environ 300 milliards de dollars sur les 640 milliards dont disposait la Russie en réserves d'or et de changes ont été gelés en raison des sanctions occidentales à son encontre, a déclaré dimanche le ministre russe des Finances, Anton Silouanov, dans une interview à la télévision russe.
Anton Silouanov a ajouté que les pays occidentaux exerçaient des pressions sur la Chine pour qu'elle limite ses relations commerciales avec la Russie et l'accès de cette dernière à ses réserves en yuans.
"Mais je pense que notre partenariat avec la Chine nous permettra de conserver le niveau de coopération que nous avons atteint et pas seulement de le conserver mais aussi de l'augmenter dans un environnement où les marchés occidentaux sont fermés", a-t-il dit.
Anton Silouanov a assuré que la Russie honorerait les remboursements de sa dette et qu'elle paierait ses créanciers en roubles jusqu'à ce qu'elle ait de nouveau accès à ses réserves de changes, selon l'agence de presse RIA.
(Rédaction de Reuters, version française Bertrand Boucey)
Dans cette vidéo, le Dr James Giordano s'adresse aux cadets et aux professeurs de l'Académie militaire des États-Unis sur le cerveau humain et l'avenir de la guerre. Giordano est chef du programme d'études en neuroéthique et chercheur en résidence au Pellegrino Center for Clinical Bioethics de l'université de Georgetown. L'histoire récente a été marquée par des progrès considérables dans le domaine des neurosciences et des neurotechnologies, explique M. Giordano. Il est presque certain que ces progrès auront un impact sur la façon dont les guerres seront menées à l'avenir. À bien des égards, le cerveau pourrait même devenir une partie de l'espace de combat.
Cet événement a été organisé par le Modern War Institute. Regardez la vidéo complète des remarques du Dr Giordano ci-dessous.
https://mwi.usma.edu/mwi-video-brain-battlefield-future-dr-james-giordano/
vendredi 11 mars 2022
CONFIRMATION. Les États-Unis prévoient d'utiliser des oiseaux migrateurs et des insectes pour infecter la Russie
"Le but du projet UP-4 était d'étudier la propagation d'infections particulièrement dangereuses par les oiseaux migrateurs, y compris la grippe H5N1 hautement pathogène, dont la mortalité chez l'homme atteint 50 pour cent, ainsi que la maladie de Newcastle.
"Avec un haut degré de probabilité, on peut dire que l'une des tâches des États-Unis et de leurs alliés est de créer des bio-agents capables d'infecter sélectivement divers groupes ethniques de la population, et , en particulier, les slaves."
Briefing de l'armée russe
En raison du fait que l'Ukraine a une situation géographique unique où les routes de migration transcontinentales se croisent, 145 espèces biologiques ont été étudiées dans le cadre de ce projet.
Dans le même temps, au moins deux espèces d'oiseaux migrateurs ont été identifiées, dont les itinéraires passent principalement par le territoire de la Russie. Des informations sur les routes migratoires passant par les pays d'Europe de l'Est ont également été résumées.
De toutes les méthodes développées aux États-Unis pour déstabiliser la situation épidémiologique, celle-ci est l'une des plus imprudentes et irresponsables, car elle ne permet pas de contrôler l'évolution ultérieure de la situation.
Ceci est confirmé par le déroulement de la pandémie d'une nouvelle infection à coronavirus, dont la survenue et les caractéristiques soulèvent de nombreuses questions.
De plus, le projet R-781 est intéressant, où les chauves-souris sont considérées comme porteuses d'agents potentiels d'armes biologiques. Parmi les priorités identifiées figure l'étude des pathogènes bactériens et viraux pouvant être transmis des chauves-souris à l'homme : pathogènes de la peste, de la leptospirose, de la brucellose, ainsi que des coronavirus et des filovirus.
La recherche a été menée à proximité des frontières de la Russie - les régions de la côte de la mer Noire et du Caucase. Le projet est mis en œuvre avec la participation non seulement de laboratoires ukrainiens, mais également de laboratoires géorgiens contrôlés par le Pentagone, en coopération avec le Virginia Polytechnic Institute et le Service géopolitique américain.
Les documents analysés sur le projet UP-8 visant à étudier le virus de la fièvre hémorragique Congo-Crimée et les hantavirus, en Ukraine, réfutent clairement la déclaration publique américaine selon laquelle seuls les scientifiques ukrainiens travaillent dans les biolabs du Pentagone en Ukraine sans l'intervention de biologistes américains.
L'un des documents confirme que toutes les études sérieuses à haut risque sont menées sous la supervision directe de spécialistes des États-Unis.
Le décompte de paie pour le travail effectué par les collaborateurs ukrainiens montre clairement le schéma de leur financement.
Le fait que le département américain de la Défense verse directement des fonds pour la participation à la recherche, sans l'intervention d'intermédiaires, est confirmé. L'attention est attirée sur les salaires extrêmement modestes, selon les normes américaines. Cela indique une faible appréciation du professionnalisme des spécialistes ukrainiens et un mépris à leur égard de la part de leurs collègues américains.
En outre, les documents étudiés contiennent des propositions visant à étendre encore plus largement le programme biologique militaire américain sur le territoire de l'Ukraine. Ainsi, il y avait des preuves de la poursuite des projets biologiques achevés UP-2, UP-9, UP-10, visant à étudier les agents pathogènes de l'anthrax et de la peste porcine africaine.
Le Pentagone s'intéresse également aux insectes vecteurs capables de propager des maladies infectieuses dangereuses. L'analyse des matériaux obtenus confirme le fait que plus de 140 conteneurs contenant des ectoparasites de chauves-souris - puces et tiques - ont été transférés à l'étranger depuis le biolab de Kharkiv. Il est caractéristique que des études similaires aient été menées dans les années 40 du siècle dernier lors de la création de composants d'armes biologiques par le détachement japonais 731, dont les membres ont ensuite fui aux États-Unis après avoir été poursuivis pour crimes de guerre, où ils ont tranquillement poursuivi leurs recherches à l’image des savants nazis.
Je rappelle que les représentants des États occidentaux sont extrêmement prudents quant au transfert de leurs biomatériaux. Dans le même temps, les documents disponibles confirment de nombreux cas de transfert d'échantillons biologiques de citoyens ukrainiens à l'étranger. Ainsi, 350 cryo-conteneurs contenant des échantillons de sérum sanguin ont été transférés du Centre de santé publique du Ministère ukrainien de la santé au Laboratoire de référence des maladies infectieuses de l'Institut australien Doherty sous prétexte de déterminer les titres d'anticorps.
Un autre exemple est le projet financé par l'Allemagne n° 68727 EN sur l'étude des agents pathogènes de la fièvre hémorragique du Congo-Crimée et des hantavirus. Dans son cadre, un millier d'échantillons de sérum sanguin de citoyens de différentes régions d'Ukraine appartenant exclusivement à l'ethnie slave ont été transférés à l'Institut de médecine tropicale Bernard Nocht (Hambourg).
Avec un haut degré de probabilité, on peut dire que l'une des tâches des États-Unis et de ses alliés est de créer des bio-agents capables d'infecter sélectivement divers groupes ethniques de la population. Lors des auditions tenues le 8 mars devant la commission des affaires étrangères du Sénat américain, la sous-secrétaire d'État Victoria Nuland a fait état de la présence d'installations biologiques en Ukraine où des recherches dans le domaine de la biosécurité étaient menées. Elle s'est dite préoccupée par la possibilité de la récupération de ces laboratoires et du matériel par les forces armées russes.
Selon les informations disponibles, les Américains ont déjà réussi à évacuer la majeure partie de la documentation des laboratoires de Kiev, Kharkiv et Odessa, y compris les bases de données, les biomatériaux et les équipements, vers l'Institut de recherche d'épidémiologie et d'hygiène de Lviv et vers le consulat américain à Lviv.
La possibilité de déplacer une partie de la collection sur le territoire de la Pologne n'est pas exclue. En fait, avec sa déclaration, Nuland a indirectement confirmé la mise en œuvre par le Pentagone d'un programme biologique militaire en Ukraine, contournant les accords internationaux existants.
Source Henry Makow
https://www.henrymakow.com/2022/03/US-Planned-to-Use-Migratory-Birds-to-Infect-Russia.html
https://www.youtube.com/watch?v=KQW83MNEwpo
Biolabs financé par les États-Unis en Ukraine
En fait, en disant que la Russie serait responsable d'une "attaque à l'arme biologique ou chimique", la stupide Nuland a admis ce que le gouvernement russe a toujours dit , à savoir que des Biolabs financés par les États-Unis travaillent au développement d'armes biologiques en Ukraine dans le but d'exterminer les Russes slaves.
L'ambassade du gouvernement américain en Ukraine a déclaré, par ailleurs, qu'elle finançait des programmes de recherche en Ukraine qui travaillent sur "les agents pathogènes les plus dangereux au monde".
En détruisant ces laboratoires de la mort, les Russes essaient non seulement de sauver leur peau, mais ils rendent aussi un fier service aux Européens et au Monde entier.
En effet, les oiseux migrateurs et les insectes ne connaissent pas de frontières. Mais il est évident que ces animaux, partant d'Ukraine, et suivant les vents dominants (effet Coriolis) vont en très grande majorité, vers l'Est : la Russie.
Mais personne ne peut garantir que ces animaux s'arrêteraient, par exemple, juste à la frontière d'un pays comme la France, comme paraît-il, le nuage nucléaire de Tchernobyl.
H. Genséric
6 avril 2022
Déclaration du premier représentant permanent adjoint, Dmitry Polyanskiy, à la réunion Arria-formula des membres du CSNU "Menaces pour la paix et la sécurité internationales émanant des activités biologiques militaires dans les régions du monde".
Chers collègues,
Merci de participer à l'événement que nous accueillons aujourd'hui.
Cette réunion Arria-formula du Conseil de sécurité est la prochaine d'une série de discussions sur les activités biologiques militaires sur le territoire de l'Ukraine que nous avons eues récemment au Conseil.
Comme vous le savez tous, depuis que nous avons déclaré qu'à de nombreuses reprises, au cours de l'opération militaire spéciale en Ukraine, le ministère russe de la Défense a découvert des preuves que les autorités ukrainiennes, soutenues et directement parrainées par le ministère américain de la Défense, mettaient en œuvre des projets et des expériences dangereuses dans le cadre d'un programme biologique militaire. Ces activités ont été menées sur le territoire ukrainien, au milieu de l'Europe de l'Est et à proximité des frontières russes pendant de nombreuses années, ce qui constitue une menace directe pour la sécurité biologique de notre pays et de la région.
Ces conclusions sont très alarmantes. Elles montrent clairement que le risque pour la paix et la sécurité internationales émanant de ces activités en violation de la Convention sur les armes biologiques est réel. Aucun pays, ni en Europe, ni en Asie, ni en Afrique, ni en Amérique latine, n'est à l'abri, car les menaces biologiques résultant de l'utilisation d'armes biologiques ne respectent aucune frontière. C'est pourquoi les armes biologiques sont considérées comme l'une des méthodes de guerre les plus horribles et les plus inhumaines.
L'utilisation de méthodes bactériologiques de guerre a déjà été interdite en 1925, avec l'adoption du Protocole de Genève concernant la prohibition d'emploi à la guerre de gaz asphyxiants, toxiques ou similaires et de moyens bactériologiques. En 1975 est entrée en vigueur la Convention sur les armes biologiques (CIAB), qui interdit la mise au point, la production et le stockage d'armes bactériologiques (biologiques) et toxiques.
Les États-Unis mènent des activités biologiques militaires en dehors du territoire national dans de nombreux pays et régions du monde. L'Ukraine n'est qu'un exemple parmi d'autres. Ces activités manquent de transparence puisque les États-Unis refusent de fournir toute information à leur sujet : en particulier, quelles sont les intentions réelles de la partie américaine dans ces projets et la relation de ces activités avec le ministère américain de la défense, et pourquoi le Pentagone est si profondément impliqué.
Parallèlement, les États-Unis, bien qu'étant l'un des gouvernements dépositaires de la Convention sur les armes biologiques, ont rejeté en 2001 et, depuis lors, s'opposent exclusivement à l'élaboration d'un protocole juridiquement contraignant à la Convention sur les armes biologiques, doté d'un mécanisme de vérification efficace.
Nous sommes très inquiets à ce sujet et nous pensons que la communauté internationale doit rester vigilante. Les pays en développement sont particulièrement vulnérables et doivent être protégés contre la menace de devenir un territoire pour des expériences biologiques dangereuses.
J'ai le plaisir de vous présenter aujourd'hui nos informateurs qui possèdent une expertise exceptionnelle sur les questions liées à la "biologie" militaire, sont largement connus du grand public et déploient des efforts incessants pour informer la communauté internationale sur la situation réelle des laboratoires biologiques dans le monde.
Notre premier intervenant n'a pas besoin d'être présenté. Nous avons l'honneur d'accueillir le général Igor Kirillov, commandant en chef de la défense radiologique, chimique et biologique des forces armées russes. Je suis sûr que son visage vous est très familier et que vous avez entendu son nom lors des briefings sur la situation en Ukraine. Le général Kirillov n'a pas son pareil pour connaître l'évolution réelle de la situation sur le terrain. L'équipe qu'il dirige a préparé une présentation détaillée et factuelle. C'est une occasion rare d'apprendre tout cela d'une manière aussi systématique et de première main. Comme son emploi du temps est extrêmement chargé, il nous a envoyé une vidéo préenregistrée avec sa présentation.
Notre deuxième intervenant est une journaliste indépendante de Bulgarie, Dilyana Gaytandzhieva. Elle est également correspondante au Moyen-Orient et fondatrice de Arms Watch. Ces dernières années, elle a publié une série de rapports révélateurs sur les livraisons d'armes aux terroristes en Syrie, en Irak et au Yémen. Son travail actuel se concentre sur la documentation des crimes de guerre et des exportations illicites d'armes vers les zones de guerre du monde entier.
C'est une dame courageuse, qui a été la première journaliste européenne à soulever la question des biolaboratoires financés par le Pentagone dès 2018 et à diffuser un documentaire sur l'un de ces biolaboratoires en Géorgie. Je tiens à souligner qu'elle a étudié cette question bien avant que la discussion de l'ONU sur ce sujet ne commence.
Nous sommes également très heureux d'accueillir aujourd'hui M. Arkadiy Mamontov, un journaliste et animateur de télévision russe renommé. Il a été très modeste lors de la présentation de sa biographie, où il a simplement déclaré qu'il était "engagé dans le journalisme d'investigation". Mais je peux vous dire qu'en Russie, Arkadiy Mamontov est un nom connu de tous. Il produit depuis des décennies des documentaires qui ouvrent les yeux, sur un large éventail de sujets sérieux et urgents. Il est l'un des patriarches du journalisme d'investigation en Russie. Et nous sommes très heureux de l'avoir avec nous aujourd'hui.
Nous espérons que nos exposés nous aideront tous à améliorer et à élargir l'optique des discussions sur cette question au sein des Nations unies.
Posté le 21 avril, 2022 par M. K. BHADRAKUMAR
Les oiseaux migrateurs de la destruction massive
L'albatros, célèbre oiseau migrateur, est aussi un oiseau amoureux. Il est connu pour être monogame, formant un lien à long terme avec un partenaire qui est rarement rompu. Les couples accouplés ne se séparent jamais avant la mort de l'un des deux oiseaux.
Le 6 avril, le Conseil de sécurité des Nations unies a tenu un événement extraordinaire sous la rubrique "Réunion selon la formule Arria sur la sécurité biologique" concernant les activités biologiques dans des pays comme l'Ukraine. Comme on pouvait s'y attendre, les représentants des États-Unis et du Royaume-Uni ne se sont pas présentés à l'événement et les médias occidentaux ont également occulté les débats. Mais cela n'enlève rien à la signification profonde de ce qui s'est passé.
Le point culminant des débats du Conseil de sécurité, qui ont duré plus de deux heures, a été la révélation par le général Igor Kirillov, chef des forces de défense contre les radiations, les produits chimiques et biologiques des forces armées russes, que Washington est en train de créer des laboratoires biologiques dans différents pays et de les relier à un système unifié.
Il a déclaré que les États-Unis ont dépensé plus de 5 milliards de dollars dans des programmes biologiques militaires depuis 2005 et a précisé que dans les seuls territoires limitrophes de la Russie et de la Chine, une soixantaine d'installations ont été modernisées au cours de cette période. Le réseau ukrainien de laboratoires, conçu pour mener des recherches et surveiller la situation biologique, comprend 30 installations réparties sur 14 sites peuplés.
Des matériaux hautement sensibles provenant des laboratoires biologiques ukrainiens ont été exportés vers les États-Unis début février, juste avant le début de l'opération spéciale russe, et le reste a reçu l'ordre d'être détruit de peur de tomber entre les mains des Russes. Mais la dissimulation n'a été que partiellement réussie. En effet, la Russie est en possession de preuves hautement incriminantes.
Auparavant également, la Russie avait publié un certain nombre de documents relatifs aux activités militaires biologiques du Pentagone, qui pointaient vers un projet mondial visant à installer des laboratoires biologiques dans des pays rivaux dans le but de développer des armes virales ciblées contre ces pays.
Les actes de la conférence du Conseil de sécurité du 6 avril sont dans le domaine public et sont accessibles. Voir la vidéo ci-dessous :
https://www.youtube.com/watch?v=Gu6fUrbjHeU
https://russiaun.ru/en/news/arria_060422
La Russie a formulé des allégations spécifiques, pointant du doigt :
- Le financement par le Pentagone des bio-laboratoires en Ukraine ;
- L'emplacement de ces laboratoires biologiques (pas seulement en Ukraine mais dans 36 pays du monde) ;
- Les maladies et épidémies sur lesquelles des travaux de recherche sont en cours, en se concentrant sur les moyens de leur diffusion, les pays où ils sont testés (même à l'insu des gouvernements de ces pays) ; et, bien sûr,
- les expériences relatives au coronavirus (et aux chauves-souris utilisées pour transmettre ce virus).
Cependant, les États-Unis ont jusqu'à présent refusé catégoriquement d'accepter toute supervision et vérification de ces preuves à charge et ont fait obstruction à la demande d'un mécanisme de vérification. Il est peu probable que les États-Unis autorisent un processus de vérification international susceptible de les exposer comme se livrant à des crimes contre l'humanité - bien qu'il existe des cadres appropriés, notamment la Convention sur les armes biologiques (CIAB) et l'ONU, pour entendre les éclaircissements du pays concerné de manière équitable et impartiale.
Une "découverte" stupéfiante sur laquelle les forces russes en Ukraine sont tombées est l'utilisation d'oiseaux numérotés par les laboratoires financés par le Pentagone. Cela sort presque de la science-fiction et Sir Alfred Hitchcock aurait pu en faire un film épique où la tromperie se mêle à l'innocence et où la cruauté de l'homme envers la nature devient insupportablement grotesque. Le projet fonctionne comme suit :
Pour commencer, le Pentagone accède aux données scientifiques disponibles auprès de spécialistes de l'environnement et de zoologistes après avoir étudié la migration des oiseaux et les avoir observés au fil des saisons, en rapport avec le chemin que ces oiseaux empruntent chaque année dans leur voyage saisonnier d'un pays à l'autre et même d'un continent à l'autre.
Sur la base de ces données, des groupes d'oiseaux migrateurs sont capturés, numérisés et on leur attache des capsules de germes qui portent une puce à contrôler par ordinateur. Ces oiseaux sont ensuite relâchés dans les troupeaux d'oiseaux migrateurs des pays cibles envers lesquels les services secrets américains ont des intentions malveillantes.
Bien entendu, ces oiseaux migrateurs parcourent de grandes distances. L'albatros errant, par exemple, est connu pour migrer sur au moins 8500 km vers l'est à travers le Pacifique Sud jusqu'à la côte de l'Amérique du Sud, et de nombreux albatros timides migrent vers l'ouest à travers l'océan Indien jusqu'à la côte de l'Afrique du Sud.
Pendant le long vol des oiseaux qui ont été numérisés dans les laboratoires biologiques du Pentagone, leur mouvement est suivi pas à pas au moyen de satellites et leur localisation exacte est déterminée. L'idée est que si l'administration Biden (ou la CIA) a besoin d'infliger des dommages, disons à la Russie ou à la Chine (ou à l'Inde, d'ailleurs), la puce est détruite lorsque l'oiseau se trouve dans leur ciel.
En clair, il faut tuer l'oiseau porteur de l'épidémie. Malheureusement, je repense au roman de l'auteur américain Harper Lee To Kill a Mocking Bird, l'histoire obsédante de l'innocence détruite par le mal.
https://www.bookishelf.com/book-review-to-kill-a-mockingbird-by-harper-lee/
Pour revenir à la réalité, une fois que l'oiseau "numérisé" est tué et que la capsule de germes qu'il transporte est libérée, la maladie se propage dans le pays "X" ou "Y". Cela devient une méthode très rentable pour nuire à un pays ennemi sans qu'il soit nécessaire de recourir à la guerre, au coup d'État ou à la révolution de couleur.
Les Russes ont fait la déclaration choquante qu'ils sont en fait en possession de ces oiseaux migrateurs numérisés dans les laboratoires biologiques du Pentagone.
Le droit international interdit expressément de numéroter les oiseaux migrateurs parce qu'ils sillonnent librement le ciel bleu et l'air d'autres pays. En leur fournissant des germes, ces oiseaux deviennent des armes de destruction massive. Quelle ingéniosité humaine ! Mais les Etats-Unis bénéficient d'une immunité totale vis-à-vis du droit international.
En fin de compte, seuls les services secrets américains - et le président Biden, peut-être, s'il s'en souvient - sauraient où tous les humains ont été infectés jusqu'à présent au cours de ce siècle par les oiseaux de destruction massive. Le virus Ebola qui a dévasté l'Afrique était-il un test et un précurseur des choses à venir ?
Qu'en est-il du Covid-19, dont on sait qu'il provient de laboratoires financés et administrés par les États-Unis ? Il est très probable que les États-Unis aient pu utiliser des oiseaux migrateurs pour tuer des citoyens chinois. Il est clair que les États-Unis, dans leur désespoir d'inverser leur déclin mondial, mettent tout en œuvre pour restaurer leur hégémonie dans un ordre mondial qui se dirige inexorablement vers la multipolarité.
Autres traductions:
https://entredeuxguerres.fr/2022/04/21/oiseaux-migrateurs-de-destruction-massive/
https://arretsurinfo.ch/des-oiseaux-migrateurs-de-destruction-massive/
https://www.profession-gendarme.com/ukraine-les-oiseaux-de-destruction-massive/
Ukraine + Russie = 30% d'exportation de céréales de la planète.
Ukraine = 1er producteur mondial de tournesol
Ukraine = 3ème producteur mondial d'orge
Ukraine = 4ème producteur mondial de maïs
Ukraine = 5ème producteur mondial de blé
Russie = 1/4 des exportations mondiale d'engrais. (nécessite du gaz pour faire des engrais donc aussi prédominance Russe)
Egypte, Liban et Turquie dépendent quasi exclusivement de la production agricole ukrainienne pour se nourrir.
84% des céréales consommées en égypte son ukrainienne.
50% des céréales consommées au Liban son ukrainienne.
75% des céréales consommées en Turquie son ukrainienne.
Les surfaces agricoles représentent 52% du territoire français, dont la moitié en grande culture.
La France est la première agriculture du continent européen.
La France exporte plus qu'elle ne consomme.
Le prix du phosphate nécessaire pour les engrais a fait un bon de 82% en 2021.