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00:00:00 - Intro
00:01:20 - Ce qu'il faut savoir pour suivre ;)
00:08:11 - Présentation du système électrique
00:18:38 - L'électricité s'adapte mal à la concurrence
00:24:38 - Peut-on acheter de l'électricité verte ?
00:28:26 - Pourquoi les coûts électriques sont-ils déconnectés des prix ?
00:44:27 - La crise de 2022 et la réponse du gouvernement
00:50:13 - Qui s'est enrichit pendant cette crise ?
01:04:46 - Ce qui fonctionne dans le marché
01:10:26 - Sortir du marché n'engendrera pas de coupures de courant
01:19:27 - Les réformes proposées par les états européens
01:45:59 - Pourquoi s'entêter à vouloir un marché ?
01:48:40 - La réforme défendue par Anne
Voici un résumé de cette vidéo:
Intro
- Résumé de l’introduction : L’émission vise à éclairer le fonctionnement du marché de l’électricité en Europe, avec un focus sur la France, face aux réformes et à la crise des prix de 2022.
- Invités : Anne, ingénieure économiste chez EDF et syndicaliste, explique les enjeux, notamment la déconnexion entre prix de l’électricité et coûts réels de production.
Ce qu’il faut savoir pour suivre
- Historique : Avant la libéralisation, EDF gérait tout : production, transport, distribution et facturation.
- Aujourd’hui : Transport par RTE, distribution par Enedis, mais l’ouverture à la concurrence a créé plusieurs marchés (détail, gros, capacité, OTC).
- Problème : Le prix payé par le consommateur ne correspond plus au coût réel de production, ce qui a engendré des mécanismes complexes (marchés de capacité, subventions, bouclier tarifaire).
- Coûts : Coûts fixes (investissements, maintenance, salaires, dividendes) et variables (combustibles, sauf pour solaire/éolien où c’est nul ou très faible).
Présentation du système électrique
- Système complémentaire : Centrales de base (nucléaire, hydraulique), de pointe (thermiques, gaz, charbon), renouvelables (éolien, solaire).
- Équilibre instantané : Production = consommation à tout moment, sinon risque de blackout.
- Planification : À long, moyen et court terme pour adapter la production à la demande, avec de nombreuses contraintes (météo, maintenance, difficulté de stockage).
- Chef d’orchestre : Avant, un seul (EDF en France), aujourd’hui, plusieurs acteurs, ce qui complique la coordination.
L’électricité s’adapte mal à la concurrence
- Logique du marché : Le prix est fixé par la centrale la plus chère nécessaire pour couvrir la demande (coût marginal).
- Problème : Cette logique suppose que le coût de déconstruction est nul, ce qui est faux (centrales non déconstructibles, investissements sur plusieurs décennies).
- Résultat : Prix de l’électricité soit trop bas (avant 2022, nécessité de mécanismes de soutien), soit trop haut (2022, crise des prix).
- Inadaptation : L’électricité, difficilement stockable, nécessite une coordination forte, peu compatible avec la concurrence pure.
Peut-on acheter de l’électricité verte ?
- Réalité du marché : Les fournisseurs alternatifs n’ont souvent pas de centrales propres, ils achètent sur le marché de gros.
- Garanties d’origine : Système de certificats pour garantir l’origine renouvelable, mais parfois peu transparent.
- Limites : Acheter "vert" ne change pas nécessairement la composition du mix énergétique réel.
Pourquoi les coûts électriques sont-ils déconnectés des prix ?
- Mécanismes de marché : Prix fixé par le coût marginal (centrale la plus chère), souvent une centrale thermique.
- Effet : Hausse du gaz = hausse du prix de l’électricité, même si le mix est majoritairement nucléaire ou renouvelable.
- Problème structurel : Le système comptable actuel ne reflète pas les coûts réels, ce qui génère des écarts importants et instables.
La crise de 2022 et la réponse du gouvernement
- Crise : Prix du gaz très élevé → prix de l’électricité s’envole, dépassant largement les coûts réels.
- Réponse : Bouclier tarifaire pour limiter l’impact sur les consommateurs, mais cela ne règle pas le problème structurel.
- Problème : Aucun mécanisme n’avait été prévu pour contrer une hausse excessive des prix.
Qui s’est enrichi pendant cette crise ?
- Bénéficiaires : Les producteurs d’électricité à faible coût variable (nucléaire, renouvelables) ont réalisé des marges énormes, car le prix était fixé par le gaz.
- Effet pervers : Les consommateurs et l’État ont dû compenser, tandis que certains acteurs ont profité de la situation.
Ce qui fonctionne dans le marché
- Avantages : Le marché permet de mobiliser les sources les moins chères en priorité (mérite order).
- Limites : Il ne tient pas compte des coûts fixes et des contraintes physiques, ce qui limite son efficacité globale.
Sortir du marché n’engendrera pas de coupures de courant
- Idée reçue : Sortir du marché ne signifie pas automatiquement des coupures, car la gestion centralisée a déjà fonctionné.
- Exemple : Avant la libéralisation, EDF assurait l’équilibre sans problème majeur.
Les réformes proposées par les états européens
- Réformes en cours : Les États cherchent à mieux réguler le marché, à limiter l’impact des prix du gaz, à mieux répartir les coûts.
- Limites : Les réformes actuelles ne remettent pas fondamentalement en cause la logique du marché marginal.
Pourquoi s’entêter à vouloir un marché ?
- Justification officielle : Le marché est censé inciter à investir dans les énergies à faible coût variable.
- Réalité : Cela ne fonctionne que si les prix des combustibles restent stables, ce qui est rarement le cas.
- Critique : Le marché ne prend pas en compte les spécificités physiques de l’électricité.
La réforme défendue par Anne
- Proposition : Anne défend un système où le prix de l’électricité reflète les coûts réels de production, avec une gestion plus centralisée.
- Avantages : Plus de stabilité, moins de spéculation, meilleure adaptation aux contraintes physiques.
- Débat public : Anne propose un débat public, voire un référendum, sur les choix énergétiques à long terme.
Problèmes liés à la libéralisation du marché de l’électricité
- Déconnexion prix/coûts : Le prix payé par le consommateur ne reflète pas le coût réel de production.
- Spéculation : Le marché est sensible aux fluctuations du prix des combustibles fossiles, même si le mix est majoritairement décarboné.
- Complexité : Multiplication des acteurs, des marchés (détail, gros, capacité, OTC), des mécanismes de soutien.
- Instabilité : Prix très volatils, difficilement prévisibles, ce qui pénalise les consommateurs et l’économie.
- Inadaptation aux contraintes physiques : L’électricité ne se stocke pas facilement, nécessite une coordination forte.
- Effets pervers : Certains acteurs profitent des marges élevées lors des crises, au détriment des consommateurs.
- Manque de transparence : Les garanties d’origine et la réalité du mix énergétique sont parfois floues.
Pistes de solutions évoquées
- Réforme du marché : Propositions pour que le prix reflète les coûts réels de production, avec une gestion plus centralisée.
- Débat public : Impliquer les citoyens dans les choix énergétiques, via des consultations ou référendums.
- Régulation accrue : Limiter l’impact des prix du gaz, mieux répartir les coûts, renforcer la transparence.
- Retour partiel à une gestion centralisée : Pour mieux coordonner la production et la consommation, en tenant compte des contraintes physiques.
Ce résumé met en avant les défis majeurs posés par la libéralisation du marché de l’électricité et les pistes pour y répondre, en s’appuyant sur la transcription fournie[1].
[1] https://ppl-ai-file-upload.s3.amazonaws.com/web/direct-files/attachments/4014915/c65b8e43-d739-4c18-9e8b-b4440577c73e/paste.txt
[2] https://www.lemonde.fr/economie/article/2021/12/02/electricite-la-liberalisation-du-marche-europeen-suscite-des-critiques_6104490_3234.html
[3] https://elucid.media/politique/prix-electricite-edf-echec-liberalisation-marche-europeen
[4] https://lvsl.fr/liberalisation-du-secteur-de-lelectricite-la-grande-arnaque/
[5] https://www.force-ouvriere.fr/deregulation-du-marche-europeen-de-l-energie-constat-analyse
[6] https://dievolkswirtschaft.ch/fr/2023/06/la-strategie-de-lue-pour-contrer-les-prix-eleves-de-lelectricite/
[7] https://www.ofce.sciences-po.fr/blog/le-marche-europeen-de-lelectricite-sur-la-sellette-lecons-dune-crise/
[8] https://www.unige.ch/gsi/files/1114/0351/6365/stasiakowska.pdf
[9] https://www.euractiv.fr/section/economy-jobs/news/la-france-fait-resistance-a-la-liberalisation-des-marches-energetiques-dans-l-ue-fr/
[10] https://theothereconomy.com/fr/fiches/secteur-electrique-limpossible-concurrence/
script et source
https://docs.google.com/document/d/1I6kiBTD21tbw3LqRp2DOVCphlBukgfq3AS-g0Eh18iI/edit?tab=t.0#heading=h.awgje0yne4be
Conclusion et récap
Une thèse de Brett Christopher
Alors c’est le moment de récapituler tout ce qu’on vient de voir. Première chose : cette vidéo est largement basée sur la thèse de Brett Christopher - un économiste / commentateur politique - développée dans son livre “The price is wrong. Why capitalism won’t save the planet ?” J’ai trouvé ce bouquin particulièrement intéressant, bien sourcé et argumenté… D’où cette vidéo.
Cadre d’analyse
D’abord le cadre : si la lutte contre le RC implique sobriété et transformation des usages, on a uniquement évoqué dans cet épisode la décarbonation de la production d’électricité. Plus précis encore, on n’a parlé de l'écosystème des “renouvelables” dont on a réduit la définition à : panneaux solaires + éoliennes. Donc pas l’hydroélectrique, pas le biogaz, pas les différentes solution de stockage d’électricité : batteries, hydrogène, step…
Ce cadre d’analyse peut paraître très restreint mais comme “panneaux solaires” et “éoliennes” sont des leviers majeurs pour réussir la transition, ça a du sens de s’y intéresser de près.
On ne construit pas assez de renouvelables
Dans ce cadre donc, on a vu que même si on se bouge les fesses, la vitesse à laquelle on installe des renouvelables accélère : bonne nouvelle, on ne se les bouge pas assez si on prend comme référence le scénario Net Zero 2050 de l’AIE. Pourquoi ce retard ?
Pourtant, the price is right
Les défenseurs du seul marché comme solution ont tendance à dire : “la réponse se trouve dans les coûts”. Entre électricité fossile et électricité renouvelable, le marché sélectionnera automatiquement la solution la moins chère. Donc oui il a fallu des subventions étatiques pour que l’industrie renouvelable démarre (comme quoi la solution de marché n’implique pas que lui finalement…) mais si on regarde les LCOE actuels - indicateurs de coût de référence - on voit que les renouvelables sont désormais très compétitifs. Conclusion : si ça ne va pas assez vite, ça ne peut pas être de la faute du marché. Il doit y avoir quelques chose qui l’empêche de faire son office.
C’est la faute de l’intermittence
Le premier coupable potentiel dont on a parlé c’est l’intermittence : le vent et le soleil ne souffle et ne brille pas toujours pile quand on en a besoin. Si cette intermittence n’est pas un souci dans les pays développés au seint desquels la demande d’électricité augmente peu, ce n’est plus la même histoire dans des pays en fort développement comme en Chine - et peut-être bientôt en Inde - où l’infrastructure électrique doit s’agrandir très rapidement. Les chinois installent encore beaucoup de centrales à charbon pilotables pour s’assurer de pouvoir produire de l’électricité quand ils en auront besoin. En effet, certaines technologies de stockage qui permettraient du 100% renouvelable - notamment pour cette histoire de stockage inter saisonnier - ne sont pas encore matures. Donc construire plein de renouvelables dans un pays où la demande n’augmente presque pas, pas de souci, on utilise les centrales pilotables existantes pour combler le manque… Mais dans un pays où la demande d’électricité explose… Pas trop le choix, il faut prévoir du pilotable en plus. Comme la Chine est assise sur les deuxième réserves mondiales et qu’elle a déjà plein de charbon en activité, c’est ce qui est le plus simple pour elle. Et il faut espérer que l’Inde, qui est assise sur les 3ème réserves mondiales, ne fera pas le même calcul.
Donc l’explication par l’intermittence est surement pertinente pour un pays comme la Chine. Mais pas pour l’Europe ou les Etats-Unis où la demande en électricité augmente peu.
C’est la faute des gouvernements
Le prochain coupable sur la liste serait alors nécessairement une administration publique lente et tatillonne qui met des lustres à délivrer les permis de construire. On n’a pas particulièrement cherché à développer ce point mais attention à bien comprendre que 1/ pour une administration plus rapide il faut peut-être aussi prévoir plus de moyens et 2/ qu’il semble naturel de prendre le temps de faire des études d’impact avant de construire quoi que ce soit et notamment de s’assurer que les populations qui devront vivre à côté de ces infrastructures sont OK avec ça.
Plutôt que de creuser cette éventuelle lenteur de l’Etat, coupable idéal des pro-marchés, Brett Christopher en propose un autre : le marché lui-même.
C’est la faute du marché
Parce que ce qui compte pour une entreprise néolibérale, ce n’est pas le coût de l’infrastructure, mais bien la différence entre le prix de vente et le coût. Autrement dit, le profit. Celui-ci doit être suffisamment juteux pour attirer les capitaux privés.
Or, première chose, la rentabilité des renouvelables - souvent sous la barre des 10% - est inférieure à celle de l’industrie d’extraction fossile - souvent au-dessus des 10%. C’est pour ça que les Exxon et Total de ce monde préfèrent investir dans le business as usual plutôt que la disruption renouvelable.
Deuxième chose, les indicateurs de coûts de référence - les LCOE - n’incluent ni le coût du foncier ni celui du raccordement. C’est normal, car ceux-ci sont très contextuels. Ils bougent tellement en fonction des pays et des régions que ça n’aurait pas de sens de les ajouter dans un indicateur moyen. Mais du coup, conclusion : les LCOE ne donnent pas toujours le bon ordre de grandeur sur les écarts de coût entre telle et telle technologie.
Mais surtout troisième chose, il faut parler du prix de vente de l’électricité qui n’est pas le même pour les renouvelables et pour les centrales fossiles pilotables - qui sont assurées de profiter 1/ des prix élevés des heures de pointes et 2/ des revenus liés au marché de capacité. Le marché de capacité c’est un endroit où les centrales vendent leur capacité à produire, leur pilotabilité en quelque sorte. Donc c’est un marché duquel les renouvelables intermittents sont exclus d’office.
Donc le fonctionnement même d’un marché de l’électricité concurrentiel - déjà parfaitement implanté dans de nombreux pays et qui semble devenir la norme - suppose que l’électricité renouvelable ne sera pas vendue au même prix que l’électricité fossile. Encore un argument qui nous dit que les LCOE - indicateurs de coûts qui ne disent rien sur des revenus - ne sont pas pertinents pour nous informer des décisions que prendront des investisseurs à la recherche du profit maximal.
Le risque de volatilité
Mais mais mais… Ce n’est toujours pas tout. Parce que de toute manière, l’investissement privé dans le secteur électrique est par définition proscrit par la volatilité des prix sur le marché de l’électricité, surement le marché le plus volatile de la planète à cause de sa manière “éclatée au sol” il faut bien le dire de fixer le prix, sur le coût variable de la centrale la plus chère dont on a besoin pour produire… A cause de cette volatilité, on en a parlé dans la série de vidéo sur le fonctionnement du marché, l’investissement privé ne se fait jamais sans l’intervention de la puissance publique.
Pas d’investissements sans la puissance publique
On a vu qu’il existe plusieurs méthodes d'intervention : la subvention à la construction, l’aide au financement ou encore le must du must le prix garanti
De l’importance des mesures de soutient
Et puis on a illustré l’importance de ces politiques de soutient avec deux exemples : l’espagne et le royaume-uni.
Il faut réguler pour créer un marché dérégulé
On aboutit alors à une conclusion très intéressante : pour créer un marché de l’électricité fonctionnel composé d’entreprises privées en concurrence, l’état doit en réalité “réguler” bien plus que de “déréguler”. Et surtout, il doit intervenir à tous les étages. Pourquoi ? Parce qu’il faut sans arrêt surveiller les entreprises financières qui cherchent à exploiter les failles du système. Et puis parce que la grande solution pour lutter contre la volatilité des prix, les contrats de long-terme, n’est ni généralisable ni particulièrement attractive. En effet, un contrat de lon-terme c’est un accord entre une entreprise et une centrale pour la livraison à un prix fixé à l’avance, d’une certaine quantité d’électricité sur une période donnée. Sauf nécessairement, parce que la réalité économique et météorologique est fluctuante, la quantité indiquée dans le contrat sera par rapport aux besoin de l’entreprise ou aux capacités de production de la centrale, soit trop faible, soit trop forte. Donc quoi qu’il arrive, soit la centrale pour sa production réelle soit l’entreprise pour sa demande réelle reste exposée aux prix de marché pour la différence. Mais, vu comment les prix de l’électricité peuvent faire du x1000, cette différence peut tout à fait mettre à genoux n’importe quelle entreprise. En réalité, la seule institution avec les épaules assez solide pour supporter ce risque : ce sont les états… Donc en fait seuls la solution des contrats de prix garantis par la puissance publique est pérenne… Encore une fois, la solution au problème posé par le marché : c’est l’état.
Le monopole naturel
La question devient : pourquoi s’acharner à avoir une gestion électrique privée - on sait que le privé est balèze en “initiative individuelle” et “concurrence” - dans un domaine où de toute évidence - les maîtres mots sont : “planification” et “collaboration” ? On sait pourtant bien que dans ce cas, ce sont les monopole publics qu’il faut favoriser.
Le monopole serait moins cher
Si l’innovation technologique, la construction et même potentiellement la maintenance des centrales électriques peut être soumise à la concurrence, pourquoi ne pas confier la propriété et la gestion ce ses dernières à un monopole de service public ? Ce serait beaucoup plus simple et surtout beaucoup moins cher ! Parce qu’on l’a vu, prévoir une rentabilité de 12% pour les actionnaires et de 8% pour les banquiers, ça nécessite un prix de l’électricité 50% plus élevé que si l’ensemble des renouvelables étaient détenus par un monopole public s’endettant à moindre coût. On a vu aussi d’ailleurs que, les fermes éoliennes et solaires sont organisées en SPV, en entreprises projet, de manière à isoler le risque financier. Preuve que les financiers n’ont absolument pas confiance en la rentabilité des renouvelables : à cause de la volatilité du prix de l’électricité - le marché ne permet pas l’investissement - et aussi de la révocabilité des accords passés avec les gouvernements.
Pourquoi ne débattons nous pas alors de la Re-mise en place d’un monopole public de l’électricité ? Comme toujours, la réponse est idéologique : le néolibéralisme - même là où il est le plus inefficace - a toujours le vent en poupe dans l’esprit des décideurs.
seulement 3 occurrence de la mains invisible dans toute l'oeuvre de Smith. => dans un livre d'astronomie par exemple !