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le SARS-CoV-2, le virus à l’origine des mystérieuses pneumonies, est à 96,2% identique à un échantillon qu’elle a récolté en 2013 sur une chauve-souris rhinolophe dans une mine abandonnée au Yunnan. «Une poignée de mineurs y avaient contracté une pneumonie de source inconnue et on m’avait demandé d’investiguer sur la cause», se remémore-t-elle. A ce jour, ce pathogène – surnommé RaTG13 – reste le seul ancêtre connu du virus ayant provoqué la pandémie de Covid-19.
«Le coronavirus pourrait être vaincu par un médicament»
Grâce à une vaste étude menée par l’EPFZ, impliquant les universités de Berne, de Lausanne et de Cork (Irlande), des chercheurs ont trouvé une molécule capable d’«embrouiller» le SARS-CoV-2 au point de le mettre hors d’état de nuire. Mais le chemin est long…
Même s’il affirme que nous sommes encore loin d’en avoir fini avec le virus, le professeur Antoine Flahault, spécialiste de la modélisation mathématique des maladies transmissibles, juge exagérées les réactions actuelles et inutile, à ce stade, le port du masque en milieu extérieur. A ce jour, le Covid-19 n’a pas non plus généré de surmortalité dans notre pays.
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Autre controverse, le port du masque…
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C’est l’une des meilleures solutions pour parer aux maladies à transmission respiratoire. C’est un moyen bon marché et pas si difficile à supporter. Le masque a sauvé beaucoup de vies, dans les hôpitaux et les EMS notamment.
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Mais le porter dans la rue, n’est-ce pas exagéré?
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Si. C’est grandement exagéré dans l’état actuel de nos connaissances. A l’air libre, il est inutile sauf peut-être en cas de rassemblement où la proximité entre les personnes est trop grande. Genre Fête de la musique, manifestations de rue. Mais le porter pour marcher en ville, en montagne, à la plage ou dans les parcs n’a aucun sens.