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Incendies en Europe: pourquoi le réchauffement climatique n'est pas seul en cause.
Explications La gestion inégale des territoires et le manque d’entretien des forêts favorisent les mégafeux qui embrasent le Vieux Continent. Les propriétaires ont aussi un rôle à jouer.
Par Thierry Jacolet
06.09.2021
Les branches mortes, les vieilles souches et les broussailles ont l’air bien inoffensives au pied des forêts. C’est pourtant tout ce dont raffolent les mégafeux pour se propager à grande vitesse comme cet été dans de nombreux pays européens. Cette saison des incendies a été l’une des pires de l’histoire du nord au sud du continent (voir ci-dessous). Si le réchauffement de la planète agit comme facteur aggravant, les failles du...
Ces incendies criminels sont-ils fréquents?
Pour pouvoir l'affirmer, il faudrait pouvoir le prouver! Or, c'est très difficile. La plupart du temps, les enquêteurs définissent que c'est un crime, par exemple en retrouvant les petites bonbonnes de gaz qui ont servi à les allumer, mais identifier les auteurs est une autre histoire... Même si en 2018 par exemple, la justice avait lancé des poursuites pénales à l’encontre de seize personnes, dont des élus locaux et des responsables des pompiers, dans des incendies qui avaient fait une centaine de morts en périphérie d'Athènes. Et le fait qu'il n'y ait pas de cadastre n'aide pas.
Quelles sont les motivations des auteurs?
En Grèce, on peut construire sur une forêt seulement si celle-ci a brûlé. Au premier incendie, il faut un demi-siècle pour que la végétation revienne. Au second, c'est terminé. L'eau salée utilisée par les Canadairs n'aide pas non plus les cultures, sans compter le manque de désherbage... Avec la difficulté pour les enquêteurs d'identifier les responsables, cela alimente des velléités incendiaires chez les promoteurs. Ce n'est pas moi qui l'affirme — c'est une réalité très documentée par la presse. Le jeu des chaises musicales parmi les autorités, qui changent régulièrement de majorité, n'aident pas.
On connaît la cause de l’incendie qui a frappé OVH dans la nuit du 9 au 10 mars 2021. Dans une vidéo de 8 minutes, Octave Klaba explique que les soupçons se portent sur un onduleur ayant subi une intervention de maintenance plus tôt dans la journée. Plusieurs millions de sites sont encore impactés. L'hébergeur révèle également un plan et des échéances pour relancer ses datacenters.
Une nouvelle étude découvre que le 11 septembre, le feu n’a pas causé l’effondrement de la troisième tour du WTC
Le 11 septembre 2001 à 17h20, le WTC7, bâtiment de 47 niveaux, s’est effondré dans sa propre emprise, tombant sur plus de 30 mètres selon l’accélération de la chute libre, pendant 2,5 secondes sur les 7 secondes de la durée de sa destruction.
Malgré des appels à préserver les preuves, les fonctionnaires de la Ville de New York ont fait enlever les débris du bâtiment et les ont fait détruire pendant les semaines et les mois suivants, empêchant qu’une expertise judiciaire ne puisse jamais avoir lieu. Sept années plus tard, les enquêteurs fédéraux conclurent que le WTC7 était le premier immeuble de grande hauteur à ossature acier de l’histoire, à s’écrouler uniquement à la suite d’incendies de bureaux ordinaires.
Aujourd’hui, nous, Architectes et Ingénieurs pour la Vérité sur le 11 septembre, sommes heureux de nous associer à la publication, par l’Université d’Alaska Fairbanks (UAF), du rapport préliminaire d’une étude de 4 années de modélisation numérique de l’effondrement du WTC7, étude conduite par des chercheurs du Département de génie civil et environnemental de l’UAF. Le rapport de l’UAF sur le WCT7 conclut que son effondrement, le 11 septembre 2001, n’a pas eu pour cause le feu, mais plutôt la défaillance à peu près simultanée de tous les poteaux du bâtiment.
Il s'agit d'une étude sur l'effondrement du World Trade Center Building 7 (WTC 7) - un bâtiment de 47 étages qui a subi un effondrement total à 17h20 le 11 septembre 2001, suite aux horribles événements de ce matin-là. L'objectif de l'étude était triple : (1) Examiner la réponse structurelle du WTC 7 aux charges d'incendie qui ont pu se produire le 11 septembre 2001 ; (2) Éliminer les scénarios qui n'auraient pas pu causer l'effondrement observé ; et (3) Identifier les types de défaillances et leurs emplacements qui ont pu causer l'effondrement total tel qu'observé.
L'équipe de recherche de l'UAF a utilisé trois approches pour examiner la réponse structurelle du WTC 7 aux conditions qui ont pu se produire le 11 septembre 2001. D'abord, nous avons simulé la réponse structurale locale à la charge de feu qui a pu se produire sous le plancher 13, où la plupart des feux du WTC 7 sont signalés comme s'étant produits. Deuxièmement, nous avons complété notre propre simulation en examinant l'hypothèse de déclenchement de l'effondrement développée par l'Institut National des Normes et de la Technologie (NIST). Troisièmement, nous avons simulé un certain nombre de scénarios au sein du système structurel global afin de déterminer quels types de défaillances locales et leurs emplacements peuvent avoir causé l'effondrement total tel qu'observé.
La principale conclusion de notre étude est que le feu n'a pas causé l'effondrement du WTC 7 le 11 septembre, contrairement aux conclusions du NIST et des sociétés d'ingénierie privées qui ont étudié l'effondrement. La conclusion secondaire de notre étude est que l'effondrement du WTC 7 était une défaillance globale impliquant la défaillance quasi simultanée de chaque colonne du bâtiment.
Les données récoltées dans le cadre d’un programme de suivi climatique de l’Agence spatiale européenne indiquent qu’en Amazonie, la surface brûlée par les feux en 2019 a été proche de la moyenne. Les soupçons d’une année record ne sont donc pas confirmés. Le Brésil, qui fut pourtant montré du doigt, a par exemple connu une saison à peine supérieure à la norme. Et ce, contrairement à des pays comme la Bolivie ou le Venezuela.