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VIVONS-NOUS DANS UNE SIMULATION INFORMATIQUE ?
Je trouve qu’il est difficile d’argumenter contre la possibilité que l’on vive d ans une simulation… NEIL DEGRASSE TYSON – Astrophysicien
J’aime à penser que la Lune est toujours là, même si je ne suis pas en train de la regarder. ALBERT EINSTEIN – PRIX NOBEL DE PHYSIQUE 1921
Il se pourrait que nos esprits n’appartiennent pas à l’humanité originelle, mais plutôt à des personnes simulées par les descendants avancés d’une humanité originelle. NICK BOSTROM – Philosophe
Le bon sens qui voudrait que les objets existent de manière objective, indépendamment de notre observation, devient obsolète lorsque l’on considère la physique quantique. NIELS BOHR – PRIX NOBEL DE PHYSIQUE 1922
On peut voir des jeux vidéo ultra-réalistes aujourd’hui. Ils deviendront peut-être un jour indiscernables de la réalité. Comment pouvons-nous savoir que ça ne s’est pas déjà produit dans le passé, et que nous ne sommes pas, nous-mêmes, dans l’un de ces jeux vidéo ? ELON MUSK – PDG DE SPACEX
Je veux apporter des preuves concrètes que nous vivons dans une simulation. TOM CAMPBELL – Physicien, essayiste
L’étude du monde objectif nous mène à la conclusion que le contenu de la conscience est l’ultime réalité. EUGENE WIGNER – PRIX NOBEL DE PHYSIQUE 1963
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LE VIRTUEL À L’ÉPREUVE
Pour ce faire, les physiciens sont repartis de l’expérience des doubles fentes, qu’ils ont adaptée à leur problématique. La première expérience consistera à détecter le trajet pris par la particule au sein des fentes 1 ou 2 grâce à un détecteur, mais sans enregistrer le résultat. L’information ne sera donc pas disponible pour l’observateur : dans un monde simulé informatiquement, la décohérence n’aurait pas lieu, une figure d’interférence devrait de ce fait se dessiner sur l’écran.
La seconde expérience, quant à elle, cherchera à décaler dans le temps la destruction de l’information – qui était immédiate dans la manipulation précédente, car non enregistrée. Cette fois, les chercheurs placeront deux détecteurs, respectivement au niveau des fentes et à celui de l’écran. À l’issue du bombardement de photons, les résultats seront enregistrés par les membres de l’équipe sur deux clés USB séparées – la clé « écran », et la clé « fentes ». Là, il y aura bien détection au niveau de la fente, la mesure aura été faite, l’information sera disponible sur une clé USB. Elle devrait normalement provoquer une décohérence et donc l’absence de figure d’interférence.
Mais… si la clé USB fente est détruite avant d’avoir été lue par quelqu’un ? Dans le scénario d’une réalité simulée, l’information contenue n’aurait en fait jamais existé, puisqu’elle n’aurait jamais été soumise à la conscience d’un observateur. Et la lecture des données stockées sur la clé USB « écran » devrait montrer une figure d’interférence, prouvant que ce n’est pas la mesure mais l’observateur qui sélectionne la réalité ! « Les expériences peuvent paraître simples d’un point de vue conceptuel mais elles sont très délicates à réaliser, car elles requièrent de contrôler le nombre de photons émis par unité de temps« , pointe Houman Owhadi.
Je soutiens qu'au moins l'une des propositions suivantes est vraie : (1) l'espèce humaine est très susceptible de s'éteindre avant d'atteindre un stade "posthumain" ; (2) toute civilisation posthumaine est extrêmement peu susceptible d'effectuer un nombre important de simulations de son histoire évolutive (ou de ses variations) ; (3) il est presque certain que nous vivons dans une simulation informatique. Il s'ensuit que la croyance selon laquelle il existe une chance significative que nous devenions un jour des posthumains qui effectuent des simulations de leurs ancêtres est fausse, à moins que nous ne vivions actuellement dans une simulation. Je discute de certaines conséquences de ce résultat.
Durant la période observée (2002-2021), la consommation totale d’énergie du gros électroménager et des appareils électroniques a baissé de 16,3%, indique lundi l'OFEN. Et ceci malgré l’augmentation simultanée du nombre d’appareils (+41,2%).
https://www.newsd.admin.ch/newsd/message/attachments/74275.pdf
Presque 42% d'appareils en plus qu'en 2002
En 2021, la Suisse comptait 49,3 millions de gros appareils électroménagers, d’appareils informatiques, de bureautique et d’électronique de loisirs en cours d’utilisation, soit 41,2% de plus qu’en 2002 (34,9 millions).
Au total, leur consommation d’électricité s’élevait à 6,5 terawattheures (TWh), soit 11,2% de la consommation totale d’électricité en Suisse. Cela représente également 1,3 TWh ou 16,3% de moins qu’en 2002 (7,8 TWh).
Depuis 2002, les appareils informatiques, de bureautique et d’électronique de loisirs (PC, moniteurs, etc.) ont connu une forte amélioration de leur efficacité: durant cette période, leur consommation a en effet baissé de 53%.
Mais la part des téléviseurs de grande taille (diagonale d’écran supérieure à 32 pouces) fait augmenter la consommation. Ces appareils consomment davantage d’énergie, car ils disposent de fonctions supplémentaires.
Un gain d'un tiers dans l'électroménager
Pour les appareils électroménagers, le gain d'efficacité énergétique est d’environ 32%. S'agissant du gros électroménager, la consommation par appareil calculée spécifiquement pour l’ensemble des appareils est passée de 387 kilowattheures (kWh) en 2002 à 271 kWh en 2021. En 2002, les appareils électriques consommaient en moyenne environ 130 kWh, contre 47 kWh en 2021.
Cette dernière année, plus de 18,75 millions de gros appareils électroménagers étaient utilisés en Suisse, soit 38,6% de plus qu’en 2002. Durant cette période, leur consommation d’énergie a diminué de 2,9%, passant de 5232 millions à 5077 millions de kWh.
La plus grande consommation provient des cuisinières/fours électriques (1453 millions de kWh), des réfrigérateurs (1049 millions de kWh) ainsi que des sèche-linge (770 millions de kWh).
Economie&Finance, samedi 20 août 2022 853 mots, p. 13
Un homme face au cloud à 110 millions
ANOUCH SEYDTAGHIA
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TECHNOLOGIE Le méga-projet de cloud de la Confédération confié à Amazon, IBM et Alibaba est menacé. Le Tribunal fédéral vient d'accepter le recours d'un citoyen, qui refuse que nos données soient transférées aux Etats-Unis et en Chine. Le futur est incertain
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@Anouch
Un simple citoyen pourrait faire échouer un projet numérique suisse. Et l'enjeu est énorme. Il s'agit non seulement du mégacontrat de 110 millions de francs octroyé par la Confédération à cinq prestataires cloud étrangers. Mais aussi du transfert de nos données hors de Suisse. Cette semaine, le Tribunal fédéral a accepté le recours d'un citoyen contre cette adjudication, soupçonnant qu'elle ait été effectuée sans base légale. Une décision qui pourrait, à l'extrême, annuler totalement ces contrats.
Commençons par un petit rappel des faits pour saisir les enjeux. Fin juin 2021, un site spécialisé alémanique repérait sur Simap.ch, le portail répertoriant les marchés publics en Suisse, que la Confédération avait choisi cinq prestataires étrangers pour des services d'informatique en nuage: le chinois Alibaba, ainsi que les américains Amazon, Microsoft, IBM et Oracle. Le tout pour un total maximum de 110 millions de francs, pour gérer notamment des données de citoyens helvétiques. Au niveau parlementaire, plusieurs politiciens ont ensuite milité pour une solution suisse. Dans un arrêt du 28 juillet (1C_216/2022), et repéré cette semaine par le média alémanique Republik.ch, le Tribunal fédéral a rendu une décision importante. Le citoyen qui a saisi cette cour - son nom n'est pas connu - estime qu'il n'y a pas de base légale pour l'envoi de données vers des centres de données se trouvant à l'étranger, que ce soit aux Etats-Unis ou en Chine. Le recourant ne veut pas que ses informations personnelles se trouvent dans des infrastructures hors de Suisse.
« La situation est confuse »
Dans un premier temps, le citoyen fait part de ses doutes en janvier dernier à la Chancellerie fédérale. Aucun souci, répond-elle en substance: des analyses d'impact ont été réalisées et l'attribution des contrats a été faite en accord avec le droit. Mais, comme le souligne Republik.ch, la Chancellerie ne fournit pas la base légale dans sa réponse. Du coup, le citoyen va plus loin en déposant un recours devant le Tribunal administratif fédéral le 9 février, exigeant l'arrêt immédiat de la mise en oeuvre des contrats. Cette cour consulte la Chancellerie et rejette le recours du citoyen. Le 20 avril, ce dernier saisit le Tribunal fédéral, qui vient de lui donner en partie raison: cette cour a certes rejeté sa demande de mesures provisionnelles, mais impose au Tribunal administratif fédéral de juger l'affaire sur le fond, ce qu'il avait refusé de faire en début d'année. Cette cour devra non seulement montrer qu'il existe (ou non) une base légale pour le transfert des données, mais en plus décider d'éventuelles mesures provisionnelles. Or le temps presse: comme le souligne Republik.ch, les contrats avec ces prestataires devraient être signés ces prochains jours...
Comment apprécier cette décision? « La situation est confuse et tout peut arriver. Il est possible - même si ce n'est pas ce qui est le plus probable - que le Tribunal administratif fédéral estime qu'il n'y a effectivement pas de base légale », estime François Charlet, juriste spécialisé dans les nouvelles technologies. Il poursuit: « Il serait tout de même extrêmement surprenant qu'avant d'aller plus loin et de préparer les contrats, les autorités n'aient pas vérifié l'existence d'une base légale pour transférer ces données. Mais c'est tout de même possible. »
Données sensibles
Un autre élément est important dans ce dossier, comme le souligne François Charlet: le fait que la situation évolue très vite dans ce domaine. Cet été, le préposé fédéral à la protection des données a ainsi rappelé à l'ordre la Suva, qui voulait externaliser des données de collaborateurs dans le cloud de Microsoft. La Suva estimait que la probabilité d'un transfert de données aux Etats-Unis était réduite à « une valeur négligeable » . Mais, selon le préposé, la Suva était trop optimiste. Ce point est important, estime François Charlet: « A priori, si les données de la Confédération sont stockées et traitées dans des centres de données en Suisse, il n'y a pas de souci. Mais ces géants américains restent d'une manière ou d'une autre soumis à la juridiction américaine et aux ordres des autorités américaines qui voudraient accéder aux données stockées en Suisse. »
Mais quelles données exactement veut stocker Berne dans les centres d'Oracle, IBM ou Amazon? On ne le sait toujours pas exactement. Fin 2021, la Chancellerie assurait que « dans un premier temps », seules les informations ne dépassant pas l'échelon de classification « Interne » pourront être confiées à des entreprises américaines ou chinoises. Il s'agit, selon l'ordonnance concernant la protection des informations de la Confédération (article 7) d' « informations dont la prise de connaissance par des personnes non autorisées peut porter atteinte aux intérêts du pays » . Ce seront donc bel et bien des données sensibles qui seront stockées chez ces prestataires étrangers.
« Il serait surprenant que les autorités n'aient pas vérifié l'existence d'une base légale. Mais c'est tout de même possible »
FRANÇOIS CHARLET, JURISTE SPÉCIALISÉ DANS LES NOUVELLES TECHNOLOGIES
Pourquoi dire plusieurs fois "on a amélioré" "on a + d'efficacité".... et en même temps dire "on pige pas 5'UTR et 3'UTR"... c'est très très prétentieux !!!
C'est les mêmes qui disaient il y a 15 ans que l'ADN non codant est de l'ADN poubelle.... juste par ce qu'on veut pas accepter qu'on a pas compris.
Etant ingénieur en télécom. Je reconnais ici beaucoup de similitudes avec les protocoles informatiques. Les AAAAA... A la fin c'est comme le TTL des paquets IP, à chaque routeur on diminue le nombre. Sans ce mécanisme on tourne l'infini et ce serait le meilleure moyen de créer des cellules cancereuses... des tumeurs qui se répliquent à l'infini... donc j'espère qu'il y a vraiment un savant calcul et pas une estimation au doigt mouillé.... mais rien ne le prouve.
Dire qu'on a fait mieux en modifiant les codons je trouve ça très très dangereux. Car si justement il y a 64 possibilités de code pour 21 protéine/acide aminé.. c'est qu'il y une raison. Tout le reste est tellement bien conçu que c'est pas au hasard. (c'est la même logique stupide que de parler d'ADN poubelle quand on comprends pas).
Or, en télécom,. On ne fait pas toujours passer le signal en "bande de base". Soit en direct. Mais on l'encode, on le module pour des raison électrique, pour des raisons de synchronisation d'horloge. On a des code comme le NRZ (Non Return to Zero) ou le code manchester. Bref... on a besoin de toutes ces possibilités redondantes offertes par les synonymes pour garantir qu'on puisse transmettre le signal dans de bonnes conditions et sur des plus grandes distances.
J'ai l'impression que les généticiens ne connaissent pas les pratiquent en télécom et devraient s'en inspirer.... Il est connu que partout dans la nature la proportion dorée est présente. On la retrouve naturellement dans l'ADN sous forme des dimension de la double spirale, mais aussi de la proportion des base ACGT. Après avoir imaginé ceci. J'ai vu une vidéo de Montagnier qui allait dans ce sens. Donc j'étais content d'avoir la confirmation d'un généticien.
Dans l'ARN il est fort probable que justement les synonymes sont utilisés. Pour équilibrer les bases sur des critères de correction d'erreur. Ça du sens en télécom.
D'ailleurs le "footer qui est hyper important mais dont on ne sais pas à quoi ça sert"..... pff... il suffit de regarder en télécom. C'est le CRC. Le code correcteur d'erreur. Piquer celui d'un autre va juste faire qu'on ne peut plus détecter et corriger les erreurs. Donc le paquet va être instable ou rejeté.
Donc c'est très intéressant. Mais là je vois encore plein de pratiques dignes de l'apprenti sorcier !! ça fait un peu peur.
Pour revoir le détail, retournons à l'article de base source de cette conférence...
https://renaudguerin.net/posts/explorons-le-code-source-du-vaccin-biontech-pfizer-sars-cov-2/