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Le neuroscientifique Mariano Sigman détaille dans un ouvrage les fonctions cérébrales qui gouvernent nos décisions. Et lâche ce scoop: plus l’enjeu est gros, plus notre inconscient l’emporte sur les délibérations.
L’Américain Raymond Roberts a empoché un jackpot de près de 2 millions de dollars ainsi qu’une rente à une loterie. Il a la particularité d’avoir joué six fois les mêmes numéros.
Vétéran du Vietnam, Raymond Roberts, de Fall River, dans le Massachusetts, joue à la loterie depuis vingt ans. Mais cette fois, il dit avoir eu une «intuition». Elle lui a dit de ne pas acheter un seul billet, mais six. Et de jouer à chaque fois les mêmes numéros.
Cette loterie nommée Lucky for Life attribue un montant fixe pour ceux qui dénichent les cinq bons numéros, explique la BBC. Plusieurs gains avec les mêmes numéros sont donc possibles.
Des archéologues sous-marins font appel à des intuitifs pour réaliser leurs fouilles et l'étude des objets trouvés (artefacts) en Méditerranée. A quelque jours de la "Journée de l'intuition", Alexis Champion, fondateur et directeur d'Iris Intuition à Paris, nous explique comment les facultés de perception se mettent au service de ces spécialistes.
Paris Match. Des archéologues sous-marins ont sollicité votre organisme* pour les aider à mener leurs recherches. Qu’attendaient ces spécialistes des civilisations anciennes des capacités intuitives?
Alexis Champion. Basés près de Nice, les archéologues et plongeurs d’Anao font chaque année des fouilles en Méditerranée. Leur association est mandatée par le Département des recherches archéologiques subaquatiques et sous-marines (DRASSM) pour réaliser ces prospections. Pour eux, il s’agissait d’utiliser cet outil pour valider ou invalider leurs hypothèses de travail, et surtout générer des pistes auxquelles ils n’avaient pas encore pensé. "Aidez-nous à trouver plus rapidement ; à découvrir de nouveaux objets", telle était leur demande. Nous les aidons dans l’étude des artefacts trouvés et dans la recherche de nouveaux objets. Nous avons commencé par nous "apprivoiser" à travers l’étude d’un petit cruchon qu’ils possédaient déjà et sur lequel nous ne savions rien. Ils présupposaient que l’artefact était assez ancien. "Racontez-nous la vie de l’objet." Nous l'avons décrit, précisé son époque, son lieu de fabrication, ses utilisations… Les données intuitives que nous leur avons fournies les ont tellement intéressés que nous avons tous décidé d’aller plus loin. Ca a été tellement percutant pour eux que le musée de Menton où se trouve le cruchon est devenu partenaire du projet.