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Le gaulthérie est un bel arbuste à feuillage persistant qui offre de belles baies rouges en hiver. Voici comment la cultiver et en prendre soin.
En résumé, ce qu’il faut savoir :
Nom : Gaultheria procumbens
Famille : Ericacées
Type : Arbuste
Hauteur : 15 à 20 cm
Exposition : Mi-ombre
Sol : Terre de bruyère
Feuillage : Persistant – Floraison : Printemps
La gaulthérie ou gaultheria procumbens est un petit sous-arbrisseau, cousin des bruyères et des myrtilles qui appartient à la famille des Éricacées.
La gaulthérie pousse au Canada et dans le nord-est des États-Unis. Ses feuilles sont ovales, coriaces et dégagent quand on les brise, une forte odeur de médicament, identique à celle de la reine-des-prés.
Les petites fleurs blanches de la gaulthérie donnent des baies rouge vif, aromatiques et sucrées.
A lire aussi : tous les bienfaits de la gaulthérie sur la santé
Plantation de la gaulthérie couchée
On plante la gaulthérie couchée de préférence à l’automne, mais la plantation au printemps est tout à fait possible pour les sujets achetés en conteneur.
La gaulthérie aime les sols acides et se plaira donc dans de la terre de bruyère.
- Pour la constitution d’un parterre de gaulthérie, espacez chaque plant d’1 m en tous sens
- Préférez les zones ombragées aux heures les plus chaudes de la journée
Cet arbuste s’adapte parfaitement à la culture en pot pour vos terrasses et balcons, aux massifs d’arbustes de bruyère ou en isolé.
- Pour cultiver une gaulthérie couchée en pot sur balcon et terrasse mélangez 1/3 de terreau avec 2/3 de terre de bruyère et veillez à ce que fond du pot soit bien drainé et percé.
- Arroser régulièrement en cas de forte chaleur ou de sécheresse prolongée
- Eviter le plein soleil
Associer la gaulthérie avec d’autres arbustes :
Son besoin d’acidité, d’ombre et de terre bien drainée rapproche la gaulthérie des plantes de terre de bruyère comme les azalées, hortensia, camélia, bruyères ou rhododendron.
Entretien de la gaulthérie
Gaultherie entretienLa gaulthérie est facile d’entretien et ne nécessite que très peu de soin, surtout lorsqu’elle est bien installé.
- Aucune taille n’est donc vraiment nécessaire même elle peut s’avérer utile parfois pour remodeler votre gaulthérie.
- Si vous souhaitez rééquilibrer ou réduire la ramure, effectuez ce geste après la floraison.
Arrosage de la gaulthérie :
Il convient d’arroser régulièrement en cas de sécheresses prolongée, surtout pour les gaulthérie plantése en pot.
En effet, comme toutes les plantes en pot, la gaulthérie aura des besoins en eau plus important et tout au long de sa vie et de sa croissance.
A savoir sur la gaulthérie couchée
Gaultherie Cet arbuste, de croissance assez lente et à la forme arrondie, offre une très belle floraison printanière particulièrement odorante aux accents de fleurs d’oranger.
Mais on le connait surtout pour ses baies rouges qui naissent à l’automne puis qui restent sur l’arbuste tout l’hiver et ses vertus thérapeutiques.
Il laisse en effet place à de jolis fruits rouges qui permettent à la gaulthérie d’être colorée du printemps à l’hiver.
En plus, avec son feuillage persistant, vous l’apprécierez d’autant plus sur votre terrasse ou balcon en hiver.
Les feuilles de la gaulthérie couchée dégagent une délicate odeur lorsqu’on les froisse.
Utilisation de la gaulthérie couchée
bienfaits gaultherie
Les Indiens utilisaient beaucoup la gaulthérie pour soulager les douleurs dorsales, les céphalées (maux de tête), les rhumatismes, les fièvres mais aussi les refroidissements.
On utilise l’huile essentielle, très parfumée, de gaulthérie couchée pour soigner les maux de dos, les tendinites, l’arthroses, les rhumatismes
ou les contractures musculaires comme le lumbago.
Ses vertus sont reconnues et appréciées de tous ceux qui ont eu à souffrir de douleurs musculaires et articulaires et qui l’ont essayée.
La gaulthérie, grâce à l’action antalgique de la salicylate de méthyle, réduit la douleur et améliore de ce fait le tonus musculaire.
On l’utilise sous forme de massage, diluée par exemple avec de l’huile d’arnica ou tout autre huile végétale.
La gaulthérie possède de très puissants effets anti-inflammatoires et digestifs. Autre bienfait : ses tanins font d’elle un antidiarrhéique.
Des feuilles de gaulthérie, on extrait de l’huile essentielle qu’on utilise pour préparer des liniments contre les douleurs musculaires et les névralgies comme la sciatique.
Cette huile essentielle sert aussi à aromatiser des dentifrices, des boissons et des médicaments.
Autres usages de la gaulthérie :
Les baies rouges – qui sont blanches à l’intérieur – sont comestibles. Leur arôme de salicylate de méthyle est très fort lorsqu’elles sont crues.
Toxicité de la gaulthérie :
Si vous êtes allergique à l’aspirine, ne consommez pas de gaulthérie.
Avez-vous déjà entendu parler du « chop and drop » ? Cette technique de jardinage, que l’on pourrait traduire par « couper et déposer », gagne en popularité pour son approche respectueuse de l’environnement. Cette méthode consiste à couper les plantes, les branches ou les feuilles et à les laisser sur place, directement sur le sol du jardin. L’origine de cette pratique remonte aux méthodes agricoles traditionnelles, où les résidus de plantes étaient utilisés pour enrichir et protéger le sol.
Dans le contexte actuel du jardinage durable, le chop and drop se révèle particulièrement pertinent et favorise la création d’un écosystème autosuffisant où les déchets organiques se décomposent naturellement, enrichissant ainsi le sol en nutriments essentiels. On vous explique tout sur cette pratique, qui s’inscrit dans une démarche de permaculture, visant à créer des jardins durables et auto-entretenus.
Imiter la nature
La syntropie c’est la caractéristique du monde vivant à tendre vers davantage d’organisation. Par exemple, si on laisse une prairie sans entretien pendant 10 ans, elle sera devenue une forêt : le sol sera riche et l’écosystème fonctionnera dans un cercle vertueux.
L’entropie c’est la caractéristique des choses inanimées et qui, sans entretien, tendent vers le désordre. Par exemple si on abandonne notre ville, il ne restera qu’un paysage de désolation.
Perturber pour créer
Rien qu’en cultivant votre jardin, vous le savez bien que la nature ne vit pas sans quelques perturbations (des petites limaces par exemple).
Changeons d’échelle et passons de votre jardin à une forêt. Ce ne sont alors plus les limaces qui vont perturber l’écosystème mais bien des grands mammifères. Aujourd’hui, ils sont presque tous décimés mais ils perturbaient beaucoup les forêts et créaient de l’abondance.
Gentil toutou
Par exemple, les ours cassaient des branches, renversaient des troncs et créaient des clairières, faisaient rentrer la lumière où d’autres nombreuses plantes poussaient, créaient de la matière organique… Perturber (et non anéantir !) créait de la vie.
Maintenant toutes ces espèces ont disparu et il n’y a personne pour créer de l’abondance dans nos systèmes agricoles actuels (qu’il ne faut surtout pas venir perturber) ! Je tiens tout de même à rappeler que l’anthropocène a vu 85% de sa masse vivante décimée !
Ernst Götsch, l’espoir dans le désert
Le Suisse Ernst a mis en pratique toutes ses observations dans sa ferme désertique au Brésil.
Comprendre l’évolution des écosystèmes
Il a mis en pratique sa compréhension de l’évolution des écosystèmes en devenant lui-même grand mammifère perturbateur au sein de son exploitation. Cette fine compréhension du vivant lui a permis d’accélérer les processus naturels. En 30 ans, il a créé une véritable forêt.
Voilà ce que donne son exploitation au Brésil en 30 ans
La méthode d’Ernst Göstch : tailler et mulcher
Comment a-t-il fait ? Il a investi l’espace en surplantant et en taillant. Son exploitation comprend 30% de travaux dédiés à la taille ! C’est comme cela qu’on devient un grand mammifère perturbateur.
Son but était d’accélérer les processus naturels de stratification de la végétation et de carbone dans le sol et il a réussi à diviser le temps par 10 !
Arrosage de jardin automatisé avec une électrovanne et un Raspberry-Pi
Réalisation de l'installation d'un arrosage automatique pour jardin avec du matériel d'arrosage Gardena, une électrovanne et un Raspberry-Pi + carte PiFace.
En bref.. pas grand chose fonctionne.... sauf les poules pendant 3 mois en hivers pour bouffer les larves de limaces avant la saison....
ou le ferramol... plein de fer qui tue les limaces sans être (trop) toxique.
Lutter contre les limaces
- Attirer leurs prédateurs naturels : les carabes, hérissons, taupes, crapauds, oiseaux…
- Planter des végétaux répulsifs sur les bords du potager. La moutarde, le trèfle, les tagettes ou le cassis protègent les cultures sensibles (salade, chou-fleur…) feront office de barrières naturelles.
- Protéger les plantules. Pour les plantes à peine sorties de terre qui sont très vulnérables, on peut fabriquer une petite cloche protectrice : on coupe une bouteille en plastique en deux et on place la moitié supérieure sur une pousse, goulot vers le haut pour permettre une arrivée d’air.
- encercler ses plants avec des matières déshydratantes : de la cendre de bois, de la sciure, des aiguilles de pin ou des coquilles d’œufs finement broyées. Sans mucus, impossible pour elles de se déplacer.
- granulés à base de phosphate de fer. Ce produit efficace est faiblement toxique. Les limaces qui s’en nourrissent arrêtent de s’alimenter et meurent. L’idéal est de placer les granulés lors du semis, avant la levée.
- le purin de fougères est un molluscicide.
- La décoction de rhubarbe
- Le purin de limaces !!!
Attention ! l’élégante limace tigrée (Limax maximus) est une alliée des jardiniers. Elle se fiche des plantes du potager. Elle ne mange que les plantes en décomposition (dans le compost). Et elle dévore ses congénères baveuses. L’éliminer serait dommage..
Palissage "à la hollandaise"
Cette méthode plus originale consiste à tendre 2 lignes de fils de fer parallèles, espacées de 1m et placées à environ 60cm du sol. Les cannes d'un an sont attachées sur les fils, celles de l'année sont laissées libre au centre. Cette façon de procéder est très intéressante :
- les tiges bénéficient d'un excellent ensoleillement
- l'entretien est grandement facilité
- on ne se pose plus de question pour la taille : les tiges attachées sont supprimées en hiver; celles du centre sont palissées à leur tour, etc.
Le 26 decembre 2016, parismatch.com annonce que Stephen Schwarzman, "par ailleurs mécène du Musée du Louvre et du musée des Arts Décoratifs à Paris, a fait don de 3,5 millions d’euros permettant de financer la restitution de l'ensemble des parterres situés devant le château de Chambord, tels qu’ils étaient au temps du roi Soleil"
à 9h45.. et 10h15...