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Des silhouettes floues qui se détachent au loin, à la jonction d’une forêt et d’une plage. Voilà l’image que l’on connaît du peuple de l’île de North Sentinel, au large de la Birmanie. Ces hommes et ces femmes gardent un rivage insulaire que l’on n’aborde pas. On ignore tout d’eux, même le nom qu’ils se donnent, celui qu’ils donnent à leur île, leur abri de 60 kilomètres carrés encore coupé du monde.
Le peuple de North Sentinel ne veut pas être dérangé. Ni par des anthropologues curieux, ni par des illuminés comme le missionnaire américain John Allen Chau, tué par les habitants de l’île entre le 16 et le 18 novembre, peu après y avoir posé le pied.
Le missionnaire évangélique qui prenait North Sentinel pour le « dernier bastion de Satan », selon les mots écrits dans son journal intime, s’était mis en tête de convertir à lui tout seul sa population au christianisme évangélique, selon la doctrine d’un groupe prosélyte de Kansas City (Etats-Unis), All Nations.
Il s’attaquait pourtant au seul peuple à avoir réussi à maintenir son indépendance dans l’archipel d’Andaman qui, avec celui de Nicobar, forme un chapelet d’îles traçant une courbe imaginaire entre l’extrême sud-ouest de la Birmanie et le nord de l’île indonésienne de Sumatra. North Sentinel mise à part, ce territoire où s’exerce la souveraineté de New Delhi est majoritairement peuplé de colons venus du sous-continent indien.
Ukraine : bombardements sur le centre-ville de Donetsk
De violentes explosions et des rafales ont résonné dans la grande ville ukrainienne tenue par les séparatistes prorusses. Kiev nie toute implication.
Le Monde avec AFP et Reuters
Publié le 21 juillet 2014 à 10h24, modifié le 21 juillet 2014 à 22h54
De violentes explosions ont résonné, lundi 21 juillet, à Donetsk, la grande ville de l'est de l'Ukaine tenue par les séparatistes prorusses. Quatre personnes ont été tuées dans des affrontements près de la gare et à proximité de l'aéroport, selon les services de santé locaux.
Accusé par les rebelles, Kiev a démenti avoir envoyé dans le centre l'armée régulière, qui entoure la ville depuis plusieurs semaines. Kiev déclare que des petits groupes pro-ukrainiens « auto-organisés » y affrontent les prorusses. Ce terme désigne des bataillons de volontaires intégrés à l'armée régulière mais qui évoluent de façon partiellement autonome, comme le bataillon « Donbass », formé d'hommes originaires de l'est ukrainien et dont le chef a indiqué que certains de ses hommes étaient entrés dans Donetsk.
Une génération en déficit d'attention
Alain Beuve-Méry
page 29
C'est le livre d'un repenti. Jeune homme, Bruno Patino a connu le « vieux monde », c'est-à-dire celui d'avant-Internet. Et, très tôt, il a compris le pouvoir de transformation que ce nouvel outil apportait à des niveaux et dans des horizons dont l'ampleur n'était pas soupçonnée. Il a ainsi fait partie de ceux qui ont cru au pouvoir égalisateur de la connexion et qui ont rêvé de voir se mettre en place « un réseau mondial tourné vers l'échange et le partage. Vingt ans après, tout a changé et l'utopie numérique a vécu car « l'économie de l'attention détruit peu à peu tous nos repères. « Notre rapport aux médias, à l'espace public, au savoir, à la vérité, à l'information, rien ne lui échappe », écrit celui qui reste passionné par les médias
Qu'est-ce que l'économie de l'attention ? C'est celle qui cherche à capter votre temps de cerveau disponible sur un écran. Or, selon un calcul effectué par Google, ce temps serait de neuf secondes pour la génération des individus nés entre 1980 et 2000. Au-delà, le cerveau décroche et un nouveau stimulus est nécessaire pour activer la concentration. « Ces neuf secondes sont le sujet de ce livre », avertit l'auteur, qui n'entend pas baisser les bras.
« La main invisible du réseau »
Car lutter contre l'addiction aux écrans, traduction physique de l'économie de l'attention, ne doit pas conduire au refus de la société numérique. Bien au contraire. Bruno Patino raisonne en économiste et note qu' « à la main invisible du marché a été substituée celle du réseau. « On ne savait pas alors qu'un marché en remplacerait un autre », ajoute-t-il. Dans ces conditions, il appelle de ses voeux la mise en place d'un nouveau modèle économique à ce stade juste esquissé pour les plates-formes numériques (Google) et les réseaux sociaux (Facebook), devenus plus puissants que les Etats.
Bruno Patino date le moment où l'espace numérique a basculé dans l'ère mercantile. En 2008, Mark Zuckerberg, le patron de Facebook, recrute une femme d'affaires, Sheryl Sandberg, en provenance de Google où elle améliore le ciblage publicitaire. A partir de 2010, la publicité liée aux données individuelles devient le modèle économique des deux entreprises. La manne financière est plus qu'au rendez-vous.
Mais ce succès économique et financier présente un revers démocratique, car « la surveillance de nos vies est l'extension naturelle de la publicité ciblée », note l'actuel directeur éditorial d'Arte. L'algorithme devient roi et détient aussi la capacité de déplacer les foules. Mieux, il classe, segmente la population, crée des groupes ou des bulles. « L'économie de l'attention a permis de démocratiser l'économie du doute », ajoute l'auteur, car Internet, en supprimant les barrières, a permis une communication accessible à tous. Cela conduit peut-être au point le plus troublant de l'évolution qui se joue actuellement : une défiance tous azimuts et un refus de l'expertise, au moment où la capacité à produire une information libre n'a jamais été aussi importante.
Note(s) :
La Civilisationdu poisson rougede Bruno Patino Grasset, 184 pages, 17 euros
Pour certains experts, l’explication tient à ce que l’on appelle la « théorie des jeux », qui se propose d’étudier des situations où des individus prennent des décisions, conscients que le résultat de leur propre choix dépend de celui des autres. Si chacun achète uniquement ce dont il a besoin, il n’y a aucun risque de pénurie. Mais quand certains succombent à l’achat panique, la meilleure stratégie est de les imiter pour être sûr de ne pas manquer.
Le diagnostic débute par un rappel historique avec l’ouverture, en 1963, du premier supermarché Carrefour, dans une société de consommation qui bat son plein. A l’époque, le chiffre d’affaires attendu par la direction pour 1970 était de 1 milliard de francs pour une marge brute de 15 %, soit 150 millions ; soixante ans plus tard, les marges ont fondu.
=> issu du documentaire à 2.38:
marge brute à 15%, frais généraux à 10%
Toute la famille observe alors les tumultes de sa vie privée comme une suite de sa blessure professionnelle originelle. Marié à Hélène Zumbiehl, Jérôme Seydoux a eu quatre enfants, Carlotta, Henri (le père de Léa), Alexis et Ludovic, avant de divorcer. Son remariage avec Sophie Desserteaux, belle-fille de Jean Riboud, quelques mois après la mort accidentelle du fils chéri Christophe, son mari, choque la rigueur familiale. Un an plus tard, Hélène, sa première épouse, se suicide en s'immolant par le feu dans sa voiture, entraînant une rupture douloureuse entre Jérôme et ses enfants.
« Sous couvert de lutte contre le terrorisme, l’extraterritorialité du droit américain est une arme de guerre économique »
Chronique
auteur
Stéphane Lauer
Editorialiste
Depuis 2010, les entreprises françaises ont payé plus de 14 milliards de dollars à la justice américaine dans le cadre du Foreign Corrupt Practices Act. Une loi dont le but est d’affaiblir la concurrence étrangère, affirme Stéphane Lauer, éditorialiste au « Monde », dans sa chronique.
Publié le 30 décembre 2019 à 03h11 -
Jeudi 28 avril, au lendemain de l’adoption par la Centrafrique du bitcoin comme monnaie officielle, le Fonds monétaire international (FMI) a appelé à ne pas voir la cryptomonnaie « comme une panacée contre les défis économiques » auxquels l’Afrique fait face.
« Dans l’hypothèse d’un mouvement bien préparé vers la numérisation et par le biais de l’utilisation des monnaies numériques des banques centrales », les cryptomonnaies « peuvent contribuer à un système de paiement plus robuste » sur le continent, a indiqué le directeur du département Afrique du FMI, Abebe Aemro Selassie, au cours d’une conférence de presse. Or « adopter simplement la possibilité d’utiliser le bitcoin est quelque chose qui doit être surveillé de manière très, très attentive, a-t-il poursuivi. Il faut s’assurer que le cadre législatif, la transparence financière et la gouvernance sont bien en place. »
Le président ukrainien Zelensky fait fermer trois chaînes prorusses
Le chef de l’Etat a pris cette décision, sans précédent jusqu’ici, au nom de la « sécurité nationale » face à l’influence du Kremlin.
Par Faustine Vincent
Publié le 05 février 2021 à 14h00
L’image et le son ont disparu d’un coup. Peu avant minuit, mardi 2 février, les trois chaînes prorusses diffusées en Ukraine, Zik TV, NewsOne et 112 Ukraine, sont soudain devenues silencieuses, avec une mire en fond d’écran. Quelques heures plus tôt, le président, Volodymyr Zelensky, a signé un décret interdisant ces trois chaînes de télévision, détenues officiellement par le député Taras Kozak, mais contrôlées, dans les faits, par l’un des hommes les plus influents et les plus riches du pays : le député Viktor Medvedchouk, chef de la plate-forme d’opposition prorusse Pour la vie et ami intime de Vladimir Poutine – le président russe est le parrain de sa fille.
Avec cette décision sans précédent, qui suit les recommandations du Conseil national de sécurité et de défense, Volodymyr Zelensky affirme vouloir lutter contre l’influence de la Russie, avec laquelle l’Ukraine est en guerre depuis 2014 dans le Donbass et qui a annexé la Crimée. « L’Ukraine soutient la liberté d’expression. Pas la propagande financée par le pays agresseur, qui sape les efforts [du pays] sur le chemin de l’Union européenne et l’intégration euro-atlantique », a-t-il écrit sur Twitter.
L’argent de la Fondation Gates destiné aux programmes médiatiques a été divisé en plusieurs sections, présentées par ordre numérique décroissant, et comprend un lien vers la subvention correspondante sur le site Web de l’organisation.
Récompenses directement aux médias :
Radio publique nationale — 24 663 066 $ .
The Guardian (y compris TheGuardian.org ) – 12 951 391 $ .
Médias publics en cascade — 10 895 016 $ .
Public Radio International (PRI.org/TheWorld.org) — 7 719 113 $ .
La conversation — 6 664 271 $ .
Univision — 5 924 043 $ .
Der Spiegel (Allemagne) — 5 437 294 $.
Syndicat de projet — 5 280 186 $ .
Semaine de l’éducation — 4 898 240 $ .
WETA – 4 529 400 $ .
NBCUniversal Media — 4 373 500 $ .
Nation Media Group (Kenya) — 4 073 194 $ .
Le Monde (France) — 4 014 512 $ .
Bhekisisa (Afrique du Sud) — 3 990 182 $ .
El País — 3 968 184 $ .
BBC — 3 668 657 $ .
CNN — 3 600 000 $ .
KCET — 3 520 703 $ .
Population Communications International (population.org) — 3 500 000 $ .
Le Daily Telegraph — 3 446 801 $ .
Chalkbeat – 2 672 491 $ .
The Education Post — 2 639 193 $ .
Rockhopper Productions (Royaume-Uni) — 2 480 392 $ .
Société de radiodiffusion publique — 2 430 949 $ .
Upworthy – 2 339 023 $ .
Financial Times — 2 309 845 $ .
Les 74 médias — 2 275 344 $ .
Texas Tribune — 2 317 163 $ .
Punch (Nigéria) — 2 175 675 $ .
Nouvelles profondément – 1 612 122 $ .
L’Atlantique – – 1 403 453 $ .
Radio publique du Minnesota — 1 290 898 $ .
YR Media — 1 125 000 $ .
Le nouvel humanitaire — 1 046 457 $ .
Sheger FM (Éthiopie) – 1 004 600 $ .
Al-Jazeera — 1 000 000 $ .
ProPublica — 1 000 000 $ .
Médias publics croisés — 810 000 $ .
Magazine Grist — 750 000 $ .
Kurzgesagt — 570 000 $ .
Educational Broadcasting Corp — 506 504 $.
Classique 98,1 — 500 000 $.
PBS – 499 997 $ .
Gannett – 499 651 $.
Mail and Guardian (Afrique du Sud) — 492 974 $ .
À l’intérieur de l’enseignement supérieur. — 439 910 $.
Jour ouvrable (Nigéria) — 416 900 $ .
Medium.com — 412 000 $ .
Nutopia — 350 000 $.
Independent Television Broadcasting Inc. — 300 000 $ .
Service de télévision indépendant, Inc. — 300 000 $ .
Caixin Media (Chine) — 250 000 $ .
Service d’information du Pacifique — 225 000 $ .
Journal national — 220 638 $.
Chronique de l’enseignement supérieur — 149 994 $.
Belle et Wissell, Co. — 100 000 $.
Fiducie des médias — 100 000 $.
Radio publique de New York — 77 290 $.
KUOW – Radio publique Puget Sound – 5 310 $.
Ensemble, ces dons totalisent 166 216 526 $. L’argent est généralement dirigé vers des problèmes qui tiennent à cœur aux Gates.
Par exemple, la subvention de 3,6 millions de dollars de CNN a été consacrée à « un reportage sur l’égalité des sexes avec un accent particulier sur les pays les moins avancés, en produisant du journalisme sur les inégalités quotidiennes subies par les femmes et les filles à travers le monde », tandis que le Texas Tribune a reçu des millions pour « accroître la sensibilisation et l’engagement du public sur les questions de réforme de l’éducation au Texas. »
Gates continue également de souscrire à un vaste réseau de centres de journalisme d’investigation, totalisant un peu plus de 38 millions de dollars, dont plus de la moitié sont allés au Centre international des journalistes basé à Washington pour étendre et développer les médias africains.
Ces centres comprennent :
Centre international des journalistes — 20 436 938 $ .
Premium Times Center for Investigative Journalism (Nigéria) — 3 800 357 $ .
Le Pulitzer Center for Crisis Reporting — 2 432 552 $ .
Fondation EurActiv Politech — 2 368 300 $ .
Fondation internationale des femmes dans les médias — 1 500 000 $ .
Centre de reportage d’investigation — 1 446 639 $ .
Institut InterMedia Survey — 1 297 545 $ .
Le Bureau du journalisme d’investigation — 1 068 169 $ .
Réseau Internews — 985 126 $ .
Centre des médias du Consortium des communications — 858 000 $ .
Institute for Nonprofit News — 650 021 $ .
Le Poynter Institute for Media Studies — 382 997 $ .
Centre Wole Soyinka pour le journalisme d’investigation (Nigéria) — 360 211 $ .
Institut d’études avancées en journalisme — 254 500 $ .
Forum mondial pour le développement des médias (Belgique) — 124 823 $ .
Mississippi Center for Investigative Reporting — 100 000 $ .
En plus de cela, la Fondation Gates offre également de l’argent aux associations de presse et de journalisme, à hauteur d’au moins 12 millions de dollars. Par exemple, la National Newspaper Publishers Association — un groupe représentant plus de 200 points de vente — a reçu 3,2 millions de dollars.
La liste de ces organisations comprend :
Association des écrivains en éducation — 5 938 475 $ .
Association nationale des éditeurs de journaux — 3 249 176 $ .
Fondation nationale de la presse — 1 916 172 $ .
Conseil de l’information de Washington — 698 200 $ .
Fondation de l’American Society of News Editors — 250 000 $ .
Comité des journalistes pour la liberté de la presse — 25 000 $ .
Cela porte notre total cumulé à 216,4 millions de dollars.
La fondation finance également la formation directe de journalistes du monde entier, sous forme de bourses, de cours et d’ateliers.
Aujourd’hui, il est possible pour un individu de suivre une formation de journaliste grâce à une subvention de la Fondation Gates, de trouver du travail dans un point de vente financé par Gates et d’appartenir à une association de presse financée par Gates.
Cela est particulièrement vrai des journalistes travaillant dans les domaines de la santé, de l’éducation et du développement mondial, ceux dans lesquels Gates lui-même est le plus actif et où l’examen minutieux des actions et des motivations du milliardaire est le plus nécessaire.
Les subventions de la Fondation Gates relatives à l’instruction des journalistes comprennent :
Université Johns Hopkins — 1 866 408 $ .
Teachers College, Columbia University – 1 462 500 $ .
Université de Californie à Berkeley – 767 800 $.
Université Tsinghua (Chine) — 450 000 $ .
Université de Seattle – 414 524 $ .
Institut d’études avancées en journalisme — 254 500 $.
Université de Rhodes (Afrique du Sud) — 189 000 $ .
Université d’État de Montclair — 160 538 $ .
Fondation universitaire panatlantique — 130 718 $ .
Organisation mondiale de la santé — 38 403 $ .
Le projet Aftermath — 15 435 $ .
La BMGF finance également un large éventail de campagnes médiatiques spécifiques à travers le monde. Par exemple, depuis 2014, elle a fait un don de 5,7 millions de dollars à la Population Foundation of India afin de créer des pièces de théâtre qui promeuvent la santé sexuelle et reproductive, dans le but d’augmenter les méthodes de planification familiale en Asie du Sud.
Pendant ce temps, il a alloué plus de 3,5 millions de dollars à une organisation sénégalaise pour développer des émissions de radio et du contenu en ligne contenant des informations sur la santé.
Les partisans considèrent que cela aide des médias gravement sous-financés, tandis que les opposants pourraient considérer qu’il s’agit d’un milliardaire utilisant son argent pour diffuser ses idées et ses opinions dans la presse.
Projets médias soutenus par la Fondation Gates :
Centre européen de journalisme — 20 060 048 $ .
Entraide universitaire mondiale du Canada — 12 127 622 $ .
Well Told Story Limited — 9 870 333 $ .
Solutions Journalism Inc. — 7 254 755 $ .
Fondation de l’industrie du divertissement — 6 688 208 $.
Fondation de la population de l’Inde — 5 749 826 $ .
Médias participants — 3 914 207 $ .
Réseau Africain de l’Éducation pour la santé- — 3 561 683 $ .
Nouvelle Amérique — 3 405 859 $ .
Fondation AllAfrica — 2 311 529 $ .
Étapes internationales — 2 208 265 $ .
Centre de plaidoyer et de recherche — 2 200 630 $ .
L’atelier de sésame — 2 030 307 $ .
Institut Panos Afrique de l’Ouest — 1 809 850 $.
Laboratoire des villes ouvertes — 1 601 452 $.
Université Harvard — 1 190,527 $ .
Questions d’apprentissage — 1 078 048 $ .
Le Centre de recherche Aaron Diamond sur le sida — 981 631 $ .
Fondation des médias Thomson — 860 628 $ .
Centre des médias du Consortium des communications — 858 000 $ .
Histoires – 799 536 .
Centre de stratégies rurales — 749 945 $ .
Le nouveau fonds de capital-risque — 700 000 $.
Helianthus Media — 575 064 $.
Université de Californie du Sud — 550 000 $ .
Organisation mondiale de la santé — 530 095 $ .
Phi Delta Kappa International — 446 000 $ .
Ikana Media — 425 000 $ .
Fondation de Seattle — 305 000 $ .
ÉducationNC — 300 000 $ .
Pékin Guokr Interactive – 300 000 $.
Montée en flèche — 246 918 $ .
L’Académie africaine des sciences — 208 708 $.
À la recherche d’applications modernes pour une transformation réelle (SMART) — 201 781 $ .
Coalition vidéo de la région de la baie — 190 000 $ .
Fondation PowHERful — 185 953 $ .
Congrès des parents et des enseignants de la PTA en Floride — 150 000 $.
ProSocial — 100 000 $.
Université de Boston — 100 000 $ .
Centre national pour l’apprentissage des familles — 100 000 $.
Development Media International — 100 000 $ .
Université Ahmadu Bello — 100 000 $ .
Société indonésienne de cybersanté et de télémédecine — 100 000 $ .
La collaboration des cinéastes — 50 000 $ .
Fondation pour la radiodiffusion publique en Géorgie Inc. — 25 000 $ .
SIFF — 13 000 $ .
Total : 97 315 408 $
319,4 millions de dollars et (beaucoup) plus
La fondation Gates est l’acteur non étatique le plus puissant de la planète. Sa dotation financière est d’environ 46,8 milliards de dollars en 2018, un montant supérieur au produit intérieur brut (PIB) de la Côte d’ivoire, de la Jordanie ou encore de l’Islande. Si la fondation Gates était un Etat, selon les données de la Banque mondiale, elle serait le 91e plus riche du monde.
Son poids est particulièrement important dans le domaine de la santé, son cœur d’activité. La Fondation Bill et Melinda Gates est le deuxième plus important contributeur au budget biennal de l’OMS, et s’apprête à passer premier après le gel des financements américains. Elle est par ailleurs, devant les Etats-Unis, le principal financeur de l’alliance GAVI, l’Alliance pour les vaccins.
La fondation Gates est le deuxième contributeur direct au budget de l’OMS
A part les Etats-Unis, aucun pays ni aucune ONG n’a davantage contribué au budget de l’OMS sur l’exercice 2018-2019.
Etats-UnisFondation Bill et Melinda GatesAlliance GAVIRoyaume-UniAllemagneBureau des affaires humanitaires (ONU)Rotary InternationalCommission européenneBanque mondialeJapon
515
15,18
12,12
8,18
7,91
5,33
4,48
3,32
3,05
3
2,59
Source : OMS
La Fondation Bill et Melinda Gates a procédé à 37 versements à l’OMS en 2019, pour un montant total de 194 millions de dollars. Cette influence est aussi indirecte, puisque l’ONG investit dans de nombreux pays (comme le Nigeria) ou des organisations (comme l’alliance GAVI pour la vaccination mondiale, les programmes de développement des Nations unies ou, par le passé, le National Philanthropic Trust) qui figurent parmi les principaux donateurs minoritaires au budget de l’OMS.
Par Yves Mamou
Publié le 15 décembre 2005 à 14h49 - Mis à jour le 19 janvier 2007 à 09h21
A partir d'un don initial de 750 millions de dollars, vite augmenté à 1 milliard, la fondation Gates a redynamisé la politique de vaccinations. Gouvernements, organisations internationales, ONG... siègent au GAVI et ont accepté de remettre au pot dans le but d'enrayer le déclin des grandes campagnes de vaccination des années 1980-1990.
Entre 2000 et mars 2005, le GAVI et le Vaccine Fund ont rassemblé 1,3 milliard de dollars. La fondation Gates a promis un autre chèque de 750 millions de dollars pendant que les mêmes ont promis d'unir leurs efforts une seconde fois pour rassembler 570 millions de dollars. Soit une somme globale de 2, 5 milliards de dollars qui devait être progressivement rassemblée entre 2000 et 2010.
Le GAVI a financé la distribution de 1,2 milliard de seringues autobloquantes — pour éviter leur réutilisation — ou bien donné 20 dollars pour chaque enfant qu'un gouvernement d'Afrique, d'Asie ou d'Amérique latine s'engage à vacciner : 10 dollars d'avance, le reste étant distribué après qu'un audit indépendant a attesté de la réalité de la vaccination.
Autre technique : un pays qui prouve un taux de couverture vaccinale d'au moins 50 % peut bénéficier de subventions qui viendront financer l'introduction de nouveaux vaccins.
Le GAVI a également élargi la palette des vaccins et permis d'engager des programmes sur des produits sous-utilisés contre l'hépatite B, les maladies respiratoires, la méningite et la fièvre jaune. GAVI ou pas, les deux études montrent que le système de financement actuel arrive à bout de souffle. "La santé des enfants sur l'ensemble de la planète oblige à trouver d'autres solutions", conclut M. Peny. Il serait vain d'attendre de la philanthropie de quelques milliardaires l'éradication d'une demi-douzaine de maladies mortelles ou invalidantes.
Actuellement un tiers des coûts de vaccination sont pris en charge par les gouvernements des pays pauvres. Il est logique que les pays riches leur demandent de maintenir cet effort, et même de l'accroître lorsqu'ils le peuvent. Mais il est aussi de l'intérêt des pays riches de continuer d'investir dans la santé des populations démunies. Ne serait-ce que parce que les courants migratoires des pays pauvres vers les pays riches atteignent une telle ampleur aujourd'hui qu'ils peuvent réactiver en Europe et aux Etats Unis des maladies que l'on croyait depuis longtemps disparues
« Ils veulent convertir » : le combat d’un village du Lot face au projet d’implantation de One Nation
Le mouvement complotiste est en passe d’acquérir un terrain de 200 hectares à Sénaillac-Lauzès, suscitant l’inquiétude des habitants et du maire.
Par Samuel Laurent et Lucie Soullier(Sénaillac-Lauzès (Lot), envoyée spéciale)
Publié le 18 octobre 2021 à 00h34 - Mis à jour le 18 octobre 2021 à 17h45
Temps de Lecture 10 min.
Article réservé aux abonnés
AUREL
Autour du poêle d’une maison ensoleillée au centre du bourg, on compte les signatures. Plus de 500 en à peine une journée, « c’est plus que le nombre d’habitants », s’amuse le maire de Sénaillac-Lauzès, Christophe Bénac, jeudi 15 octobre. Dans ce petit village tranquille du Lot – « parfois un peu trop » –, une pétition a été lancée contre le rachat d’un domaine de 200 hectares par un groupe qui se revendique d’un mouvement qui est dans le collimateur de plusieurs associations et activistes antisectes, comme le site Debunkers de hoax : One Nation.
Sénaillac-Lauzès compte à peine 128 habitants, selon le recensement de 2018. En plein hiver, il se réduit à dix ou quinze maisons habitées, au cœur des causses du Quercy. « Ici, c’est 40 °C l’été et − 5 °C l’hiver », lâche un Sénaillacois pour résumer le paysage ; celui d’une terre rude à cultiver, où pacagent quelques troupeaux de vaches, mais où l’on croise surtout ces brebis aux lunettes noires typiques du pays.
Lire aussi Article réservé à nos abonnés « En souhaitant acquérir un domaine dans le Lot, One Nation monte à un nouvel échelon, celui du rassemblement “physique” »
Et bientôt, peut-être, une communauté d’« êtres souverains ». C’est du moins l’ambition d’Alice Pazalmar, de son vrai nom Alice Martin Pascual, 35 ans, et de son compagnon, Sylvain Outlow, de son vrai nom Sylvain Charles, un ancien réalisateur de films documentaires de 33 ans. Tous deux sont les leaders d’un groupe à tendance conspirationniste sinon sectaire baptisé One Nation. Se considérant comme des « citoyens souverains » non astreints aux lois de la République, le couple vit depuis début 2020 de façon nomade, sillonnant la France en compagnie des deux jeunes enfants d’Alice Pazalmar, dans un van aménagé surnommé Free Baba. Ils ont volontairement brûlé leurs papiers d’identité et ôté les plaques minéralogiques de leur camion, et diffusent des vidéos comptant plusieurs dizaines, parfois plusieurs centaines, de milliers de vues.
etc...
L’idée que des variations de l’activité solaire puissent expliquer le changement climatique en cours, bien qu’invalidée, est très répandue dans la blogosphère climatosceptique.
Est-il vrai que Facebook rémunère «le Monde» et «Libération» pour aider à trier les fake news ?
Le réseau social demande en effet à plusieurs médias français de vérifier certains contenus. Un système qui n'empêche pas «Libération» d'écrire des articles de manière critique concernant Facebook.
La Fondation Gates donne 1,9 million d’euros au «Monde»
8 octobre 2019 Par Laurent Mauduit
Comme toute la presse, Le Monde est gorgé de subventions publiques et d’aides apportées par Facebook. Mais pour son supplément Afrique, le quotidien perçoit aussi des subsides de la Fondation Gates: 2,1 millions de dollars en 2019.
La rédaction du Monde s’est enflammée ces dernières semaines quand elle a appris que le milliardaire tchèque Daniel Kretinsky pourrait racheter les parts du banquier Matthieu Pigasse et entrer comme actionnaire direct du groupe de presse. Si le conflit s’est finalement apaisé, après la signature d’un droit d’agrément préalable à l’entrée de tout nouvel actionnaire, la dépendance du journal à l’égard de mécènes qui ne sont pas toujours désintéressés n’en reste pas moins spectaculaire. Et de cela, il est moins souvent question au sein de la même rédaction, même si le journal est gorgé de subventions privées, comme en atteste les dons effectués par le milliardaire américain Bill Gates au profit du supplément « Afrique » du journal.