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En bref.. pas grand chose fonctionne.... sauf les poules pendant 3 mois en hivers pour bouffer les larves de limaces avant la saison....
ou le ferramol... plein de fer qui tue les limaces sans être (trop) toxique.
Lutter contre les limaces
- Attirer leurs prédateurs naturels : les carabes, hérissons, taupes, crapauds, oiseaux…
- Planter des végétaux répulsifs sur les bords du potager. La moutarde, le trèfle, les tagettes ou le cassis protègent les cultures sensibles (salade, chou-fleur…) feront office de barrières naturelles.
- Protéger les plantules. Pour les plantes à peine sorties de terre qui sont très vulnérables, on peut fabriquer une petite cloche protectrice : on coupe une bouteille en plastique en deux et on place la moitié supérieure sur une pousse, goulot vers le haut pour permettre une arrivée d’air.
- encercler ses plants avec des matières déshydratantes : de la cendre de bois, de la sciure, des aiguilles de pin ou des coquilles d’œufs finement broyées. Sans mucus, impossible pour elles de se déplacer.
- granulés à base de phosphate de fer. Ce produit efficace est faiblement toxique. Les limaces qui s’en nourrissent arrêtent de s’alimenter et meurent. L’idéal est de placer les granulés lors du semis, avant la levée.
- le purin de fougères est un molluscicide.
- La décoction de rhubarbe
- Le purin de limaces !!!
Attention ! l’élégante limace tigrée (Limax maximus) est une alliée des jardiniers. Elle se fiche des plantes du potager. Elle ne mange que les plantes en décomposition (dans le compost). Et elle dévore ses congénères baveuses. L’éliminer serait dommage..
=> on peut manger les pétales des tagettes patula. (tagète naine sur mon emballage.. et c'est un bon répulsif contre plein d'insecte... et aussi les limaces !?)
Tagetes patula
L’œillet d’Inde est la plante qui a le plus d’effets répulsifs contre les insectes et les maladies indésirables. Insectes : l’aleurode (mouche blanche), l’altise, l’araignée rouge, le doryphore, la fourmi, la mouche de la Saint-Marc, le moustique, la piéride du chou, le puceron, la punaise.
Maladie : l’anthracnose.
Vers : les nématodes (1) et le vers blanc du hanneton. Ce sont les racines qui émettent du thiophène (α- terthienyl) avec une double conséquence : la répulsion et le ralentissement de la croissance des nématodes (Meloidogyne et Pratylenchus). Les chercheurs pensent que ces sécrétions sont provoquées par la plante, lorsqu’elle est attaquée par les nématodes qui s’introduisent dans leurs racines. Cependant, ces chercheurs émettent l’hypothèse d’une efficacité supérieure en tant que plante vivante plutôt qu’en tant qu’amendement.
Utilisation
Elle est utilisable comme engrais vert pour enrichir et fertiliser le sol après enfouissement. L’œillet d’Inde se plante un peu partout dans le potager. Les brassicacées (la famille des choux), les poireaux vont particulièrement l’apprécier comme les tomates, les aubergines, les fraisiers. Les études ont montré l’efficacité en inter-rang dans des essais de rotation avec des fraisiers, des pommes de terre ou du soja dans des serres, mais avec des résultats moindres dans les champs.
L’usage de la plante vivante est nettement plus avantageux. Paradoxalement, nous lui connaissons qu’un seul usage en termes de pulvérisation sur le sol pour le désinfecter. Il s’agit de prendre la plante entière, y compris les fleurs à maturité. Cette pulvérisation se fait en automne. Une autre explication a vu le jour : les sécrétions pourraient inhiber la reproduction du parasite. L’effet insecticide des extraits fermentés de racines sur quelques insectes comme les mouches, les mineuses ou les charançons. Des effets fongicides de ces mêmes extraits ont aussi été mentionnés sur Helminthosporium oryzae et Alternaria solani.
Composition
De toutes les tagètes, c’est l’œillet d’Inde (2) qui possède le plus de principes actifs. Dans différentes parties de la plante, les analyses ont décelé la présence de thiophènes (fait fuir les nématodes), de stéroïdes et de triterpènes (Bano & al., 2002). L’huile essentielles obtenue par l’utilisation des parties aériennes de 0,17% contient de la pipéritone à hauteur de 33,7%, du trans-ocimène (14,83%), du terpinolène (13,8%), du caryophyllène (9,56%), comme constituants principaux (Rondon & al., 2006). Les chercheurs ont trouvé aussi de la caroténoïde qui en fait une plante tinctoriale avec ses pétales. En outre, on y trouve des flavonoïdes et des alcaloïdes (Munhoz & al., 2014) (3)
Les vertus
En termes médicinales la Tagetes patula est dotées de vertus anthelminthiques (lutte contre les vers), antioxydantes, béchiques (maux de poitrine surtout la toux), digestives, vulnéraires (guérison des plaies et blessures) et cicatrisantes cutané. Ils sont de très bons remèdes en phytothérapie.
En termes alimentaires, il est possible de ne manger que les fleurs et plus particulièrement les pétales. Son goût sucré se rapproche de celui du fruit de la passion. On détache les pétales pour les utiliser dans les potages, des beurres ou les salades de fruits.
12 225 vues 23 juin 2022
Vous avez aimé "La gestion holistique des limaces ", ou "Le cycle du phosphore" ? Alors ne ratez pas "Les 7 cycles de l'eau", la nouvelle conférence d'Hervé Covès, qui, vu le contexte actuel de tension autour du sujet de l'eau 💧, devrait probablement caracoler pendant de longues semaines en tête du box-office 😎 !
Tout le monde connaît le cycle de "l'eau bleue" issue de l'évaporation des océans (si si, ne faites pas semblant, vous l'avez appris comme tout le monde en CM1). Quelques-uns, parmi les plus avertis d'entre nous, connaissent aussi le cycle de "l'eau verte", issue de l'évapotranspiration des végétaux et des sols... Mais s'il y avait encore d'autres cycles de l'eau, certains cachés, d'autres moins, et finalement tous enchâssés les uns dans les autres ?
Si vous souhaitez mieux comprendre les liens profonds et subtils qui unissent le soleil, les arbres, le vent, les champignons et même les limaces, laissez-vous embarquer dans l'univers des 7 cycles de l'eau, guidés par l'inénarrable Hervé Covès, amoureux du vivant, agronome et formidable conteur.
Cette conférence a été enregistrée au cours du Cours de Conception en Permaculture que nous avons organisé en mai 2022 sur le site de la pépinière des Alvéoles, à Cobonne, dans la vallée de la Drôme.
Prise de son et image : Kevin Simon - Le Permacooltour
Télécharger le document auquel Hervé fait référence à la fin de sa conférence :
https://interculturelles.org/wp-content/uploads/2022/07/Comprendre-les-cycles-hydrologiques-et-cultiver-l-eau-v1-WEB.pdf
En savoir + sur nos formations : https://universite-alveoles.fr/
La Vie est belle !