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Comment la mauvaise compréhension de la dynamique des populations de Loup par le conseiller fédéral Suisse Albert Rösti (et beaucoup trop d'autres membres de la classe politique ) va avoir l'effet inverse de celui voulu.
Si on tue maintenant beaucoup de loups ils deviendrons encore plus reproductifs!
(et avec une sélection des plus agressifs ?)
Les exponentielles infinies... ça n'existe pas. Il y a toujours un moment où le réel des ressources vient cesser l'exponentielle (à méditer pour le PIB !!) Pour la population de loup, c'est pareil. Au bout d'un moment la population se stabilise.
Sauf que si on tire les loups avant la stabilisation, on va créer une pression sélective pour la conquête des territoires artificiellement vidés et donc une pression à la reproduction très rapide du loup.
(c'est la même stratégie qu'on applique à l'élevage de saumon pour augmenter la productivité)
De plus, aucun loup ne survivrais en hiver si il n'y avait pas autre chose à manger que des moutons (qui l'hiver sont à la bergerie).
Donc le garde manger du loup c'est PAS les moutons. C'est le cerf et le chevreuil.
Il y a une nette corrélation entre la population de cervidé et celle du loup.
.. et là c'est même un avantage d'avoir des loups, car actuellement on doit artificiellement chasser le cerf et le chevreuil. pour conserver un équilibre écologique. C'est un soucis pour l'état suivant les régions.
Si on laissait la population de loup s'équilibrer, on résout le problème de la surpopulation de cervidé !
Il y a de nombreux exemples de cycles écologiques (comme celui très connu du Parc de Yellowstone) qui montre que les grands prédateurs sont nécessaires pour la régulation globale. (notamment le captage de Co2, le rajeunissement des forêts, la limitation des inondations et glissement de terrain..)
Quand au mythe du grand méchant loup pour l'homme....
Une vaste étude faite dans plusieurs pays depuis 1950 montre qu'on a en 70 ans moins de cas d'attaque de loup sur des humains que de doigts dans une mains !! et que c'était majoritairement des attaques de loup enragé. Donc il faut combattre la rage et pas le loup !
(et se méfier des chiens et des voitures qui font nettement plus de morts...)
Dans un ecosystème naturel, la nourriture du loup c'est le cerf et le chevreuil. Il est donc nécessaire de laisser faire pour atteindre cet état sans le perturber en amont au risque d'avoir l'effet inverse voulu.
Il y a trois à quatre loups isolés qui rôdent dans le canton en ce moment, selon les autorités neuchâteloises. Le tir d’un mâle le 6 octobre ne suffira donc probablement pas à mettre fin aux attaques contre le bétail. Le Canton fait état ce lundi d’une brebis tuée dans la nuit du 5 au 6 octobre, à Chaumont. Trois moutons ont connu le même sort au Val-de-Ruz, entre le 11 et le 12 octobre 2023.
Du moyen breton bleiz[1], lui-même issu du vieux breton bleid, lui-même issu du proto-celtique *bledios « loup », soit d’origine non-indo-européenne[2], soit un surnom tabou provenant de l'indo-européen commun qui proviendrait :
de la racine *bʰleh₁- « souffler, enfler » en référence au souffle maudit du loup ;[3]
par antiphrase de la racine *méld-u-s, génitif *ml̥d-u-ós « doux », d’où vieil irlandais mell « agréable » et gallois blydd « tendre, doux ».[4]
À rapprocher du gallois blaidd et cornique bleydh, de même sens, ainsi que l’adjectif gaulois bledinos « lupin ». Aussi le vieil irlandais bled « monstre marin », issu du féminin *bledā « louve », et blesc « prostituée », issu de *bled-skā « lupine » au sens métaphorique.