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Nous modélisons un morceau de texte de langage humain racontant une histoire au moyen de la structure quantique décrivant un gaz de Bose dans un état proche d'un condensat de Bose-Einstein à la température du zéro absolu.
Pour cela, nous introduisons des niveaux d'énergie pour les mots (concepts) utilisés dans l'histoire et nous introduisons également la nouvelle notion de "cogniton" comme quantum de la pensée humaine.
Les mots (concepts) sont alors des cognitons dans différents états d'énergie comme c'est le cas pour les photons dans différents états d'énergie, ou états de fréquence radiative différente, lorsque le gaz boson considéré est celui des quanta du champ électromagnétique.
Nous montrons que la statistique de Bose-Einstein fournit un très bon modèle pour ces morceaux de textes racontant des histoires, aussi bien pour les histoires courtes que pour les histoires longues de la taille de romans.
Nous analysons un lien inattendu avec la loi de Zipf dans le langage humain, le classement de Zipf relatif aux niveaux d'énergie des mots, et le graphique de Bose-Einstein coïncidant avec le graphique de Zipf.
Nous étudions la question de "l'identité et de l'indiscernabilité" dans cette nouvelle perspective et nous conjecturons que la façon dont on peut facilement comprendre comment deux "mêmes concepts" sont "absolument identiques et indiscernables" dans le langage humain est également la façon dont les particules quantiques sont absolument identiques et indiscernables dans la réalité physique, fournissant ainsi de nouvelles preuves pour notre interprétation conceptuelle de la théorie quantique.
On suppose généralement, et on tient pour acquis, que la réalité est entièrement contenue dans l'espace.
Cependant, en examinant de plus près le comportement étrange des entités du micro-monde, nous sommes contraints d'abandonner un tel préjugé et de reconnaître que l'espace n'est qu'une cristallisation temporaire d'un petit théâtre pour la réalité, où les entités matérielles peuvent prendre place et se rencontrer.
Plus précisément, des phénomènes tels que l'intrication quantique, les effets d'interférence quantique et l'indiscernabilité quantique, lorsqu'ils sont analysés attentivement, nous indiquent qu'il y a beaucoup plus dans notre réalité physique que ce qui rencontre nos yeux humains tridimensionnels.
Mais si les éléments constitutifs de notre réalité physique sont non spatiaux, qu'est-ce que cela signifie ?
Pouvons-nous comprendre quelle est la nature d'une entité non spatiale ? Et si oui, quelles sont les conséquences pour notre vision du monde dans lequel nous vivons et évoluons en tant qu'espèce ?
Cet article a été rédigé en gardant à l'esprit l'un des objectifs du Centre Leo Apostel d'études interdisciplinaires, à savoir une large diffusion des connaissances scientifiques. Il s'adresse donc à un public transversal de lecteurs, universitaires ou non, en espérant stimuler ainsi le dialogue interdisciplinaire sur les questions fondamentales de la science.
Comment pouvons-nous expliquer le comportement étrange des entités quantiques et relativistes ? Pourquoi se comportent-elles d'une manière qui défie notre intuition sur la façon dont les entités physiques devraient se comporter, compte tenu de notre expérience ordinaire du monde qui nous entoure ?
Dans cet article, nous répondons à ces questions en montrant que le comportement des entités quantiques et relativistes n'est pas si étrange après tout, si nous considérons seulement ce que leur nature pourrait être : non pas une nature objectale, mais une nature conceptuelle.
Non pas dans le sens où les entités quantiques et relativistes seraient des concepts humains, mais dans le sens où elles partageraient avec ces derniers une même nature conceptuelle, de la même manière que les ondes électromagnétiques et sonores, bien que des entités très différentes, peuvent partager une même nature ondulatoire.
Lorsque cette hypothèse est adoptée, c'est-à-dire lorsqu'une interprétation conceptuelle de la nature profonde des entités physiques est prise au sérieux, de nombreuses difficultés d'interprétation disparaissent et notre monde physique retrouve un sens, même si notre vision de celui-ci devient radicalement différente de ce que nos préjugés classiques nous faisaient croire au départ.
Comment l'interprétation conceptualiste peut rendre la mécanique quantique intuitive et compréhensible.
Cette vidéo est la traduction en français de la conférence que j’ai donné (avec Diederik Aerts) au « VII International Workshop on Quantum Mechanics and Quantum Information, April 15-16 and 22-23, 2021 », sur le thème de l’ontologie e métaphysique quantique.
https://link.springer.com/article/10.1007/s10699-018-9557-z
https://link.springer.com/article/10.1007/s10699-020-09719-4
https://link.springer.com/article/10.1007/s10699-019-09633-4
https://www.massimilianosassolidebianchi.ch/
Version anglaise: https://www.youtube.com/watch?v=m0gebmi2_VY
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C'est hyper technique. Mais le gars il te lance sur l'interprétation conceptualiste de la physique quantique.
→ Les physiciens sont trop attaché au modèle spatial, à jouer avec des objets. C'est pour ça que pour la plupart des physiciens la physique quantique n'est pas compréhensible intuitivement.
Selon l'idée conceptualiste la physique quantique c'est un langage fait de concepts. On a donc des paradoxes, comme le fait qu'une tomate 🍅 peut être à la fois un fruit 🍎 et un légume 🍅 (on voit les propositions d'image de ma "touch bar" quand j'écris.. elle fait un choix de type légume pour la tomate.. alors que botaniquement on parle de fruit pour la tomate !)
Quand tout est concept linguistique, hop.. la physique quantique devient simple.
En fait c'est ainsi que ce mouvement conceptuel est arrivé en physique, c'est d'abord en appliquant des lois de la mécanique quantique à la linguistique. Par exemple on explique tout à fait bien la loi de Zipf. Celle qui classe la fréquence des caractères dans un texte. (qui ouvre sur les lois fractales aussi). C'est un des fondements de la compression des Zip.. la loi de Zipf... d'où le nom qui est proche. Ce qui introduit directement l'explication suivante:
Les intrications quantiques sont juste des liens de sens comme on le fait très souvent avec les mots ! C'est pour ça que deux "objets" spatialement non lié on un lien quand même.
→ ça me fait penser aux synchronicités de Jung. Des relations non causales, mais des relations de sens.
→ Ces idées me conforte de plus en plus que nous vivons dans un jeu vidéo. C'est le sens qui primes dans notre réalité, pas la logique de spatialisation des objets.