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Comme pour toutes les drogues, la voie d'administration, la forme et/ou la dose d'une substance administrée ou appliquée peuvent jouer un rôle déterminant dans sa pharmacologie globale et son utilisation thérapeutique.
Cette étude se concentre sur ces facteurs en rapport avec la psychédélique N,N-diméthyltryptamine (DMT).
Elle examinera les aspects positifs et négatifs des différentes formulations et voies d'administration de la DMT et les effets observés de ces administrations sous forme de tisanes d'ayahuasca, de "pharmahuasca" orale, d'injections par voie intraveineuse (IV) et intramusculaire (IM), d'inhalation, d'insufflation et d'autres voies, ainsi que les effets à forte dose, à faible dose et à "microdose".
Les effets de "micro-doses". L'étude examinera les alternatives possibles d'administration par voie orale qui ne nécessiteraient pas l'utilisation concomitante d'un inhibiteur de la monoamine oxydase.
L'étude abordera ensuite les résultats actuels de la recherche sur la DMT à partir d'études in vivo et in vitro, ainsi que la possibilité que ces résultats révèlent le rôle de la DMT endogène dans les fonctions cérébrales normales.
La consommation de substances psychédéliques à des "microdoses" sous-sensorielles a suscité un intérêt académique populaire en raison des effets positifs qu'elle aurait sur le bien-être et la cognition. La présente étude décrit les pratiques de microdosage, les motivations et la santé mentale d'un échantillon de microdoseurs (n = 4050) et de non-microdoseurs (n = 4653) auto-sélectionnés par le biais d'une application mobile. La psilocybine était la substance microdosée la plus couramment utilisée dans notre échantillon (85%) et nous avons identifié diverses pratiques de microdosage en ce qui concerne le dosage, la fréquence et la pratique du stacking qui consiste à combiner la psilocybine avec des substances non psychédéliques telles que les champignons Lion's Mane, le chocolat et la niacine. Les microdoseurs étaient généralement similaires aux témoins non microdoseurs en ce qui concerne les données démographiques, mais ils étaient plus susceptibles de déclarer des antécédents de problèmes de santé mentale. Parmi les personnes ayant signalé des problèmes de santé mentale, les microdoseurs présentaient des niveaux plus faibles de dépression, d'anxiété et de stress, quel que soit le sexe. Les motifs liés à la santé et au bien-être étaient les plus importants chez les microdosseurs en général, et ils étaient plus importants chez les femmes et chez les personnes ayant déclaré avoir des problèmes de santé mentale. Nos résultats indiquent des motifs liés à la santé et au bien-être et des avantages perçus en matière de santé mentale chez les microdoseurs, et soulignent la nécessité de poursuivre les recherches sur les conséquences du microdosage sur la santé mentale, y compris par des études longitudinales rigoureuses.