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Imiter la nature
La syntropie c’est la caractéristique du monde vivant à tendre vers davantage d’organisation. Par exemple, si on laisse une prairie sans entretien pendant 10 ans, elle sera devenue une forêt : le sol sera riche et l’écosystème fonctionnera dans un cercle vertueux.
L’entropie c’est la caractéristique des choses inanimées et qui, sans entretien, tendent vers le désordre. Par exemple si on abandonne notre ville, il ne restera qu’un paysage de désolation.
Perturber pour créer
Rien qu’en cultivant votre jardin, vous le savez bien que la nature ne vit pas sans quelques perturbations (des petites limaces par exemple).
Changeons d’échelle et passons de votre jardin à une forêt. Ce ne sont alors plus les limaces qui vont perturber l’écosystème mais bien des grands mammifères. Aujourd’hui, ils sont presque tous décimés mais ils perturbaient beaucoup les forêts et créaient de l’abondance.
Gentil toutou
Par exemple, les ours cassaient des branches, renversaient des troncs et créaient des clairières, faisaient rentrer la lumière où d’autres nombreuses plantes poussaient, créaient de la matière organique… Perturber (et non anéantir !) créait de la vie.
Maintenant toutes ces espèces ont disparu et il n’y a personne pour créer de l’abondance dans nos systèmes agricoles actuels (qu’il ne faut surtout pas venir perturber) ! Je tiens tout de même à rappeler que l’anthropocène a vu 85% de sa masse vivante décimée !
Ernst Götsch, l’espoir dans le désert
Le Suisse Ernst a mis en pratique toutes ses observations dans sa ferme désertique au Brésil.
Comprendre l’évolution des écosystèmes
Il a mis en pratique sa compréhension de l’évolution des écosystèmes en devenant lui-même grand mammifère perturbateur au sein de son exploitation. Cette fine compréhension du vivant lui a permis d’accélérer les processus naturels. En 30 ans, il a créé une véritable forêt.
Voilà ce que donne son exploitation au Brésil en 30 ans
La méthode d’Ernst Göstch : tailler et mulcher
Comment a-t-il fait ? Il a investi l’espace en surplantant et en taillant. Son exploitation comprend 30% de travaux dédiés à la taille ! C’est comme cela qu’on devient un grand mammifère perturbateur.
Son but était d’accélérer les processus naturels de stratification de la végétation et de carbone dans le sol et il a réussi à diviser le temps par 10 !
Après la permacultre, la syntropie est la nouvelle révolution pour le jardin !
Cette approche s’inspire des mécanismes naturels qui tendent vers l’abondance.
Le jardinage syntropique s’appuie sur un processus d’accumulation de matière organique pour instaurer ou restaurer la fertilité du sol. Elle donne ainsi lieu à un jardin productif et résilient, capable de s’adapter au changement climatique. En pratique, cela se traduit par l’installation de cultures extrêmement denses et diversifiées, où différentes espèces végétales sont semées et plantées en même temps afin d’assurer des productions sur des périodes allant de quelques mois à plusieurs décennies. Il s’agit alors d’imaginer l’évolution de ce groupe de plantes dans le temps et dans l’espace.
Dans ce système, le rôle de l’humain est d’adapter ses pratiques, en observant et en intervenant de manière ciblée afin d’accompagner les processus naturels. Stimulant la croissance des plantes tout en favorisant la fertilité du sol, la taille régulière joue un rôle crucial. Elle contribue à rendre l’écosystème autonome en matière organique et favorise la rétention d’eau.
La syntropie se détourne résolument d’une agriculture conventionnelle basée sur la monoculture et l’utilisation excessive de produits chimiques pour compenser les déséquilibres causés par l’activité humaine.
La syntropie a donné des résultats remarquables au Brésil où, en 40 ans d’expérience, son fondateur Ernst Götsch est parvenu à restaurer une forêt primaire sur des terres dégradées et arides. Anaëlle Théry a adapté ces principes à notre climat tempéré. Dans sa pépinière en Dordogne, elle multiplie les essais, ne créant pas moins de 24 espaces afin de tester des combinaisons végétales très productives tout en répondant le mieux aux problématiques du lieu : limiter l’arrosage et s’adapter aux fortes chaleurs.
Son savoir et ses résultats, elle les transmet en formant. Le livre Bienvenue en syntropie !, initialement écrit comme un cours à destination des publics ayant suivi son enseignement au fil des années, est un condensé de ses expériences. Il est le premier et unique ouvrage sur l’agroforesterie syntropique en climat tempéré.
Le livre d'Anaëlle
https://www.terrevivante.org/boutique/livres/permaculture-jardin-bio/techniques-de-jardinage/bienvenue-en-syntropie/?afcode=153&ae=153
En résumé:
- Introduction : Présentation d'Anaëlle, qui travaille sur la syntropie, une méthode agricole basée sur la régénération des sols et la création d'écosystèmes abondants.
- Origine de la syntropie : La syntropie est née au Brésil avec Ernst Götsch. Elle vise à créer des systèmes agricoles qui imitent la nature, favorisant la diversité et la régénération des sols.
- Principes de base : La syntropie repose sur la perturbation, qui est essentielle pour régénérer le sol. Elle utilise également la stratification, avec différentes couches de plantes pour maximiser l'utilisation de l'espace.
- Différences avec la permaculture* : Bien que similaire dans son approche holistique, la syntropie est plus axée sur la régénération des sols et la création d'écosystèmes abondants.
- Mise en œuvre : Anaëlle explique comment elle a mis en œuvre la syntropie sur son propre terrain, en utilisant des techniques comme la coupe et le paillage pour favoriser la croissance des plantes.
- Expérimentations : Anaëlle parle de ses expérimentations avec différentes plantes et de la manière dont elle invite d'autres à expérimenter et à s'émerveiller.
- Philosophie et vocabulaire : Discussion sur l'importance du vocabulaire utilisé, comme "nature" vs "vivant". Anel souligne l'importance de voir l'homme comme faisant partie du vivant et non comme séparé de la nature.
- Impact du changement climatique : Anaëlle mentionne les défis posés par le changement climatique et comment la syntropie peut aider à y faire face.
- Acte politique : Cultiver son propre jardin est vu comme un acte politique, une manière de reprendre le contrôle et de se déconnecter des systèmes alimentaires industriels.
- Conclusion : Anaëlle espère que la syntropie deviendra aussi populaire que la permaculture et sera largement adoptée pour créer des systèmes agricoles durables.
La vidéo se termine sur une note positive, avec l'espoir que la syntropie puisse contribuer à un avenir plus vert et plus durable.
Une nouvelle loi fondamentale de la physique a été récemment découverte. Il s’agit d’un théorème abstrait de mécanique statistique dont la démonstration a été publiée en janvier 2003, dans le plus grand journal européen de physique mathématique (J. of Physics A). Personne n’en a parlé dans les journaux. Peu de gens en ont encore vraiment saisi l’importance.
La démonstration est due à un chercheur d’origine écossaise Roderick Dewar, travaillant à Bordeaux à l’INRA. Pourquoi l’INRA? Parce que ce théorème a des implications fondamentales en biologie. Il s’applique en particulier à l’homme et à l’évolution des sociétés humaines.
Il implique que, depuis sa création, l’univers évolue en formant des structures matérielles de plus en plus complexes capables de dissiper de plus en plus efficacement l’énergie. Les étoiles, les planètes, les plantes, les animaux, et enfin l’homme forment une telle suite de structures.
En physique, la puissance dissipée s’exprime en watts. L’efficacité avec laquelle une structure matérielle dissipe l’énergie peut s’exprimer en watts par kilogramme de matière. L’astronome américain Eric Chaisson a tracé une courbe montrant l’efficacité avec laquelle les structures citées plus haut dissipent l’énergie en fonction de l’âge de l’univers. Cette courbe est reproduite à la fin de ce texte. La progression est foudroyante.
Pour un physicien, la vie est apparue sur Terre pour dissiper l’énergie solaire. Dès 1905, Ludwig Boltzmann, père de la mécanique statistique et grand admirateur de Darwin, écrivait: “la vie est une lutte pour l’énergie libre” (c’est-à-dire l’énergie qui peut être dissipée).
Dès 1922, le chercheur américain Alfred Lotka écrivait: “la sélection naturelle tend à maximiser le flux d’énergie à travers une structure organique”. Un peu plus tard, il ajoute: “le principe de sélection naturelle agit comme si c’était une troisième loi de la thermodynamique” (c’est-à-dire une nouvelle loi de la mécanique statistique).
Cette loi est maintenant démontrée. C’est la loi de Dewar. Comme l’évolution de l’univers, l’évolution des espèces est un processus de maximisation du taux de dissipation de l’énergie. L’évolution de l’humanité n’y échappe pas. La physique et la biologie nous montrent comment ce processus fonctionne.
C’est un chercheur belge, d’origine russe, Ilya Prigogine qui a étudié le premier ce processus en détail. Son travail lui a valu le prix Nobel en 1977. Les étoiles, les planètes, les plantes, les animaux, l’homme, les sociétés humaines sont des structures dissipatives au sens de Prigogine.
En mécanique statistique, la dissipation d’énergie porte le nom de “production d’entropie”. La loi de Dewar s’appelle “MEP” (en anglais: maximum entropy production). Une structure dissipative a la propriété de s’auto-organiser. Ce faisant, elle diminue son entropie interne en l’exportant à l’extérieur. Elle maximise le flux d’entropie vers l’extérieur.
Depuis les travaux du chercheur américain Claude Shannon (1948), on sait qu’entropie et information sont deux aspects opposés d’un même concept. En exportant de l’entropie, une structure dissipative importe de l’information venant de son environnement. Elle mémorise cette information.
Chez les plantes ou les animaux, l’information sur l’environnement est principalement mémorisée dans les gènes. Plantes et animaux sont adaptés à un environnement particulier. Cette adaptation se fait par sélection naturelle. Sont sélectionnés, les plantes où les animaux qui se reproduisent le plus vite, c’est-à-dire ceux qui accroissent le plus rapidement la dissipation d’énergie.
Nous avons fait un choix de quelques fichiers BFS que nous estimons utiles et vous pouvez les télécharger gratuitement par ce lien Dropbox.
- anti-infection
- système immunitaire (stimulation de l'immunité - chakra noir)
- echinacea (renforcement de l'immunité)
- négentropie (favorise la propagation de l'onde vitale par augmentation de l'enracinement et de la fractalité, ce qui réduit le temps de la maladie)
- pépin de pamplemousse (a fait ses preuves pour toute remise en ordre et faire face à l'inconnu)
- chevalier de Malte (principe d'alignement de force au service du spirituel pour rester centré et aligné sur ce qui est, utile pour ne pas se laisser embarquer dans la psychose et faire ce qui doit être fait)