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Le Vantablack (ou peu fréquemment Vantanoir) est une matière inventée en 2012 faite de nanotubes de carbone agencés verticalement et serrés les uns contre les autres.
Déposé à la surface d'un objet, il lui conférait la couleur noire la plus profonde jamais obtenue, avec un coefficient d'absorption de 99,965 %1, jusqu'à ce que ce record soit dépassé en 2019
Ces nanomatériaux sont non seulement utilisés comme additifs, pour améliorer l'aspect du produit mais aussi pour améliorer la sécurité du conditionnement (par exemple le nano-argent pour son anti-microbien) ou pour une raison "nutritive" (carbonate de calcium utilisé dans les laits infantiles pour atteindre une teneur suffisante en calcium).
900 produits alimentaires concernés
A partir des bases de données de l'alimentation (Oqali, GNPD), près de 900 produits alimentaires intègrent au moins un additif ou un ingrédient répondant à la classification "substances pour lesquelles la présence de nanomatériaux manufacturés est avérée". Pour autant, cela ne peut être assimilé à une présence de nanomatériaux dans chaque produit ou lot, note l'Anses.
Les plus concernés sont le lait infantile (25,6 %), les confiseries (15,6 %), les céréales du petit déjeuner (14,8 %), les barres céréalières (12,9 %), les viennoiseries et desserts surgelés (10,9 %). Toutefois, l'Anses souligne que ce recensement a été effectué avant la suspension en France du E171 (dioxyde de titane), une poudre utilisée principalement comme colorant, pour blanchir ou intensifier la brillance des produits alimentaires.
L'organisation, basée en Californie, a fait analyser par un laboratoire indépendant six échantillons de laits maternisés commercialisés dans la baie de San Francisco. Leur découverte est pour le moins troublante : de minuscules particules au nom barbare, des nanohydroxyapatites, un minéral dur et peu soluble, ont été identifiées dans les laits en poudre Gerber Good Start Gentle (Nestlé), Enfamil (Mead Johnson) – des gammes qui sont également vendues en France – et Well Beginnings Advantage (Walgreens). Certaines de ces nanoparticules (80 000 fois plus fines qu'un cheveu) ont la forme d'aiguilles. En outre, des traces de nanodioxyde de titane et de nanosilice ont également été détectées dans d'autres marques de lait maternisé, sans toutefois donner de résultats concluants. Comment de telles substances peuvent-elles se retrouver dans l'alimentation des tout-petits, à l'organisme si vulnérable ? Sont-elles sciemment intégrées par les fabricants et dans quel but ?
L'Autorité européenne de sécurité des aliments procède à la réévaluation de la silice (E551) et du dioxyde de titane (E171), qui a déjà été classé «cancérogène possible si inhalé» par le Centre international de recherche sur le cancer. Mais elle tarde à rendre son avis. Un comble alors que l'on sait les enfants particulièrement exposés à ces produits utilisés pour fluidifier les poudres, blanchir les crèmes glacées, faire briller les bonbons dragéifiés ou le glaçage des gâteaux.
L’organisation les Amis de la Terre s’inquiète aussi de l’utilisation du nanotitane dans les protections solaires, même bio, et du traitement antibactérien des biberons, tétines et couvertures au nano-argent, susceptible d’avoir un impact sur la santé et l’environnement.
Un nanoréseau sans fil centré sur le corps est constitué de divers capteurs de taille nanométrique destinés à être utilisés dans le domaine de la santé. L'un des principaux défis de ce réseau est dû à la puissance très limitée qui peut être stockée dans les nanobatteries par rapport à la puissance nécessaire pour alimenter le dispositif de communication. Récemment, de nouvelles antennes redresseuses (rectennas) basées sur les nanotubes de carbone (CNT), le métal et le graphène ont été proposées. Dans le même temps, la recherche sur les systèmes de transfert simultané d'informations et d'énergie sans fil (SWIPT) a progressé rapidement. Les nanoréseaux centrés sur le corps peuvent surmonter leur goulot d'étranglement énergétique grâce à ces mécanismes. Dans cette lettre, un modèle de récolte d'énergie par nano-rectennes est développé. La collecte d'énergie est réalisée par une nano-antenne et une diode de redressement à ultra-haut débit combinées en une nano-rectenne. Ce dispositif peut être utilisé pour alimenter des nanocapteurs en utilisant une partie du signal d'information térahertz (THz) sans autre système de source d'énergie externe. Les propriétés à large bande des nano-rectennes leur permettent de générer de l'électricité en courant continu (CC) à partir d'entrées de fréquences THz à optiques. Les auteurs calculent la puissance de sortie générée par la nano-rectenne et la comparent à la puissance nécessaire aux nanocapteurs pour communiquer dans la bande THz. Le calcul et l'analyse suggèrent que la nano-rectenne peut être une approche viable pour fournir de l'énergie aux nanocapteurs dans les nano-réseaux centrés sur le corps.
Les nanotechnologies permettent le développement de dispositifs à une échelle allant de un à quelques centaines de nanomètres. La communication entre ces nanodispositifs élargira les capacités et les applications des dispositifs individuels, tant en termes de complexité que de gamme de fonctionnement, ce qui permettra de nouvelles applications des nanotechnologies dans les domaines médical, environnemental et militaire, ainsi que dans les biens de consommation et industriels. Bien que des progrès majeurs aient été accomplis à ce jour dans la conception et la fabrication de ces dispositifs, on ne sait toujours pas comment ils vont communiquer. Deux alternatives principales pour la communication entre les nanodispositifs ont été envisagées, à savoir la communication moléculaire, c'est-à-dire la transmission d'informations codées dans des molécules, et la communication nano-électromagnétique, qui est définie comme la transmission et la réception de rayonnement électromagnétique à partir de composants à l'échelle nanométrique basés sur de nouveaux nanomatériaux. Dans cet article, les modèles de propagation pour les deux paradigmes de communication sont discutés, en mettant l'accent sur les défis des réseaux de nanocommunication.
Nous présentons NanoRouter, une nouvelle architecture de routeur mise en œuvre sous la forme d'un automate cellulaire à points quantiques (QCA). Un routeur est un élément clé du cœur de l'Internet. Il permet de transférer des paquets dans l'Internet. Le QCA est une technologie prometteuse à l'échelle nanométrique où les composants ont une taille nanométrique, une consommation d'énergie ultra-faible et pourraient avoir une fréquence d'horloge de l'ordre du térahertz. Dans une approche ascendante, nous décrivons d'abord les blocs de construction qui composent le NanoRouter, tels que la barre transversale, le démux et le convertisseur parallèle-série, puis nous décrivons l'architecture complète. Nous démontrons la fonctionnalité, testons et validons l'architecture proposée et fournissons des évaluations de performance de NanoRouter. Cette nouvelle architecture de routeur peut augmenter la vitesse du cœur de l'Internet.
Le présent article présente un système conjoint de coordonnées et de routage (CORONA) qui peut être déployé dynamiquement sur un nano-réseau ad-hoc 2D. Les nœuds sélectionnés par l'utilisateur sont utilisés
comme points d'ancrage lors de la phase d'installation.
Tous les nœuds mesurent ensuite leur distance, en nombre de sauts, par rapport à ces points d'ancrage,
obtenant ainsi une sorte de géolocalisation. Lors de la phase d'exploitation, le routage utilise le sous-ensemble approprié de points d'ancrage, sélectionnés par l'expéditeur d'un paquet.
CORONA nécessite une configuration d'installation minimale et de simples calculs basés sur des nombres entiers, imposant des exigences limitées pour un fonctionnement fiable.
Une fois déployé, il fonctionne efficacement, avec un très faible taux de retransmission et de perte de paquets, ce qui favorise l'efficacité énergétique et la multiplicité des supports.
CORONA => Coordonnée et Routing système Nanonetwork