240 liens privés
La répartition complète des 21 scores :
- Schacht, Hjalmar 143
- Seyss-Inquart, Arthur 141
- Dönitz, Karl 138
- Göring, Hermann 138
- Papen, Franz von 134
- Raeder, Erich 134
- Frank, Hans 130
- Fritzsche, Hans 130
- Schirach, Baldur von 130
- Keitel, Wilhelm 129
- Ribbentrop, Joachim von 129
- Speer, Albert 128
- Jodl, Alfred 127
- Rosenberg, Alfred 127
- Neurath, Konstantin von 125
- Frick, Wilhelm 124
- Funk, Walther 124
- Hess, Rudolf 120
- Sauckel, Fritz 118
- Kaltenbrunner, Ernst 113
- Streicher, Julius 106
Le parti nazi était un exemple brillant de la dangerosité d’un effort collectif de personnes intelligentes et motivées.
=> Comme quoi le monde n'a pas besoin de gens avec un haut QI, mais plutôt avec de la sagesse.
Une vente aux enchères aura lieu mercredi soir à CollecTodo sur le site de la maison de vente aux enchères Bidspirit, au cours de laquelle seront vendus des objets rares et fascinants datant de la période de l'Holocauste. Ces objets éclairent les événements de ces années sous différents angles : le parti nazi, le procès Kastner, les prières pour le sauvetage des Juifs, etc.
Entre autres, une médaille rare de 1934 intitulée "Nazi en Palestine" sera vendue : Une médaille frappée à l'occasion d'une série d'articles "Un nazi va en Palestine" publiés dans le journal nazi Der Angriff ("L'attaque"). La médaille est un souvenir de la coopération entre le parti nazi et l'association sioniste allemande, en faveur de l'objectif commun de faire venir les Juifs allemands en Palestine (le "transfert").
Le centre d'un côté porte une étoile de David entourée de la légende allemande "Un nazi allant en Palestine" (Ein Nazi fährt nach Palästina). Au centre de l'autre côté se trouve une croix gammée et la légende "et écrit à ce sujet dans Angriff" (Und erzählt davon in Angriff).
Au début de la période de domination nazie en Allemagne, le mouvement sioniste a eu tendance à coopérer avec la ligne adoptée par le régime nazi au début de son parcours - encourager l'immigration juive allemande en Palestine. Au printemps 1933, l'Union des sionistes allemands décide de contacter des éléments au sein du parti nazi qui pourraient soutenir la cause sioniste.
Kurt Tuchler, un juriste et juge juif allemand, membre de l'Association sioniste allemande, fait appel à Leopold von Mildenstein, chef du département juif du SD (Service de sécurité nazi et SS), et lui demande d'écrire sur la communauté juive en Palestine. En 1933, les deux hommes se rendent ensemble en Israël avec leurs épouses pendant un mois, afin de permettre à von Mildenstein d'être impressionné par l'entreprise sioniste florissante.
À son retour en Allemagne, von Mildenstein publia une série de douze articles accompagnés de photographies sur sa tournée en Palestine dans le journal nazi Der Angriff, l'organe du ministre de la propagande nazie Joseph Goebbels. Les articles portaient le titre "Un nazi va en Palestine". Goebbels a émis la médaille à l'occasion de cette série d'articles.
Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)
Auteure/Auteur: Youssef Cassis
La BRI est la plus ancienne des institutions financières internationales. Installée à Bâle (ce choix fut le résultat d'un compromis entre les puissances), elle n'est pas soumise à la législation fédérale et bénéficie de privilèges fiscaux et administratifs. Sa fondation en 1930 répondait à un double objectif: administrer le versement des réparations allemandes prévues par le plan Young et promouvoir la collaboration entre banques centrales afin d'améliorer le fonctionnement du système monétaire international. Son capital est détenu en majorité par les banques centrales fondatrices qui assurent sa direction. La fin des réparations en 1931-1932 priva la BRI d'une grande partie de sa raison d'être. Jusqu'à 1939, elle servit dès lors avant tout de lieu de rencontre, de "club" pour les gouverneurs des banques centrales. Sous forte influence allemande pendant la Deuxième Guerre mondiale (par moments plus de 70% des voix des actionnaires appartiennent à des Allemands), la BRI - présidée par l'Américain Thomas Harrison McKittrick à partir de 1940 - s'efforça de maintenir une stricte neutralité. Ainsi, elle continua, comme la BNS, de faire des affaires avec le Troisième Reich, de qui notamment elle reçut environ 13,5 t d'or, dont une partie était de l'or pillé par les nazis. Les accords de Bretton Woods (1944) recommandèrent sa liquidation en raison d'une part de son attitude controversée vis-à-vis de l'Allemagne durant la guerre et d'autre part de la création du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale. Cette recommandation ne fut pas suivie et, après la livraison à la Commission tripartite alliée de 3,75 t d'or volé, la BRI s'imposa rapidement comme un instrument indispensable du nouvel ordre monétaire. Sa fonction principale est de servir de forum pour la coopération monétaire internationale, en accueillant notamment les réunions des gouverneurs des banques centrales des principaux pays industrialisés. Dans les années 1960, par exemple, elle facilita le fonctionnement du système de Bretton Woods en coordonnant les efforts du Groupe des Dix pour maintenir la parité du dollar et en organisant des opérations de soutien à des monnaies comme la livre sterling, la lire italienne et le franc français. La BRI sert aussi de centre de recherche sur les questions économiques et monétaires intéressant plus particulièrement les banques centrales. Enfin, en tant que banque des banques centrales, elle gère une partie de leurs réserves en devises étrangères. Son bilan s'élevait à environ 185 milliards de francs au 31 mars 1998. Le bâtiment actuel, de Martin Burckhardt, date de 1977.
Allen Dulles et les SS
En novembre 1942, Allen Dulles arrive à Bern, en Suisse, en qualité de représentant de l’Office des services stratégiques (OSS), le principal service secret américain pendant la guerre. Diplomate, avocat, financier et expert en renseignement, ce frère de John Foster Dulles est le représentant type de l’oligarchie financière synarchiste de Wall Street. Entre 1916 et 1926, Allen Dulles avait occupé divers postes diplomatiques à Vienne, Bern et Berlin, avant d’entrer au cabinet juridique de son frère à New York, où il entretint durant des années d’étroites relations avec l’Allemagne, y compris avec Hjalmar Schacht.
Sa mission officielle à Bern consiste à évaluer la situation en Allemagne nazie et, avec sa neutralité, la Suisse offre les conditions optimales pour ce faire. Mais par ailleurs, Dulles possède son propre agenda : parvenir, avec le moins d’investissements militaires possibles, à mettre sous contrôle anglo-américain le potentiel stratégique, et surtout économique, de l’Allemagne nazie, y compris les territoires annexés. (Soulignons qu’en dépit de l’état de guerre, les dirigeants nazis n’avaient pas procédé à une expropriation conséquente des intérêts financiers et immobiliers des Anglo-américains en Allemagne ou dans les territoires occupés.) En même temps, l’on veut non seulement empêcher la Russie soviétique d’accaparer les richesses des puissances de l’Axe, mais l’affaiblir au point où le bolchevisme et le panslavisme seront bannis à tout jamais de la politique mondiale.
Le 15 janvier 1943, donc, le premier émissaire SS de Himmler et de Schellenberg, le prince Max von Hohenlohe-Langenburg, rencontre Allen Dulles. Ils se connaissent déjà depuis le séjour de l’Américain à Vienne, en 1916. Au cours des deux mois suivants, ils auront deux autres rencontres en privé. Plus tard, Hohenlohe assurera que ses entretiens avec Dulles ont été constructifs et que ce dernier lui a dit préférer des discussions avec les représentants du véritable pouvoir en Allemagne - s’entend les SS - plutôt qu’avec des « hommes politiques aux abois, des émigrés ou des juifs pleins de préjugés ». L’officier SS Reinhard Spitzy, qui travaille au ministère des Affaires étrangères, rencontrera également Allen Dulles à diverses reprises. De même, l’avocat personnel d’Himmler, Carl Langbehn, entretient des contacts avec le représentant de l’OSS à Bern.
La conférence à l’hôtel Maison Rouge
Le 10 août 1944, pendant que les dirigeants de la résistance allemande sont condamnés par le « tribunal du peuple » et exécutés pour l’attentat contre Hitler, le Sicherheitsdienst (SD, contre-espionnage) de Schellenberg organise, dans Strasbourg occupée, une conférence à l’hôtel Maison Rouge, à laquelle participent aussi d’importants banquiers et industriels allemands. A ce moment-là, la défaite militaire de l’Allemagne nazie est d’ores et déjà acquise. De quoi les dirigeants SS peuvent-ils bien discuter avec l’élite bancaire et économique ?
Le thème de cette conférence à Strasbourg concerne le transfert à l’étranger d’un maximum de la fortune des SS, avant l’effondrement définitif de l’Allemagne nazie. Pour cela, ils peuvent compter sur la bienveillance des cercles financiers synarchistes en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis. Comme nous l’avons vu, les titres financiers et autres valeurs physiques des Anglo-américains n’avaient pas été expropriés de manière conséquente par les nazis, pas plus en Allemagne que dans les zones occupées, les grands banquiers et Hjalmar Schacht ayant joué de leur influence - avec la complicité des SS.
Il n’est donc pas étonnant que le principal acteur du transfert massif de la fortune des SS, décidé lors de la conférence de Strasbourg, soit Hjalmar Schacht, qui jouit d’excellents contacts à l’étranger, non seulement dans les pays neutres, mais aussi auprès des puissances occidentales. Après tout, son principal mentor est Montagu Norman, directeur de la Banque d’Angleterre jusqu’en 1944.
Un autre acteur clé du transfert de la fortune nazie est le financier suisse François Genoud, un activiste nazi qui dispose d’un réseau de relations dans le monde arabe. Dès 1943, il avait été, lui aussi, en contact avec Allen Dulles. Une bonne partie de la fortune des SS sera ainsi transférée, via la Suisse, vers l’Espagne, le Portugal, la Turquie, la Suède et l’Argentine où elle sera investie.
Tout laisse croire qu’Allen Dulles était au courant de ce transfert, car il fera en sorte qu’après la guerre, Schacht devienne l’« administrateur » des fonds des SS, après avoir été acquitté par le Tribunal de Nuremberg.
Parmi les participants de la conférence de Strasbourg, se trouvait aussi le chef de la division VI (Sabotage) des Services centraux de la sécurité du Reich, Otto Skorzeny. Chef des commandos de chasseurs de la SD (les « forces spéciales » des SS), Skorzeny est connu à l’échelle mondiale comme le libérateur présumé de Mussolini, retenu prisonnier au Gran Sasso, dans les Appenins. Dans le complexe formé après guerre par des intérêts financiers synarchistes, des organisations néofascistes, des groupes paramilitaires et des réseaux de services secrets - la « mère » pour ainsi dire du terrorisme moderne - Skorzeny va jouer un rôle de premier plan.
De mai 1944 jusqu’à la fin de la guerre ou presque, des négociations secrètes ont lieu entre les dirigeants SS et Allen Dulles, l’une des grandes figures du synarchisme, en vue d’un éventuel armistice sur le théâtre de guerre italien. Dans leur phase finale, lors du retour de Dulles à Berne après un séjour de deux mois aux Etats-Unis, fin 1944, ces négociations ont pour nom de code « Operation Sunrise » (Opération lever de soleil). Elles mènent d’abord à une réduction notable de l’intensité des hostilités dans le nord de l’Italie, où elle était nettement plus faible que sur les autres théâtres. A partir de septembre 1944, la ligne de front au nord de Florence reste pour ainsi dire gelée, même si l’armistice officiel n’entre en vigueur que quelques jours avant la capitulation générale de l’Allemagne nazie.
Ces négociations fournissent aux deux parties l’occasion de tisser des liens étroits qui, après la fin de la guerre, joueront un rôle déterminant dans la formation d’un réseau SS international téléguidé par des milieux financiers et du renseignement anglo-américains. Parmi les participants aux négociations avec Dulles, côté SS, figurent le général SS Karl Wolff, chef d’état-major de Himmler pendant des années, Eugen Dollman, représentant personnel de Himmler dans l’Italie du Nord occupée par les Allemands, et Walter Rauff, chef du SD (Sicherheitsdienst = contre-espionnage) pour l’Italie du Nord, tandis qu’en coulisses, s’active le général Walter Schellenberg qui, suite à la fermeture du bureau de l’Abwehr/Ausland (contre-espionnage militaire à l’étranger), est nommé en juin 1944 chef du SR du SD. Bien que figurant parmi les criminels SS les plus recherchés, Wolff, Dollman et Rauff échapperont - tout comme Skorzeny et Schellenberg - aux poursuites juridiques des alliés. Dans l’après-guerre, Dulles témoignera même publiquement de sa reconnaissance envers Wolff.
schellenberg-schacht group
Denis de Rougemont, un vétéran des services de renseignements militaires suisses, a fondé le groupe de coordination Ecoropa pour les principales organisations écologistes européennes, un poste de contrôle qu'il partage avec le KGB et le Nazi Internantional. La stratégie économique et financière de la BRI et de la Banque nationale suisse est d'infliger au Tiers Monde - et à l'échelle mondiale cette fois - ce que la BRI a réussi à infliger à l'Allemagne d'abord, et au continent européen ensuite. p.115