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Saddam Hussein vole au secours de l'euro
publié le 27 septembre 2000 à 4h47
Le maître de l'Irak a décidé de s'attaquer au roi dollar. Hier, de Bagdad, Saddam Hussein a une nouvelle fois annoncé fermement son intention de ne plus utiliser le billet vert dans les transactions internationales de son pays. «Le dollar sera remplacé par d'autres devises étrangères, dont l'euro», a précisé son ministre des Finances, Hekmat Ibrahim al-Azzaoui. Autrement dit, l'Europe, principal acheteur du pétrole irakien, ne serait plus obligée de régler ses achats d'or noir en devise américaine. «Pour nous, cela ne fait aucune différence. Nous pourrions payer nos achats de brut en marks, en yens et, pourquoi pas, en euros. Nos services de trésorerie sont prêts», explique un porte-parole de Total-Elf-Fina. «Techniquement, la manoeuvre ne pose aucun problème: il s'agit juste d'un jeu d'écriture dans les livres de comptes, peu importe la monnaie utilisée», confirme un spécialiste. Ironie de l'histoire, c'est avec l'aide sonnante et trébuchante de la Federal Reserve américaine que la monnaie européenne, en capilotade ces dernières semaines, reprend actuellement un peu de poil de la bête.
Scénario catastrophe américain: et si le pétrole se payait en euros?
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BRUT
Alors que le dollar chute et que l'OPEP réduit sa production pour maximiser ses prix, la question rejaillit: l'euro sera-t-il une monnaie alternative pour le pétrole? Washington ira loin pour défendre le statut du dollar
Myret Zaki
Publié mercredi 11 février 2004 à 01:12
Reste que les considérations politiques pèsent très lourd dans une telle décision: en 2000, l'ex-président irakien Saddam Hussein avait décidé de facturer son pétrole en euros, malgré la réticence des Etats-Unis et du Royaume-Uni. Des politologues comme William Clark, de la John Hopkins University, y ont vu l'une des motivations de l'invasion militaire. A Washington, l'alarme était déclenchée, la question étant: qui sera le prochain? Déjà, la Jordanie s'était mise à traiter le brut avec l'Irak en euros. L'Iran a manifesté son intention de suivre le mouvement, de même que l'Algérie et la Libye. Près de la moitié des importations de ces trois pays viennent de la zone euro, principal partenaire commercial du Moyen-Orient, qui importe plus de la moitié du pétrole de l'OPEP.
Sous cet éclairage, l'intervention américaine en Irak pourrait avoir visé la prévention, à travers le contrôle de la deuxième réserve mondiale de pétrole, d'un mouvement général de l'OPEP en faveur de l'euro. Suite au changement de régime en Irak, le dollar a immédiatement été restauré comme monnaie de transaction du pétrole.
Conséquences de ce scénario catastrophe du point de vue de Washington: le dollar perdrait sa suprématie, les pays importateurs de pétrole substitueraient des euros aux dollars dans leurs réserves, provoquant un krach du billet vert, un effondrement des actifs américains couplé d'une hyperinflation. S'ensuivrait un défaut sur les deux déficits. Mais la puissance militaire américaine veille à la dissuasion.
L'Arabie saoudite envisage d'accepter le yuan au lieu du dollar pour les ventes de pétrole chinoises
Les pourparlers entre Riyad et Pékin se sont accélérés à mesure que le mécontentement des Saoudiens à l'égard de Washington grandit.
15 mars 2022
The theory of the abyssal abiogenic origin of petroleum is a significant part of the modern scientific theories dealing with the formation of hydrocarbons. These theories include the identification of natural hydrocarbon systems, the physical processes leading to their terrestrial concentration, and the dynamic processes controlling the migration of that material into geological reservoirs of petroleum. The theory of the abyssal abiogenic origin of petroleum recognizes that natural gas and petroleum are primordial materials of deep origin which have migrated into the Earth's crust. Experimental results and geological investigations presented in this article convincingly confirm the main postulates of the theory and allow us to reexamine the structure, size, and locality distributions of the world's hydrocarbon reserves.
Secteur du raffinage en difficulté
Premier raffineur indépendant en Europe, Petroplus est en proie à de graves difficultés financières depuis fin décembre après s'être vu refuser l'accès à une ligne de crédit d'un milliard de dollars jugée "indispensable" au bon fonctionnement des opérations.
Le secteur du raffinage européen est victime d'une surcapacité chronique qui pousse les exploitants à vendre ou fermer les installations.
Les cours du pétrole coté à New York se sont effondrés lundi. Sur les marchés à terme, le brut américain a perdu près de 300% dans la soirée, passant en territoire négatif, à -37,63 dollars. Il s'agit de la plus forte baisse en séance jamais enregistrée par Bloomberg dont les données remontent à 1983.
Sébastien
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