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- novembre 2024
Interpellation politique?: De mystérieux «hommes en noir» dans la gare de Berne
Alors qu'il militait pour les enfants de Gaza, Samuel Crettenand a été arrêté par de mystérieux agents.
Eric Felley
Le moment où les trois «agents» en manteaux noirs (sur la droite) s'apprêtent à intervenir contre le militant.
DR
Le 7 octobre 2023, des terroristes du Hamas ont envahi une partie d'Israël pour y commettre des atrocités, qui ont causé la mort de plus de 1200 personnes. La réplique d'Israël sur la bande de Gaza a été terrible. Au fil des mois, ce sont plus de 41'000 palestiniens qui ont péri sous les bombes, dont plus de 16'000 enfants.
Le Neuchâtelois Samuel Crettenand s'est engagé très tôt pour attirer l'attention des médias sur le massacre des enfants. En décembre 2023, il a lancé une grève de la faim, tout en se baladant avec une pancarte qu'il actualisait chaque jour avec le décompte des victimes. Son action était simple: se tenir debout immobile dans des lieux publics ou des gares sans un mot avec son panneau.
Le 18 décembre 2023 en gare de Berne
Cet activisme pacifique lui a valu bien des ennuis. C'est surtout à Berne que les choses ont mal tourné, le 18 décembre 2023. Samuel Crettenand était en grève de la faim depuis une semaine. Vers 18 heures, il se tenait debout au pied de l'escalator au centre de la gare. «J'ai été contrôlé par des agents privés qui ont pris ma carte d'identité, que j'ai présentée et ils m'ont dit que j'étais exclu de la gare pour 48 heures, chose que j'ai refusée».
La suite dérape rapidement: «Je leur ai demandé très poliment de me rendre ma carte pour continuer mon action et comme il ne voulait pas me la rendre, je l'ai reprise sur la tablette que l’agente utilisait pour faire son rapport. Ils me sont tombés dessus pour me mettre à terre et me menotter».
«Arrête ton théâtre»
Ensuite, d'autres agents interviennent, dont trois hommes mystérieux en manteau noir, qui semblent sortis de nulle part: «J'ai expliqué que j'étais en grève de la faim depuis sept jours... Ils m'ont mis en cellule et là, j'ai fait un malaise. Quand je me suis réveillé, j'avais un policier qui me donnait des coups dans le sternum, j'étais semi-conscient, il m'a mis des coups dans les jambes, dans les cuisses, en me disant arrête ton théâtre, je continue à te faire mal si tu n’arrêtes pas..»»
Cela a duré jusqu'au moment où il a pu dire qu'il avait besoin d'une ambulance et il a été hospitalisé. «Là, la médecin dans l'ambulance a demandé ce qui s'était passé et la secouriste a dit que je m'étais battu avec la police parce que j'étais pour le Hamas. Pour moi, c'était clairement une interpellation politique».
Après deux minutes, le manifestant est mis hors d'état de nuire par les deux agents de Transsicura, les trois agents mystérieux et enfin deux agents de la police bernoise qui arrivent en renfort.
Samuel Crettenand a déposé plainte contre les agents. Avec son avocate, ils ont demandé tout de suite de protéger les preuves, c'est-à-dire les vidéos de la gare. La police leur a répondu dans un premier temps que les vidéos n'étaient plus disponibles. Ensuite le procureur du Ministère public de Berne leur a signifié le refus de la plainte sur la base des vidéos qu'ils avaient...
Ils ont fait recours et finalement les vidéos ont été versées tout récemment au dossier. La défense a enfin pu les visionner. On y voit Samuel Crettenand se tenir debout au pied de l'escalator, immobile avec sa pancarte. Surviennent deux agents de Transsicura, la sécurité privée des CFF, reconnaissables à leurs gilets fluo. Ceux-ci lui demandent de s'en aller, ce qu'il refuse. Entretemps, il leur a présenté sa carte d'identité qu'ils ont prise. Comme ils ne veulent pas la lui rendre, il tente de la reprendre et c'est là que ça dégénère, il se fait rapidement plaquer au sol.
Sept agents autour de lui
La scène prend alors une autre dimension. Descendant par l'escalator, trois hommes en manteau noir rejoignent la scène pour neutraliser l'homme à terre et le menotter. Même s'ils ne portent aucun signe distinctif des forces de l'ordre, de toute évidence, ils sont connus des autres forces de sécurité, dont la police de Berne qui vient en renfort. Finalement, en quelques minutes, notre militant pacifiste pro Gaza a été entouré par sept agents avant d'être mis en cellule.
Actuellement, la procédure d'enquête se poursuit pour l'agression dans le poste de police. Interrogé par le procureur du ministère public de Berne, un policier ayant participé à l'arrestation a refusé de répondre à la question de savoir quel genre de personnes étaient ces trois hommes en manteau noir, ces «men in black» comme les appelle Samuel Crettenand, qu'il soupçonne être des agents de nature «politique». La suite de l'enquête permettra peut-être de préciser qui ils sont, et pourquoi ils interviennent ainsi dans la gare.
La police nationale ukrainienne et la Gendarmerie Nationale ont déclaré avoir arrêté deux membres du gang de hackers Lockbit dans une ville à l’ouest de l’Ukraine. Ils étaient en charge, entre autres, du blanchiment d’argent.
De nouvelles informations émergent autour de « l’opération Cronos » qui a mis fin à Lockbit, le groupe de hackers le plus redouté. La Gendarmerie Nationale et les forces de police ukrainiennes ont arrêté un individu en Pologne et deux en Ukraine, selon des communiqués publiés le 21 février 2024. Les forces de l’ordre ukrainiennes indiquent que les deux membres de Lockbit étaient un père et son fils, qui résident dans la ville de Ternopil, à l’ouest du pays. « Ces criminels ont affecté des particuliers, des entreprises, des agences gouvernementales et des établissements de santé en France », peut-on lire dans le communiqué. Lockbit est en effet responsable des cyberattaques contre l’hôpital de Corbeil-Essonnes et contre le département du Loiret.
Les enquêteurs de la police nationale ont mené une série de perquisitions dans les résidences des pirates à Ternopil, au cours desquelles ils ont saisi des téléphones portables et du matériel informatique utilisés dans le cadre de l'activité illégale. En conséquence, plus de 200 comptes de crypto-monnaies liés à l'activité criminelle ont été bloqués et 34 serveurs aux Pays-Bas, en Allemagne, en Finlande, en France, en Suisse, en Australie, aux États-Unis et au Royaume-Uni ont été supprimés. Cela a permis de bloquer les activités de la principale plateforme de piratage et d'autres infrastructures critiques criminelles.
Ces actions d'investigation ont été menées à la demande d'entraide judiciaire internationale des autorités compétentes françaises dans le cadre du groupe de travail international "Opération Kronos", qui associe les services répressifs compétents de France, d'Allemagne, des Pays-Bas, de Suède, d'Australie, du Canada, du Japon, du Royaume-Uni, des États-Unis, de Suisse, de Finlande, de Pologne et de Nouvelle-Zélande.
Des gendarmes armés de mitraillettes ont investi une partie du quartier des Fahys, à Neuchâtel, ce samedi 14 octobre vers 15h, selon plusieurs témoins. La rue des Fahys et l’avenue du Vignoble ont été bouclées sur deux kilomètres, à partir de l’intersection avec le sous voie de la rue de Gibraltar à l’ouest et jusqu’à l’arrêt de bus Le Châble, peu après La Coudre, à l’est.
Renseignements pris auprès de la centrale de la police neuchâteloise, celle-ci a reçu un appel signalant un homme armé dans le secteur. «Il s’est avéré qu’il participait au tournage d’un film organisé par des jeunes de la région, et que l’arme était factice.» La route a été rouverte vers 15h45.
La police judiciaire fédérale a mis en place une unité d'intervention rapide qui s'entraîne à l'insu du large public. Nom de code: «Tigris». L'Office fédéral de la police (fedpol) a confirmé l'existence de cette troupe, révélée jeudi par la «Weltwoche».
Composée actuellement de 14 membres, Tigris a été créée dans le
cadre du projet d'efficacité destiné aux autorités de poursuite
judiciaire de la Confédération. Ses coûts sont comptabilisés dans
le budget de la police fédérale, a précisé fedpol. La troupe se
trouve sous le contrôle, comme l'entier de fedpol, des commissions
de gestion des Chambres fédérales.
Avec cette troupe d'intervention, les autorités fédérales se
trouvent en terrain délicat, écrit la «Weltwoche». En 1978, le
peuple et les cantons ont refusé la création d'une police fédérale
de sécurité, comme le proposait le conseiller fédéral PDC Kurt
Furgler. En 2002, sa collègue de parti Ruth Metzler a échoué au
Parlement déjà avec un projet similaire. Fedpol réfute donc
l'argument selon lequel Tigris comporte des éléments de police de
sécurité: la troupe est engagée lors de menace accrue.
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