En Australie, une nouvelle souche virale mortelle pour les poulets est apparue en 2008. Son origine a été identifiée : deux virus atténués issus de vaccins se sont recombiné pour ne former qu'un et sont devenus plus dangereux que la forme naturelle. Un phénomène très rare qui ne doit pas remettre en cause la vaccination.
Les vaccins bactériens sont « généralement obtenus par la fermentation des bactéries sur des milieux de cultures d’origine synthétique », explique-t-on à la DGS. C’est ainsi le cas des vaccins contre la diphtérie, la coqueluche ou encore la bactérie Haemophilus influenzae de type b.
Les virus, en revanche, sont incapables de se multiplier de façon autonome et « ne peuvent être cultivés et amplifiés que sur des cellules vivantes ». C’est à ce titre que les vaccins contre les virus sont produits sur des cellules de rein de singe (par exemple le vaccin contre la polio), sur des cellules d’embryon de poulet (rougeole et oreillons), des cellules de levure (hépatite B) ou des cellules diploïdes humaines (rubéole). D’autres vaccins sont également produits sur des œufs embryonnés de poule (vaccins grippaux).