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C’est le fluide de vie et sa protection: le SA, l’invisible force du fluide de vie (S3 n (c) nh) dont nous parle les anciens égyptiens sur chacun de leurs monuments... C’est par l’embrassade corps à corps, le bouche à bouche, et le toucher de la paume de la main le long de la nuque que l’on peut « animer » quelqu’un. Dès lors, cette personne se trouvera : renouvelée dans son énergie de vie et sera « animée « (di c nh). Pas seulement pour la santé physique mais aussi pour la santé spirituelle, la guérison à tous les niveaux, l’harmonisation générale de l’être. Car l’énergie de vie cosmique passe par nos souffles. Dans le baiser pour les anciens égyptiens, ce sont les respirations qui s’échangent le plus important, ces respirations mêlées sont: « un cadeau de vie », un don du fluide vital universel : le Sa qui est une protection sacrée, magique de par son origine.
Le SA symbolisait « la protection de la jeune vie » et pour certains, à l’origine, il dépeignait une riche récolte représentant une botte de papyrus liée, mais la boucle du SA représentait plus anciennement, la bouche d’un poisson » donnant naissance à l’eau féconde « et par extension, la vie dans tout le pays.
Et celà nous rappelle bien sûr le Prana qui en sanskrit est le souffle et donc le pranayama qui est dans le Kaushitaki-Upanishad, troisième Adhyaya : l’extension de la force de vie, le souffle de vie.
Le hiéroglyphe "Sa" représentant un foulard, est le symbole de l'énergie vitale. L'équivalent du Qi ou du Prana.