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George Cove, pionnier oublié de l’énergie solaire, pourrait avoir réussi à construire un panneau photovoltaïque très efficace, une quarantaine d’années avant que les ingénieurs des Bell Labs n’inventent les cellules photovoltaïques à base de silicium. Si le modèle de panneaux créé par Cove s’avérait utilisable en conditions réelles, il serait possible de s’en inspirer pour créer des panneaux solaires moins complexes et plus durables.
Depuis que les laboratoires Bells ont présenté leur premier panneau solaire prêt à l’emploi dans les années 1950, tous les efforts de recherches ont été orientés vers la réduction des coûts et l’amélioration du rendement des cellules photovoltaïques. Dans ces deux domaines, les chercheurs ont effectivement fait des progrès spectaculaires : le rendement des panneaux solaires est passé de moins de 5% dans les années 1950 à plus de 20% aujourd’hui, tandis que le prix par watt-crête est passé de 30 dollars en 1980 à moins de 0.2 dollars en 2020 (watt-crête : puissance maximale que les cellules peuvent produire).
=> donc le prix a été divisé par 150 alors que le rendement a été multiplié par 4.
La préhistoire des cellules solaires
Le panneau solaire présenté en 1954 par les Bell Labs ne sortait pas de nulle part. La cellule en silicium trouve son origine dans des appareils plus simples qui pouvaient produire de l’électricité à partir de lumière ou encore de chaleur.
En 1821, Thomas Seebeck découvrit qu’un courant électrique circule dans un circuit composé de deux métaux de natures différentes et dont les jonctions ne sont pas à la même température. C’est sur cet « effet thermoélectrique » que se basent les « générateurs thermoélectriques » qui convertissent la chaleur (par exemple, celle émise par un poêle à bois) directement en électricité. En 1839, Antoine Becquerel découvrit à son tour que la lumière pouvait se transformer en électricité, et cet effet fut démontré sur les solides et particulièrement le sélénium par plusieurs scientifiques dans les années 1870. Cet « effet photoélectrique » donna naissance au « générateur photoélectrique », que nous appelons à présent générateur « photovoltaïque » ou cellule solaire photovoltaïque. En 1883, Charles Fritts créa le tout premier module photovoltaïque en utilisant du sélénium et une fine couche d’or. 12 13 14
A cette époque les applications pratiques pour les appareils photoélectriques et thermoélectriques ne sont pas légion, et ce jusque dans les années 1950. Plusieurs inventeurs conçoivent différents types de générateurs thermoélectriques, le plus souvent alimentés par une flamme de gaz, et leur rendement dépasse rarement les 1 %. Dans le même temps, le panneau solaire fabriqué par Charles Fritts et les cellules solaires au sélénium qui vont suivre convertissent le rayonnement solaire en électricité à un rendement atteignant péniblement 1 à 2 %. 15 En bref, la période précédant les années 1950 ne semble pas offrir beaucoup d’inspiration pour fabriquer des panneaux solaires photovoltaïques plus durables écologiquement.
Un pionnier oublié de l’énergie solaire
Et pourtant, il semblerait que ce panorama de la « préhistoire du panneau solaire » soit incomplet. En 2019 j’ai reçu un e-mail de la part d’un lecteur de Low-Tech magazine, Philip Pesavento :
« Cela fait depuis le début des années 1990 que j’étudie l’un des pionniers des cellules solaires qui travaillait dans la période précédant la Première Guerre Mondiale. Je deviens trop vieux pour faire quoi que ce soit avec recherches, et bien qu’il y ait eu un ou deux articles académiques à propos de M. Cove, ils sont passés complètement à côté de ce qu’il a accompli. Je vous ai mis ci-joint le PDF d’un Powerpoint que j’ai réalisé en 2015 et que je n’ai jamais montré à personne. Si cela vous intéresse de rédiger un article à ce propos je pourrai vous envoyer une clef USB avec toute la documentation que j’ai rassemblée. »
Si le compte-rendu historique et les hypothèses proposées par Philip Pesavento se révèlent exactes, George Cove aurait tenté de fabriquer un générateur thermoélectrique mais aurait accidentellement créé un générateur photovoltaïque – une cellule solaire. Bien que cela se soit passé au début des années 1900, Cove obtint une puissance de sortie et un rendement comparables à ceux des scientifiques des Bell Labs en 1954. Son modèle dépassait également de loin les performances de toutes les cellules solaires au sélénium fabriquées entre les années 1880 et 1940. 16 Philip Pesavento:
« Ce serait plutôt excitant de confirmer que des cellules solaires d’une relatif grande efficience furent inventées 40 ans avant que les cellules au silicium ne fassent leur apparition. Plus important encore, s’il s’avère qu’il existait un système de cellules et de panneaux solaires photovoltaïques avant la Première Guerre Mondiale, il pourrait également présenter certains avantages quant au bas coût des matières premières, la faible énergie grise pour convertir les minerais en matériaux métalliques, l’efficacité des cellules photovoltaïques finales et la facilité de fabrication. »
En d’autres termes, si le compte-rendu historique et les hypothèses proposées par Philip Pesavento se révèlent exactes, construire des panneaux solaires low-tech pourrait être à portée de main.
Le générateur électrique solaire de George Cove
C’est en 1905 au Metropole Building à Halifax en Nouvelle-Écosse canadienne que George Cove présenta son premier « générateur solaire électrique ». Il en existe une image, et c’est la seule donnée que nous ayons sur ce panneau. 17 Pourtant sa puissance et son rendement devaient être remarquables car des investisseurs des États-Unis dépêchèrent un expert à Halifax. Après avoir lu le rapport de cet expert, ils firent venir Cove aux États-Unis (à Sommerville, Massachusetts) pour qu’il puisse continuer à développer son invention.
C’est là-bas que Cove présenta en 1909 sa deuxième machine : un panneau de 1,5 m² qui pouvait produire 45 watts et avait un rendement de 2,75 % pour transformer l’énergie solaire en électricité. Au cours de l’année 1909, Cove déménagea à New York City et c’est là qu’il présenta son troisième prototype. Il s’agissait d’une installation solaire comportant quatre panneaux de 60 watt-crête chacun, qui permettaient de charger cinq batteries au plombacide sulfurique. Cela représentait une surface totale de 4,5 m² , la puissance de production maximale était de 240 Watts et le rendement atteignait 5 % – comparable au premier panneau solaire des Bell Labs. [18]
Bien qu’il ne soit plus fait mention de George Cove dans l’histoire du photovoltaïque, son générateur électrique solaire impressionna sensiblement la presse technique de son époque. Par exemple, en 1909, le Technical World Magazine écrivait : « cette machine est aussi peu coûteuse et robuste que n’importe quelle cuisinière. Même à l’état de prototype rudimentaire, elle est capable, avec deux jours d’ensoleillement, de produire et stocker suffisamment d’électricité pour alimenter une maison ordinaire pendant une semaine. Cet inventeur l’a prouvé depuis des mois et à maintes reprises dans son établissement commercial ». 18
Des fiches métalliques coulées dans l’asphalte
Comment George Cove a-t-il fait pour construire une installation solaire avec 40 ans d’avance sur son temps ? D’après Philip Pesavento, qui a travaillé en tant qu’ingénieur en semi-conducteurs, Cove souhaitait créer un générateur thermoélectrique (TEG, Thermo-Electric Generator) perfectionné. Son générateur était voué à être exposé à la chaleur d’une cuisinière à bois et à l’énergie solaire dans le même temps. En effet, Edward Watson avait conçu le premier prototype expérimental de générateur thermoélectrique solaire (STEG, Solar TEG) dès 1888. On peut également comprendre clairement quel était le projet initial de Cove avec la description qu’il fait de son appareil :
« C’est un cadre pourvu de plusieurs vitres teintées violettes, derrière lesquelles se trouvent, coulées dans une plaque faite d’un composé asphalté, une myriade de petites fiches métalliques. L’une des extrémités des fiches est toujours exposée au soleil tandis ce que l’autre demeure au frais, à l’ombre. »
Générer la plus grande différence de température possible voilà tout l’enjeu de la production d’électricité avec un système thermoélectrique, ainsi le dispositif imaginé par Cove prend tout son sens. Pourtant, lorsqu’il mesura la puissance générée, il constata que l’appareil ne répondait pas à la chaleur comme le ferait normalement un générateur thermoélectrique. Dès le début, Cove constata que son invention utilisait la chaleur, mais aussi la lumière pour produire de l’électricité lorsqu’elle se trouvait exposée aux rayons du soleil :
« La particularité de mon invention est la suivante : la composition des fiches métalliques a ceci de particulier que lorsqu’elles entrent en interaction avec les rayonnements solaires elles génèrent du courant non seulement grâce au rayonnement thermique mais aussi grâce aux rayons violets. »
Cependant, après avoir d’autres expériences avec la chaleur d’un poêle bois et l’énergie solaire, Cove déclara :
« Exposer la machine à différentes sources de chaleur artificielle ne semble pas générer d’électricité. Seul le rayonnement thermique du soleil semble fonctionner (infra-rouges de courte portée), les rayons violets et ultraviolets jouent peut-être aussi un rôle dans la création du courant électrique. »
En guise de cellules, le panneau solaire de Cove comprenait des « fiches », soit des barres métalliques d’environ 7,5 centimètres, composées d’un alliage de plusieurs métaux courants. Le panneau de 1,5 mètre carré en contenait 976, et on en trouvait 4 x 1804 sur le dispositif de 4,5 mètres carrés. Cependant, garder les barres métallique fraîches d’un côté et chaudes de l’autre – séparées par une couche d’asphalte – n’avait pas d’importance. Ce qui importait, c’est que Cove avait fabriqué sans le savoir une jonction métal/semi-conducteur.
La bande interdite des semi-conducteurs
Ni Georges Cove, ni aucun de ses contemporains ne comprirent comment fonctionnait ce générateur solaire. Ce sont les travaux d’Einstein sur l’effet photoélectrique (en 1905), puis bien plus tard sur la mécanique quantique (dans les années 1930 et au-delà), qui vinrent éclairer la situation grâce aux concepts de matériaux semi-conducteurs et de leur « bande interdite ». Les électrons peuvent avoir plusieurs « rôles » lorsqu’ils sont en orbite autour du noyau d’un atome. On les trouve à différentes distances du noyau où ils forment plusieurs « paquets » que l’on appelle des « bandes ». Ces bandes maintiennent fermement les électrons en place. Entre ces bandes il y a des écarts, des « bandes interdites », où aucun électron ne peut se trouver.
Art. 1 But
Le but de la présente ordonnance est d’assurer une indication claire des prix, permettant de les comparer et d’éviter que l’acheteur ne soit induit en erreur.
(...)
L’ordonnance s’applique:
a.
aux marchandises offertes au consommateur;
(...)
Est réputée consommateur toute personne qui achète une marchandise ou une prestation de service à des fins qui sont sans rapport avec son activité commerciale ou professionnelle.
=> Donc dès que tu achètes un truc sans que ce soit pour son boulot.... t'es consommateur !!
Art. 3 Obligation d’indiquer le prix de détail
1 Pour les marchandises offertes au consommateur, le prix à payer effectivement en francs suisses (prix de détail) doit être indiqué à tout moment.
Section 3 Mode d’indication
Art. 7 Affichage
1 Les prix de détail et les prix unitaires doivent être indiqués par affichage sur la marchandise elle-même ou à proximité (inscription, impression, étiquette, panneau, etc.).
2 Lorsque l’affichage sur la marchandise elle-même ne convient pas en raison du grand nombre de produits à prix identique ou pour des raisons d’ordre technique, les prix peuvent être indiqués sous une autre forme, à condition que les indications soient faciles à consulter et aisément lisibles (écriteaux sur le rayonnage, affichage de prix courants, présentation de catalogues, etc.).
3 Il est également loisible de recourir au mode d’indication prévu à l’al. 2 pour les antiquités, objets d’art, tapis d’orient, fourrures, montres, bijoux et autres objets en métal précieux, si leur prix est supérieur à 5000 francs.
=> Donc il me semble possible de remplacer une étiquette papier par un qrcode qui mène à une page web .. = catalogue, "etc."
Art. 12 Pourboires
1 Le pourboire doit être inclus dans le prix ou désigné clairement et indiqué en chiffres.
2 Sont autorisées les mentions «pourboire compris» ou les formulations similaires. En revanche, les mentions «pourboire non compris» ou les formulations similaires sans indication de chiffres, sont interdites.
3 Il est interdit de demander des pourboires en sus du prix indiqué ou du pourboire exprimé en chiffres.
=> DOnc les pourrboires sont interdit en suisse. Tout est dans le prix indiqué.
4.2. Calculer le prix d’un article sponsorisé avec une formule
La méthode ci-dessus, c’est un peu à la louche même si elle permet de cadrer le montant, mais vous souhaitez éventuellement être plus précis.
Pour cela, je vous propose d’utiliser une formule pour calculer le prix de l’article sponsorisé. Cette formule provient d’un site américain et je l’ai récupérée sur le blog NoTuxedo (excellent blog par ailleurs).
La formule est la suivante : (Temps passé x taux horaires) + [(nombre moyen de pages vues par post / 1000) x taux publicitaires]
C’est donc un croisement entre le travail que vous allez devoir fournir et les performances de votre blog. Voici les éléments que l’on doit fournir dans la formule.
Temps passé : combien d’heures allez-vous passer à créer l’article sponsorisé.
Taux horaire : quel est votre prix à l’heure ? Vous pouvez utiliser ma calculatrice pour calculer le taux horaire.
Nombre de pages vues par post / 1000 : nombre de fois où un article est lu en moyenne sur votre blog sur les huit premières semaines suivant sa parution puis divisé le chiffre par 1 000.
Taux publicitaire : la valeur que vous donnez a mille pages vues sur votre site. Pour un blog débutant, vous pouvez mettre 20 € puis augmenter progressivement la valeur.
Exemple de prix pour un article sponsorisé. Votre coût horaire est de 45 € et vous allez passer 3 heures à créer l’article. Généralement, vos articles sont vus par 1 200 visiteurs sur 8 semaines et vous estimez votre coût publicitaire à 30 €. Cela donne donc :
Formule : (3 x 45) + [(1 200 / 1000) x 30] = 171 €
C’est à vous de faire varier les différents paramètres. Dans le cas présent, vous pouvez faire une proposition à 170 € à la marque. C’est le coût que vous estimez pour votre travail.
< 5000 visites mensuelles : de 50 à 90 euros HT par article d’environ 300/400 mots
entre 5000 et 30 000 visites : de 90 à 150 euros HT par article d’environ 300/400 mots
entre 30 000 et 100 000 visites : de 150 à 300 euros HT
entre 100 000 et 500 000 visites : de 300 à 900 euros HT
> 500 000 visites : de 900 à 3000 euros HT
=> Ces prix sont à prendre avec du recul mais ils peuvent vous servir de base de négociation.
A titre d’exemple, un article sponsorisé sur un site de presse comme BFM TV, L’express ou encore Challenges est souvent facturé entre 2000 et 3000 euros HT.
Selon Coop, il est plus judicieux de comparer la marge nette plutôt que la marge brute. Selon un consultant international en commerce de détail, le commerce alimentaire de détail génère en principe des marges faibles (les marges EBITDA se situent en général entre 4 et 8% et l'EBIT entre 2 et 5% du chiffre d'affaires net). Selon Migros, les facteurs d'influence mentionnés dans sa requête et ayant le plus d'impact sur la marge (comprise comme la différence entre le prix d'achat et le prix de vente) dans le commerce de détail alimentaire constituent des secrets d'affaires (même s'ils ne sont pas quantifiés). Une attitude discutable, car les points de coûts correspondants peuvent non seulement être énumérés par le bon sens, mais aussi être répertoriés en ligne sur différents sites, comme par exemple dans l'aperçu du conseiller en commerce de détail mentionné ci-dessus. On peut penser par exemple à la location de surfaces commerciales, aux frais de personnel, aux frais d'informatique, de marketing, de logistique et de publicité.
En outre, un concurrent fait également valoir des coûts de liquidation plus élevés pour les frais de justice, car "le bio [...] se porte généralement moins bien que le conventionnel, car il est perçu comme plus cher". Les dépenses de recherche pour le développement de produits plus efficaces
des méthodes de culture et des formations pour les collaborateurs, et il faudrait effectuer des contrôles en matière de pesticides et de tromperie/authenticité.
Le poste RP et publicité semble particulièrement pertinent, car la gamme bio est souvent utilisée "comme plateforme de communication", c'est-à-dire comme moyen d'attirer des clients intéressants dans les magasins (une observation que l'on retrouve également aux Pays-Bas, mais avec des signes différents en ce qui concerne les marges, voir ci-dessous).
Le Surveillant des prix estime que ce dernier point est particulièrement discutable, car il existe manifestement de gros problèmes de délimitation, qui rendraient une évaluation par des personnes extérieures extrêmement difficile. Des coûts de marketing supplémentaires d'environ [0-10%] du prix de vente pourraient être dus non pas au produit en soi, mais au positionnement de l'entreprise qui, sur le marché, se veut durable. tente de se positionner comme particulièrement durable. Les surcoûts internes liés aux processus constituent un bloc de coûts encore plus important que les coûts de publicité / RP / sponsoring, qui sont également cités de manière forfaitaire et dépassent parfois [10-20%]. du prix de vente (augmenté). Ceux-ci ne peuvent guère être plausibilisés. Même si l'on tient compte des coûts supplémentaires pour les dépenses accrues lors de la liquidation et de l'amortissement des marchandises au point de vente. environ [60-70%] des produits bio considérés d'un grand fournisseur présentaient encore une marge nette résultante (en francs, pas en pourcentage) plus élevée que les produits conventionnels.
tuelle) que leur équivalent conventionnel.
La TAR/CAR est perçue lors d’une vente, d’une location ou d’un leasing, aucune limite de CHF n’étant fixée pour l’électronique grand public et la musique. La TAR/CAR est perçue sur tous les appareils, quel qu’en soit le prix – à l’exception des imprimantes.
33,3 Cts / kWh pour eli10 en 2023...
22,8 Cts / kWh en 2022
soit 46,1% d'augmentation
Carnet du jour, samedi 16 juillet 2022 813 mots, p. 8
Le hold-up des industriels du lait
ERNEST BADERTSCHER, ORBE (VD
Votre excellent article sur le prix du lait sur 3 pages (LT du 27.06.2022) m'a interpellé. Selon les statistiques suisses de 2020 concernant le lait, il y a une production laitière de 3 384 000 tonnes de lait par année: 47% sont transformés en fromage et 27% en lait de consommation, yogourts et lait de conserve, soit 900 000 tonnes, avec une teneur en matière grasse de 4,0%.
La Suisse s'est rapidement alignée sur l'Europe pour définir le lait entier avec une teneur de 3,5% de matière grasse comme lait soi-disant entier. Auparavant, le terme « lait écrémé » devait apparaître sur les emballages. Vite oublié et c'est un business en or massif.
Un kg de lait contient 40 g de matière grasse et il est vendu avec 35 g, d'où 5 g de soustraction ou 6 g de beurre à 12 fr. le kg, cela représente 7,2 centimes. Ils auraient pu le reporter sur le prix du lait. Non, au contraire, un paysan de ma région, dont le lait était légèrement moins gras, a vu son prix du lait diminué!
C'est un vol de 65 millions de francs pour ces 5400 tonnes de beurre, qui fait mieux? Les grands distributeurs ont le monopole sur le lait et ils imposent les prix aux agriculteurs et aussi pour de nombreux autres produits agricoles.
L'Union suisse des paysans ne défend pas les agriculteurs, mais la politique du Conseil fédéral. Cette politique qui met 10% des surfaces agricoles utiles en jachère, soit environ 100 000 hectares, en compensation dite « écologique » pour 3 milliards de francs. Alors que nous ne produisons que 50% de nos besoins et que notre blé n'utilise que 80 000 hectares et que nous en produisons suffisamment. C'est un non-sens car le sol doit produire des aliments. Et ils pensent augmenter ces surfaces pour acheter à l'étranger à vil prix!
Le prix du lait et les consommateurs
ROSE MORISOD MUVERAN, MONTHEY (VS)
Un article de 2 pages pour nous dévoiler les marges exorbitantes que prennent les grands distributeurs sur la vente des produits laitiers!!! Comme si le public, connaissant le prix du lait en magasin et son prix d'achat aux paysans, n'avait pas su calculer ces marges jusqu'à aujourd'hui! Monsieur Prix a-t-il découvert le fil à couper le beurre?
En 2020, j'avais félicité Anne Chenevard [du collectif Lait équitable] pour son combat pour obtenir 1 fr. par litre de lait produit (même tarif qu'il y a trente ans!). Que faisait l'Union suisse des paysans? Pourquoi n'est-elle jamais montée aux barricades pour recevoir un prix juste du lait?
J'ai appris par un paysan, qui disait ne pas vouloir s'exprimer par peur de voir ses camarades lui tourner le dos, que de nombreux paysans étaient satisfaits de recevoir ces subventions et ne voulaient pas que cela change. Le profit qu'ils en tirent est satisfaisant par rapport au travail que les surfaces à entretenir (ou pas, selon leur conscience) leur donnent. D'autres se sont mis à transformer eux-mêmes leur lait en faisant du fromage. Ils s'en sortent.
Mme Chenevard me prévenait d'une possible pénurie de beurre chez nous! Les grands distributeurs préfèrent acheter le lait à l'étranger moins cher pour augmenter leur marge de bénéfice. Ça les arrangerait qu'il n'y ait plus de lait à acheter en Suisse: d'où une mort peut-être programmée de la paysannerie en Suisse. Adieu, l'autonomie alimentaire de notre pays!
Donnons un salaire aux paysans pour leur participation à l'entretien de notre territoire! Arrêtons de subventionner indirectement Migros et Coop et exigeons de leur part un prix d'achat du litre de lait décent et juste. Souhaitons que les consommateurs suisses évitent d'aller acheter leur beurre en France voisine, conscients de leur rôle à jouer dans la continuité de la production laitière suisse.
Les cinq gagnants et les critères déterminants selon le rapport Simap :
IBM Suisse, critères déterminants: acceptation la plus large possible des conditions du contrat visées et proposition de prix et de rabais de volume attrayants.
Amazon Web Services EMEA, critères déterminants: acceptation la plus large possible des conditions du contrat visées et obtention d’un nombre élevé de points pour le critère relatif aux centres de calcul.
Oracle Suisse, critères déterminants: proposition des prix et des rabais de volume les plus intéressants
Microsoft Suisse, critères déterminants: obtention du nombre de points le plus élevé pour le critère relatif aux centres de calcul existant déjà en Suisse.
*Alibaba Europe, critères déterminants: proposition de prix très attrayants.
Certains fournisseurs suisses dont Infomaniak avaient critiqué le fait que l’appel d’offres soit réservé aux fournisseurs cloud disposant de centres de données sur au moins trois continents différents et servant une clientèle internationale.
8 juillet 2022
L’avertissement dramatique est lancé depuis des mois. Le blocage des exportations de blé et autres céréales à partir de l’Ukraine et de la Russie va affamer le monde. Poutine use là d’une arme odieuse. Tous les médias ont martelé le message. Et voilà que surgit une information qui ne confirme pas du tout cette assertion. Non pas sur les sites de la propagande russe. Sous les plus honorables enseignes: la «Sueddeutsche Zeitung», le «Tagesanzeiger» et le «Schweizer Monat». La surprenante nouvelle en revanche ne parviendra pas aux radios et aux télés.
En réalité le prix du blé, sur les marchés mondiaux, est tombé, le 1er juillet, à son niveau le plus bas depuis quatre mois. Sur le Chicago Mercantile Exchange (CME), le prix du boisseau (environ 27 kilos) a chuté de plus de 35% depuis le pic du 7 mars. Sur le Matif à Paris, le prix par tonne a baissé d'un peu plus de 18% en un mois. Pourquoi? D’abord parce que l’Ukraine a réussi à exporter beaucoup plus de grains que prévu. La Russie aussi et s’apprête à faire davantage encore avec l’aide de la Turquie qui tente de sécuriser le trafic commercial dans la mer Noire. Et puis, les fluctuations saisonnières ont leur part. La récolte 2022 qui s’annonce excellente a déjà commencé alors que les stocks sont encore importants. Le prix du maïs baisse également, celui du colza est même tombé à son niveau de fin 2021.
Sursaut conjoncturel cependant le 4 juillet, selon le site spécialisé Agritel: «Net rebond des cours du blé hier sur Paris, à la faveur notamment d’un nouvel achat de la part de l’Egypte sous forme de négociations privées, sur lequel la France aurait été retenue pour une partie. Au total 444'000 tonnes auraient été ainsi contractualisées, réparties entre 214'000 tonnes d'origines russes, 170'000 d'origines France et 60'000 de Roumanie. Il est assez inhabituel de voir l’origine France retenue en début de campagne, ce qui laisse supposer une bonne compétitivité actuellement, et une demande à l’international soutenue.»
Pas tout à fait ce que l’on nous a raconté!
La Fondation Ambros Lüthi
La fondation Ambros Lüthi a été créée fin 2012 en mémoire d'Ambros Lüthi, cette personnalité marquante de l'Université de Fribourg, subitement décédée en 2008.
Son but est d'encourager la recherche et l'enseignement en sciences économiques intégrant les dimensions écologiques et éthiques.
Elle récompense tous les deux ans, par un prix de 5'000 francs, un travail de recherche désigné à l'issue d'une procédure d'appel à projets en ligne avec les valeurs qui étaient celles d'Ambros Lüthi.
Le prochain prix sera décerné le 5 octobre 2018. La procédure d'appel est ouverte (cf. onglet soumission).
Le Prix IDDEA (Idées de développement durable pour les entreprises d’avenir) encourage la concrétisation de projets d’entreprise durable et innovantes par un accompagnement spécifique et formateur des porteurs et porteuses de projets. Les propositions doivent répondre à trois critères: économiquement viable, écologique et socialement utile. Recyclage et récupération, mobilité douce, production artisanale et locale, alimentation durable, sont autant d’exemples de domaines soutenus lors des dernières éditions. Quinze idées de projet seront sélectionnées courant 2019 et les candidat-e-s retenu-e-s bénéficieront gratuitement pendant six mois de conseils et formations dispensés par des experts (GENILEM, Fondetec, Après-GE, HEG Genève) jusqu’à la réalisation de leur plan d’affaire.
Zurich
Genève
Oslo
Copenhagen
New-York
Les Lois d'Eshnunna sont un recueil législatif de la Mésopotamie ancienne, daté de la première moitié du XVIIIe siècle av. J.-C., rédigé en akkadien.
Les deux premiers articles donnent des correspondances de prix entre différents moyens de paiement et autres produits courants (grain d'orge, argent, huile, laine, cuivre bitume, etc.)