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Le 2C-B est un psychédélique ayant une durée assez courte, et est plus simple d'usage que le LSD. Le 2C-B est un dérivé de la Mescalines, molécule présente naturellement dans les cactus psychédéliques comme le Peyotl ou le San Pedro.
Pour le Dr Meckel, le 2C-B est idéal pour un travail sur l'ambivalence, la résistance ou concernant un problème psychosomatique et a à un effet qui arrive par vagues, l'espace mental est clair, être dans la présence et se recentrer est plus simple que sous acide.
Attention à ne pas confondre le 2C-B avec le 2C-B-Mouche qui est son cousin, il n'y a pas de risque à mélanger le 2C-B à la MDMA par contre le 2C-B-Fly est un potentiel AVAIS
ce qui fait qu'il y a un risque de syndrome sérotoninergique pris conjointement avec la MDMA.
Dosage
La question du dosage varie beaucoup d'une personne à l'autre.
Par exemple pour la MDMA la dose est souvent comprise entre 90 et 140 mg, il faut savoir qu'un petit changement peut faire la différence.
Une dose classique de 2CB est comprise entre 10 et 25 mg. Il faut savoir que peu après sa découverte le 2C-B a été vendu dans le commerce à un dosage de 5 mg en tant qu'aphrodisiaque sous le nom commercial « Erox », par une société pharmaceutique allemande.
Par contre pour le LSD c'est plus complexe à dire, pour James Fadiman une dose classique de LSD est entre 150ug et 400ug. Celà peut vous paraître énorme , mais celà était considéré comme normal dans les recherches psychédéliques de l'époque, les chercheurs capables donner 600 ug à un patient dans une chambre toute blanche, attaché à un lit, en le harcelant de questions !
Le Dr Meckel quant à elle, parle plus de doses allant de 50ug à 250 ug, en limitant 250 ug la dose maximale pouvant être délivrée à un patient ayant de l'expérience avec la molécule,
50ug étant la dose idéale pour une première séance.
Pour doser, il faut prendre autant que nécessaire, aussi peu que possible et savoir que les résultats attendus principalement de l'intention qui est mise dans l'expérience.
Les Différentes Combinaisons Possibles
Combinaisons LSD 2CB MDMA
Les premières recherches sur les combinaisons de drogues datent des années 50, le Dr Meckel a appris à les combiner durant son entraînement en Suisse.
LSD & MDMA aussi appelé CandyFlip
Le LSD est une substance qui peut être très intense et difficile, c'est pour celà que le docteur Meckel l'utilise souvent conjointement avec un prix de MDMA ce qui rend l'expérience moins grossière et confuse. La combinaison de ces 2 substances a une synergie très intéressante. La douceur de la MDMA est réduite, et l'acuité du LSD est réduite. Par contre, la durée du processus général est rallongée ce qui est pratique car la durée de la MDMA est assez courte.
Le LSD et la MDMA pris en même temps
Lorsque les substances sont prises en même temps ou avec un écart très court, la personne expérimente un pic impressionnant et long dans lequel il ressent la douceur et l'ouverture de la MDMA, mais qui réduit grandement les effets de l'acide. C'est une expérience qui peut être très intense avec des visions et des réalisations très profondes
Le LSD est introduit après la MDMA
Pour le Dr. Meckel son timing préféré, c'est quand la MDMA n'est pas encore sur le point de descendre (environ 90 minutes après la prise de la MDMA). Dans ce cas de figure, le LSD s'est introduit de manière douce mais rapide, et la coloration de la MDMA reste en place.
L'expérience peut-être intense.
Le dosage utilisé dans ce genre d'expérience était de 100mg de MDMA suivi de 50ug de LSD.
Si on assiste au début de la descente de la MDMA ( au bout de 2h, 2.5h ) l'expérience est la moins intense, mais le LSD est plus ressenti comme une deuxième ascension.
Le LSD est pris avant la MDMA
Un des effets du BonbonsFlip Dans cet ordre est que l'on a l'impression d'être sobre et celà peut surprendre, la clarté et la précision de pensée sont conservées, ce qui n'est pas le cas lorsque le LSD est pris tout seul.
Le LSD est mis au premier plan et la MDMA devient moins émotionnel et permet d'adoucir l'effet de l'acide, l'ouverture du cœur dans les états profonds qu'induit le LSD, le processus en devient plus mémorable, authentique, touchant et marquant. Il est plus facile de naviguer dans l'expérience psychédélique qui est moins difficile, et la gamme émotionnelle du LSD devient beaucoup plus vaste grâce à la MDMA, l'intégration après-coup n'en est que plus facile. Le dosage utilisé dans ce genre d'expérience était de 50 à 100 ug de LSD suivi de 80 à 110 mg de MDMA.
La MDMA peut-être prise dès le début du pic d'acide (vers 90 minutes), la MDMA n'a pas un grand impact, le LSD devient plus prêté.
Le timing qui semble le plus intéressant semble être celui où la MDMA est prise quand le LSD est sur le plateau ( au bout de 3h ), cette méthode peut-être assez complexe, car prendre la MDMA à ce moment précis vu que le LSD est encore bien actif.
Il y a un moment où les 2 molécules se retrouvent, et dans cet intersection l'individu qui expérimente doit être silencieux et immobile avec une musique adaptée et se laisser complètement lâcher prise car on peut se retrouver dans une expérience intense à cause de ce timing particulier .
Quand la MDMA est prix au début de la descente de l'acide on part pour une deuxième ascension, on se retrouve dans une nouvelle expérience qui peut-être très différente de la première.
2C-B & MDMA aussi appelé Nexus Flip
Le 2C-B et la MDMA ont tous deux un grand potentiel en thérapie. Avant d'avoir testé cette combinaison pour la première fois il y a quelques années, j'avais lu sur psychonaut wiki un article sur un jeune psychologue qui essayait cette combinaison dans le but thérapeutique d'affronter ces traumatismes liés à des viols.
Le 2C-B est pris après la MDMA
Le 2C-B est la MDMA ont des mécanismes antagonistes, ce qui fait que le timing idéal est de prendre le 2C-B vers la fin du plateau de la MDMA ( 2h à 3h après la prise de MDMA).
L'expérience au 2C-B bien que courte peut-être difficile, et dans ce cas la MDMA prépare l'esprit et le corps magnifiquement à vivre l'expérience psychédélique, le côté empathogène de la MDMA permet d'affronter des événements douloureux ou difficiles sans se sentir mal.
Le 2C-B est pris avant la MDMA
Lorsque l'intention principale était de faire face à des sujets désagréables, le 2C-B pouvait être pris avant la MDMA. Les effets empathogéniques de la MDMA ont un ressenti différent mais très agréable, la descente du 2C-B qui peut être difficile est interceptée par la MDMA.
LSD et 2C-B
Le Dr Meckel ne cite pas cette combinaison, qui pour moi est très intéressante, c'est vrai que sans la MDMA le mélange est moins facile à vivre, personnellement j'apprécie beaucoup la synergie qu'ont ces 2 molécules.
Le 2C-B est pris avant le LSD
Dans ce cas de figure, où le LSD est pris sur le plateau du 2C-B ( 1h30 à 2h dedans )
La montée du LSD peut-être plus douce et facilitée, elle est aussi très colorée, rapidement on se retrouve dans une expérience purement LSD avec une légère teinte de 2C-B qui reste, cet ordre est surtout utilisé pour que l'introduction du LSD soit plus douce.
Le 2C-B et le LSD sont pris au même moment
L'intensité de la montée peut bousculer, les molécules se chevauchent l'une l'autre avant de se rejoindre dans une expérience où les visuels sont plus pointus que les visuels du 2C-B et plus arrondis et doux que les visuels de l' L'acide, la montée est souvent très intense et le 2C-B s'épuise rapidement et on se retrouve dans une expérience de LSD assez douce où l'on essaie d'intégrer le début fulgurant de l'expérience.
Le 2C-B est pris après le LSD
Le timing que je préfère c'est de prendre le 2C-B dès que le LSD atteint son pic ( 1h30, 2h).
Celà permet de matcher les durées à la perfection, avant que le 2C-B pointe son nez on est déjà sur le pic de l'acide, et l'idée est de lâcher totalement prise sur la musique en s'allongeant ou méditant, et puis de laisser le 2C-B synergiser avec l'acide et monter tranquillement, l'expérience peut-être très douce si on lâche prise, et on se retrouve dans un plateau très long où les 2 molécules synergisent parfaitement.
Il est aussi possible d'attendre la fin du plateau de LSD pour prendre le 2C-B, dans ce cas sur une deuxième ascension qui crée au final une nouvelle expérience, qui est teintée par l'acide mais reste moins intense et plus gérable que lorsque les molécules sont prises de manière simultanée ou rapprochées.
L'organisation : Le Set & Setting
Réglage de l'ensemble LSD 2CB MDMA
Le Set et le réglage, qui représente l'organisation dans votre esprit et dans la réalité de l'expérience que vous allez vivre, le S&S a souvent une plus grande importance que le choix de la molécule ou du dosage. Il est important d'avoir des intentions lorsque l'on s'engage dans une expérience psychédélique.
Pour le Dr Meckel, on ne peut pas juste prendre les substances et les utiliser, il est important de développer une relation avec les substances psychédéliques que l'on utilise, le tout avec beaucoup de respect.
Le dosage est aussi une clé importante, il est plus intéressant de prendre une dose légère bien utilisée dans les bonnes conditions, qu'une dose élevée qui nous transmet dans une expérience difficile à gérer dans laquelle on baigne dans la confusion.
Le plus important est la présence que l'expérience peut nous ramener, dans le but d'avoir des découvertes, des révélations et des idées nouvelles que l'on peut intégrer dans notre conscience et dans notre corps, que l'expérience reste dans notre cœur à jamais.
Combiner des substances peut être une expérience nouvelle, enrichissante et excitante, il faut néanmoins prendre beaucoup de recul, comprendre que combiner des substances peut être très intense, et certains mélanges (pas ceux cités ici) peuvent même mettre votre santé en danger.
Cette étude de neuro-imagerie humaine multimodale [IRM fonctionnelle-électroencéphalographie (IRMf-EEG)] contrôlée par placebo offre la vision la plus complète à ce jour de l'action cérébrale aiguë des psychédéliques.
Elle a évalué la N,N-Diméthyltryptamine (DMT), un psychédélique qui génère une expérience consciente altérée immersive sans diminution de l'état d'éveil.
Une hyperconnectivité globale, une organisation hiérarchique effondrée et une intégrité intraréseau réduite ont été observées (IRMf), en corrélation avec une diminution de la puissance alpha et une augmentation de l'entropie (EEG).
Les régions où l'expression des récepteurs de la sérotonine 2A est la plus dense, déterminée par des données indépendantes de tomographie par émission de positons (TEP), ont été les plus affectées par le DMT et se sont superposées à des régions liées à des fonctions cognitives évoluées telles que le langage et le traitement sémantique.
Ces résultats soutiennent l'idée que les psychédéliques ont un impact sur un axe principal de l'organisation du cerveau et, par conséquent, sur la qualité de l'expérience consciente de l'être humain.
4:57 Quelles sont vos sources pour dire que c'est un feu d'artifice dans le cerveau ?
Car il y a des publications scientifiques qui disent exactement le contraire !
"Nous montrons que l'injection de DMT est suivie d'un sous-état cérébral caractérisé par une hypoactivité pariétale médiane et hippocampique, qui est en corrélation avec la signification de l'expérience psychédélique."
https://www.biorxiv.org/content/10.1101/2024.02.14.580356v2.full
Merci pour des précisions sur vos propos.
La N,N-Diméthyltryptamine (DMT) est un psychédélique sérotonergique connu pour induire rapidement des altérations de courte durée de l'expérience consciente, caractérisées par un sentiment profond et immersif de transcendance physique accompagné de distorsions auditives et d'images visuelles riches et vivantes.
Les données de neuro-imagerie multimodale associées à des techniques d'analyse dynamique offrent une approche précieuse pour identifier les signatures uniques de l'activité cérébrale - et de la physiologie autonome associée - qui se déroulent naturellement pendant l'état de conscience altérée induit par le DMT.
Nous avons exploité les données simultanées d'IRMf et d'ECG acquises chez 14 volontaires sains avant, pendant et après l'administration intraveineuse de DMT et, séparément, d'un placebo. Les données d'IRMf ont été prétraitées pour obtenir des matrices d'activité dynamique individuelles, reflétant la similarité de l'activité cérébrale dans le temps, et des algorithmes de détection des communautés ont été appliqués à ces matrices pour identifier les sous-états de l'activité cérébrale ; les données d'ECG ont été utilisées pour dériver le rythme cardiaque continu.
Nous avons identifié un sous-état cérébral survenant immédiatement après l'injection de DMT, caractérisé par une activité accrue du lobe temporal supérieur et des désactivations de l'hippocampe et du pariétal médian sous DMT.
Les résultats ont révélé que l'hypoactivité de l'hippocampe et du cortex pariétal médian était en corrélation avec les scores de signification de l'expérience. Au cours de ce premier sous-état post-injection, l'augmentation de la fréquence cardiaque sous DMT est en corrélation négative avec le caractère significatif de l'expérience et positive avec la désactivation de l'hippocampe et du pariétal médian.
Ces résultats suggèrent une chaîne d'influence reliant la régulation sympathique à la désactivation de l'hippocampe et du pariétal médian sous DMT, qui, combinée, peut contribuer à des résultats positifs en matière de santé mentale liés au traitement autoréférentiel après l'administration de psychédéliques.
Déclaration d'importance L'expérience subjective humaine implique une interaction entre la conscience corporelle et les processus autoréférentiels de haut niveau.
La DMT est un psychédélique à action rapide qui induit des perturbations intenses et de courte durée dans l'expérience subjective. Nous avons appliqué des techniques d'analyse dynamique et des approches théoriques des graphes à des données multimodales IRMf/EKG provenant d'une étude pharmacologique chez des volontaires sains.
Nous montrons que l'injection de DMT est suivie d'un sous-état cérébral caractérisé par une hypoactivité pariétale médiane et hippocampique, qui est en corrélation avec la signification de l'expérience psychédélique.
Ces désactivations sont également liées à des augmentations plus faibles de la fréquence cardiaque sous DMT, ce qui suggère que la régulation sympathique et les désactivations pariétales médianes et hippocampiques sont une composante importante de l'état de conscience modifié induit par le DMT.
Alice au pays des merveilles, inspirée par la psilocybine ?
30 janvier 2023
On pourrait penser que Lewis Carroll s'est inspiré des champignons psilocybines pour écrire "Alice au pays des merveilles", car l'histoire est connue pour ses éléments imaginatifs et surréalistes, qui sont similaires aux expériences rapportées par ceux qui ont consommé cette drogue. Toutefois, il ne s'agit là que de spéculations qui n'ont pas été prouvées. Carroll lui-même n'a jamais mentionné de lien entre ses écrits et la consommation de drogues.
Cependant, voici quelques exemples de similitudes entre "Alice au pays des merveilles" et les expériences rapportées par ceux qui ont consommé de la psilocybine :
Distorsions du temps et de l'espace : L'histoire d'"Alice au pays des merveilles" présente une série d'événements bizarres et imprévisibles, avec Alice qui grandit et rétrécit et le temps qui semble ralentir ou s'accélérer. Ces phénomènes sont similaires à certaines hallucinations et à certains effets de désorientation rapportés par des personnes ayant consommé de la psilocybine.
Imagerie surréaliste et onirique : L'histoire est remplie de personnages, d'objets et de paysages imaginatifs et souvent absurdes, que l'on pourrait voir dans un rêve. Cela ressemble à certaines expériences vives et surréalistes rapportées par les personnes qui ont pris de la psilocybine.
Perte de contrôle : Dans Alice au pays des merveilles, Alice se trouve souvent à la merci de forces étranges et puissantes, son corps et son environnement changeant constamment et son sentiment d'identité se modifiant. Cette situation est similaire aux sentiments de perte de contrôle et d'altération de l'image de soi qui peuvent survenir lors de la prise de psilocybine.
Récit non linéaire : Les événements d'"Alice au pays des merveilles" se déroulent souvent de manière aléatoire ou non linéaire, ce qui est similaire à la manière dont les pensées et les perceptions peuvent devenir fragmentées ou décousues lors de la prise de psilocybine.
Interaction entre logique et absurdité : L'histoire présente un mélange d'éléments logiques et absurdes, les personnages ayant des conversations logiques sur des choses apparemment illogiques. Ce phénomène est similaire à la façon dont la réalité peut sembler se déformer et perdre sa cohérence sous l'effet de la psilocybine.
Une atmosphère ludique et enfantine : L'histoire a un ton léger et fantaisiste, avec des personnages qui se livrent à des jeux et à d'autres formes d'activités ludiques. Ceci est similaire aux sentiments de jeu et d'émerveillement enfantin qui peuvent être ressentis lors de la prise de psilocybine.
Modification de la perception des objets et de l'environnement : Dans l'histoire, Alice a l'impression que les objets et l'environnement changent de taille, ce qui est une hallucination courante rapportée par les personnes qui ont pris de la psilocybine.
Interactions avec des créatures étranges et fantastiques : Alice rencontre une série de créatures étranges et imaginatives dans "Alice au pays des merveilles", notamment des animaux qui parlent, des cartes à jouer et une chenille qui fume le narguilé. Cette expérience est similaire à celle de la rencontre d'objets apparemment animés et de créatures fantastiques lors d'un trip à la psilocybine.
Un sentiment de compréhension personnelle ou d'éveil spirituel : À la fin d'"Alice au pays des merveilles", Alice acquiert une meilleure compréhension d'elle-même et du monde qui l'entoure. Ce sentiment est similaire à celui de compréhension personnelle et d'éveil spirituel que certaines personnes rapportent après avoir pris de la psilocybine.
L'ORIGINE D'UNE RELIGION DU CHAMPIGNON DANS LE NOUVEAU MONDE
Une nouvelle voie d'investigation archéologique
Par Carl de Borhegyi
Copyright 2011
Au fil des ans, les chercheurs ont beaucoup spéculé sur la véritable identité de la plante mystérieuse du Rig Veda appelée Soma, la seule plante connue pour avoir été déifiée dans l'histoire de la culture humaine (Furst, 1972:201). Si les hymnes sur Soma nous sont parvenus au fil du temps, l'identité botanique de Soma reste un mystère. Les théories abondent quant à l'identité oubliée du Soma, mais les érudits védiques et hindous pensent que le Soma est une espèce d'éphédra.
Les textes sacrés appelés Rig Veda (Veda est un mot sanskrit signifiant "voir") nous apprennent que le Soma était une plante enivrante vénérée comme un dieu et une boisson sacrée par un peuple qui s'appelait lui-même Aryens. On nous dit que boire du Soma donne l'immortalité, et que les dieux buvaient du Soma pour se rendre immortels.
La religion du Soma des anciens Aryens serait née dans les plaines de l'Ararat (Aryens) en Arménie, dans le nord-est de l'Anatolie, une région de l'actuelle Turquie qui, selon de nouvelles preuves, serait le point d'origine probable de la religion et de la civilisation.
Les Aryens, qui ont introduit leur religion védique dans la civilisation de la vallée de l'Indus vers 1600 av.
etc....
Citation de R. Gordon Wasson....
"Quelle était cette plante que l'on appelait "Soma" ? Personne ne le sait. Apparemment, son identité a été perdue il y a environ 3 000 ans, lorsque son utilisation a été abandonnée par les prêtres".
" Je crois que le Soma était un champignon, Amanita muscaria (Fries ex L.) Quel, l'amanite tue-mouches, le Fliegenpilz des Allemands, la fausse oronge ou tue-mouche ou crapaudin des Français, le mukhomor des Russes.
Ce champignon rouge flamboyant, dont le chapeau est parsemé de taches blanches, est connu dans toute l'Europe du Nord et en Sibérie. Dans les manuels sur les champignons, il est souvent considéré comme mortellement vénéneux, mais c'est faux, comme je peux moi-même en témoigner. Jusqu'à récemment, il constituait un élément central du culte de nombreuses tribus du nord de la Sibérie, qui le consommaient au cours de leurs séances chamaniques.
Sa réputation de plante mortelle en Occident est, selon moi, un magnifique exemple de tabou qui survit longtemps à la religion qui l'a engendré.
Parmi les utilisateurs les plus conservateurs de l'amanite tue-mouches en Sibérie, la croyance prévalait jusqu'à une époque récente que seuls le chaman et son apprenti pouvaient consommer l'amanite tue-mouches en toute impunité : tous les autres mourraient à coup sûr.
C'est là, j'en suis sûr, l'origine du tabou qui s'est perpétué jusqu'à nos jours".
Extrait de l'ouvrage de Wasson, Soma of the Aryans : ttp://www.iamshaman.com/amanita/soma-aryans.htm
Eleusis est le nom d’une petite ville proche d’Athènes datant de l’ère mycénienne (1680 – 1100 av. JC.) Pendant près de deux millénaires, Eleusis marquait l’ultime étape d’un pèlerinage pour le quidam en quête des Grands Mystères.
Avance rapide: en 1978, le chimiste suisse Albert Hofmann livra une expérience de chimie reproductible avec les moyens de l’époque montrant la possibilité d’obtenir un potentiel hallucinogène à partir d’un champignon qui eut jadis gagné les champs d’orge de la plaine d’Eleusis. L’orge figurait dans la liste des ingrédients du mystérieux breuvage Kykèōn, serait-il un catalyseur accessoire au miracle grec?
Pour l’occident, Eleusis apparaît comme le dernier sanctuaire en date ayant su mettre en sécurité l’expérience visionnaire sous une forme institutionnelle: en équilibre entre la transparence et le secret, entre la politique et le sacré. Hofmann déclara à plusieurs reprises souhaiter voir arriver une nouvelle Eleusis en Occident. Une proposition intéressante en effet.
Après avoir passablement fasciné les prophètes de l’époque biblique, “l’étrange Eros“ disparut du monde sécularisé pour végéter plantureusement quelques deux millénaires en compagnie des druidesses et des druides du folklore. Après cette longue rêverie, la chose s’éveilla à nouveau. Cette fois-ci dans les chaudrons helvétiques des laboratoires Sandoz sous les yeux ébahis du monde moderne et jusqu’à l’extrême occident californien : la découverte des effets du LSD 25 en 1943.
Rapidement les choses s‘emballent: la botanique et l’anthropologie s’élargissent; les mathématiques et la miniaturisation des circuits imprimés changent les ordres de grandeurs; la science fiction s’invite dans l’ufologie; l’ontologie vacille et la question des droits civiques s’embrase. On peut dire que nos institutions ne sont pas écrites pour supporter un tel programme: 1971 signe la fin des psychédéliques pour le monde contemporain essentiellement rattaché aux Nations Unis.
Prochain arrêt: les neurosciences. Comment pourraient-elles faire l’économie des psychédéliques? Comment dire à un astronome de ne pas regarder dans son télescope? C’est qu’il y a un ultimatum métaphysique qui presse en amont de la question du soin. En règle générale on admet que les psychédéliques modifient la lentille à travers laquelle nous regardons le monde. Comment observer le jour transparent dans lequel nous baignons? Comment nos présuppositions fondamentales (nos ontologies) affectent le monde et nous-mêmes en retour? Quelle est la nature du voile qui sépare corps et conscience ? Et, du reste, qui pose la question ?
Pour tenter de réponde à ces questions, les neurosciences s’aident des psychédéliques comme d’un véritable psychoscope dans le but de dresser une carte permettant de corréler les états subjectifs avec la neurophysiologie humaine et, dans le même temps, leurs modélisations à des fins de rétro-ingénierie dans l’espoir de mettre au jour des voies non-pharmacologiques provoquant les effets salutaires désormais connus de ces substances. Une entreprise qui laisse entrevoir la possibilité pour les psychédéliques de prendre leur juste place dans l’histoire en tant que valeur épistémologique en soi.
Le retour des psychédéliques
Après des années de diabolisation, les psychédéliques font leur retour dans le champ de la médecine. Des chercheurs espèrent pouvoir utiliser LSD et champignons hallucinogènes pour soigner dépressions et autres troubles psychiatriques.
Vignette de l'émission 36,9° "Le retour des psychédéliques"
LSD et champignons hallucinogènes gardent une réputation de drogues illégales utilisées surtout par les hippies dans les années 1970. Depuis leur interdiction, des années de diabolisation ont fait oublier le potentiel médical de ces substances. Des chercheurs les utilisent aujourd’hui pour soigner la dépression notamment. Ils espèrent voir revenir les psychédéliques dans le champ de la médecine.
Quelques livres pour approfondir le sujet:
-"LSD : mon enfant terrible" (Albert Hofmann)
-"Le Serpent Cosmique" (Jeremy Narby)
-"La médecine psychédélique" (Olivier Chambon)
-"Les drogues d’origine naturelle" (Kurt Hostettmann)
-"Drugs without the hot air" (David Nutt, anglais)
-"How to Change your Mind: The New Science of Psychedelics" (Michael Pollan, anglais)
-"The Psychedelic Renaissance" (Ben Sessa, anglais)
Selon Benny Shanon, un psychologue formé à Stanford et actuellement enseignant à l’Université Hébraïque de Jérusalem, il y a de fortes chances pour que Moïse ait été sous l’influence de la DMT à des moments-clés de l’histoire. C’est une sacrée théorie qui a déjà, vous pouvez l’imaginer, été considérée comme une hérésie sans fondements par de nombreuses personnes.
DMT : LA RACINE DE LA RELIGION ?
Cette théorie vient des propres expériences de Shanon avec l’Ayahuasca, une boisson amazonienne riche en DMT consommée à des fins enthéogènes. Il se trouve que les composants nécessaires à la préparation de cette puissante boisson sont également disponibles au Proche-Orient, des parties de l’arbre Acacia et du buisson Peganum harmala peuvent être réunies pour créer une concoction IMAO et DMT - de quoi entraîner une des plus puissantes expériences hallucinogènes connues de l’homme. Le mélange n’est techniquement pas de l’Ayahuasca, mais les molécules de base sont les mêmes.
Pour Shanon, ce n’est pas farfelu de présumer que les puissantes sensations hallucinogènes de ces plantes - qui étaient traitées avec respect et même considérées comme sacrées - aient été utilisées par les premiers hommes comme moyen de se rapprocher de Dieu. Même s’il n’existe aucune preuve directe de la consommation de ces boissons par Moïse, des préparations religieuses présentées dans l’Exode imitent de très près celles utilisées dans les précurseurs rituels de l’Ayahuasca.
Alors, quand Moïse était-il sous DMT ? Eh bien, Shanon déclare qu’il était probablement sous DMT lors de l’épisode du buisson ardent et quand il a reçu les dix commandements. Ce qui expliquerait beaucoup de choses.
LC/MS/MS analysis of the endogenous dimethyltryptamine hallucinogens, their precursors, and major metabolites in rat pineal gland microdialysate
Steven A. Barker, Jimo Borjigin, Izabela Lomnicka, Rick Strassman
First published: 23 July 2013
https://doi.org/10.1002/bmc.2981
Nous présentons une méthode qualitative de chromatographie liquide et de spectrométrie de masse en tandem (LC/MS/MS) pour l'analyse simultanée des trois hallucinogènes endogènes N,N-diméthyltryptamine connus, de leurs précurseurs et de leurs métabolites, ainsi que de la mélatonine et de ses précurseurs métaboliques. La méthode a été caractérisée en utilisant le liquide céphalo-rachidien artificiel (aCSF) comme matrice et a ensuite été appliquée à l'analyse du microdialysat glande pinéale-aCSF du cerveau de rat. La méthode décrit l'analyse simultanée de 23 composés chimiquement différents et d'un étalon interne deutéré par injection directe, sans dilution ni extraction des échantillons. Les résultats démontrent qu'il s'agit d'une approche simple, sensible, spécifique et directe pour l'analyse qualitative de ces composés dans cette matrice. Le protocole utilise également des critères de confirmation MS rigoureux pour la détection et la confirmation des composés examinés, y compris des mesures de masse exactes. Les excellentes limites de détection et le large champ d'application en font un outil de recherche précieux pour l'examen des voies hallucinogènes endogènes dans le système nerveux central. Nous rapportons ici, pour la première fois, la présence de N,N-diméthyltryptamine dans le microdialysat de la glande pinéale obtenu chez le rat.
Voir aussi sur: https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/23881860/
Nous sommes heureux d'annoncer l'acceptation pour publication d'un article documentant la présence de DMT dans les glandes pinéales de rongeurs vivants. L'article, qui paraîtra dans la revue Biomedical Chromatography, décrit les expériences menées dans le laboratoire du Dr Jimo Borjigin à l'université du Michigan, où des échantillons ont été prélevés...
La glande pinéale fait l'objet d'un grand intérêt en ce qui concerne la conscience depuis des milliers d'années, et une source pinéale de DMT contribuerait à étayer le rôle de cette glande énigmatique dans des états de conscience inhabituels. Des recherches menées à l'université du Wisconsin ont récemment démontré la présence de l'enzyme synthétisant la DMT ainsi que l'activité du gène responsable de l'enzyme dans la glande pinéale (et la rétine). Nos nouvelles données établissent maintenant que l'enzyme produit activement du DMT dans la pinéale.
L'étape suivante consiste à déterminer la présence de DMT dans le liquide céphalo-rachidien (LCR), le liquide qui baigne le cerveau et la pinéale. Le LCR est une voie possible pour que le DMT synthétisé dans la pinéale modifie les fonctions cérébrales. Le fait d'établir avec succès la présence de DMT dans cette glande ajoute un nouveau maillon à la chaîne entre la pinéale et la conscience et ouvre de nouvelles voies de recherche.
Résumé
La glande pinéale a une histoire romantique, depuis l'Égypte pharaonique, où elle était assimilée à l'œil d'Horus, en passant par diverses traditions religieuses, où elle était considérée comme le siège de l'âme, le troisième œil, etc. Des incarnations récentes de ces notions ont suggéré que la N,N-diméthyltryptamine est sécrétée par la glande pinéale à la naissance, pendant les rêves et à l'approche de la mort pour produire des expériences extracorporelles. Les preuves scientifiques, cependant, ne sont pas compatibles avec ces idées. La glande pinéale adulte pèse moins de 0,2 g et sa principale fonction est de produire environ 30 µg par jour de mélatonine, une hormone qui régule le rythme circadien grâce à des interactions de très haute affinité avec les récepteurs de la mélatonine. Il est clair que des concentrations infimes de N,N-diméthyltryptamine ont été détectées dans le cerveau, mais elles ne sont pas suffisantes pour produire des effets psychoactifs. Des explications alternatives sont présentées pour expliquer comment le stress et la mort imminente peuvent produire des états de conscience altérés sans invoquer l'intermédiaire de la N,N-diméthyltryptamine.
Francis Crick, le père de la génétique moderne, lauréat du prix Nobel, était sous l'influence du LSD lorsqu'il a déduit pour la première fois la structure en double hélice de l'ADN il y a près de 50 ans.
Crick et son brillant collègue américain James Watson ont célébré leur eurêka en mars 1953 en courant du désormais légendaire laboratoire Cavendish de Cambridge jusqu'au pub Eagle, situé à proximité, où ils ont annoncé, en buvant des pintes de bitter, qu'ils avaient découvert le secret de la vie.
Crick, qui est décédé il y a dix jours à l'âge de 88 ans, a déclaré plus tard à un collègue scientifique qu'il prenait souvent de petites doses de LSD, une drogue expérimentale utilisée à l'époque en psychothérapie, pour stimuler ses facultés de réflexion. Selon lui, c'est le LSD, et non la bière chaude de l'Eagle, qui l'a aidé à découvrir la structure de l'ADN, découverte qui lui a valu le prix Nobel.
Malgré son image d'homme de l'establishment, Crick était un fervent admirateur du romancier Aldous Huxley, dont les récits de ses expériences avec le LSD et un autre hallucinogène, la mescaline, dans les nouvelles Les portes de la perception et Le paradis et l'enfer, sont devenus des textes cultes pour les hippies des années soixante et soixante-dix. À la fin des années soixante, Crick a été l'un des membres fondateurs de Soma, un groupe de légalisation du cannabis nommé d'après la drogue décrite dans le roman de Huxley Le meilleur des mondes. Il a même signé une lettre célèbre adressée au Times en 1967, appelant à une réforme de la législation sur les stupéfiants.
La Salvia divinorum est une plante vivace semi-tropicale. Elle a des grandes feuilles vertes, des tiges carrées creuses et des fleurs blanches ornées d'un calice pourpre et couronnées d'un stigmate blanc. La plante développe une tige florale atteignant assez aisément un mètre de hauteur. La sauge des devins pousse dans les forêts tropicales de la région mazatèque de la Sierra Madre orientale de la province d' Oaxaca, à une altitude de 300 à 1 800 m.
Etudes ethobotaniques
L'emploi de la sauge des devins est en relation étroite avec les cultes mazatèques des champignons magiques. Les Chamans d'Oaxaca, qui nomment la plante hierba de la Vierge, hierba de la pastora, l'utilisent lors de rituels divinatoires ou curatifs comme substituts de teonatacal ou d'ololiuqi lorsqu'ils se font rares. Ils soignent différentes affections dont les maux de tête, les rhumatismes, l'anémie et pour réanimer les malades et moribond, les dépressifs en terme moderne.
Les rituels se déroulent la nuit, dans l'obscurité et le silence complet. Soit le guérisseur est seul avec son patient, soit d'autres patients et des personnes bien portantes les accompagnent. Avant de sucer et de mâcher les feuilles sans avaler la salive, le chamane les encence avec du Copal et les voue aux dieux en priant. Quand il les a mâchées, les participants se couchent dans un grand silence, car le moindre bruit ou la moindre lumière perturbe fortement les visions. Étant donnés les effets moindres que ceux des champignons, les rituels ne durent que 1 à 2 heures. Si les hallucinations ont été assez fortes, le chamane a pu reconnaître la cause de la maladie ou d'un autre problème. Il donne alors ses conseils au(x) patient(s) puis dissout son assemblée nocturne.
Les Mazatèques utilisent cette sauge sous la forme d'un cigare, le priem (feuilles fraîches roulées à la main). Ce cigare est sucé et mâché sans en avaler le jus, les substances actives étant absorbées par les muqueuses mais non pas par la voie digestive. La dose minimale pour un novice est de six feuilles fraîches et de huit à dix si l'on veut accentuer les effets. La réaction débute précisément après dix minutes et dure environ 45 minutes. Les feuilles séchées de Salvia divinorum peuvent également être fumées bien que cet usage soit rejeté dans l'usage traditionnel mazatèque qui privilégie la technique de la chique. .
Composition :
Salvia divinorum contient les substances salvinorine A et salvinorine B. Ces principes actifs sont des diterpènes du type néoclérodane.
Avertissement
La sauge -Salvia- n'est pas dangereuse et n'entraîne pas la dépendance. Mais comme tous les psychédélik ( revelateur d'esprit ) on doit l'utiliser dans un environnement calme et sobre (avec une lumière filtrée comme des bougies par exemple) pour mieux apprécier son intime saveur avec une personne déja expérimentée car elle a ses humeurs et ne possède pas d'effets chez tout le monde. C'est une plante sensible aux IMAO.
Depuis l'arrété du 2 aout 2010, la France a classé la sauge divinatoire et la salvinorine A dans la liste I des substances vénéneuse, mais pas en tant que substance psychotrope ou stupéfiante d'où son statut légal en france, mais impropre a la consomation