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Le transfert d'état quantique à longue distance (QST), qui peut être réalisé à l'aide de la téléportation quantique, est un élément central d'importants protocoles quantiques. Une situation typique pour le TSQ basé sur la téléportation est celle où deux partenaires de communication distants (Alice et Bob) sont éloignés de la source d'intrication (Charlie). En raison de la turbulence atmosphérique, il est difficile de mettre en œuvre la mesure de l'état de Bell après que les photons se sont propagés dans les canaux atmosphériques. Dans les expériences précédentes menées sur de longues distances dans l'espace libre, Alice et Charlie effectuent toujours une mesure locale de l'état de Bell avant que le processus de distribution de l'intrication ne soit terminé. Ici, en développant un interféromètre très stable pour projeter le photon dans une dimension hybride chemin-polarisation et en utilisant la source de photons intriqués embarquée sur le satellite, nous démontrons la preuve de principe de la TVQ à une distance de plus de 1200 km grâce à l'intrication quantique préalable partagée entre deux stations terrestres distantes avec le satellite Micius. La fidélité moyenne des six états quantiques distincts transférés est de 0,82±0,01, dépassant la limite classique de 2/3 sur une seule copie d'un qubit.
Le protocole Signal est un ensemble de spécifications cryptographiques qui fournit un chiffrement de bout en bout pour les communications privées échangées quotidiennement par des milliards de personnes dans le monde. Après sa publication en 2013, le protocole Signal a été adopté non seulement par Signal, mais bien au-delà. Des informations techniques sur le protocole Signal peuvent être trouvées dans la section des spécifications de notre site docs.
https://signal.org/docs/
Cela fait quelques années que l'idée fait son chemin, mais jamais jusqu'ici elle avait été appuyée par des preuves aussi robustes : une équipe internationale vient de confirmer, imagerie cérébrale à l'appui, que notre pensée suit les lois quantiques.
C’est de pensée qu’on parle et non pas de biologie : cette étude dit non pas que le cerveau et ses milliards de neurones sont un système physique quantique, mais que notre pensée, la manière dont on traite les informations, dont on apprend et dont on fait des choix, suit une logique quantique.
Commençons par un exemple. Supposons que l’on soit au restaurant face au choix « fromage ou dessert ». Selon les modèles classiques de la pensée, les centres de décision du cerveau vont considérer séparément chaque alternative, dérouler un scénario « camembert » et un scénario « crème brûlée » pour sonder les réactions d’appétit, les comparer puis prendre acte de l’alternative qui déclenche le plus d’expectative : la décision s’impose.
Dans un modèle de pensée quantique, l’hypothèse est que le cerveau ne sépare pas l’alternative « camembert ou crème brulée » : il déroule des scénarios où les deux coexistent, faisant varier la part de l’un et de l’autre dans une sorte de superposition de pensées où il y aurait plus ou moins de camembert, plus ou moins de crème brûlée.
Surtout, ce modèle stipule que le choix ne résulte pas du sondage d’un désir préexistant qu’il suffit d’exhumer : il se définit au moment même où il se fait. Et alors, il modifie l’état d’esprit de celui qui l’a fait.
Lire aussi : L’erreur d’Einstein : un voyage dans un espace-temps cérébral
« Pensée quantique » : Une première confirmation neurologique
Ceux qui sont familiers des étranges lois de la physique quantique auront reconnu la similitude : alors qu’en physique classique, on considère que l’état des particules (ou de tout autre système physique) est toujours bien déterminé – en vitesse, en énergie, en position – même quand on ne les observe pas, en physique quantique ces paramètres sont indéterminés jusqu’au moment où on les mesure : c’est seulement alors qu’ils se précisent, changeant alors l’état des particules mesurées.
Or voilà, depuis quelques années, des tests de comportement ont conduit les psychologues et cogniticiens sur la piste d’un modèle quantique plutôt que classique, mais l’analyse ne portait que sur les comportements.
Or dans la nouvelle étude, les clichés du cerveau de volontaires en train d’apprendre à faire un bon choix (dans la perspective d’un gain d’argent) prouveraient que l’hypothèse est la bonne. C’est là la première confirmation neurologique de l’hypothèse.
Les modèles quantiques plus efficaces
Concrètement, les chercheurs ont soumis 101 volontaires à un test très utilisé en sciences cognitives : l’Iowa Gambling Task (en anglais), un jeu de cartes avec récompense ou punition (en argent) qui permet de suivre le processus d’apprentissage d’une personne, aussi bien du point de vue du comportement que par des mesures physiologiques et de l’imagerie IRM fonctionnelle.
Les chercheurs ont alors observé (statistiquement) que le cerveau des volontaires activait simultanément et en parallèle plusieurs zones (dont celles impliquées dans les récompenses et les punitions) d’une manière bien mieux explicable par des modèles de traitement des informations de type quantique que par des modèles classiques.
Ce n’est bien sûr qu’une première preuve, surtout que les modèles quantiques incluent d’autres phénomènes de la pensée qui n’ont pas été testés ici, comme l’interférence, l’intrication ou l’oscillation.
Mais compte tenu de la supériorité prouvée du calcul quantique sur le calcul classique, qui peut être vu comme un calcul massivement parallèle plutôt que séquentiel, il n’y a pas d’étrangeté à supposer que durant l’évolution le cerveau – champion du traitement des informations – a mis en place une stratégie basée sur ce type de calcul. D’où l’adéquation des modèles suivant une logique quantique.
Un article initialement publié en mai 2020.
Jump in and explore a diverse selection of today's quantum hardware, software, and solutions
Un test avec des paires de photons intriqués émis depuis l'espace vers le sol a battu un record en montrant, dans un premier temps, que l'intrication subsistait sur une distance de 1.200 km, et, dans une seconde expérience, qu'il permettait une téléportation jusqu'à 1.400 km via le satellite chinois Mozi.
Dans la théorie de la relativité d'Einstein, le temps d'objets se déplaçant à des vitesses distinctes ne s'écoule pas au même rythme. En mécanique quantique, un même objet peut se trouver dans plusieurs états distincts. Conclusion : un même objet peut avoir plusieurs temps distincts. Hallucinant.
Le résultat de cette étude menée par deux chercheurs américains est impressionnant surtout parce qu'elle a trait au temps, à sa dilatation ou contraction, et elle montre qu'un même objet physique peut suivre deux flux de temps... en même temps - à ce niveau, les mots de la langue courante deviennent des pièges.
Nous présentons NanoRouter, une nouvelle architecture de routeur mise en œuvre sous la forme d'un automate cellulaire à points quantiques (QCA). Un routeur est un élément clé du cœur de l'Internet. Il permet de transférer des paquets dans l'Internet. Le QCA est une technologie prometteuse à l'échelle nanométrique où les composants ont une taille nanométrique, une consommation d'énergie ultra-faible et pourraient avoir une fréquence d'horloge de l'ordre du térahertz. Dans une approche ascendante, nous décrivons d'abord les blocs de construction qui composent le NanoRouter, tels que la barre transversale, le démux et le convertisseur parallèle-série, puis nous décrivons l'architecture complète. Nous démontrons la fonctionnalité, testons et validons l'architecture proposée et fournissons des évaluations de performance de NanoRouter. Cette nouvelle architecture de routeur peut augmenter la vitesse du cœur de l'Internet.
Le solipsisme convivial ne décrit pas que la physique quantique, mais surtout le fonctionnement de facebook !!
On est tous sur notre propre compte. On ne voit que notre propre réalité. Si je me connecte, je vois un post (celui ci est venu à moi)... mais d'autres personnes verrons un autre...
On a tous notre propre réalité de facebook. Notamment certaines personnes sont sur un smartphone, d'autres sur un ordinateur portable ou de bureau.... Certains ont la version classique de facebook.. et d'autres la nouvelle version beta qui se décline aussi en mode sombre... Que de réalités différentes pour accéder aux mêmes réalités. Aux mêmes événements. Mais nous sommes tous reliés les uns aux autres. Nous communiquons tous.. nous pouvons tous dire à d'autre ce qui est apparu sur notre fil d'actualité fb.. mais l'autre ne pourra jamais le vérifier. Jamais faire la même expérience.
Mais encore plus fort.
On peut se dire que si je vois cette publication c'est par ce que j'en ai eu l'intention un jour. J'ai "aimé" une page... je suis devenu amis avec quelqu'un.
Ce qui a introduit toutes les publications dans ma réalité potentielle.
Mais à un moment donné, il faut choisir. Donc ma réalité potentielle en base de données ne change pas.
Mais l'observation va me proposer qu'une seule publication en premier... puis d'autres...
Quand une publication se propose, facebook me propose d'y réagir. Je peux faire intervenir l'émotionnel... "j'aime" J'adore.. colère.. tristesse....surprise, joie, etc...
Mon émotion va informer l'algorithme (edgerank) que c'est un type de contenu que j'ai envie de renforcer...
Ainsi quand je vois un truc qui me plait... j'aime... et ça renforce son arrivée plus massive... c'est des synchronicités... qui vont me mener à faire grandir cette réalité....
Quand un événement a une forte charge émotionnelle il dépasse la frontière de juste les personnes "abonnées". Il se partage.. et va prendre le dessus.
Il existe quelques événements massifs qui font que si je me connecte j'ai une grande probabilité de voir la même publication que beaucoup d'autres gens.
La dernière fois que ça m'est arrivé c'était lors de l'incendie de la cathédrale Notre Dame.
L'info était relayée partout....
Là on a une réalité commune qui est nettement plus objective.... la fois d'avant où mon fil facebook était centré sur un seul sujet était pour une éclipse de lune. 🌔
(on comprend alors les rituels magiques qui visent à faire des grosses charges émotionnelles pour piloter LA réalité... un sacrifice humain... un rituel en groupe... un match de foot... )
Bref..... si tu veux comprendre l'univers.... étudie le fonctionnement de facebook !!
La méthode scientifique s'appuie sur des faits, établis par des mesures répétées et convenus universellement, indépendamment de qui les a observés. En mécanique quantique, l'objectivité des observations n'est pas si évidente, comme l'a montré de façon spectaculaire l'expérience de pensée éponyme d'Eugene Wigner, où deux observateurs peuvent faire l'expérience de réalités apparemment différentes. La question de savoir si ces réalités peuvent être conciliées de manière indépendante de l'observateur est restée longtemps inaccessible à l'investigation empirique, jusqu'à ce que de récents no-go-theorms construisent un scénario d'ami de Wigner étendu avec quatre observateurs qui nous permet de le mettre à l'épreuve. Dans une expérience de pointe à 6 photons, nous réalisons ce scénario de l'ami de Wigner étendu, en violant expérimentalement l'inégalité de type Bell associée par 5 écarts-types. Si l'on s'en tient aux hypothèses de localité et de libre choix, ce résultat implique que la théorie quantique doit être interprétée en fonction de l'observateur.
une céramique qui laisse passer l'hélium à travers ses atomes
Kostolev