244 liens privés
La loi sur l'anti-terrorisme vient d'être acceptée en septembre par le parlement suisse, malgré les avis défavorables de 63 profs de droit des Université suisse, de l'ONU, d'amnesty international et du conseil de l'europe...
Un référendum a été lancé contre.
https://wecollect.ch/fr/projets/referendum-contre-la-loi-arbitraire
Cette loi permet d'emprisonner n'importe quel "terroriste potentiel"... et la définition de ce terroriste potentiel c'est "qq'un qui remet en cause l'ordre étatique..."
Donc si j'aime pas les décisions du gouvernement... est-ce que je suis un terroriste ?
Voici le détail en pdf...
https://drive.google.com/file/d/1akLutyuEp5dJxD7Oy5iR1xZ-lNQLjCij/view?usp=sharing
En 2019, deux associations dont ils sont proches ont organisé sur la commune deux "RIC-test" qui ont mobilisé jusqu'à 25% des inscrits. "C'est ce succès que notre résultat du premier tour a officialisé", estime Jessica De Los Muros.
Au soir du premier tour, la trentenaire a proposé - en vain - à ses deux concurrents de fusionner les trois projets et "d'en retenir que le meilleur, dont le RIC". "Nous avons décidé de nous maintenir par respect pour les votants des deux 'RIC-test'", souligne Daniel Fernandes, 10e sur la liste et et considéré par ses adversaires comme le leader des gilets jaunes de Saint-Clair-du-Rhône.
Cet ancien entrepreneur, qui préside une association expérimentant les "solutions d'échanges libres" et se définit comme "activiste", fustige les décisions "dictatoriales" du maire sortant. "M. Merlin ne comprend pas l'importance de la demande des gens de pouvoir s'exprimer. Les élus oublient que le pouvoir est avant tout au citoyen, qui devrait pouvoir contrôler et révoquer ses représentants", déplore-t-il.
"Si à chaque fois que l'on veut changer une ampoule, il nous faut prévenir la population, on ne s'en sortira pas", commente Bernard Vilhon, pour qui la "personnalité" et les "ambitions personnelles" de M. Fernandes ont "empêché toute possibilité d'accord". "Sur le fond, je rejoins la philosophie du RIC mais sur la forme, c'est inapplicable dans les communes", ajoute-t-il.
Même son de cloche du côté du maire Olivier Merlin, qui impute une partie de la mésentente entre les listes à la volonté des "gilets jaunes" d'"imposer leur RIC". "Beaucoup d'habitants ne comprennent pas pourquoi ils s'obstinent à rester ici avec une revendication nationale. La conviction a des limites. C'est le suffrage électoral qui tranchera", estime-t-il. Quel que soit le score du second tour, Jessica De Los Muros reste persuadée que le combat des "gilets jaunes" rebondira "avec d'autres projets, autour de l'écologie et de la résilience". Avec le RIC comme "socle démocratique".