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Les processeurs de nos chers ordinateurs renferment de précieux secrets, ou plus exactement une certaine quantité de métaux précieux. Nous allons vous montrer comment récupérer l’or et l’argent qui se cachent dans nos CPU…
30 avril 2012 >
Si vous croyez qu’il n’existe aucune recette pour connaître le succès, alors vous vous trompez ! Dans Hit Lit, l’auteur de thrillers et professeur de littérature James W. Hall déniche quelques conditions nécessaires.
Il aboutit à cette conclusion après une analyse de type structuraliste des douze plus grands hits américains des cent dernières années. Il relève dans chacun d’eux les mêmes procédés, certains assez évidents, d’autres plus surprenants.
Société secrète
C’est l’aspect qui m’a le plus surpris. Les douze romans mettent en œuvre des sociétés secrètes, une façon de justifier pourquoi le lecteur n’est pas lui-même le héros. Il existe des communautés auxquelles il n’a pas accès et qui seules mènent au pouvoir.
- Le sujet du roman doit être accrocheur et tenir en 25 mots…. ainsi le buzz est parti.. (dans un futur proche… après l'effondrement, le monde se polarises, un jeune découvre les sythéticiens, des gens qui construisent un futur enviable)
- Le héros doit être immédiatement arraché à son ancienne vie…. un stress qui rend le héros sympathique… (donc faire un flash back pour expliquer la vie d'avant..) ex: un mobile abandonné… il sonne tout bascule..
- Le plus vite possible, le concept doit être reformulé en questions: …"arriverons-ils à changer le monde ?", "pourra-t-il se sortir de se bourbier ?" etc..
- la motivation universelle. Le lecteur doit pouvoir s'identifier au héros… il a les même préoccupations.
- Hot-button. Quel interdit social, convention, préjugé, le roman combat-il ? (ex: croisade: des libertés durement gagnées sont remises en question)
- les héros n'ont pas le temps de se reposer.. les événements viennent sans cesse les bousculer.
- comme dans un film.. on ne sait rien des héros.. on les prends directement avec leurs habits.. sans psychologie ou discours intérieur… ils sont vrais pas en conflit avec eux même. Ils agissent, sont réactifs face aux événements.
- on doit pouvoir en faire un film… le sujet est visuel !
- fresque historique… un vaste panorama dans lequel se déroule l'histoire.
- l'age d'or….. les héros ont un refuge idéal qu'ils aimeraient retrouver. Il se battent pour… quand ils y pensent dans les moments difficiles, ils retrouvent la force de se battre..
- factuel. Le texte permet d'expliquer beaucoup de choses. Ainsi le lecteur apprend tout en dévorant l'histoire !
- Les sociétés secrètes ! Une façon de justifier pourquoi le lecteur (qui a la même préoccupation que le héros) n'est pas lui, le héros: il existe des communautés auxquelles il n'a pas accès et qui seule mène au pouvoir !
- Dieu. Questionner le rôle de la religion. La spiritualité.
- périple initiatique. Le héros va de la ville à la campagne ou inversement. De l'anonymat au succès… ou le contraire. Le rêve américain ou son contraire.
- Famille éclatée… Le héros ne vient jamais de la famille parfaite ! Souvent orphelin...
- sexualité. La passion amoureuse joue un rôle charnière.
- Ecriture directe. Pas de second degré ou d'ironie… (:-( ) Une écriture journalistique, transparente. Phrase courte.
- A la frontière des genres. Classable dans aucune catégorie en librairie !
tresse à 6 brins
tresse à 5 brins
Recette classique
- Eau : 200 cℓ
- Tanin : 10 g
- Sulfate de fer : 6 g
- Gomme : 10 g
Encre pour archives
C'est l'« encre perpétuelle » du chimiste François Margival. On utilise des noix de galle : on les broie, on les recouvre d'eau et on les laisse reposer quelques jours (elles se recouvriront de moisissures). Puis on les fait bouillir et on les filtre.
- Jus de noix de galle : 1 ℓ
- Sulfate de fer : 63 g
- Gomme arabique : 16 g
- Alun de roche : 16 g (mordant)
- Sucre : 13 g
- Acide phénique : 2 g
Encre d’Orient
Le noir de fumée lui donne un aspect velouté.
- Eau : 1 ℓ
- Tanin : 23 g
- Acide gallique : 7 g
- Sulfate de fer : 30 g
- Gomme arabique : 10 g
- Noir de fumée : 25 g
- Acide chlorhydrique : 2 g
- Acide phénique : 2 g
Encre au campêche
Le campêche est un bois originaire du Mexique. Il accélère le noircissement.
- Eau : 1 ℓ
- Tanin : 25 g
- Acide gallique : 6 g
- Sulfate de fer : 25 g
- Gomme arabique : 30 g
- Extrait de campèche liquide à 30°
- Acide salicylique : 2 g (pour éviter le développement de micro-organismes)
Recette de Caneparius
Recette du professeur de médecine Caneparius de Venise (XVIIe siècle). L’encre contient trop de gomme et n'est pas aussi fluide que les autres. Mais elle vieillit bien[réf. nécessaire].
- Eau : 30 parties
- Noix de galle : 3 parties
- Sulfate de fer : 2 parties
- Gomme : 3 parties
Recette du moine Théophile
Theophilus Presbyter (vers 1070 - 1125) dans De diversis artibus rappelle un savoir-faire très commun des officines monastiques :
« Pour faire de l'encre, coupez des bois d'épine [nerprun noir des garrigues, aubépine par défaut] en avril, mai, avant qu'ils ne produisent des feuilles ou des fleurs, et les rassemblant en faisceaux, laissez reposer à l'ombre pendant deux, trois ou quatre semaines, jusqu'à ce qu'ils soient un peu secs. Ayez des petits marteaux de bois, avec lesquels vous écraserez les épines sur un autre bois dur, jusqu'à ce que vous ayez enlevé entièrement l'écorce. Vous la mettrez aussitôt dans un tonneau rempli d'eau ; et quand vous aurez rempli d'eau et d'écorce deux, trois, quatre, ou cinq tonneaux, laissez séjourner ainsi pendant huit jours jusqu'à ce que l'eau soit emparé de tout le suc de l'écorce. Ensuite, mettez cette eau dans une marmite très propre ou dans un chaudron, mettez du feu dessous, faites cuire ; de temps en temps, jetez aussi de l'écorce dans la marmite, afin que s'il est resté quelque peu de suc, il en sorte par la cuisson ; quand vous aurez cuit celle-là, ôtez-là et mettez-en d'autre. Cela terminé, faites cuire l'eau qui reste jusqu'à réduction d'un tiers, puis passez de la première marmite dans une plus petite, et faites cuire jusqu'à ce que cela noircisse et commence à devenir épais, prenant bien garde de ne pas ajouter d'autre eau que celle qui est mêlée au suc. Quand vous la verrez épaissir, ajoutez un tiers de vin pur, et mettant dans deux ou trois vases neufs, faites cuire jusqu'à ce que vous voyiez une espèce de peau se former à la surface. Alors enlevant les vases du feu, placez au soleil jusqu'à ce que l'encre se purifie de la lie rouge. Prenez des petits sacs de parchemin cousus avec soin et des vessies ; versez-y l'encre pure et suspendez au soleil pour qu'elle sèche entièrement.
Après cette opération, prenez-en quand vous voulez, faites détremper dans du vin sur des charbons [ceux du brasero]; et, ajoutant un peu d'atrament [atramentum : pigment noir (?) à base de sulfate de fer II hydraté, par exemple solution de mélantérite], écrivez. S'il arrive par suite de négligence que l'encre ne soit pas assez noire, prenez de l'atrament de la grosseur d'un doigt : puis, mettant au feu, laissez chauffer, et jetez aussitôt dans l'encre. »
Recette du Papyrus de Leyde
Cette recette est extraite du Papyrus V de Leyde :
« 1 drachme de myrrhe, 4 drachmes de misy (alliage d'or et d'argent), 4 drachmes de vitriol [sulfate de cuivre], 2 drachmes de noix de galle, 3 drachmes de gomme. »
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Perplexity
Voici une recette pour fabriquer de l'encre à partir de galles de chêne :
- Écrasez les cristaux de gomme arabique dans un pilon (sauf si vous l'avez acheté déjà en poudre).
- Réduisez les galles en poudre.
- Versez dessus ½ litre d'eau distillée.
- Ajoutez les clous de girofle qui éviteront la prolifération microbienne (facultatif)
Cette recette traditionnelle à base de plantes vous permettra de créer votre propre encre noire.
https://www.youtube.com/watch?v=fpK9KhjdnxU
Je vous invite vivement à lire mon article sur les bienfaits du navet pour découvrir en détail les bienfaits du navet, tant sur la racine, les fanes et la fleur, qui sont tous comestibles !
Ce qui nous intéresse ici ce sont ses propriétés pour aider à guérir de la toux et/ou réduire le mal de gorge :
Il est expectorant : le navet contient du soufre qui va favoriser l’évacuation des sécrétions.
Il est émollient : les propriétés du navet contribuent à doucir les voies respiratoires, le mal de gorge. Il est donc très intéressant pour les toux grasses.
*Il est anti-sceptique : le navet contient un fort taux de vitamines C, qui booste le système immunitaire.
https://mamanzerodechet.com/anti-gaspi-navet-bienfaits-consommation-conservation/
Le puits de navet est LA recette de grand-mère par excellence. Elle prend un peu de temps (1 nuit), mais est très facile à réaliser. Voici la marche à suivre :
Lavez le navet sous l’eau claire. Séchez-le avec un torchon propre. Puis, coupez la base du navet (partie blanche) afin qu’il puisse tenir sur une coupelle. Ensuite, à l’aide d’un couteau, coupez le haut de la partie violette (avec les fanes s’il y en a).
Puis, à l’aide d’une cuillère, creusez un puits, assez profond pour pouvoir mettre l’équivalent de 2 cuillerées à soupe de sucre en poudre. Une fois le puits rempli, laissez-le reposer tranquillement au frigo pendant 1 nuit.
Recette de l'Ayahuasca selon l'IA perplexity:
La préparation de l'ayahuasca est une pratique traditionnelle de la pharmacopée amazonienne et sa préparation est complexe et nécessite une connaissance approfondie des plantes utilisées. La recette de l'ayahuasca varie en fonction des traditions et des cultures, mais elle implique généralement la combinaison de deux plantes : la liane Banisteriopsis caapi et les feuilles de Psychotria viridis ou d'autres plantes contenant de la diméthyltryptamine (DMT). Voici les étapes générales pour préparer l'ayahuasca :
Ingrédients :
- 50 à 100 grammes de liane Banisteriopsis caapi
- 30 à 50 grammes de feuilles de Psychotria viridis ou d'autres plantes contenant de la DMT
- De l'eau
Instructions :
- Faire bouillir la liane Banisteriopsis caapi dans de l'eau pendant plusieurs heures jusqu'à ce qu'elle réduise de moitié.
- Filtrer la liane pour enlever les débris et les impuretés.
- Faire bouillir les feuilles de Psychotria viridis ou d'autres plantes contenant de la DMT dans de l'eau pendant plusieurs heures.
- Filtrer les feuilles pour enlever les débris et les impuretés.
- Mélanger la liane et les feuilles filtrées ensemble et faire bouillir le mélange pendant plusieurs heures jusqu'à ce qu'il réduise de moitié.
- Laisser refroidir le mélange et le filtrer à nouveau pour enlever les impuretés.
- Le breuvage est prêt à être consommé.
Il est important de noter que la préparation de l'ayahuasca doit être effectuée avec précaution et sous la supervision d'un chamane expérimenté. La consommation d'ayahuasca peut avoir des effets psychédéliques puissants et peut être dangereuse si elle est mal préparée ou mal utilisée.
Mélanger, dans l’ordre :
- 20 millilitres d’eau
- 40 millilitres de liquide de vaisselle
- 1 gramme de lubrifiant (mélange de polyéthylèneoxyde – PEO – et de sucrose)
- 100 millilitres de glycérine
- 40 millilitres d’eau
Vous pouvez conserver ce mélange. Ajouter 800 millilitres d’eau avant utilisation pour obtenir 1 litre de solution.
Pour la recette de base:
https://soapbubble.fandom.com/wiki/Recipes#Recipes_for_Getting_Started
Le "Stir-&-Go" de Mike
Mike Ashe écrit : Cette recette que j'appelle "Stir & Go" est une variante du "Mike's Gooey Mix" de Mike Miller que l'on trouve sur Soap Bubble Wiki. J'ai fait BEAUCOUP d'expériences pour obtenir les bonnes quantités.
Recette :
1 gallon d'eau chaude du robinet
0,5 gallon d'eau froide du robinet
1,25 tasse de détergent Dawn Professional Manual pour casseroles et poêles
2 cuillères à café rases de levure chimique Clabber Girl à double action (une autre levure chimique peut également faire l'affaire)
0,5 cuillère à café rase (1,5 g) de J-Lube (voir note)
Instructions :
Remplissez le seau avec un gallon d'eau du robinet la plus chaude possible. (Marquez votre seau à ce niveau pour les mélanges futurs afin de pouvoir le remplir directement à partir de l'évier).
Versez le J-Lube aussi lentement que possible pour éviter la formation de grumeaux, tout en remuant rapidement l'eau à l'aide d'une baguette. (J'utilise une baguette enduite ou laquée pour éviter que le J-Lube ne colle et ne s'accumule dessus, mais vous pouvez probablement utiliser un couteau ou une fourchette).
Continuez à remuer pendant une minute.
Ajouter 0,5 gallon d'eau froide du robinet.
(Marquez le seau à ce niveau pour les mélanges futurs).
Versez l'aube et laissez-la se déposer au fond du seau sans remuer.
Saupoudrez ensuite la levure chimique tout en remuant rapidement l'ensemble de la solution. Vous sentirez peut-être la solution s'épaissir après quelques brassages !
Une fois que toute la levure chimique a été incorporée, vous êtes prêt à faire de superbes bulles.
N'oubliez pas de prier pour un vent doux et régulier, un taux d'humidité élevé et l'absence d'insectes !
https://www.youtube.com/watch?v=fAUhX0UDlvc
REMARQUE IMPORTANTE : La quantité de J-Lube que vous utilisez peut devoir être ajustée. Cette recette est basée sur du J-Lube à pleine puissance. Le résultat sera un mélange légèrement filandreux. La quantité de J-Lube est environ 8 fois supérieure à ce que nous appelons la concentration minimale efficace nominale (CMEN) de J-Lube frais (voir PEO). Si votre mélange n'est pas du tout "filandreux" (voir l'article PEO), vous devrez peut-être augmenter la quantité de 2 à 4 fois.
Recette de Wayne Schmidt
Comment_souffler_des_bulles_géantes_Partie_3
Comment faire des bulles géantes Partie 3
Wayne Schmidt a effectué des tests approfondis sur un certain nombre de recettes et de variantes de recettes et a mis au point une recette à base de J-Lube et de Surgilube que vous trouverez ici. Sur sa page de recettes, vous trouverez également un lien vers l'excellente page où il détaille sa recherche de la recette de bulles idéale. Ne la manquez pas !
Recette de bulles géantes à base de HEC
201301015 HEC 2 CROP
2013 01 05 Session. HEC à partir d'un concentré 3:1
Les recettes à base de HEC peuvent rivaliser avec n'importe quel jus à bulles pour des bulles de n'importe quelle taille. La recette préférée d'Edward dans des conditions idéales est l'une des recettes à base de HEC. Consultez les recettes de jus de bulles à base de HEC d'Edward. Une autre recette à découvrir est le mélange HEC-PEO d'Edward qu'il appelle HECP.
Le mélange de Sterling (bulles géantes et plus petites)
Dans le groupe Yahoo Soap Bubble Fancier's, Sterling Johnson, qui crée des bulles étonnantes avec ses mains et du jus de bulle, a publié sa recette préférée, qui est reproduite avec l'autorisation de l'auteur. Cette recette est très efficace à différentes dilutions pour créer de petites ou de grosses bulles. Elle peut être utilisée avec les mains comme baguettes, ou avec un équipement de bullage traditionnel.
Ingrédients du concentré :
1 partie (en volume) - Dawn Hand Renewal Diswashing Liquid (liquide de lavage pour les mains)
1/8e partie (en volume) de liquide de lavage pour casseroles et poêles Dawn Pro Manual
1 partie (par volume) - Mélange à bulles commercial Mr. Bubbles ou autre (voir notes) si vous ne trouvez pas Mr. Bubbles
1/8 à 1/4 de partie (en volume) - Glycérine
Autres ingrédients :
Eau du robinet
BLM (Brian's Lube Mix - voir ci-dessus)
Mélangez les ingrédients du concentré. Si vous pouvez le laisser à découvert pendant la nuit, cela peut améliorer le mélange. Mélanger 1 part de concentré avec 6 parts d'eau. Ajouter le BLM à raison de 1 à 4 onces par gallon. Sterling indique qu'il utilise un peu moins de 6 volumes d'eau pour les travaux d'intérieur.
Si vous ne trouvez pas Mr. Bubbles, Gazillion Bubbles (celui qui se trouve dans les bouteilles vertes) est un bon substitut. Edward pense qu'Amazing Bubbles ou d'autres solutions de Placo conviendraient également. Miracle Bubbles et Super Miracle Bubbles ne fonctionnent probablement pas aussi bien.
En utilisant des mélanges de savon, d'eau et de polymères à longue chaîne, il est possible de former des bulles de savon flottantes dont le volume avoisine les 100 m3. Nous étudions ici comment de tels films minces sont créés et maintenus dans le temps. Nous montrons que la rhéologie d'extension est le facteur le plus important dans la création de la bulle et que la polydispersité en poids moléculaire des polymères solvatés permet d'obtenir de meilleures performances à des concentrations plus faibles. En outre, en utilisant l'absorption IR, nous mesurons les profils d'épaisseur du film de savon et les durées de vie du film. Bien que l'épaisseur initiale dépende principalement du choix du détergent, les polymères peuvent augmenter considérablement la durée de vie du film à des poids moléculaires élevés et à des concentrations élevées, bien que ces concentrations élevées puissent inhiber la formation initiale du film. Ainsi, la concentration idéale d'additifs polymères pour la fabrication de bulles géantes nécessite une rhéologie viscoélastique robuste pendant l'extension et est facilitée par une longue durée de vie du film pendant le drainage gravitationnel et l'évaporation.
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De la chaux.
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Après avoir explique de quelle utilité pouvaient être les différentes espèces de sable, il faut maintenant nous occuper de la chaux, et voir si elle doit être faite avec des pierres blanches ou des cailloux. Celle qu'on fait avec une pierre dure et compacte est bonne pour la maçonnerie ; celle que fournit une pierre spongieuse vaut mieux pour les enduits. Quand la chaux sera éteinte, il faudra la mêler avec le sable : si c'est du sable fossile, dans la proportion de trois parties de sable et d'une de chaux ; si c'est du sable de rivière ou de mer, dans la proportion de deux parties de sable sur une de chaux : c'est là la juste proportion de leur mélange. Si au sable de rivière ou de mer on voulait ajouter une troisième partie de tuileaux pilés et sassés, on obtiendrait un mélange d'un usage encore meilleur.
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Pourquoi la chaux, en se mêlant à l'eau et au sable, donne-t-elle à la maçonnerie tant de solidité ? En voici, je crois, la raison. Les pierres, comme tous les autres corps, sont composées des éléments ; celles qui contiennent ou plus d'air, ou plus d'eau, ou plus de terre, ou plus de feu, sont ou plus légères, ou plus molles, ou plus dures, ou plus fragiles. Remarquons que si des pierres, avant d'être cuites, ont été pilées et mêlées à du sable, puis employées dans une construction, elles ne prennent aucune consistance et ne peuvent en lier la maçonnerie ; mais que si, jetées dans un four, elles viennent à perdre leur première solidité par l'action violente du feu auquel elles sont soumises, alors, par suite de cette chaleur qui en consume la force, elles se remplissent d'une infinité de petits trous. Ainsi l'humidité répandue dans ces pierres ayant été absorbée, et l'air qu'elles contenaient s'étant retiré, ne renfermant plus alors que la chaleur qui y reste cachée, qu'on vienne à les plonger dans l'eau avant que cette chaleur ne soit dissipée, elles reprennent leur force : l'eau qui y pénètre de tous côtés produit une ébullition ; puis le refroidissement fait sortir de la chaux la chaleur qui s'y trouvait.
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Voilà pourquoi le poids des pierres à chaux, au moment où on les jette dans le four, ne peut plus être le même quand on les en retire : si on les pèse après la cuisson, on les trouvera, bien qu'elles aient conservé le même volume, diminuées environ de la troisième partie de leur poids. Ainsi, grâce à tous ces trous, à tous ces pores, elles se mêlent promptement au sable, y adhèrent fortement, s'attachent en séchant aux moellons, et donnent à la maçonnerie une grande solidité.
- De la pouzzolane.
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Il existe une espèce de poudre à laquelle la nature a donné une propriété admirable. Elle se trouve au pays de Baïes et dans les terres des municipes qui entourent le mont Vésuve. Mêlée avec la chaux et le moellon, non seulement elle donne de la solidité aux édifices ordinaires, mais encore les môles qu'elle sert à construire dans la mer acquièrent sous l'eau une grande consistance. Voici comment j'en explique la cause. Sous ces montagnes et dans tout ce territoire, il y a un grand nombre de fontaines bouillantes ; elles n'existeraient pas, sil ne se trouvait au fond de la terre de grands feux produits par des masses de soufre, ou d'alun, ou de bitume en incandescence. La vapeur qui s'exhale de ces profonds réservoirs de feu et de flamme, se répandant brûlante par les veines de la terre, la rend légère, et le tuf qui en est produit est aride et spongieux. Ainsi, lorsque ces trois choses que produit de la même manière la violence du feu, viennent par le moyen de l'eau à se mêler et à ne plus faire qu'un seul corps, elles se durcissent promptement ; et prennent une solidité telle, que ni les flots de la mer ni la poussée des eaux ne peuvent les désunir.