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16.10.2024
Un groupe d'astronomes hongrois a découvert l'existence de trois lunes en orbite autour de la Terre. Ces lunes ne sont pas constituées de matière solide mais de poussière, et elles orbitent à une distance d'environ 250 000 miles, ce qui correspond à peu près à la distance qui sépare la Lune de la Terre.
La découverte de deux de ces lunes, connues sous le nom de nuages de poussière de Kordylewski, a été faite pour la première fois en 1961 par l'astronome polonais Kazimierz Kordylewski. Kordylewski a émis l'hypothèse que ces nuages de poussière pourraient être en orbite autour de la Terre près des points de Lagrange L4 et L5, qui sont des points dans l'espace où les forces gravitationnelles de la Terre et de la Lune s'équilibrent.
Des recherches plus approfondies ont révélé que ces nuages de poussière ne sont pas des objets solides, mais plutôt de "faux satellites" en orbite autour de la Terre. Bien qu'ils soient aussi proches de la Terre que la Lune, ils ont été largement ignorés par les astronomes jusqu'à présent.
Judit Slíz-Balogh, astronome à l'université Eötvös Loránd en Hongrie et coauteur de l'étude, a décrit les nuages de poussière de Kordylewski comme "deux des objets les plus difficiles à trouver". Elle a ajouté que la confirmation de l'existence de ces pseudo-satellites poussiéreux en orbite terrestre à côté de la Lune est intrigante.
Les spécialistes expliquent que ces nuages satellites insaisissables sont restés longtemps indétectés en raison de leur nature extrêmement ténue. Cependant, avec la réflexion du soleil, ces nuages de poussière peuvent brièvement devenir visibles. Pour détecter la lumière dispersée qui se reflète sur les particules individuelles des nuages de poussière, les scientifiques ont utilisé des filtres polarisants avancés sur leurs caméras pendant leur étude.
Bien que les chercheurs hongrois aient prouvé l'existence de deux lunes supplémentaires en orbite autour de la Terre, certains experts de l'espace restent sceptiques quant à l'existence de ces nuages de poussière inhabituels, estimant qu'il s'agit d'un phénomène passager. Selon eux, les nuages de poussière massifs observés par les astronomes dans le cadre de cette étude pourraient se dissiper rapidement sous l'effet des forces gravitationnelles d'autres planètes ou des vents solaires.
Il n'est pas rare que de nouvelles études spatiales remettent en question la compréhension que l'humanité a du système solaire. Récemment, certains astronomes ont émis l'hypothèse qu'une planète spatiale rebelle, peut-être la planète Neuf, pourrait se cacher au-delà de Neptune dans le système solaire. Les chercheurs ont également suggéré que l'espace où pourrait se trouver Planet Nine est trop sombre, ce qui pourrait expliquer pourquoi les observatoires terrestres actuels peinent à localiser ce corps céleste.
Publié le 6 mai 2022 à 15:25
Trois nouvelles antennes satellite pour la météo inaugurées à Loèche
Les antennes de Loèche-les-Bains recevront les données envoyées par les satellites météo de 3e génération
Une nouvelle station de réception satellite a été inaugurée vendredi à Loèche (VS) en présence notamment d'Alain Berset. Les trois antennes de 6,5 mètres de diamètre capteront les informations d'un futur satellite météo européen.
Dotées "des normes technologiques les plus récentes", les antennes seront nourries d'une multitude de données via le premier des futurs satellites météorologiques géostationnaires de troisième génération (Meteosat Third Generation).
Celui-ci sera lancé dans l'espace fin 2022 par Arianespace en Guyane française, indique l'organisation européenne pour l'exploitation des satellites météorologiques Eumetsat.
Les composantes de la courbure dérivées des gradients de gravité des satellites fournissent de nouvelles vues globales de la structure de la Terre. Les gradients de gravité des satellites sont basés sur la mission du satellite GOCE et nous illustrons par des images de courbure comment la Terre est vue différemment par rapport à l'imagerie sismique. Les domaines tectoniques présentant des caractéristiques sismiques similaires peuvent présenter des différences distinctes dans les cartes des gradients de gravité par satellite, ce qui indique des différences dans la formation de la lithosphère. Ceci est particulièrement évident pour les régions cratoniques de la Terre. Les comparaisons démontrent que la combinaison de l'imagerie sismologique et de l'imagerie satellitaire des gradients de gravité offre un potentiel important pour améliorer notre connaissance de la structure de la Terre. Dans les régions frontalières éloignées comme le continent antarctique, où même les connaissances de base sur les caractéristiques de l'échelle lithosphérique restent incomplètes, les images de courbure aident à dévoiler l'hétérogénéité de la structure lithosphérique, par exemple entre le craton composite de l'Antarctique oriental et le système de rift de l'Antarctique occidental.
40 satellite détruit sur 49 fraichement lancés
Malgré le réchauffement climatique et la disparition de la banquise arctique, l'étendue de la banquise antarctique n'a pas diminué en moyenne depuis 1979, date à laquelle les données satellitaires sont devenues disponibles. En revanche, les simulations des modèles climatiques tendent à montrer de fortes tendances négatives de la glace de mer pour la même période. Ce paradoxe de la glace de mer de l'Antarctique entraîne une faible confiance dans les projections de la glace de mer du 21e siècle. Nous présentons ici des projections de changement climatique multi-résolution qui tiennent compte des tourbillons méso-échelle de l'océan Austral. La configuration à haute résolution simule une étendue stable de la glace de mer de l'Antarctique en septembre, qui ne devrait pas diminuer avant le milieu du 21e siècle. Nous pensons que l'une des raisons de ce résultat est une circulation océanique plus réaliste qui augmente la réponse du transport de chaleur vers l'équateur au réchauffement climatique. En conséquence, l'océan devient plus efficace pour modérer le réchauffement anthropique autour de l'Antarctique et donc pour retarder le déclin de la glace de mer. Notre étude suggère que la simulation explicite des tourbillons de l'océan Austral est nécessaire pour fournir des projections de la glace de mer en Antarctique avec une plus grande confiance.
Un test avec des paires de photons intriqués émis depuis l'espace vers le sol a battu un record en montrant, dans un premier temps, que l'intrication subsistait sur une distance de 1.200 km, et, dans une seconde expérience, qu'il permettait une téléportation jusqu'à 1.400 km via le satellite chinois Mozi.
Depuis le milieu du dix-huitième siècle jusqu'au début du dix-neuvième, les éclipses des satellites de Jupiter
ont été utilisées pour déterminer la longitude géographique des lieux terrestres et améliorer la précision des cartes.
Le satellite le plus utilisé était Io dont la période de rotation est de 42 heures environ.
L'utilisation sur les navires de haute mer n'était pas possible compte tenu de la difficulté d'observer le phénomène
avec précision et surtout d'avoir l'heure exacte au moment de l'observation.
Cassini, qui dirigeait l'observatoire de Paris au dix-septième siècle fit dresser des tables donnant l'heure exacte
des éclipses de Io pour chaque jour de l'année, heures valables pour la ville de Paris.
Le résultat de ses travaux fut publiée pour la première fois dans Le Journal ses Savants en 1688.
Le principe de la méthode est le suivant : En un lieu donné, on observait l'éclipse de Io à l'aide d'une lunette astronomique
montée sur un support et on relevait l'heure exacte du phénomène ce qui supposait d'avoir une horloge sur place
convenablement réglée par exemple par l'observation du passage au méridien d'une étoile connue.
La différence de temps entre l'heure observée et celle donnée par la table de Cassini donnait la longitude du lieu
sachant que la terre tourne de 15° par heure.
Le moment est venu de nous pencher sur la géonomie, ou science des mouvements de la Terre. Aussi nommée Gaïa ou Gaéa, elle est une entité possédant un corps phy- sique doté d'un système osseux (les montagnes), sanguin (les mers et les rivières) et nerveux (les courants telluriques).
Cette hypothèse fut lancée il y a une vingtaine d'années par un médecin américain, James Lovelock. Selon lui, notre planète possède sa propre vie.
Cette personnification de la Terre existe dans la majo- rité des traditions. Elle se trouve en plein accord avec la mémoire celto-druidique. La sacralisation des éléments ne pouvant s'admettre qu'en fonction d'un plan d'en- semble dont la Terre-Mère représente un élément clé.
Pour trouver l'origine de ces courants telluriques, il faut fouiller dans les traditions de l'occultisme grec. Bien dissimulées sous un voile de légendes, les informations que nous recherchons figurent sous une forme imagée. Trois cyclopes dénommés Argès, Brontès et Stéropès tra- vaillent nuit et jour dans les forges d'Héphaïstos, ou Vul- cain, sous l'Etna.
Ces trois cyclopes seraient des planétoïdes de matières très denses qui tourneraient en sens inverse de la rotation de la terre. Ces mouvements auraient un effet simi- laire à celui produit par le rotor tournant dans son stator. Cela aurait comme effet d'engendrer des courants qui vont se propager dans la planète entière.
Le plus étonnant dans cette affaire est que l'on ait une idée des masses de ces satellites subterrestres, et que l'on connaisse leurs trajectoires.
Ainsi, Brontès évolue sui- vant une sinusoïde passant sous les îles Hawaï dans le Pacifique pour rejoindre le pôle magnétique Nord, de là il passe sous l'Italie, puis il gagne les parages du pôle magnétique Sud et retourne à Hawaï.
Stéropès croise entre le tropique du Cancer et celui du Capricorne. Il passe lui aussi dans les parages d'Hawaï, puis file sous le Mexique, le milieu de l'Afrique et de l'Indonésie.
L'orbite d'Argès est sensiblement symétrique de celle de Brontès par rapport au tropique du Cancer. Ses prin- cipaux points de passage sont : la Nouvelle-Zélande, la Bolivie, la Côte-d'Ivoire, la Méditerranée, la Sibérie cen- trale et le Japon.
Cette hypothèse de masses erratiques aux trajectoires particulières au sein de la planète peut nous sembler d'autant plus curieuse qu'elle ne figure dans aucun livre d'école. Mais que connaissons-nous de l'intimité de notre planète mère ?
Nous savons que, sous son manteau se cache un océan de fer liquide de deux mille kilomètres d'épaisseur. La température y avoisine les 5 000 oc. Les mouvements du fer en fusion créent un champ électrique. Comme tout champ électrique induit un champ magnétique, il se pro- duit un effet similaire à celui d'un gigantesque aimant qui serait enfoui en son centre. Nous connaissons bien ce champ puisqu'il fait dévier l'aiguille des boussoles.
Mais ceci n'explique ni la présence des satellites vaga- bonds ni leurs curieuses émissions.
Pour mieux connaître les mouvements internes du globe, revenons 4 milliards 550 millions d'années en arrière. Lors de sa formation, la Terre a enfermé en son sein des éléments radioactifs qui continuent à se désintégrer, et à produire de la chaleur.
Les éruptions volcaniques sont des mouvements d'autorégulation calorifique interne. Il se passe donc sous nos pieds des tourbillons à fort potentiel électro- magnétique. Ces flux agissent directement sur la polarité de la planète. On sait ainsi que les pôles s'inversent réguièrement, ce qui s'est produit il y a 780 000 ans.
Rien ne nous interdit donc, a priori, de penser qu'il existe dans le magma des matières hétérogènes se mou- vant suivant des trajectoires particulières. Les raisons de ces déplacements peuvent être d'ordre électromagnétique combinés à des phénomènes de courants. Il en résulterait une variété particulière du champ magnétique terrestre dont nous pouvons dire :
- qu'elle émerge dans certains endroits;
- que nous connaissons ses grands trajets.
Et qu'elle possède des propriétés bien particulières dont l'une des plus remarquables est de favoriser la vie sur la Terre.
Cette énergie se propage sous la surface du globe à la manière des eaux d'un fleuve. C'est pourquoi l'on parle de courant tellurique.