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Erreur de raisonnement
En 2013, Cook et ses collègues [2] ont analysé 11 944 articles écrits par 29 083 auteurs et publiés dans 1980 revues scientifiques. Ils ont mesuré un consensus de 97%. Comment cette valeur a-t-elle été établie ? 97,1% est le pourcentage d’articles qui soutiennent la théorie du RCA (1) parmi les articles qui expriment une position sur ce RCA. Mais, parmi les 11944 articles, seuls 33,6%, soit 4014 articles expriment une position sur le RCA. Ainsi, stricto sensu, la théorie du RCA est explicitement acceptée par 97,1% des 4014 articles sélectionnés exprimant une position dessus, soit 3898 articles soit 32,6% de tous les articles sélectionnés.
Qu’en est-il des 66,4 % (7930) d’articles sélectionnés restants ? Selon l’analyse de Cook, ils n’expriment aucune position sur le RCA. Cook et ses collègues proposent l’explication suivante : « ce résultat est attendu dans des situations de consensus où les scientifiques concentrent généralement leurs discussions sur des questions encore contestées ou sans réponse plutôt que sur des sujets sur lesquels tout le monde est d’accord. Cette explication est également cohérente avec une description du consensus comme une « trajectoire en spirale » dans laquelle « une contestation initialement intense génère un règlement rapide et induit une spirale de nouvelles questions » ; la science fondamentale du RCA n’est plus controversée parmi la communauté scientifique et le débat dans ce domaine s’est déplacé vers d’autres sujets. Ceci est corroboré par le fait que plus de la moitié des articles auto-évalués comme acceptant le RCA n’ont pas exprimé de position dessus dans leurs résumés ».
- Les particules ont des charges électriques.
- elles échangent des photons virtuels.
- action = réaction => répulsion ou attraction
- un champ électrique permet de déplacer des électrons = électricité.
- si au bord du fil, il y a ... une pomme ! ... elle bouge pas. => rien de spécial
- si la pomme bouge. => relativité restreinte. => longeur qui se contractent.
- les électrons du courant électrique qui se déplacent dans le même sens ne se contractent pas.
- les protons du fil, du point de vue de l'observateur s'allongent...
- déséquilibre entre proton et électron => force de répulsion de la pomme
- c'est une force magnétique.
- chaque particule, électron qui se déplace génère un champ magnétique.
- maxwell a 4 équations: définition de la charge comme source électrique, définition d'une polarisation obligatoire du champ magnétique, nord et sud. Induction électrique depuis une perturbation du champ magnétique on a une mise en mouvement du champ électrique, variation de champ électrique (courant) perturbe le champ magnétique... qui lui même perturbe le champ électrique... et hop... c'est parti on a généré une onde électro-magnétique !
Malgré le réchauffement climatique et la disparition de la banquise arctique, l'étendue de la banquise antarctique n'a pas diminué en moyenne depuis 1979, date à laquelle les données satellitaires sont devenues disponibles. En revanche, les simulations des modèles climatiques tendent à montrer de fortes tendances négatives de la glace de mer pour la même période. Ce paradoxe de la glace de mer de l'Antarctique entraîne une faible confiance dans les projections de la glace de mer du 21e siècle. Nous présentons ici des projections de changement climatique multi-résolution qui tiennent compte des tourbillons méso-échelle de l'océan Austral. La configuration à haute résolution simule une étendue stable de la glace de mer de l'Antarctique en septembre, qui ne devrait pas diminuer avant le milieu du 21e siècle. Nous pensons que l'une des raisons de ce résultat est une circulation océanique plus réaliste qui augmente la réponse du transport de chaleur vers l'équateur au réchauffement climatique. En conséquence, l'océan devient plus efficace pour modérer le réchauffement anthropique autour de l'Antarctique et donc pour retarder le déclin de la glace de mer. Notre étude suggère que la simulation explicite des tourbillons de l'océan Austral est nécessaire pour fournir des projections de la glace de mer en Antarctique avec une plus grande confiance.
Entretien avec Gilles Harpoutian, auteur de « La petite histoire des grandes impostures scientifiques ».
Louis Pasteur a inventé le vaccin contre la rage et la pasteurisation. C’est faux ! Pasteur était un excellent biologiste, mais il était surtout un génie du plagiat… Ce mensonge (et tant d’autres) figure dans l’édifiante histoire des impostures scientifiques de Gilles Harpoutian. Pour le commun des mortels, la science est la vérité. Mais comme le rappelle ce journaliste fondateur du Monde des sciences : à chaque découverte ne correspond pas une seule mais plusieurs vérités scientifiques… Et autant de possibilités de fraudes.
27.03.2017 – 08:00
Des simulations numériques suggèrent que les variations de l'activité solaire pourraient avoir un effet mesurable sur le climat. Selon les travaux financés par le Fonds national suisse, le réchauffement terrestre induit par les activités humaines pourrait accuser un léger ralentissement au cours des prochaines décennies. Un rayonnement solaire plus faible pourrait contribuer à une baisse de la température d'un demi-degré.
Des variations naturelles du climat accompagnent le réchauffement anthropique, c'est-à-dire induit par l'être humain. Le Soleil constitue un paramètre de taille dans les fluctuations des températures terrestres, qui suit différents cycles. Les oscillations de son activité modifient l'intensité du rayonnement qui parvient sur Terre. Déterminer si ces variations exercent ou non une influence mesurable sur le climat terrestre constitue l'une des questions centrales de la recherche climatique. Les rapports du GIEC partent du principe que l'activité solaire enregistrée dans un passé récent, comme celle à venir dans un futur proche, n'est pas significative pour le réchauffement climatique.
Une étude soutenue par le Fonds national suisse (FNS) remet ce postulat en cause. Des chercheuses et chercheurs de l'Observatoire physico-météorologique de Davos (PMOD), de l'Eawag, de l'ETH Zurich et de l'Université de Berne se sont appuyés sur des numérisations informatiques complexes et sont parvenus à établir une estimation solide de l'influence du Soleil sur la température globale au cours des cent prochaines années. Ils ont pour la première fois pu mettre en évidence des effets notables: un refroidissement d'un demi-degré lorsque l'activité solaire atteindra son prochain minimum.
Cet effet ne compensera en aucun cas la hausse des températures provoquée par les activités humaines, mais reste très important, selon Werner Schmutz, directeur du PMOD et responsable de ce projet: "Nous pourrions gagner un temps précieux si l'activité du Soleil décroît et que la hausse des températures ralentit ainsi un peu. Cela pourrait nous aider à composer avec les conséquences du réchauffement climatique". Ce répit ne sera cependant que passager, met en garde Werner Schmutz: après un minimum d'activité solaire vient forcément un maximum.
Expliquer le climat du passé
Les scientifiques concernés se retrouvent à la fin du mois de mars 2017 pour une conférence à Davos afin de discuter des résultats finaux du projet. Ce dernier regroupe les savoir-faire de différentes institutions en matière de modélisation des effets climatiques: le PMOD a calculé le forçage radiatif du Soleil en prenant en compte son rayonnement électromagnétique mais aussi particulaire, l'ETH Zurich a étudié les autres répercussions sur l'atmosphère et l'Université de Berne a examiné les interactions entre l'atmosphère et les océans.
Les chercheurs suisses sont partis de l'hypothèse que le rayonnement parvenant sur Terre accuse des variations bien plus importantes que prédites par les modèles antérieurs. "C'est la seule approche qui permette d'expliquer les variations climatiques naturelles des derniers millénaires", avance Werner Schmutz. Pour lui, les autres hypothèses qui s'appuient entre autres sur les effets d'éruptions volcaniques majeures sont moins concluantes.
Savoir comment le Soleil se comportera au cours des prochaines années relève cependant toujours de la spéculation: les séries de données ne sont disponibles que depuis quelques décennies et ne révèlent pas de variations sur cette période. "Nos derniers résultats demeurent donc une hypothèse, souligne Werner Schmutz. Il reste toujours difficile pour les physiciens solaires de prévoir le prochain cycle". Toutefois, étant donné que nous observons depuis 1950 une phase de grande intensité, il est probable que nous connaissions à nouveau un creux au cours des cinquante à cent prochaines années. Celui-ci pourrait être aussi marqué que le minimum de Maunder, qui a correspondu à une période particulièrement froide au XVIIe siècle.
L'importance des données historiques
La perspective historique a également été intégrée au projet de recherche. Le Centre Oeschger de recherche sur le climat de l'Université de Berne a comparé des séries de données sur l'activité solaire passée à des conditions climatiques concrètes. Les taches solaires, dont le nombre est en étroite corrélation avec l'activité du Soleil, font l'objet de relevés depuis plus de trois siècles. Il est toutefois beaucoup plus difficile d'estimer la température de l'époque. "Nous savons que les hivers étaient extrêmement rigoureux lors du dernier minimum, en tout cas en Europe du Nord", note Werner Schmutz. Il faudra néanmoins encore du travail pour établir une image détaillée du rapport entre l'activité solaire et le climat global - qu'il s'agisse de notre passé ou de notre avenir.
Sinergia: rendre la recherche interdisciplinaire possible
Au travers du programme Sinergia, le FNS soutient la coopération entre deux et quatre groupes menant des recherches interdisciplinaires visant une recherche pionnière. Le financement dépend du nombre de groupes de recherche et de la durée d'un projet. Il varie entre 50 000 et 3,2 millions de francs. Les projets durent entre un et quatre ans.
Contact:
Werner Schmutz
Observatoire physico-météorologique de Davos
Dorfstrasse 33
CH-7260 Davos Dorf
E-mail werner.schmutz@pmodwrc.ch
Tel. +41 58 467 5145
L’idée que des variations de l’activité solaire puissent expliquer le changement climatique en cours, bien qu’invalidée, est très répandue dans la blogosphère climatosceptique.
Des simulations numériques suggèrent que les variations de l'activité solaire pourraient avoir un effet mesurable sur le climat. Selon les travaux financés par le Fonds national suisse, le réchauffement terrestre induit par les activités humaines pourrait accuser un léger ralentissement au cours des prochaines décennies. Un rayonnement solaire plus faible pourrait contribuer à une baisse de la température d'un demi-degré.
Des variations naturelles du climat accompagnent le réchauffement anthropique, c'est-à-dire induit par l'être humain. Le Soleil constitue un paramètre de taille dans les fluctuations des températures terrestres, qui suit différents cycles. Les oscillations de son activité modifient l'intensité du rayonnement qui parvient sur Terre. Déterminer si ces variations exercent ou non une influence mesurable sur le climat terrestre constitue l'une des questions centrales de la recherche climatique. Les rapports du GIEC partent du principe que l'activité solaire enregistrée dans un passé récent, comme celle à venir dans un futur proche, n'est pas significative pour le réchauffement climatique.
Une étude soutenue par le Fonds national suisse (FNS) remet ce postulat en cause. Des chercheuses et chercheurs de l'Observatoire physico-météorologique de Davos (PMOD), de l'Eawag, de l'ETH Zurich et de l'Université de Berne se sont appuyés sur des numérisations informatiques complexes et sont parvenus à établir une estimation solide de l'influence du Soleil sur la température globale au cours des cent prochaines années. Ils ont pour la première fois pu mettre en évidence des effets notables: un refroidissement d'un demi-degré lorsque l'activité solaire atteindra son prochain minimum.
Cet effet ne compensera en aucun cas la hausse des températures provoquée par les activités humaines, mais reste très important, selon Werner Schmutz, directeur du PMOD et responsable de ce projet: "Nous pourrions gagner un temps précieux si l'activité du Soleil décroît et que la hausse des températures ralentit ainsi un peu. Cela pourrait nous aider à composer avec les conséquences du réchauffement climatique". Ce répit ne sera cependant que passager, met en garde Werner Schmutz: après un minimum d'activité solaire vient forcément un maximum.
5 à 8 mois après.. 188 patients ont encore une immunité.
13:52
le consensus scientifique est établi quand on a suffisamment de preuve... => donc tout est croyance !
"La causalité scientifique elle plait, car elle reste plus proche de l'explication naïve pré-rationnelle (les croyances) que le je ne sais pas"
=> c'est une forme avancée pour économiser des ressources cognitives. C'est plus économique que de nager dans le maelstrôme de notre ignorance !
Source: Henri Atlan: A tort et à raison : intercritique de la science et du mythe
https://www.seuil.com/ouvrage/a-tort-et-a-raison-intercritique-de-la-science-et-du-mythe-henri-atlan/9782020093439
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Vouloir une explication rationnelle du monde, c'est projeter son besoin de rationalité.. sinon le monde n'a aucun sens.
(donc les zézéticiens sont souvent des gens vide qui ont peur du vide de soi..)
La séparation de la raison et de l'émotionnel n'a pas de sens. Car si il y a des chaines youtube et des bouquins de zététiques.. des gens qui veulent "débunker" le travail des autres... c'est que finalement ça les touches de façon émotionnelle !!
"Quand on croit que l'on ne crois pas... c'est comme tuer un meurtrier... on a un problème de récursivité"
"Il n'y a pas de science de la nature, mais juste une science de la connaissance que les humains ont de la nature" => Heisenberg
il y a une différence entre science et scientisme...
Mais la science est quand même un mécanisme très proche de la religion contre laquelle elle s'est construite.
Le but est de comprendre le monde. Pourquoi cet événement est arrivé... on construit un modèle, une explication. Un doudou pour apaiser la douleur...
Dans la religion si on ne comprend pas, c'est dieu..
Dans la science si on ne comprend pas, c'est le hasard...
La religion catholique vénère un grand nombre de saints..
Les scientistes vénèrent un grand nombre de lauréat du prix nobel...
Il n'en reste pas moins que la méthode scientifique est une évolution qui apporte + d'efficacité à comprendre le monde que les méthodes précédente pré-rationnelle.
Mais la méthode scientifique n'est pas non plus parfaite, ce que le scientiste n'ose pas voir..
Par exemple, il faut un "consensus" pour établir un fait scientifique. Hors il n'y en a jamais... le consensus c'est quand tout le monde est d'accord. Et sur de nombreux sujets, il y a des avis divergents. Donc on est dans le flou.
Le "consensus scientifique" est établi quand on a "suffisamment" de preuve. C'est quoi "suffisamment" ?
C'est totalement subjectif.
Si une publication va dans le sens du troupeau... elle passe facile.
Si elle va a contre courant ou qu'elle remet en cause de croyances... on va lui demander un plus grand nombre de preuves. Le suffisamment n'est pas pareil.
=> donc tout est question de croyances ! La science n'est qu'un système de croyance de plus !
Si il y a des chaines youtube de zététicien, c'est qu'ils ont été touché dans leur système de croyance, dans leur émotionnel et qu'ils ont besoin de rétablir leur vérité. Donc encore une fois on retombe sur la croyance.
La causalité scientifique plait car elle reste très proche de l'explication naïve pré-rationnelle. C'est une petite évolution. On a une explication plutôt que l'inconfortable "je ne sait pas" !
En reproduisant sous forme de maquette le site préhistorique de Stonehenge, des chercheurs britanniques ont découvert que le monument, lorsqu'il était encore complet, avait d'étonnantes facultés acoustiques : les voix humaines ou les notes de musique qui y étaient prononcées ou jouées étaient non seulement amplifiés à l'intérieur, mais inaudibles pour quiconque à l'extérieur.
On s'inquiète de plus en plus du fait que la plupart des résultats de recherche publiés actuellement sont faux. La probabilité qu'une affirmation de recherche soit vraie peut dépendre de la puissance et de la partialité de l'étude, du nombre d'autres études sur la même question et, surtout, du rapport entre les relations vraies et les relations fausses parmi les relations étudiées dans chaque domaine scientifique. Dans ce cadre, un résultat de recherche a moins de chances d'être vrai lorsque les études menées dans un domaine sont plus petites ; lorsque la taille de l'effet est plus faible ; lorsqu'il y a un plus grand nombre et une présélection moindre des relations testées ; lorsqu'il y a une plus grande flexibilité dans les conceptions, les définitions, les résultats et les modes d'analyse ; lorsqu'il y a un plus grand intérêt financier et autre et des préjugés ; et lorsque plus d'équipes sont impliquées dans un domaine scientifique dans la recherche de la signification statistique. Les simulations montrent que pour la plupart des plans et des cadres d'étude, il est plus probable qu'une affirmation de recherche soit fausse que vraie. En outre, pour de nombreux domaines scientifiques actuels, les résultats de recherche revendiqués peuvent souvent être simplement des mesures précises du biais dominant. Dans cet essai, j'examine les implications de ces problèmes pour la conduite et l'interprétation de la recherche.
Tito (Livio) Burattini vécut de 1637 à 1641 en Égypte où il prépara une triangulation cartographique du pays, mesura de nombreuses pyramides, obélisques et monuments et essaya de les classifier.
En 1675 paraît son ouvrage Misura Universale, dans lequel il renomme l'unité de mesure universelle proposée par John Wilkins en mètre (metro cattolico, traduction acceptable, dans le contexte socio-religieux de l'époque, de mesure universelle) et la redéfinit comme étant la longueur d'un pendule qui oscille avec une demi-période d'une seconde, soit une longueur correspondant à environ 993,9 mm actuels. Méconnue à l'époque de Burattini, la gravitation fait cependant que cette valeur puisse varier selon le lieu. Il faudra néanmoins attendre plus d'un siècle pour qu'en 1791 l'Académie des sciences redéfinisse cette unité pour lui donner une valeur plus constante.
Misura Universale, où est établie une mesure universelle de longueur: le mètre, défini comme la longueur d'un pendule qui oscille avec une demi-période d'une seconde.