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Un ralentissement soudain aux hypothèses multiples
À partir des années 1960, les radiotélescopes ont commencé à obtenir des estimations très précises quant à la vitesse de rotation de la Terre. Les auteurs, en comparant ces estimations et celles des horloges atomiques, ont conclu à une durée de jour apparemment de plus en plus courte au cours des dernières années, la Terre tournant de plus en plus vite jusqu’en 2020.
Mais une fois les fluctuations de la vitesse de rotation dues aux marées et aux effets saisonniers éliminées, la trajectoire à long terme semble être passée d’un raccourcissement à un allongement depuis 2020. Ce changement est sans précédent au cours des 50 dernières années. Certains pensent que ce phénomène serait lié à l’oscillation de Chandler. Cette oscillation de l’axe de rotation de la Terre se traduit par un mouvement irrégulier des pôles géographiques à la surface du globe, d’environ trois à quatre mètres, avec une période d’environ 430 jours. Sans compter que depuis 2017, cette oscillation semble s’être considérablement réduite, en adéquation avec le ralentissement de la Terre.
L'association historique du temps avec la rotation de la Terre fait que le temps universel coordonné (UTC) suit de près cette rotation. La vitesse de rotation n'étant pas constante, l'UTC présente des discontinuités (secondes intercalaires), ce qui complique son utilisation dans les réseaux informatiques.
Depuis 1972, toutes les discontinuités de l'UTC nécessitent l'ajout d'une seconde intercalaire.
Nous montrons ici que la fonte accrue des glaces au Groenland et en Antarctique, mesurée par la gravité satellitaire, a diminué la vitesse angulaire de la Terre plus rapidement qu'auparavant.
L'élimination de cet effet de la vitesse angulaire observée montre que, depuis 1972, la vitesse angulaire du noyau liquide de la Terre diminue à un rythme constant qui augmente régulièrement la vitesse angulaire du reste de la Terre. L
'extrapolation des tendances pour le noyau et d'autres phénomènes pertinents pour prédire l'orientation future de la Terre montre que l'UTC, tel qu'il est défini aujourd'hui, nécessitera une discontinuité négative d'ici 2029.
Cela posera un problème sans précédent pour la synchronisation des réseaux informatiques et pourrait nécessiter des modifications de l'UTC plus tôt que prévu. Si la fonte des glaces polaires ne s'était pas accélérée récemment, ce problème se poserait trois ans plus tôt : le réchauffement climatique affecte déjà la mesure du temps à l'échelle mondiale.
La durée d'une journée a beaucoup varié
Beaucoup de métrologues prévoyaient que les secondes intercalaires ne seraient jamais ajoutées, car à l'échelle de millions d'années, la rotation de la Terre ralentit: cela signifie que, occasionnellement, une minute en UTC doit être d'une durée de 61 secondes, pour permettre à la Terre de rattraper son retard.
Cette réduction de la vitesse de rotation de la planète est due à l'attraction de la Lune sur les océans, qui crée des frottements. Elle explique aussi, par exemple, pourquoi les éclipses d'il y a 2000 ans ont été enregistrées à des moments de la journée différents de ceux auxquels on s'attendrait sur la base de la vitesse de rotation actuelle.
Par ailleurs, les analyses de sédiments anciens suggèrent qu'il y a 1,4 milliard d'années, une journée ne durait qu'environ 19 heures.
Depuis l'invention des Horloges à pendule,
dont il y en a qui marquent les minutes & les
fteondes, fans varier d'une féconde en plu-
-
• B 3 iîeurs
A l'égard des perfonnes qui n'ont point de
connoiflance d'aucune de ces mefures, ils
pourront employer les Pendules , dont la
longueur doit être à Paris de 3 pieds huit
lignes 7, pour que leurs vibrations foient exac-
tement d'une féconde de temps. Cette mefu-
re eft fenfîblement la même dans prefque
toute V Europe y & on pourroit la regarder
comme univerlelle, fi les Pendules étoient
d'égale longueur dans -teus les Païs, ce qJi
delà Te RRE. Partie II. 307
n'eft pas conforme aux expériences qui enxnt
été\ feLtes à Qayennc en Amérique -, & au
Cap-verd en Afrique, comme on peut le voir
dans le Livre des Voyages de V Académie.
•îie.pied dé Paris fe idivife en douze pouces,
& chaque pouce en dou^e lignes ; c'éft pour-
quoi^ (i on fuppofe chaque ligne divifce eQ
dix parties, on aura le pied de Paris
de .... . . . . . i 1440 parties.
Le pied de Bologne de a J ; 1682 de ces
.«.-•-• ' tti&riès parties*
■Le pied, de^ Danemark d e ; . ' « • . 1 404'
Le pied.de ^/fe/» qu de Leyde #£1390 %
Le pied de Londres de . . : . : 1,5^0
Le pied de Suéde de . . . 1316
Le pied Romain du Capitole de 1306
Le pied de Dantzik de # .." ~. 1272 '.
Le pied à!Amfterdam de . . j . 1 25*8
Le palme de Naples de . ' : ;l 1169 ' " (
Le palme de de . > ^ , I T13
Le palme te Palertnc de r . 1073
Le palme Romain de . . ♦ 990
La brafle de Bthgne de . 2.640 . "
La 'brafle de Florence à terre de 2430
La brafle de Parme & de Plai»
famé de' lu ; *. . . 2423
La brafle de Reggio de , ! Y 7.348 £ ,
La brafle de Milan te V i: . 1166 ' '
La brafle de -Br^ de ... 207^
La brafle de Mantonë de . # . 2062
Suivant nos dimeniïons une Tierce de la
Circonférence de la Terre eft au pied de
Paris comme 2282 à 1440.
Cette mefure eft moyenne entre celle de la
brafle de plufieurs Villes d'Italie, & on pour-
roit Tappeller brafle Géographique.
»
X
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go De la Grandeur et de la Figure
fieurs révolutions journalières des Etoiles, on
peut s'en fervir pour trouver la Méridienne en
cette manière.
On dréfle une Lunette à l'horifon , à l'en-
droit où le Soleil fe levé aux jours des Solfti-
ces , & on obferve à la Pendule le temps au-
quel les deux bords du Soleil paffent par le fil
vertical de cette Lunette, pour avoir le temps
auquel le centre du Soleil a paffé par le fil
vertical, & on remarque fur l'horifon l'endroit
qui eft coupé par le fil vertical.
On obferve enfuite avec un Quart de Cercle
ou avec quelque autre infiniment , des hau-
teurs égales du Soleil quelques heures avant
& après midi , marquant les momens de ces
hauteurs correfpondantes. Partageant en deux
l'intervalle de temps qui eft entre deux obler-
vations faites à la même hauteur , & ajoûtant
U moitié à l'heure qui a été obfervée avant
midi , ou la retranchant de celle de l'aprèfdî-
iiéè^ ori a l'/nftant du midi exactement aux
jours-des 5olftices , & aux autres jours de
l'année avec une petite Equation connue des
Aftronomes. w
On prend enfuite la différence entre l'heure
du pafïàge du centre du. Soleil par le vertical
obfervée le matin , & l'heure du midi à la-
quelle on ajoute cette différence pour avoir le
temps auquel le centre du Soleil doit paffer le
foir par un vertical également éloigné de la
Méridienne que celui du matin. Le foir étant
venu, on dreffe la Lunette à l'endroit où le '
Soleil doit fe coucher, & on fait enforte que
le centre du Soleil paffe par le fil vertical à
l'heure déterminée ci-devant , <Ht on marque
fur l'horifon l'endroit où répond le fil vertical
Le rythme cardiaque moyen pour une personne en bonne santé et au calme est d'environ :
120 à 160 pulsations par minute pour un nouveau né (0 à 7 jours)
100 à 160 pulsations par minute pour un nourrisson (7 jours à 1 an)
70 à 140 pulsations par minute pour un enfant entre 1 an et la puberté
60 à 100 pulsations par minute pour un adulte4.
Conclusion
Le choix du méridien plutôt que de l'équateur est fait pour raison démocratique. Tous les pays sont sur un méridien, mais pas sur l'équateur. => ok... mais pas simple à mesurer.
De plus il est justifié que c'est plus simple à mesurer le méridien chez nous que d'aller à l'équateur. => C'est faux. car avec l'applatissement de la Terre, il faut mesurer aux pôles + à l'équateur pour avoir une mesure juste. .. et ceci avait déjà été fait 50 ans plus tôt !!!
(sans compter que l'image de la terre n'est pas une élipsoïde, mais un planétoïde irrégulier... ça ils le découvrirons avec les erreurs de Méchain)
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En outre, comme la Terre est aplatie aux pôles, il faut au moins deux mesures d'arc de méridien à deux latitudes éloignées pour en déduire l'ellipticité de la Terre. Par conséquent, la phrase "Les opérations nécessaires pour établir cette dernière ne pourraient être effectuées que dans des pays trop éloignés des nôtres", se référant à l'équateur, s'applique également au méridien, avec même une complication pour ce dernier : alors que la détermination de l'équateur ne nécessite qu'une seule campagne de triangulation, parce que (en dehors de la petite dishomogénéité de masse) la circularité de l'équateur provient d'arguments symétriques, la détermination du méridien nécessite nécessairement, comme cela avait déjà été fait au milieu du 18ème siècle, plusieurs campagnes à différentes latitudes.
Venons-en maintenant au concept de "naturel", sur lequel nous nous sommes déjà exprimés un peu plus haut. Une fois la Terre choisie comme objet de référence sur lequel doit se baser l'échelle des longueurs, lequel de ses paramètres est le plus naturel ? Pour simplifier, considérons une sphère. Pour un mathématicien ou un physicien, le paramètre naturel de la sphère est le rayon (c'était essentiellement la raison de la proposition de Cassini mentionnée dans la section 4). Cependant, pour un ingénieur, le paramètre naturel est le diamètre, car c'est ce qu'il mesure directement avec une jauge dans l'atelier.
Mais pourquoi le quart du méridien, plutôt que le méridien lui-même ? Le Rapport ne donne aucune justification de ce choix, comme si toutes les autres possibilités étaient exclues. Et ceci est un peu étrange. Le méridien comme unité de longueur n'avait aucune tradition, et il n'y avait pas eu de discussion sur le sous-multiple à utiliser.
(la distance pole à pole aurait donner 40cm... c'est bien aussi)
------------ pourquoi avoir gardé une mauvaise valeur du mètre ? ... la définition de l'erreur est biaisé.
Notre question est seulement de savoir pourquoi ils n'ont pas déclaré la "meilleure valeur" - et ils savaient que 443,44 lignes n'était pas la meilleure valeur compte tenu de leur état de connaissance, car cette valeur supposait une Terre sphérique, une hypothèse déjà exclue par des considérations théoriques et des résultats expérimentaux. La raison la plus simple pourrait être qu'ils considéraient cette valeur comme suffisante pour les applications pratiques et, puisque le mètre provisoire devait très probablement être révisé, il ne valait pas la peine d'appliquer la petite correction qui était de la même taille que l'erreur prévue. Mais alors, pourquoi déclarer que "son erreur ne dépasse pas un dixième de ligne", si l'erreur due à la correction omise comptait déjà pour environ 0,08 lignes ? (Nous comprenons que les déclarations concernant les erreurs doivent toujours être prises cum grano salis, mais l'expression "ne dépasse pas" est tout à fait commode). Franchement, nous ne voyons aucune explication plausible et cohérente, autre que la supposition quelque peu malicieuse, à prendre avec le bénéfice de l'inventaire, qu'ils voulaient avoir une certaine marge de manœuvre pour modifier le compteur de provisions après la fin des nouvelles mesures, dans le cas où le nouveau résultat serait très proche de l'ancien. Cela aurait justifié cette entreprise coûteuse.
Nous avons raisonné sur la plausibilité d'un mètre original lié à la seconde par le balancement du pendule. Si notre hypothèse est vraie, alors, malgré la recherche d'un étalon naturel qui a motivé tant de longues recherches scientifiques et philosophiques, les bases du système pratiquement utilisé dans le monde entier sont les battements de notre cœur. Peut-être un support original à la déclaration bien connue deJean Jacques Rousseau "Rien n'est moins en notre pouvoir que le cœur, et loin de le commander nous sommes forcés de lui obéir".
Si je devais développer un peu plus, à propos du nombre d’or, je dirais qu’il n’est que la partie visible d’un ensemble de principes simples qui structurent le vivant mais aussi l’univers en tant que système complexe. Le nombre PI est aussi une constante structurante, puisque tout est sphérique et circulaire dans le cosmos. Il y a aussi des rapports harmonieux en nombre entier dans l’univers. Ces rapports sont présents notamment dans les notes de musiques. Ces rapports harmonieux peuvent se loger jusque dans le fonctionnement de nos cellules. Par exemple, lorsque notre fréquence cardiaque est à 60 pulsations par minute, le temps entre les deux phases de contraction qui génèrent deux bruits distincts, est deux fois plus court que le temps de relâchement. Notre fréquence cardiaque semble aussi réglée par un système harmonique reposant sur des nombres entiers. Quant on sait qu’un pendule de 1 mètre bat la seconde sur la terre avec une précision de 0,3%, cela est assez troublant.
Ainsi, la coudée serait égale aux 1/12 ème de la circonférence terrestre divisée par le rayon moyen géométrique terrestre.