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Pour la première fois depuis 2011, le nombre de personnes hospitalisées a diminué en 2020 dans les maisons de naissance et les hôpitaux en Suisse, et cela de 5,8% par rapport à 2019. Les personnes positives au COVID-19 ont représenté 2,9% des hospitalisations et 4,2% des journées de soins. Parmi les personnes ayant le COVID-19 aux soins intensifs, une sur quatre est décédée.
Unisanté "interpellé" par les chiffres de l'OFS
"En début d'année, nous avons été interpellés par ce premier bilan de l'OFS qui faisait état d'une augmentation de 11% du nombre de décès survenu en 2020, par rapport au nombre prévu", a expliqué l'une des chercheuses d'Unisanté dans le 12h30 de la RTS. Certains médias avaient en effet conclu que la mortalité avait atteint en 2020 des niveaux inédits depuis cent ans.
"Nous nous sommes penchés sur les chiffres", a précisé Isabella Locatelli. "Quand on veut comparer la mortalité entre deux années, on ne peut pas se baser sur le nombre absolu de décès, parce qu'au fil du temps la population change, elle augmente et elle vieillit. C'est ce qui a un impact très important sur le nombre de décès."
Une surmortalité globale de 8,8%
Unisanté a donc utilisé des méthodes de calcul différentes de celles de l'OFS, en pondérant certains facteurs. Résultat: le centre a observé une surmortalité de 8,8%, toutes causes confondues. "Il est clair que cette surmortalité est liée à la pandémie", a souligné la chercheuse. Mais "nous avons estimé ce retour en arrière à environ 5-6 ans et non de cent ans comme cela a été suggéré en début d'année".
L’analyse d'Unisanté par classe d’âge et par sexe montre que la surmortalité observée en 2020 en Suisse a davantage touché les hommes que les femmes, et presque exclusivement les personnes âgées. La surmortalité est significative à partir de 70 ans chez les hommes et de 75 ans chez les femmes. Au-dessous de ces âges, aucune surmortalité significative n’est constatée.
Le profil professionnel du Conseil national reste assez stable. Le Parlement fédéral reste un Parlement principalement composé en 2019 de professionnels de la politique (37% c’est-à-dire des élu·e·s aux exécutifs communaux, des parlementaires professionnel·le·s et des fonctionnaires d’association) ; d’entrepreneurs (23%) et d’élu·e·s exerçant une profession libérale (23%) (Annexe 1).
Nous pouvons toutefois relever trois légers changements, bien que dans l’ensemble nous n’assistons pas à d’importantes transformations.
Premièrement, une progression des élu·e·s avec un statut de salarié·e·s qui passent de 15% en 2015 à 19% en 2019 (Figure 7). Cette progression se réalise notamment par une augmentation des enseignant·e·s qui passent de 2% en 2015 à 6% en 2019 (Annexe 2). En terme partisan, c’est surtout les néo-élu·e·s Verts, Verts-libéraux et PS qui renforcent cette tendance avec en moyenne 1/3 de néo-élu·e·s ayant le statut de salarié·e·s