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Le China International Payments System (sigle : CIPS, appelé également Cross-Border Inter-Bank Payments System) est un système de paiement interbancaire transfrontalier, créé en 2015, qui offre des services de compensation et de règlement à ses participants pour les paiements et les échanges transfrontaliers en Yuan. C'est une infrastructure du marché financier en Chine, mais qui a aussi une dimension internationale. Des négociations sont en cours avec le réseau SWIFT plus ancien (créé en 1973), et le plus utilisé dans les échanges financiers internationaux, ainsi qu'avec le réseau SPFS développé par la Russie depuis 2014.
Le CIPS a indiqué avoir traité en 2019 135,7 milliards de yuans (19,4 milliards de dollars) par jour. À fin juin 2020 , environ 980 institutions financières dans 96 pays et régions ont utilisé ce système. En 2020, le CIPS dépend encore largement de SWIFT pour la messagerie financière transfrontalière, mais il a le potentiel pour fonctionner de manière indépendante.
https://fr.wikipedia.org/wiki/China_International_Payments_System
https://www.cips.com.cn/cips/zxzx/gsxw/58073/index.html
Le 16 juin 2022, la réunion de travail annuelle du groupe de travail sur les normes techniques pour le marché interbancaire (ci-après dénommé le groupe de travail) du Comité technique national de normalisation financière s'est tenue sous la forme d'une conférence en ligne. La réunion a été accueillie par Cross-border Interbank Payment Clearing Limited Liability Company (ci-après dénommée Cross-border Clearing Company), le chef du groupe de travail, et un total de plus de 60 représentants des membres du groupe de travail ont été invités à participer à la réunion.
La réunion a entendu les rapports sur l'avancement des travaux du groupe de travail et de ses équipes de projet. Des experts de la Cross-border Clearing Corporation, du Foreign Exchange Trade Centre et de la China Exchange Corporation ont échangé et partagé leurs points de vue sur des sujets tels que la pratique d'application des normes d'échange de données financières dans le domaine des paiements transfrontaliers en RMB, la construction d'un système de normes de paiement transfrontalier et de normes pour les nouveaux scénarios, la construction d'un système de normes post-transaction et la conversion des messages, et la construction de normes pour les blocs de construction et les interfaces de données.
La conférence a adopté 10 résolutions, notamment l'ajout de 2 membres et de 15 experts au groupe de travail, la poursuite du "Groupe de projet sur la migration vers la norme ISO 20022 pour la mise en œuvre des paiements transfrontaliers en Chine" et du "Groupe de projet de recherche sur le développement d'une bibliothèque de messages commune à l'industrie financière chinoise (Low Code / No Code)". Le groupe de travail a également continué à promouvoir les travaux du " China Cross-border Payment Implementation ISO 20022 Migration Project Group " et du " China Financial Industry Common Message Library Low Code/No Code Development Research Group ", a préconisé l'utilisation de la China Financial Industry Common Message Library comme plateforme de soutien pour les normes de base financières, a encouragé l'utilisation d'émetteurs-récepteurs standard comme moyen d'approfondir l'application des normes d'échange de données financières dans les paiements transfrontaliers en RMB, et a accéléré la mise en œuvre des normes post-transaction en combinant de nouvelles technologies telles que la blockchain.
La réunion a souligné qu'avec les soins et le soutien de la Banque populaire de Chine et du Comité de normalisation de l'or, le groupe de travail a fait des progrès positifs dans la construction du système standard, l'application des paiements transfrontaliers LEI et l'internationalisation des normes. Avec la publication du "14e plan quinquennal de normalisation financière", les objectifs et les orientations du travail de normalisation financière ont été précisés, et la normalisation est devenue une force importante pour soutenir le développement de haute qualité du secteur financier. Le groupe de travail continuera à améliorer le système de normes du marché interbancaire, à innover dans l'application et la promotion des normes, à optimiser davantage la structure de gouvernance des normes financières et à mettre en œuvre efficacement les résolutions de la conférence.
Le Système de transfert de messages financiers (russe : Система передачи финансовых сообщений) ou SPFS est un équivalent russe du système de transfert financier SWIFT, développé par la Banque centrale de Russie. Le système est en développement depuis 2014, après que le gouvernement des États-Unis ait menacé de déconnecter la Russie du système SWIFT, à la suite de l'annexion de la Crimée par la Russie en 2014.
La première transaction sur le réseau SPFS impliquant une entreprise non bancaire a été exécutée en décembre 2017. En mars 2018, plus de 400 institutions (principalement des banques) font partie du réseau.
résumé par: https://adnews.galitt.com/actualites/details/swift-sessaie-a-la-blockchain-avec-r3-et-corda
La première étape de la démonstration de faisabilité se fera sur la plate-forme Blockchain Corda, l’infrastructure DLT développée par R3.
gpi link prend en charge les interfaces de programmes d’application API mais aussi les normes SWIFT et ISO. Elle assurera une connexion entre les membres de gpi et les plates-formes de transactions partenaires pour leur permettre entre autres :
--> d’initier des paiements gpi
--> de suivre les paiements de bout en bout
--> d’authentifier le payeur
--> de confirmer le versement sur le compte du bénéficiaire
--> de contrôler en permanence les flux de paiement
--> de contrôler les mouvements ultérieurs de marchandises sur les plates-formes commerciales.
Comment ça marche ? Les entreprises utilisant la plate-forme R3 seront en mesure d’autoriser des paiements depuis leurs banques via gpi Link. Le paiement sera réglé par la banque de l’entreprise et la confirmation du crédit au compte des bénéficiaires renvoyée à la plate-forme de trading à travers gpi Link.
Après le souhait de la Banque centrale de bannir les cryptomonnaies du pays, un projet de loi prévoit désormais de les considérer au même titre que les devises étrangères.
Par Xavier Martinage
Publié le 09/02/2022 à 21h13
La Russie a-t-elle décidé de faire volte-face sur les cryptomonnaies ? Il semblerait que oui selon les informations de Kommersant, un média russe relayé par PhonAndroid. Pourtant, fin janvier, comme Capital s'en faisait écho, la Banque centrale russe avait décidé de les bannir afin de "réduire les menaces causées par leur propagation". Elle avait publié un rapport proposant précisément l'interdiction du "minage", des investissements et paiements en cryptomonnaies. Selon la Banque de Russie, elles menaceraient "le bien-être des citoyens russes et la stabilité du système financier".
Mais tout semble avoir changé en quelques semaines. Le gouvernement et la Banque centrale se seraient mis d'accord sur un projet de loi permettant de réguler les actifs numériques et sur le "mode futur de circulation des cryptomonnaies en Russie". Le nombre considérable de portefeuilles de cryptomonnaies présents dans le pays (12 millions) aurait incité le gouvernement à les prendre en compte. Ainsi, selon nos confrères, le projet de loi, qui serait d'ailleurs déjà enclenché, prévoit de les considérer au même titre que les devises étrangères.
Binance refuse fermement de bloquer les investisseurs russes sur demande de l'Ukraine. En miroir de nombreuses plateformes, l'exchange de Changpeng Zhao est opposé à la mesure. Pour contraindre les plateformes à geler les comptes russes, le gouvernement ukrainien a annoncé la mise en place de mesures légales.
18 фев 2021, 11:34
La part des messages transmis par l'homologue russe de SWIFT a été multipliée par 1,8.
Il a atteint 20,6 % du trafic intra-russe, selon la première vice-présidente de la Banque centrale de Russie, Olga Skorobogatova.
MOSCOU, le 18 février. /TASS/. La part des messages passant par le Système de transmission des messages financiers (SPFS) - une contrepartie du système de règlement international SWIFT - en 2020 a été multipliée par 1,8 et a atteint 20,6 % du trafic national, selon une présentation du premier adjoint de la Banque centrale de Russie Olga Skorobogatova.
Le nombre total de participants au système a atteint 400. Dans le même temps, 23 banques étrangères ont rejoint le SPSS en provenance d'Arménie, de Biélorussie, d'Allemagne, du Kazakhstan, du Kirghizstan et de Suisse.
À propos du système
La possibilité de déconnecter la Russie de SWIFT est discutée depuis 2014, lorsque les premières sanctions anti-russes ont été imposées en raison de la situation en Ukraine. À l'époque, le Parlement européen a adopté une résolution qui demandait, entre autres, l'exclusion de la Russie du système international de règlement SWIFT. Cependant, SWIFT a considéré que ces recommandations étaient contrevenantes et préjudiciables à l'entreprise.
En 2017, la gouverneure de la Banque centrale, Elvira Nabiullina, a déclaré lors d'une réunion avec le président russe Vladimir Poutine que la Russie avait mis en place le système de messagerie financière de la Banque de Russie en tant que canal alternatif pour l'interaction interbancaire afin de garantir des services de messagerie électronique garantis et ininterrompus pour les transactions financières.
Malgré l'optimisme public des responsables russes, le système PSSA est confronté à des défis importants : Les coûts de transaction sur le PSSA étaient à l'origine beaucoup plus élevés que pour SWIFT (bien que les frais du PSSA aient été réduits en 2018), mais surtout, le système ne peut être utilisé principalement qu'en Russie. Au cours des deux dernières années, la Russie a conclu des accords pour relier le PSSA aux systèmes de paiement d'autres pays en Chine, en Inde, en Iran, ainsi qu'aux pays de l'Union économique eurasienne, qui prévoient d'utiliser directement le PSSA. À la fin de 2020, 23 banques étrangères d'Arménie, de Biélorussie, d'Allemagne, du Kazakhstan, du Kirghizstan et de Suisse s'étaient connectées au PSSA.
Rach Sa "raisonnable".... c'est bien le qualificatif le plus éloigné de notre gouvernement actuel...
Voici des exemples très éloigné du sujet du virus qui est très complexe et trop sulfureux pour avoir un avis rationnel...
On va revenir à des questions techniques géopolitiques simples.... pour montrer les compétences de ce gouvernement:
... acheter des prototypes d'avion qui marchent pas (pas de siège ejectable, commande tactiles foireuse, commande vocales foireuse, peinture qui s'arrache si il fait trop chaud ou trop froid, canon qui fond si on l'utilise, tremblement.. et coût de fonctionnement plus cher que tous le autres à l'usage... c'est pour quoi l'armée US a commencé un nouveau projet pour tout refaire à neuf !)
https://www.youtube.com/watch?v=P8xa01iY3ug
... Confier les données sensibles de la population Suisse à des fournisseurs de clouds américains et chinois et refuser tout projets suisse en exigeant des datacenter sur 3 continents au moins !...
https://www.rts.ch/info/suisse/12315535-le-cloud-de-la-confederation-fourni-par-quatre-geants-americains-et-alibaba.html
Ceci alors qu'en 2 ans on a appris 3 affaires majeurs d'espionnage des USA en suisse..
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CryptoAG qui pendant 50 ans a vendu des machines électromécaniques de cryptage à toutes les ambassades du monde avec l'argument de la neutralité suisse.. alors que l'entreprise appartenant en fait à la CIA.. et la machine contenait une backdoor... le conseil fédéral était au courant. Mais n'a rien dit et à fait mettre sur la fiche (de la fameuse affaire des fiches)... "si on vous demande la fiche il n'y en a pas.."
https://fr.wikipedia.org/wiki/Crypto_AG -
Une backdoor était aussi présente dans l'OS solaris de Sun. Installé principalement dans les Universités suisse et dans les banques suisses.
C'est un ancien vendeur qui a vendu la mèche récemment car à force il avait trouvé louche qu'on lui dise qu'il pouvait vendre à perte ... mais qu'il fallait absolument vendre.. (comme les avions ? .. Biden vient en suisse et pouf on change tout..)
https://www.youtube.com/watch?v=wRLvO4Z9zB8 -
L'affaire Pégasus.. moins ciblé en suisse.. mais en fait on en sait rien.
Une entreprise israélienne vend un soft à de nombreux état, pour infiltrer les téléphone mobile avec juste la connaissance du numéro...
Donc aucun téléphone n'est à l'abri d'écoute.
De nombreux gouvernement et journaliste ont été espionnés. (par exemple le maroc espionne le gouvernement français)
https://hitek.fr/actualite/affaire-pegasus-espionnage-france-consequences_29938
Ceci ajoute une couche à l'affaire Snowden sortie en 2013.. et dont le million de document sorti n'a pas encore été intégralement publié.
Snowden a gagné son procès contre les USA... mais le général Keith Alexander dirigeant de la NSA à l'époque et responsable de cet espionnage a été nommé au conseil de direction d'Amazon la même semaine que Snowden gagnait son procès !! (et le gouvernement suisse veut donner nos données sensible à Amazon !)
En 2007, l'Union Européenne apprenait que les USA espionnent le réseau interbancaire SWIFT depuis 2001....
Donc depuis les data des européens ne sont plus envoyés sur la sauvegardes aux USA.. mais dans un nouveau data-center construit en 2009, en Suisse !!
... alors que les seuls au courant de cet espionnage étaient justement les suisses !! (surtout la BNS...) mais n'ont rien dit de l'espionnage.. donc on leur confie les données !!
LOL ...
J'ai encore pas mal d'exemples de ce style. (entre la BNS et la chine, entre les banque suisse , swift et le changement de pape..)
Rien de cohérent ne montre que le gouvernement suisse roule pour la suisse... il est plus cohérent de voir qu'il est soumis à des intérêts plus globaux...
.. Mais là chut.... on verse dans le complotisme...
Le 15 février 2013, alors qu'il a déjà annoncé sa démission, Benoît XVI nomme à la tête de l'IOR le banquier allemand Ernst von Freyberg. Ce dernier geste du pontificat, imposé à un Joseph Ratzinger déclinant, est une tentative de la Curie de placer un de ses hommes avant l'arrivée d'un nouveau pape.