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Des caméras de surveillance aérienne aux drones de reconnaissance autonomes: plusieurs universités suisses participent à des projets financés par l’armée américaine. Quelles sont les précautions à prendre lorsque des collaborations aussi sensibles sont mises sur pied?
Ce contenu a été publié sur 13 décembre 2018
Ce contenu a été publié sur 11 octobre 2021
La Suisse, qui se rêve en «crypto-nation», a récemment adopté plusieurs réformes juridiques et instauré l’obligation d’obtenir un agrément pour faire du commerce sur blockchain. Elle se démarque ainsi à l’international.
Cette année, la Suisse a adapté plusieurs de ses lois commerciales et financières afin de doter le commerce sur blockchain d’une base juridique solide. Ces deux dernières années, l’organe de surveillance financière a donné son aval à deux crypto-banques, à une bourse d’échange et au premier fonds d’actifs dédiés aux cryptomonnaies en Suisse.
Objectif: rendre le monde des cryptomonnaies plus respectable, et le débarrasser de son image de «Far West» de la finance. Il s’agit, par l’intermédiaire des banques, de faire rentrer dans le rang les éléments perturbateurs tels que le bitcoin.
Les premières entreprises de cryptomonnaies ont commencé à apparaître en Suisse vers 2013, mais l’industrie ne s’est vraiment développée qu’avec l’explosion du prix du bitcoin, quatre ans plus tard.
Ces garanties juridiques et réglementaires sont du pain bénit pour l’industrie naissante de la blockchain, qui est vue d’un mauvais œil dans beaucoup d’endroits du monde. C’est notamment le cas aux États-Unis, où l’organe de régulation financière a remis sévèrement à l’ordre plusieurs protagonistes des cryptomonnaies.
Le dernier havre de paix
L’Irano-Britannique Amir Taaki a récemment choisi la Suisse pour établir son projet de finance décentralisée DarkFi. Il n’apprécie pas l’ingérence de l’État, mais juge la position réglementaire suisse bien plus favorable que les législations sur les cryptomonnaies en cours d’élaboration aux États-Unis et dans l’Union européenne.
«Les gouvernements font la guerre à l’argent, à la société et à l’économie», déclare-t-il. «La Chine est en train de devenir un modèle pour les États occidentaux. La Suisse est le dernier havre de paix.»
Parti de son bastion d’origine dans le canton de Zoug, en Suisse centrale (surnommé la «Crypto Valley»), le secteur compte désormais près d’un millier d’entreprises, qui emploient 5000 personnes à travers le pays.
Le secteur financier traditionnel, quant à lui, emploie 220’000 personnes en Suisse. La plus grande banque du pays, UBS, compte plus de 70’000 employés dans le monde. Bitcoin Suisse, l’une des plus anciennes sociétés suisses de cryptomonnaies, a augmenté ses effectifs de 120 à 260 personnes au cours des 18 derniers mois.
L’invention a bouleversé le secteur horloger suisse. Après des années de recherches secrètes, c’est à l’occasion d’un concours que le Centre électronique horloger de Neuchâtel présente en août 1967 les deux premières montres à quartz au monde. Une prouesse qui doit tout à la miniaturisation et à la réduction massive de la consommation d’énergie, puisque la technologie existait déjà pour les horloges de marine.
Le plus grand parti de Suisse renoue avec le succès. L’Union démocratique du centre (UDC / droite conservatrice) gagne 1,5 point de pourcentage par rapport aux dernières élections fédérales, révèle le troisième baromètre électoral de la SSR en vue des législatives d’octobre, réalisé par l'institut de recherche Sotomo. Cela lui permettrait d’atteindre 27,1% des voix, soit le troisième meilleur score de son histoire, et de compenser une partie des pertes réalisées en 2019 (-3,8 points de pourcentage).
Les trois sujets qui suscitent le plus d’agacement sont toutefois les mêmes parmi les Suisses vivant au pays et celles et ceux qui vivent à l’étranger: la mauvaise gestion de la banque Credit Suisse et les bonus excessifs accordés à ses cadres, les activistes du climat qui se collent la main sur le bitume et les débats autour du genre ou du «wokisme».
En gros, les 425’000 adresses des Suisses de l’étranger sont des prises accessoires d’une attaque de chantage contre deux maisons d’édition suisses, le groupe d’édition NZZ et CH Media. Les deux entreprises sont reliées entre elles par leur infrastructure numérique.
L’organisation criminelle responsable de l’attaque s’appelle «Play». Il s’agit d’un collectif international de hackers, qui serait en lien avec la Russie. Le 3 mai 2023, «Play» a publié sur le darknet de nombreuses données volées au groupe d’édition suisse CH Media. Cette publication s’inscrivait dans le cadre d’une demande de rançon, comme c’est souvent le cas lors d’attaques informatiques.
––––––––––- le prix de la violation de la neutralité suisse ---------
début juin, un autre collectif de pirates informatiques a paralysé d’importants sites web suisses. L’attaque a été menée par le groupe prorusse «NoName», en réaction à une apparition vidéo du président ukrainien Volodymyr Zelenski au Parlement suisse.
27 mars 2023 - 09:45
1 minutes
(Keystone-ATS)
Les tests de mise en service de la centrale de réserve temporaire sise à Birr (AG) avec du diesel sont terminés. Elle ne devrait toutefois pas être exploitée ce printemps, la situation étant jugée stable en matière d'approvisionnement énergétique.
D'autres tests suivront en avril avec du gaz, indique lundi l'Office fédéral de l'énergie (OFEN). Cette centrale, qui restera disponible jusqu'au printemps, pourra injecter de l'électricité dans le réseau en cas d'urgence.
La Confédération a signé en septembre dernier un contrat avec l'entreprise GE Gas Power pour construire cette centrale à Birr. Celle-ci doit afficher une puissance totale de près de 250 mégawatts (MW).
Outre celle de Birr, deux autres centrales de réserve ont été prévues: la centrale thermique existante de Cornaux (NE) et une centrale qui fonctionne au gaz naturel à Monthey (VS).
C’est l’une des principales leçons de la pandémie: le niveau de financement de l’OMS est insuffisant.
Actuellement, les contributions obligatoires – les cotisations des États membres de l’OMS – ne couvrent qu’environ 16% du budget de l’organisation. Le reste est financé par les contributions dites volontaires des pays, d’autres organisations internationales et d’acteurs privés. Ces financements sont en grande partie liés à des programmes spécifiques.
Ces contributions sont imprévisibles et, selon certains experts, compromettent l’indépendance de l’OMS, qui doit compter sur un petit nombre de donateurs influents. La Fondation Bill et Melinda Gates, par exemple, est le deuxième plus gros contributeur de l’OMS après l’Allemagne et devant les États-Unis. Mais ses donations sont principalement consacrées à l’éradication de la poliomyélite.
Combien de lits d'hôpitaux la Suisse compte-t-elle en comparaison internationale? - SWI swissinfo.ch
De nombreux pays ont réduit le nombre de lits d’hôpitaux au cours des dernières années. Une stratégie qui pourrait constituer un problème pour faire face à la crise du coronavirus. Quelle est la situation en Suisse?
Ce contenu a été publié le 06 avril 2020 - 16:42 06 avril 2020 - 16:42
Jonas Glatthard
Partout dans le monde, les infrastructures de santé sont mises sous pression par la pandémie. La Suisse est l'un des pays où le nombre de cas confirmés de Covid-19 est le plus élevé par rapport au nombre d'habitants. Les hôpitaux sont donc confrontés à un défi majeur. Comme le montre le graphique ci-dessous, le nombre de lits d'hôpitaux disponibles pour les soins aigus, c'est-à-dire les soins généraux et chirurgicaux, la gynécologie, la néonatologie et la pédiatrie, est en baisse constante depuis plusieurs années.
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L'une des raisons de cette tendance est que le nombre total de lits dans ce secteur diminue légèrement chaque année. D'autre part, la population résidente en constante augmentation en Suisse joue un rôle important: bien que le nombre absolu de lits reste inchangé, il y a de moins en moins de lits disponibles pour chaque résident.
La Suisse suit la tendance internationale à la baisse
La Suisse n’est pas la seule à suivre cette tendance: les lits d’hôpitaux par rapport au nombre d’habitants diminuent dans toute l’Europe. On constate le même phénomène sur les autres continents, avec quelques exceptions. L'exemple le plus frappant est celui de la Corée du Sud, qui dispose aujourd'hui de beaucoup plus de lits en soins aigus qu'il y a dix ans.
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Si l'on examine les derniers chiffres disponibles pour les pays de l'OCDE, la Suisse se situe à un niveau similaire à celui de l'Estonie, de la Grèce ou du Luxembourg. Le Japon et la Corée du Sud ont une capacité considérablement plus élevée. Leurs hôpitaux disposent de plus de deux fois plus de lits par habitant.
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Nombre de lits dans les unités de soins intensifs
De nombreuses questions tournent actuellement autour de la capacité des unités de soins intensifs. Ces données sont plus difficiles à obtenir et les chiffres varient probablement beaucoup en fonction de la situation. Néanmoins, en 2012, un groupe de scientifiques a essayé de rassembler ces chiffres pour l'Europe.
Selon cette étude datant de 2012, le nombre de lits en soins intensifs en Suisse était légèrement inférieur à la moyenne européenne. Mais ces chiffres ont certainement changé depuis lors.
Toujours moins de lits d'hôpitaux en Suisse
Nombre de lits d'hôpitaux suisses dans les centres de soins aigus et de naissance pour 100'000 habitants.
Jahr,Betten_ht
2010,311
2011,301
2012,297
2013,289
2014,285
2015,280
2016,277
2017,276
2018,270
Tendance internationale à la baisse
Lits en soins aigus pour 100'000 habitants, pays sélectionnés
https://data.oecd.org/healtheqt/hospital-beds.htm
Année,Autriche,Suisse,Allemagne,Espagne,France,Italie,Japon,Corée du Sud
2010,616,390,615,249,346,303,809,641
2011,610,379,625,243,343,293,801,677
2012,600,373,624,238,339,284,799,700
2013,587,366,621,236,334,275,796,706
2014,578,362,618,237,327,265,788,729
2015,565,358,611,241,321,264,785,702
2016,555,349,606,239,315,262,782,710
2017,545,356,602,243,309,262,779,714
À la fin de la Seconde Guerre mondiale le gouvernement suisse avait pris goût aux pleins pouvoirs. Ce n’est qu’en 1949 – il y a 70 ans – que le peuple priva les conseillers fédéraux de la jouissance de ces compétences extraordinaires. Il approuva à une très faible majorité de 50,7% l’initiative populaire «Retour à la démocratie directe».