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nœuds Meshtastic
Meshtastic a été lancé par Kevin Hester, un ingénieur et entrepreneur spécialisé dans le développement de logiciels et la conception de matériel. Kevin Hester a fondé le projet afin de créer des dispositifs de communication maillés accessibles et à longue portée pour les amateurs d’activités de plein air et les aventuriers. Sa vision était d’exploiter les technologies open-source et le matériel prêt à l’emploi pour créer des réseaux de communication décentralisés dans les zones reculées dépourvues de couverture cellulaire. Les efforts de collaboration de la communauté Meshtastic ont contribué à la croissance et au développement du projet.
Meshtastic s’adresse à un large public, amateurs de plein air, sites d’événements (concerts, courses en tout terrain, rave party …) mais aussi radioamateurs licenciés. Ce réseau maillé open source permet à chacun de créer un réseau de communication robuste et autonome, même dans les zones sans couverture cellulaire.
Le nom “Meshtastic” est une combinaison des mots “mesh” et “fantastic”. Le terme “mesh” fait référence aux réseaux maillés (mesh networks) utilisés par le projet, où chaque nœud communique directement avec ses voisins sans dépendre de routeurs centralisés. “Fantastic” souligne l’aspect innovant et impressionnant de cette technologie de communication décentralisée.
Meshtastic est un projet open-source qui utilise des radios LoRa (un protocole radio à longue portée, qui est accessible dans la plupart des régions sans qu’il soit nécessaire d’avoir une licence ou des certifications supplémentaires, contrairement au matériel radioamateur). Les cartes LoRa sont peu coûteuses et sont utilisées pour créer une plateforme de communication longue portée hors réseau « officiel ». Meshtastic est conçu pour fonctionner dans des zones sans infrastructure de communication existante ou fiable ou pour prendre le relais en cas d’arrêt du réseau des opérateurs.
Les numéros de téléphone pourraient bien disparaître
Obsolètes,les numéros? En théorie, oui. Mais la migration de la voix vers les données numériques est symptomatique du défi technologique auquel sont confrontés les opérateurs.
Ivan Radja
Elon Musk l'annonçait en février: dans quelques mois, le propriétaire de X renoncera à son numéro de téléphone. Mieux, il n'en composera plus un seul. Une déclaration dont il a le secret, destinée à promouvoir son rêve de super-application au sein de son réseau social, à la manière du WeChat chinois. En clair, ne plus passer que par les appels vocaux et vidéo de la messagerie intégrée. Une fonctionnalité d'appel que X a lancée sur l'application iPhone en octobre, puis sur Android en janvier.
Techniquement, le patron de Tesla est dans le vrai. Les numéros de téléphone peuvent être considérés comme une convention dont on pourrait se passer. Les moyens d'identification se sont multipliés, par exemple l'adresse IP ou l'e-mail. Pour Matthias Grossglauser, professeur en informatique et communication à l'EPFL, les choses sont toutefois un peu plus compliquées: « L'adresse IP est exigée dans quelques cas, lors de l'installation d'un routeur, par exemple, et n'est donc pas très répandue. Le point faible, en l'occurrence, est qu'elle sert à identifier une machine sur le Net, et non une personne, et cette adresse peut encore changer suivant le réseau wi-fi auquel elle est connectée. »
L'adresse e-mail est, elle, rattachée à une personne et pourrait être utilisée comme identifiant par une application, y compris pour les communications vocales. Cependant, poursuit Matthias Grossglauser, « les courriels appartiennent à un système ouvert, alors que les applications telles que WhatsApp pour Meta, FaceTime pour Google ou Telegram et Threema sont des systèmes clos. Leurs propriétaires n'ont donc aucun intérêt à s'appuyer sur des adresses e-mail, car leur modèle économique est de garder le contrôle sur les données de leurs abonnés. »
WhatsApp, comme d'autres applications, est par ailleurs encore lié au numéro de téléphone, « qui reste un critère d'identification fort » , rappelle le blogueur Xavier Studer, spécialiste des télécoms et du high-tech. « Mais le téléphone n'est pas sécurisé à 100%, comme le montrent les nombreux cas de spoofing (ndlr: faux appels usurpant des numéros de téléphone). »
Écosystèmes fermés
Concrètement, les numéros peuvent disparaître un jour, mais ce n'est pas pour tout de suite, estime Matthias Grossglauser: « Ils servent encore souvent comme moyen de vérification de l'identité, avec envoi d'un code par SMS. » Il existe pourtant déjà des écosystèmes qui se passent de numéros. C'est le cas de Signal, où le numéro est utilisé une seule fois, uniquement dans le cas de la recherche de nouveaux abonnés. « Mais quand vos identifiants internes sont créés, vous pouvez déménager à l'étranger, changer de numéro, il n'y a pas besoin d'en informer Signal, puisque les liens créés restent et vous suivent partout. » Seul bémol, Signal est lui aussi un système fermé. « Si WhatsApp, FaceTime, Signal et d'autres applications et messageries collaboraient, alors oui, les numéros de téléphone n'auraient plus de raison d'être du tout. »
Le point de bascule le plus important est que la voix, désormais, n'est plus qu'une donnée parmi d'autres et passe par le réseau internet, et non plus par les protocoles des opérateurs télécoms historiques, lorsque l'on appelle quelqu'un avec une appli plutôt qu'en composant son numéro. « Les appels et les connexions internet sont aujourd'hui gérés par nos infrastructures numériques et, que l'on utilise la téléphonie traditionnelle avec numéros ou des applications alternatives, des connexions de haute qualité sont nécessaires » , explique Rolf Ziebold, porte-parole de Sunrise.
L'essentiel du trafic est aujourd'hui numérisé, avec des différences en matière de volumes. Visionner une vidéo sur YouTube prendra plus de place que le simple son d'une conversation téléphonique avec une appli. « C'est difficile aujourd'hui pour les opérateurs, qui se rendent compte que quelque chose leur échappe » , observe Xavier Studer.
Opérateurs mis au défi
Ceux-ci contre-attaquent pourtant. Avec la quasi-gratuité des SMS, par exemple, aujourd'hui inclus dans des forfaits qui englobent messages, appels téléphonique et vidéo, ainsi qu'une somme pour le roaming à l'étranger, extensible à la demande. « Les structures tarifaires ont beaucoup changé, mais il reste que WhatsApp est entièrement gratuit » , ajoute-t-il.
Les opérateurs se réinventent et offrent de nouvelles prestations. « La majorité de nos clients utilise déjà des offres qui incluent des connexions internet et des appels illimités » , explique Rolf Ziebold. Mais, contrairement à de purs prestataires numériques, qui peuvent faire des offres avec quelques centres de données ou data centers dans divers pays, « les télécoms doivent composer avec toute une infrastructure très coûteuse à mettre en place et à entretenir, comme les antennes et les réseaux de câbles et de fibre optique » , rappelle Matthias Grossglauser.
Nouveaux services
En janvier, Swisscom a pour sa part annoncé la création de services propres dans le domaine de l'intelligence artificielle. Ainsi que des offres pour sécuriser les données. « Nous proposons aux entreprises des solutions hybrides pour le stockage sur le cloud, explique le porte-parole Christian Neuhaus. Elles peuvent choisir quelles données elles mettent sur un serveur étranger et lesquelles, plus sensibles, elles choisissent de sécuriser sur notre cloud. » Sunrise a mis sur pied une offre analogue.
Les enjeux sont colossaux et se déclinent à l'échelle du continent. L'Union européenne vient de publier son livre blanc sur le secteur, dans lequel elle encourage les opérateurs à créer des alliances, voire à fusionner, afin d'atteindre une taille critique à même de freiner les appétits d'acteurs étrangers (lire encadré). En ce sens, Swisscom anticipe avec le rachat, annoncé cette semaine, de l'opérateur Vodafone Italia. L'Europe est à la veille d'une concentration soutenue dans ce domaine, comme cela a été le cas par le passé aux États-Unis.
Mais il faut garder à l'esprit que les opérateurs suisses sont relativement petits en comparaison internationale. Et face aux GAFA, pointe Xavier Studer, « la question de facturer l'accès aux réseaux par des acteurs comme Google est un enjeu stratégique ». Swisscom, Sunrise ou Salt seront-ils eux-mêmes encore indépendants dans dix ans? Rien n'est moins sûr.
« Les numéros servent encore souvent pour vérifier l'identité, avec envoi d'un code par SMS. »
Matthias Grossglauser, professeur à l'EPFL
Face à la multiplication des moyens d'identi-fication, les numéros de téléphone sont considérés par certains comme une convention dont on pourrait se passer.
Le service d’informations sur le réseau vous permet de vous informer gratuitement sur le lieu et le type de pose de câbles de Swisscom. Ce service est mis à disposition principalement pour les entreprises de construction, les services publics, les bureaux d’architecture et bureaux d’ingénieurs, mais peut également être utile pour les personnes privées. Afin d’éviter l’endommagement de conduites, la demande d'un plan de notre réseau pour un projet de construction est donc indispensable.
En saisissant des critères de recherche comme des adresses, des coordonnées ou des parcelles, vous trouvez les informations utiles du réseau dans la zone sélectionnée. Celles-ci peuvent en outre être générées et imprimées au format PDF ou DXF.
Il existe plusieurs manières de faire que le signal WiFi atteigne les moindres recoins de votre appartement ou maison, en voici six :
étendre le signal WiFi du routeur avec un ou plusieurs satellites*, par exemple avec un répéteur ou un système mesh si votre routeur est compatible. Certains fabricants proposent également des routeurs mesh configurés comme répéteurs.
Remplacer le routeur actuel par un routeur plus puissant ou un système mesh.
Poser des câbles pour relier les différents nœuds du réseau. Ces derniers peuvent être des points d’accès ou bien former un réseau mesh. La plupart des appareils compatibles avec les systèmes mesh prennent en charge le passage de la connexion radio au câble réseau.
Relier les différents points du réseau via les câbles électriques grâce à des adaptateurs CPL. Certains adaptateurs disposent également d’une fonction WiFi intégrée.
Installer des antennes radio à l’extérieur et les utiliser pour relier les nœuds de votre réseau.
Utiliser les lignes TV ou téléphoniques inutilisées pour connecter les nœuds du réseau entre eux.
Swisscom SA entre en bourse le 5 octobre 1998. Swisscom se lance sur le marché de la télévision en 2007. Fin 2012, l'opérateur suisse domine aussi ce marché avec 791'000 abonnés à la TV numérique. Dès 2009, Swisscom fait progresser la construction du réseau optique en Suisse.
En 1988, Telecom PTT lance le premier réseau de transmission numérique (ISDN) de Suisse. Le réseau de téléphonie mobile Natel D entre aussi dans l'ère numérique en 1992. Le portail Internet "Blue Window" de Telecom PTT devient rapidement le leader du marché suisse dès 1996. Le 1er octobre 1997, Telecom PTT devient Swisscom.
En 1975, les entreprises PTT décident d'introduire un réseau de téléphonie mobile pour les véhicules (Natel = réseau téléphonique automobile national). Le réseau Natel A est mis en service trois ans plus tard, suivi par Natel B en 1983 et Natel C en 1987. Le premier câble en fibre optique est posé entre Berne et Neuchâtel en 1985 déjà.
Telstar – le premier satellite de télécommunication est lancé dans l'espace. Le premier central avec composition directe du numéro pour l'étranger est présenté à l'Expo 64 à Lausanne. La station terrienne de Loèche, dans le canton du Valais, est mise en service en 1974.
Le premier central téléphonique semi-automatique entre en service à Zurich-Hottingen. En 1948, la Suisse compte déjà 500'000 abonnés téléphoniques – ils sont un million en 1959. La même année, le réseau téléphonique suisse devient le premier réseau totalement automatisé du monde.
Naissance des télécommunications suisses en 1852 avec l'ouverture du premier service télégraphique public entre Saint-Gall et Zurich. L'invention du téléphone par Graham Bell en 1876 accélère encore le mouvement. En 1896, le téléphone est introduit dans tous les cantons suisses.
Pourquoi dire plusieurs fois "on a amélioré" "on a + d'efficacité".... et en même temps dire "on pige pas 5'UTR et 3'UTR"... c'est très très prétentieux !!!
C'est les mêmes qui disaient il y a 15 ans que l'ADN non codant est de l'ADN poubelle.... juste par ce qu'on veut pas accepter qu'on a pas compris.
Etant ingénieur en télécom. Je reconnais ici beaucoup de similitudes avec les protocoles informatiques. Les AAAAA... A la fin c'est comme le TTL des paquets IP, à chaque routeur on diminue le nombre. Sans ce mécanisme on tourne l'infini et ce serait le meilleure moyen de créer des cellules cancereuses... des tumeurs qui se répliquent à l'infini... donc j'espère qu'il y a vraiment un savant calcul et pas une estimation au doigt mouillé.... mais rien ne le prouve.
Dire qu'on a fait mieux en modifiant les codons je trouve ça très très dangereux. Car si justement il y a 64 possibilités de code pour 21 protéine/acide aminé.. c'est qu'il y une raison. Tout le reste est tellement bien conçu que c'est pas au hasard. (c'est la même logique stupide que de parler d'ADN poubelle quand on comprends pas).
Or, en télécom,. On ne fait pas toujours passer le signal en "bande de base". Soit en direct. Mais on l'encode, on le module pour des raison électrique, pour des raisons de synchronisation d'horloge. On a des code comme le NRZ (Non Return to Zero) ou le code manchester. Bref... on a besoin de toutes ces possibilités redondantes offertes par les synonymes pour garantir qu'on puisse transmettre le signal dans de bonnes conditions et sur des plus grandes distances.
J'ai l'impression que les généticiens ne connaissent pas les pratiquent en télécom et devraient s'en inspirer.... Il est connu que partout dans la nature la proportion dorée est présente. On la retrouve naturellement dans l'ADN sous forme des dimension de la double spirale, mais aussi de la proportion des base ACGT. Après avoir imaginé ceci. J'ai vu une vidéo de Montagnier qui allait dans ce sens. Donc j'étais content d'avoir la confirmation d'un généticien.
Dans l'ARN il est fort probable que justement les synonymes sont utilisés. Pour équilibrer les bases sur des critères de correction d'erreur. Ça du sens en télécom.
D'ailleurs le "footer qui est hyper important mais dont on ne sais pas à quoi ça sert"..... pff... il suffit de regarder en télécom. C'est le CRC. Le code correcteur d'erreur. Piquer celui d'un autre va juste faire qu'on ne peut plus détecter et corriger les erreurs. Donc le paquet va être instable ou rejeté.
Donc c'est très intéressant. Mais là je vois encore plein de pratiques dignes de l'apprenti sorcier !! ça fait un peu peur.
Pour revoir le détail, retournons à l'article de base source de cette conférence...
https://renaudguerin.net/posts/explorons-le-code-source-du-vaccin-biontech-pfizer-sars-cov-2/
Le présent article présente un système conjoint de coordonnées et de routage (CORONA) qui peut être déployé dynamiquement sur un nano-réseau ad-hoc 2D. Les nœuds sélectionnés par l'utilisateur sont utilisés
comme points d'ancrage lors de la phase d'installation.
Tous les nœuds mesurent ensuite leur distance, en nombre de sauts, par rapport à ces points d'ancrage,
obtenant ainsi une sorte de géolocalisation. Lors de la phase d'exploitation, le routage utilise le sous-ensemble approprié de points d'ancrage, sélectionnés par l'expéditeur d'un paquet.
CORONA nécessite une configuration d'installation minimale et de simples calculs basés sur des nombres entiers, imposant des exigences limitées pour un fonctionnement fiable.
Une fois déployé, il fonctionne efficacement, avec un très faible taux de retransmission et de perte de paquets, ce qui favorise l'efficacité énergétique et la multiplicité des supports.