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Gilles est un ancien trader devenu instituteur dans le 19ème arrondissement de Paris.
Il s’interroge avec ses élèves de CM2 sur l’accélération vertigineuse de notre monde.
Fasciné par leurs réflexions sur notre mode de vie et notre rapport au temps, il décide de les filmer puis d’aller à la rencontre d'experts du sujet.
Pourquoi nos sociétés recherchent-elles toujours plus de croissance ? A quel impératif obéit cette accélération alors même que ces enfants de 10 ans mettent en évidence ses limites?
La solution la plus économique serait de retranscrire simplement YHWH ou Yahvé, mais c'est prendre le risque de choquer les Juifs dans leur sensibilité. Remplacer Yahvé par Adonaï – ou Seigneur – comme le font bien des versions françaises récentes, c'est d'une certaine façon appauvrir le texte, et cela pose problème dans les expressions jumelées Adonaï Yahvé (ex. Deutéronome 9:26). Il peut être intéressant de noter que dans le Nouveau Testament, lorsque des versets de l'Ancien Testament portant le tétragramme sont cités, YHWH est certes remplacé par kurios qui signifie Seigneur, mais la citation renvoie souvent à Jésus-Christ.
Pierre-Robert Olivétan (1506-1538) fut le premier à traduire la Bible française sur la base des textes originaux hébreu et grec (1535). Elève de Lefèvre d'Etaples, c'est lui qui amena à la foi son cousin Jean Calvin. Voici comment Olivétan explique son choix dans sa préface de la Bible:
"Désirant montrer la vraie propriété et signification de ce mot YHWH (...) je l'ai exprimé selon son origine, au plus près qu'il m'a été possible par le mot Éternel. Car YHVH vient de HWH qui veut dire «est». Or, il n'y a que lui qui soit vraiment et qui fasse être toute chose (...) De le nommer comme les Juifs Adonaï c'est-à-dire Seigneur, ce n'est pas remplir et satisfaire à la signification et majesté du mot. Car Adonaï en l'Ecriture est communicable, étant aux hommes comme à Dieu. Mais Yahvé est incommunicable, ne se pouvant approprier et attribuer, sinon qu'à Dieu seul selon son essence."
Eternel est donc une tentative de rendre un sens probable du tétragramme. Même si la solution n'est pas parfaite, elle est bien plus satisfaisante. Elle vaut en tous les cas mieux que Jéhovah, d'autant que le nom Eternel est passé dans la langue courante en français. Qui n'a jamais dit d'un ami, d'un parent, qu'il était «un grand voyageur devant l'Eternel»?
Pour les diverses raisons évoquées ci-dessus, les lecteurs de la Segond NRG (Nouvelle révision de Genève) retrouveront par conséquent dans leur nouvelle Bible l'Éternel qu'ils avaient l'habitude de rencontrer dans la NEG (Nouvelle édition de Genève).
La "trouvaille" d'Olivétan
C'est ainsi que les commentateurs des générations passées qualifiaient le terme Eternel choisi par Pierre-Robert Olivétan pour sa traduction française de la Bible. Alors que les langues européennes rendent le tétragramme YHWH par des mots communs ne reflétant pas le sens originel (Herrn, Lord, Signor, etc.) la langue française a ainsi bénéficié d'une traduction dynamique de premier ordre, reflétant au mieux le sens profond d'un terme hébreu que plusieurs textes de l'Ancien Testament interprètent (ex. Exode 3:14; 6:3; 34:6, etc.). Rappelons aussi que dans la perspective de faire ressortir la divinité de Christ, Jean, dans son Evangile, rapporte qu'à plusieurs reprises le Seigneur s'est affirmé comme étant le "Je suis" si proche du tétragramme YHWH (Jean 6:35, 48, 51; 8: l2; 9:5; 10:7, 9, 11, l4; 11:25; 14:6; 18:5-6, litt.)
360° 24h - -
60° 4h - -
30° 2h - -
10° - 40 min -
5° - 20 min -
1° - 4 min -
0,1° - - 24s
0,01° - - 2,4s
https://sylvainbiquette.xyz/presentation-horloge-temps-naturel/
Quelle est la nature du temps? Qu'est-ce qu'une ligne de temps? Oui, on peut programmer son futur et changer son passé !
Le Hélek est une unité de temps Hébreuse qui correspond au 1 / 1080 em d’une heure.
L’origine du Hélek
Les Textes de la Thora Juive nous enseignent que sur le Mont Sinaï, Dieu enseigna à Moïse que la longueur du mois lunaire est de 29 jours, douze heures et 793 halakim. Et que la lune ne peut se renouveler en moins de 29 jours et demi, 2/3 d’heure et 73 halakim.
Calculons :
2/3 d’heure : 2/3 x 1080 = 720 halakim
au total : 720 73 = 793 halakim
793/1080 = 0.734259 heures
soit : 0.734259/24 = 0.03059 jours
Auxquelles on ajoute les 29.5 jours
au total : 29.5 0.03059 = 29.53059 jours
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Carl Sagan, chef de recherche à l’institut spatial américain déduit de ses recherches que la durée de renouvellement de la lune est de 29.530588 jours, le chiffre même obtenu dans la Thora.
Le but de ce travail est d’examiner l’incidence philosophique de la gravitation quantique sur le concept de temps. Je cherche à montrer qu’elle conduit à une disparition du temps comme dimension et ouvre la voie à une compréhension du temps comme variation et même à l’idée de variation pure. En l’absence de temps mécanique, il est cependant possible de définir un temps d’origine thermodynamique. Je montre en quoi cette dissociation du temps mécanique et du temps thermodynamique, fait écho à l’ambivalence — qui est au cœur de la physique comme de la philosophie — entre le devenir et le temps comme mesure du changement. Enfin, je suggère que la gravité quantique concourt à l’inversion de la définition aristotélicienne du temps.
Dans la théorie de la relativité d'Einstein, le temps d'objets se déplaçant à des vitesses distinctes ne s'écoule pas au même rythme. En mécanique quantique, un même objet peut se trouver dans plusieurs états distincts. Conclusion : un même objet peut avoir plusieurs temps distincts. Hallucinant.
Le résultat de cette étude menée par deux chercheurs américains est impressionnant surtout parce qu'elle a trait au temps, à sa dilatation ou contraction, et elle montre qu'un même objet physique peut suivre deux flux de temps... en même temps - à ce niveau, les mots de la langue courante deviennent des pièges.
Challamel M.J., Thirion M.
Plusieurs études de "vie hors du temps", chez des sujets volontaires isolés dans des grottes ou dans des bunkers, ont été réalisées. La plus connue est celle de Michel Siffre, enfermé dans une grotte pendant plusieurs mois sans aucun repère temporel, ni communication avec l'extérieur. Les découvertes sur les rythmes profonds dans de telles conditions sont tout à fait passionnantes.
Le rythme biologique circadien profond, inné, n'est pas de 24 heures, mais de 25 heures. Aussi curieux que cela puisse paraître, en l'absence des donneurs de temps (synchroniseurs ou Zeitgebers en allemand) que sont les rythmes sociaux et les alternances jour-nuit, le rythme spontané s'installe sur 25 heures. En d'autres termes, les oscillations de la température, de la sécrétion du cortisol, et vraisemblablement aussi les rythmes de sommeil paradoxal, reculent d'une heure toutes les 24 heures. En libre cours, ce rythme reste très stable aux environs de 25 heures.
=> ils le disent pas.. mais ça confirme que l'horloge interne n'existe pas. C'est une horloge externe basée sur le cycle lunaire. => le marée toutes les 6,2h, soit 24h et 50 min... quasi les 25heures décrite.
La microgravité se ressent, sans même avoir la lumière.
" En changeant les repas, en enlevant la lumière, en ne pouvant pas mesurer le temps avec une montre, on se décale tous les jours un petit peu plus"
Francesca Siclari, spécialiste du sommeil au CHUV de Lausanne
Nathaniel Kleitman, un mois enfermé dans une grotte.
Ce scientifique, né en 1895 et passionné par le sommeil, a créé le premier laboratoire spécialisé au monde sur ce thème à l’Université de Chicago. Pour mener ses recherches, il a beaucoup testé ses hypothèses sur lui-même.
Coupés du monde à 42 mètres de profondeur
En 1938, lui et son assistant Bruce Richardson s’enferment pendant trente-deux jours dans la grotte Mammouth au Kentucky, aux Etats-Unis. A 42 mètres de profondeur, avec une température constante de 12 degrés et sans lumière naturelle, ils sont coupés du monde réel. Leur nouvelle chambre est aménagée de façon rustique: un lit superposé, une table et quelques lanternes.
Pendant l’expérience, les deux hommes adoptent un emploi du temps particulier: dormir neuf heures, travailler pendant dix heures, redormir neuf heures… ce qui fait une journée de vingt-huit heures.
Après trente-deux jours, Bruce Richardson, âgé de 20 ans, dort comme un bébé sur un rythme de vingt-huit heures et déclare s’être adapté en une semaine. Le spécialiste du sommeil, âgé de 43 ans à l’époque, continue de son côté à vivre sur un rythme de vingt-quatre heures, s’endormant à 10 heures du soir pour se lever le lendemain à 8h, malgré les contraintes de son nouvel emploi du temps.
Selon Nathaniel Kleitman, la différence entre les deux scientifiques viendrait de leurs âges respectifs. Quand on est jeune, notre corps s’adapte mieux aux changements de rythme.
La vie sur Terre fonctionne au rythme de l'alternance jour-nuit, liée à la rotation de notre planète. Les êtres vivants, y compris l'Homme, possèdent une horloge biologique, ou horloge interne, qui leur permet de s'adapter à ce rythme. Mais comment fonctionne-t-elle ? C'est ce champ de recherche qu'ont exploré les trois chercheurs américains lauréats du prix Nobel 2017 de physiologie ou de médecine.
Ces derniers ont utilisé la mouche du vinaigre, ou drosophile, comme organisme modèle. En 1984, ils ont isolé le gène period qui contrôle le rythme biologique circadien. Jeffrey Hall et Michael Rosbash ont mis en évidence la protéine PER, codée par le gène period, qui s'accumule dans la cellule la nuit et est dégradée le jour.
En 1994, Michael Young a découvert un deuxième gène, timeless, qui code la protéine TIM, nécessaire à un rythme circadien normal. Il a aussi montré que TIM se lie à PER ; les deux protéines entrent dans le noyau de la cellule et bloquent l'activité du gène period grâce à un rétrocontrôle négatif.
Des chercheurs américains viennent de mettre au point un test appelé TimeSignature. Grâce à seulement deux prises de sang, celui-ci permet de vérifier que l'horloge interne d'un patient n'est pas déréglée. Objectif : mieux personnaliser certains traitements.
version pdf
https://doi.org/10.1016/j.aop.2019.05.005
Dans un précédent article (Guillemant et al., 2018), nous avons montré à l'aide d'un modèle jouet de billard 2D que la propagation des incertitudes résultant de la discrétisation spatio-temporelle conduit à un multivers classique. Dans celui-ci nous estimons la loi de croissance du nombre de ses branches, grâce à une méthode originale d'indexation des chocs qui permet une comparaison très rapide des trajectoires. Pour différents paramètres impliqués, nous utilisons des ensembles aléatoires de conditions initiales infiniment perturbées. A partir de chaque ensemble, nous calculons une collection allant jusqu'à des centaines de millions d'histoires de billard différentes. Notre résultat principal est le calcul d'un temps de saturation brownien lorsque le nombre de branches commence à dépasser le nombre total d'états de billard. Nous discutons de la possibilité suggérée par ce résultat de modifier localement les trajectoires des objets sans changer leurs histoires passées et futures et en subvertissant leur système global. Nous concluons qu'un espace-temps unique mais flexible pourrait concurrencer l'interprétation actuelle des nombreux mondes, selon laquelle chaque branche est un univers différent.
------------------------ conclusion -------------------
Nous avons proposé une réponse pertinente au problème d'exploration de données soulevé par la quantification de la
croissance du nombre de branches d'un multivers classique de type billard, qui nous ont conduit à des résultats
qui sont susceptibles de remettre en cause le concept même de multivers comme ensemble de branches distinctes. En effet ,
une autre interprétation émerge, faisant appel à la flexibilité spatio-temporelle, qui a le grand intérêt de
apporter un nouvel éclairage sur la question du temps qu'il nous a semblé important de discuter.
Ainsi, l'essentiel de notre article consiste à mettre en évidence le fait contre-intuitif que le concept de temps
déterminisme temporel (ou de plusieurs mondes) pourrait être une illusion, probablement due à l'impossibilité pour notre
l'impossibilité pour notre cerveau de conceptualiser la possibilité pour de multiples objets de changer de chemin tout en rejoignant le même passé et le même futur, parce que cela implique un processus d'analyse de l'information.
passé et le futur, car cela implique une complexité incommensurable d'interactions.
Plus concrètement, nous pensons que nos résultats sont susceptibles de remettre en question la frontière habituelle entre les états classiques et quantiques des objets.
et les états quantiques des objets, qui pourrait être dans le même sens quelque peu illusoire car nous avons montré que dans un espace-temps classique discret, la possibilité pour la trajectoire d'un objet d'être localement non unique peut être une propriété microscopique.
La différence entre l'ontologie classique et l'ontologie quantique pourrait alors être fondée sur le délai TC nécessaire à la première ontologie pour qu'elle puisse se réaliser.
La différence entre les ontologies classique et quantique pourrait alors être fondée sur le délai TC nécessaire pour que la première ontologie devienne une ontologie à chemins multiples.
de la première ontologie pour qu'elle devienne unique à plusieurs voies, tandis que dans la physique quantique, le délai TC serait réduit à zéro en raison de la très petite taille des particules.
très petite taille des particules. En d'autres termes, notre réalité classique à notre échelle macroscopique pourrait être
similaire à la quantique mais seulement dans le futur, bien qu'à des échelles de temps différentes qui dépendent de la masse,
de la distance et des interactions entre les objets.
Maintenant, l'hypothèse de l'univers flexible, qui remet en question les théories du multivers, est une autre possibilité
Elle repose sur la condition d'accepter la possibilité de dimensions supplémentaires [10,23] ou d'un système d'interaction.
dimensions supplémentaires [10,23] ou de la gravité quantique [33] pour apporter les données supplémentaires nécessaires à la coordination des calculs des chemins multiples.
de coordonner la commutation des lignes de temps impliquées par cette flexibilité.
L'enchevêtrement des trajectoires serait à l'origine de l'impossibilité de modifier une trajectoire particulière d'un objet donné sans .
sans modifier les autres chemins et objets concernés.
Cela soulève également des questions plus philosophiques sur la nature du temps, que nous avons abordées dans [34] et également dans [34].
que nous avons abordées dans [34], ainsi que sur la différence entre le cerveau et la conscience.
par exemple, abordée en profondeur en physique par Penrose [35] et en philosophie par Bitbol [36]. Cette différence
Cette différence pourrait être fondée sur la capacité de cette dernière à saisir de multiples chemins, ce qui entraîne une
une sensation intuitive et peut-être pas toujours illusoire de libre arbitre.
Le rythme cardiaque moyen pour une personne en bonne santé et au calme est d'environ :
120 à 160 pulsations par minute pour un nouveau né (0 à 7 jours)
100 à 160 pulsations par minute pour un nourrisson (7 jours à 1 an)
70 à 140 pulsations par minute pour un enfant entre 1 an et la puberté
60 à 100 pulsations par minute pour un adulte4.
Aujourd'hui les physiciens spécialistes du temps rejettent l'idée que le futur se crée dans le présent pour différentes raisons:
- inexistence d'un temps ou d'une chronologie permettant de séparer le passé du futur
- possibilité de voyager dans le futur
- possibilité d'intrication instantanée entre évènements séparés par le temps (présents et futurs par exemple)
La question qui subsiste est de savoir dans quelle mesure le futur est déjà créé:
- en totalité et inchangeable comme le préconise notre médaille d'or du CNRS Thibault Damour ?
- partiellement et encore configurable par nos pensées comme le préconise Etienne Klein ?
Dans mes récentes publications dans "Annals of physics" j'explique pourquoi le futur est un multivers et que pour achever de le configurer il faut rajouter 6 dimensions supplémentaires, liées à la conscience:
- 3 dimensions pour configurer les choix dans le présent
- 3 dimensions pour configurer les choix dans le futur