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Dans son édition du 5 octobre, le Washington Post (WP) livre de nouveaux détails sur l'opération israélienne des bipeurs et talkies-walkies piégés utilisés par des membres du Hezbollah qui ont explosé les 17 et 18 septembre dernier, faisant des dizaines de morts et des milliers de blessés.
Ces informations, le quotidien américain les a obtenues auprès de responsables de la sécurité israéliens, arabes et américains, de politiciens et de diplomates informés des événements, ainsi qu'avec de responsables libanais et de personnes proches du Hezbollah. Des responsables qui ont souhaité garder l’anonymat en raison de la sensibilité du sujet.
Si c'est en 2022 qu’est née l’idée de piéger les bipeurs du Hezbollah, le piratage des talkies-walkies remonte à 2015.
Pendant neuf ans, les services israéliens se sont contentés d’écouter le Hezbollah,
Le plan de piratage des appareils de communication s'est donc déroulé en deux temps. La première partie du plan concernait des talkies-walkies piégés, qui ont commencé à être introduits au Liban par le Mossad il y a près de dix ans, indique le WP, qui précise qu’un explosif était caché dans les batteries des appareils en outre équipés « d’un système de transmission qui donnait à Israël un accès complet aux communications du Hezbollah ». Pendant neuf ans, les services israéliens se sont contentés d’écouter le Hezbollah, selon les responsables interrogés.
Quand l’opportunité des bipeurs s’est présentée, plus tard, les Israéliens l’ont saisie. C’est la deuxième partie du plan. A l’époque, le Mossad cherchait toujours à infiltrer plus avant le Hezbollah, lequel s’inquiétait déjà de la vulnérabilité du parti face à la surveillance et au piratage israéliens. « C'est ainsi qu'est née l'idée de créer une sorte de cheval de Troie en matière de communication », ont déclaré, au WP, les responsables. A l’époque, poursuit le quotidien américain, le Hezbollah cherchait à établir un réseau de communication inviolable pour transmettre des messages. « Le Mossad a élaboré deux stratagèmes qui conduiraient le groupe à acheter des appareils a priori parfaits pour cet objectif », poursuit le WP. Du matériel, en réalité, conçu par le Mossad et assemblé en Israël.
En 2023, le parti « a commencé à recevoir des sollicitations pour l'achat en gros de bipeurs de marque taïwanaise Apollo, une marque reconnue offrant une distribution mondiale et aucun lien discernable avec les intérêts israéliens ou juifs », explique le quotidien américain, qui précise que la société taïwanaise n'était pas au courant du plan israélien.
Au coeur de l'affaire, une responsable marketing
C’est une femme, une responsable marketing dont l’identité et la nationalité n’ont pas été révélées, mais qui entretenait des liens de confiance avec le Hezbollah et avait acquis une licence pour vendre en ligne les bipeurs d’Apollo, qui a fait au mouvement chiite une offre sur l'un des produits vendus par son entreprise : le AR924. L'un des principaux arguments de vente concernant l'AR924 était qu'il était « possible de le recharger avec un câble. Et les batteries étaient plus durables », a précisé un responsable israélien informé des détails de l'opération.
Ce que la responsable marketing ne savait pas, poursuit le WP, c’est que la production des appareils était sous-traitée, qu’ils étaient « physiquement assemblés en Israël sous la supervision du Mossad », selon les responsables interrogés pour l’article. Dans les usines du Mossad, une petite quantité d’explosif, indétectable, était ajoutée à chaque batterie. Autre spécificité des bipeurs, un accès à distance, également invisible.
Pour déclencher l’explosion, il suffisait au Mossad d’envoyer un signal électronique. Le Mossad voulant causer un maximum de dégât, « il fallait appuyer sur deux boutons pour lire le message déclencheur envoyé », a déclaré un responsable. Donc utiliser ses deux mains.
Le soir du 11 avril 2002, un des auteurs du coup d'État déclare à la télévision qu'« il y a neuf mois un mouvement a commencé à s'organiser plus fermement, un mouvement sérieux qui heureusement a porté ses fruits aujourd'hui »12. Un groupe de militaires soutenant le coup, dont le général Enrique Medina Gomez, l'attaché militaire de l'ambassade du Venezuela à Washington qui s'était rendu à Caracas au début de la journée, déclarent au général Jorge García Carneiro, alors à la base de Fuerte Tiuna (es), que le coup avait été planifié pendant des mois. Ils lui disent également qu'un plan pour provoquer quelques décès avec des snipers — comme une manière de limiter le nombre de morts dans l'éventualité d'un coup — était envisagé depuis des années.
Le correspondant de CNN au Venezuela, Otto Neustald, enregistre un message d'un groupe d'officiers supérieurs conduits par le vice-amiral Héctor Ramírez, qui sera diffusé plus tard dans la journée. Le __message, enregistré au moins deux heures avant l'annonce du premier mort, accuse Chávez de massacrer des innocents en utilisant des snipers___, faisant allusion à au moins six morts et des douzaines de blessés
7 mars 2024:
Security Alert: Avoid Large Gatherings over the Next 48 Hours
Home | News & Events | Security Alert: Avoid Large Gatherings over the Next 48 Hours
Location: Moscow, Russia
The Embassy is monitoring reports that extremists have imminent plans to target large gatherings in Moscow, to include concerts, and U.S. citizens should be advised to avoid large gatherings over the next 48 hours.
Actions to Take:
- Avoid crowds.
- Monitor local media for updates.
- Be aware of your surroundings.
Art. 23e Définitions
1 Par terroriste potentiel, on entend une personne dont on présume sur la base d’indices concrets et actuels qu’elle mènera des activités terroristes.
2 Par activités terroristes, on entend les actions destinées à influencer ou à modifier l’ordre étatique et susceptibles d’être réalisées ou favorisées par des infractions graves ou la menace de telles infractions ou par la propagation de la crainte.
American philanthropist Bill Gates has warned of a "bioterrorist smallpox pandemic" which could arise if we don't learn valuable lessons from Covid-19.
https://www.rts.ch/play/tv/redirect/detail/12450005
à 3:52
On ne sait pas de que type d'assaillants on parle, des terroristes ou des anti-tout radicalisés....
Les services de renseignement mettent en garde contre les attaques visant les centres de vaccination
Les centres de vaccination et les transports de vaccins sont en danger, écrit le FIS. L'une des raisons est que l'écho médiatique après une attaque serait énorme.
Les menaces de XR sont inacceptables. Elles sont une tentative d'intimidation à l'égard d'autorités démocratiques pour imposer un agenda politique que le peuple refuse. C'est une forme de terrorisme qui doit être considérée comme tel.
La loi sur l'anti-terrorisme vient d'être acceptée en septembre par le parlement suisse, malgré les avis défavorables de 63 profs de droit des Université suisse, de l'ONU, d'amnesty international et du conseil de l'europe...
Un référendum a été lancé contre.
https://wecollect.ch/fr/projets/referendum-contre-la-loi-arbitraire
Cette loi permet d'emprisonner n'importe quel "terroriste potentiel"... et la définition de ce terroriste potentiel c'est "qq'un qui remet en cause l'ordre étatique..."
Donc si j'aime pas les décisions du gouvernement... est-ce que je suis un terroriste ?
Voici le détail en pdf...
https://drive.google.com/file/d/1akLutyuEp5dJxD7Oy5iR1xZ-lNQLjCij/view?usp=sharing
"Violations importantes"
Selon le quotidien dominical, le rapporteur spécial de l'ONU craint que "l'application de cette loi ne conduise à des violations importantes des droits humains et des droits fondamentaux". Dans leur forme actuelle, les mesures antiterroristes envisagées ne sont ni compatibles avec la Convention européenne des droits de l'homme, ni avec la Convention des Nations unies relative aux droits de l'enfant.
Selon la porte-parole du DFJP, le Conseil fédéral n'a pourtant pas proposé l'un des points controversés, l'instauration d'un placement sécurisé pour les terroristes potentiels (GUG). Une telle mesure, introduite par le Parlement, ne pourrait pas être mise en œuvre. Il ressort en effet d'une expertise commandée par les cantons que, contrairement à l'assignation à une propriété, le placement sécurisé ne serait pas conforme à la Convention européenne des droits de l'homme.
Terroriste potentiel, une notion vague
À la mi-mai, la commissaire aux droits de l'homme du Conseil de l'Europe avait déjà critiqué le projet de loi dans une lettre adressée à la commission parlementaire de la politique de sécurité du Conseil national. Dunja Mijatovic estimait que plusieurs dispositions étaient problématiques au regard des droits humains. Pour elle, les mesures administratives prévues en dehors de la procédure pénale à l'encontre d'un "terroriste potentiel" n'offrent pas assez de garanties juridiques.
L'assignation d'une personne à un périmètre déterminé revient à une privation de liberté au sens de la convention européenne des droits de l'homme, rappelait-elle. Elle s'inquiétait en outre de la notion vague de "terroriste potentiel" qui "risque de stigmatiser une personne alors même qu'elle pourrait n'avoir jamais été soupçonnée d'avoir enfreint la loi, ni avoir été reconnue coupable d'infraction". L'application de ces mesures de police à des enfants âgés d'au moins 12 ans, enfin, la préoccupait tout particulièrement.
Porchet Léonore (G, VD):
Nous traitons ici de l'âge des personnes auxquelles vont s'appliquer les mesures préventives prévues par cette loi. Nous décidons aujourd'hui à partir de quel âge on peut attribuer à un enfant l'étiquette de terroriste potentiel.
En Suisse, le droit pénal des mineurs est, à juste titre, entièrement tourné vers l'éducation et la reprise des fondamentaux du "vivre-ensemble" pour les mineurs qui posent problème. Ainsi, l'article 2 du droit pénal des mineurs, qui énonce les principes, dispose que "la protection et l'éducation du mineur sont déterminantes dans l'application de la présente loi". Cet article fait écho à notre Constitution fédérale, qui établit en son article 11 que "les enfants et les jeunes ont droit à une protection particulière de leur intégrité et à l'encouragement de leur développement". Ces principes fondateurs doivent s'appliquer de manière prépondérante à toutes les autres lois touchant aux mineurs. Dans ce cas précis, nous parlons non seulement de mesures portant une atteinte lourde aux droits fondamentaux d'enfants, mais en plus d'enfants qui n'ont encore rien fait.
L'interdiction de contact, l'interdiction géographique ou l'assignation à une propriété ne correspondent pas à l'obligation de protection particulière, qui demande plutôt un effort accru en éducation en cas de comportement problématique. De plus, la loi ne prévoit aucun encadrement spécifique pour les enfants. La protection et l'éducation des mineurs, comme principes fondamentaux, ne sont donc pas respectées par cette loi, et c'est pour cela que je vous demande de soutenir la proposition de minorité II (Porchet) à l'article 24f et celle qui lui est associée à l'article 23k. Subsidiairement, nous vous demandons de soutenir au moins la minorité I (Marti Min Li), qui permettrait de limiter les dégâts.
Par dégâts, j'entends non seulement la négation de principes fondateurs présents dans notre propre loi et notre propre Constitution, mais aussi ceux du droit supérieur. Les nouvelles mesures comprises dans le projet de loi contreviennent aux droits de l'enfant, en violant la Convention de New York, la Convention européenne des droits de l'enfant et la Convention européenne des droits de l'homme. La commissaire aux droits de l'homme du Conseil de l'Europe nous a écrit pour nous rappeler son inquiétude quant aux mesures prévues par cette loi, et particulièrement quant au sort réservé aux enfants. Le rapporteur spécial des Nations unies a également critiqué le projet de loi. Amnesty International, Human Rights, le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme tirent la sonnette d'alarme.
Dans notre pays, les enfants sont protégés par l'obligation que nous avons de respecter leur intérêt supérieur.
Cet intérêt supérieur s'exprime avec le droit à l'éducation et à la réinsertion plutôt que la répression. Les enfants ne peuvent pas faire valoir leurs droits ici, en plénum, c'est donc à nous toutes et tous que revient la responsabilité de penser à leur futur et au respect de leurs droits. Avec cette loi, nous les foulons au pied.
Comme l'a très explicitement exprimé l'avocate spécialiste des droits de l'enfant, Paola Riva Gapany, oui, un enfant peut basculer dans le terrorisme, comme des enfants peuvent basculer dans des crimes extrêmement graves. Des enfants peuvent être des violeurs ou des assassins, mais il n'est pas compréhensible que pour des délits aussi graves, comme le viol ou le meurtre, des mesures adaptées à leur condition d'enfant soient à juste titre prévues, mais que ce respect de la condition particulière du mineur ne soit pas assuré lorsqu'on parle d'un enfant soupçonné, et seulement soupçonné, de terrorisme potentiel.
Ces conditions particulières sont justement là pour permettre à cet enfant de réintégrer un chemin pacifiste et constructif dans la société. Car il est quand même important de souligner que si un mineur veut se faire exploser pour des raisons politiques, religieuses ou nationalistes, cela pose plus de problème au niveau de la protection de l'enfance que de toute autre chose. Il faut absolument l'extraire de son environnement dangereux pour lui donner une chance de changer de voie, mais aussi pour donner une chance à la société d'accueillir un élément constructif, au lieu de stigmatiser et d'enfermer cet enfant, le privant ainsi, au passage, de son droit à l'éducation.
L'éducation est pourtant le meilleur rempart face aux radicalisations de toute sorte. En effet, soumettre les enfants à cette loi est une erreur morale, d'abord, mais aussi une erreur tactique contre le terrorisme. Ce serait totalement contre-productif. Nier à un enfant son droit à l'éducation, lui attribuer l'étiquette stigmatisante de terroriste potentiel, le punir avec des mesures extrêmes comme l'assignation à domicile pendant 9 mois alors qu'il n'a rien fait, tout cela va plutôt favoriser sa radicalisation. L'éducation est en effet le meilleur rempart face au terrorisme et à la radicalisation, à la pauvreté, à la marginalisation et à l'extrémisme violent.
L'éducation favorise au contraire la participation citoyenne et l'intégration. Lorsqu'on a affaire à un terroriste potentiel, la solution est donc l'éducation, pas la punition radicalisante. C'est aussi complètement inutile, puisque la radicalisation est un long processus. Nous ne devrions pas avoir de cas de mineurs suffisamment radicalisés pour justifier de telles mesures. Mais, si cet article existe, il est fort possible que la protection de l'enfance ne soit plus un passage obligé avant d'asséner les mesures les plus fortes pour les cas qui créent le doute dans l'esprit de la police.
C'est une menace pour l'enfant et son éducation. C'est une menace pour nos droits fondamentaux. C'est une menace pour nos libertés à toutes et à tous. C'est là un risque que nous ne pouvons pas courir.
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ur les trottoirs et dans les parcs un outil de revendication contre les autres catégories