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5.3.2025
Sur une planète aussi dynamique que la Terre, les facteurs de changement peuvent facilement passer inaperçus. Or, des scientifiques viennent d'établir et d'étudier un lien inattendu entre le Soleil et notre planète.
Selon une équipe dirigée par l'informaticien Matheus Henrique Junqueira Saldanha de l'université de Tsukuba au Japon, les taches solaires, et donc l'activité solaire, sont à l'origine de l'activité sismique. Leur nouvelle recherche révèle comment.
"La chaleur solaire entraîne des changements de température atmosphérique qui, à leur tour, peuvent affecter des éléments tels que les propriétés des roches et les mouvements des eaux souterraines", explique M. Junquiera Saldanha.
"Ces fluctuations peuvent rendre les roches plus fragiles et plus susceptibles de se fracturer, par exemple, et les changements dans les précipitations et la fonte des neiges peuvent modifier la pression exercée sur les limites des plaques tectoniques. Même si ces facteurs ne sont pas les principaux responsables des tremblements de terre, ils pourraient néanmoins jouer un rôle dans la prévision de l'activité sismique."
Par Ali Shamdanihagh
Publié le 08/10/2024 - 20:05 UTC+2•Mis à jour 10/10/2024 - 10:13 UTC+2
Deux jours après l'annonce du tremblement de terre dans la province de Semnan, des rumeurs sur les réseaux sociaux imputent l'impulsion ressentie jusqu'à certains quartiers de Téhéran au premier essai nucléaire iranien. Face à l'ampleur de débat, un organe de presse proche des autorités a réagi.
Le samedi 14 octobre à 22 h 45, le site du centre de sismographie de l'université de Téhéran a annoncé qu'un tremblement de terre d'une magnitude de 4,4 sur l'échelle de Richter a frappé Aradan dans la province de Semnan. La secousse souterraine a également été ressentie dans certaines parties de l'est de la province de Téhéran.
Les coordonnées de ce tremblement de terre, qui s'est produit à une profondeur de 12 km de la Terre, ont été enregistrées à 35,42° de latitude nord et 52,78° de longitude est.
Quelques heures après l'annonce de la nouvelle, une vague de spéculations s'est répandue sur les réseaux sociaux selon laquelle la République islamique aurait tenté de réaliser son premier essai atomique sous terre, dans le but de dissuader Israël d'attaquer son territoire en représailles aux récentes frappes.
Que faire si soudainement la terre se met à trembler sous nos pieds ? Sommes-nous prêts à réagir de manière efficace ?
Le CPPS propose à toutes et tous d’appréhender le phénomène des tremblements de terre grâce à des expériences pratiques et amusantes, tout en apprenant les gestes essentiels et vitaux à adopter avant, pendant et dans les jours qui suivent un séisme.
C’est une catastrophe naturelle qui secoue toute l’industrie des semiconducteurs et, par extension, le monde informatique. Mercredi 3 avril, l’île de Taiwan a subi son plus important tremblement de terre depuis 25 ans. Taiwan est notamment le berceau des usines de TSMC, le plus important fabricant de semiconducteurs au monde, qui assure notamment les productions des processeurs et GPUs d’Apple, d’AMD et de Nvidia. Chacun d’eux se demande à présent si leurs prochains modèles de puces seront au rendez-vous des lancements prévus, jusqu’ici, en septembre.
Les mesures à haute sensibilité des pulsations géomagnétiques à ultra-basse fréquence (ULF ; fréquences inférieures à 5 Hz)1 nécessitent généralement des antennes réceptrices élaborées, allant de grandes bobines à air2 à de petites boucles supraconductrices immergées dans de l'hélium liquide6, en passant par des solénoïdes multitours en acier ou en métal3-5. Des paires d'électrodes insérées dans le sol ont également été utilisées comme antennes7,8. La nécessité d'un grand espacement entre les électrodes (variant de plusieurs centaines à plusieurs milliers de mètres) et la difficulté de calibrer les mesures de manière absolue ont conduit à l'utilisation quasi universelle, ces dernières années, d'antennes de type bobine, plus compactes et plus faciles à calibrer. Je décris ici une nouvelle méthode de mesure des pulsations géomagnétiques ULF, qui nécessite un minimum d'équipement élaboré. Cette méthode est basée sur l'utilisation d'arbres, ou plus précisément sur l'utilisation de paires d'électrodes insérées dans des arbres, comme antennes de réception ULF.