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Réunion selon la formule Arria du Conseil de sécurité de l'ONU organisée par la Fédération de Russie sur le thème "Menaces contre la paix et la sécurité internationales émanant d'activités militaires biologiques dans les régions du monde", 6 avril 2022
©UN Web TV
Principales destinations des réfugiés en Europe
Depuis février 2022, plus de huit millions de résidents ukrainiens ont trouvé refuge à l’extérieur du pays, principalement en Europe.
Pays Réfugiés Ukrainiens
🇷🇺 Russsie 2,852,395
🇵🇱 Pologne 1,564,711
🇩🇪 Allemagne 1,055,323
🇨🇿 République tchèque 497,217
🇮🇹 Italie 171,739
🇪🇸 Espagne 168,654
🇬🇧 Royaume-Uni 164,500
🇫🇷 France 118,994
🇸🇰 Slovaquie 111,173
1:02:30 "Suisse choisi ton camp !" En tant que suisse, je suis choqué par vos propos de va-t-en guerre. La suisse est neutre et a une neutralité perpétuelle depuis le traité de Vienne en 1815. C'est déjà assez difficile à faire respecter cette neutralité même avec notre propre gouvernement qui subit des pressions de malade. Vous l'avez déjà d'ailleurs bien expliqué à propos du choix de F-35. Un choix absurde totalement vassalisé aux USA, alors qu'on a même pas l'argument de balancer des bombes nucléaires.
C'est pas en armant les parties dans un conflit que l'on fait cesser une guerre. Même si pour vous il s'agit d'une arme de "défense" qui sauve de vie. C'est pas toujours le cas, il faut vous rappeler les ratées des anti-missiles ukrainiens ??
On peut faire un métaphore: si vous voyez deux personnes qui se battent dans la rue, moi je cherche à les séparer. Vous, de ce que je comprends, vous choisissez un camp et vous donnez un couteau à une des parties.. puis vous renchérissez en donnant un flingue.. et en appelant à une escalade de la bagarre pour éradique le camp que vous aimez pas.. Je ne trouve pas cette façon de faire très sage et en faveur de la paix.
"Choisi ton camp, il y a le camp du bien et ceux qui torturent et attaquent des civils ".... Je suis choqué ! ... c'est du même niveau que Bush avec son axe du mal. Non le monde n'est pas binaire. Tout n'est pas noir ou blanc. On a le droit de ne pas vouloir choisir un camp ! On a le droit d'avoir une vision systémique complexe.
Et désigner uniquement les russes comme "camp qui attaquent des civiles" c'est petit. Est-ce qu'il faut vraiment vous rappeler que l'Ukraine est en guerre civile depuis bientôt une décennie ?
La situation n'est pas si claire. Le gouvernement ukrainien bombardait le Donbass avant le gouvernement russe !
J'ai l'impression que l'Ukraine est la victime d'une guerre par proxy entre les USA et la Russie, entre Biden et Poutine qui se connaissent bien et ont déjà eu des propos surréalistes de cours de jardin d'enfant, "t'es un tueur... non c'est celui qui le dit qui l'est.."
Je ne pense pas que créer une escalade de guerre va sauver des vies. Avec une position méta, les USA ont tout bénéfice à "se battre jusqu'au dernier ukrainien" pour provoquer un effondrement de la Russie et maintenir leur leadership mondial à un moment où les BRICS font de l'ombre à l'empire. La récente visite de Xi-Jinping à Moscou montre que la Russie n'est pas isolée. J'ai pas envie de voir l'émergence d'une guerre euro-asiatique.
Personnellement j'invoque l'esprit de Nicolas de Flüe, le saint patron de la Suisse, un pacifiste qui a évité de nombreuses escalades de conflit. C'est en se mettant autour d'une table pour négocier la paix qu'on va dans le "camp du bien" pas en mettant de l'huile sur le feu.
A méditer.
Xavier Tytelman:
Non, il ne s'agit pas de deux personnes qui se battent mais d'un gros balaise qui s'en prend à un petit gamin qui passait par là. Oui dans pareil cas on agit, et se réfugier derrière "c'est pas mes affaires" n'est évidemment pas valable. Permettre à l'Ukraine de se défendre, avec des systèmes de défense aérienne par exemple, n'a rien d'une rupture de neutralité : il s'agit d'empêcher des centrales électriques ukrainiennes et des installations civiles d'être touchées par des missiles. Les casques bleus peuvent faire ces missions tout en restant parfaitement neutres.
Mais oui, il y a bien un agresseur et un agressé, tout comme les USA étaient l'agresseur contre l'Irak en 2003, et la justice voulait que l'on dénonce l'agression américaine comme on dénonce l'agression russe aujourd'hui. Si les USA avaient entrepris une grande campagne de ciblage spécifique des civils irakiens, je n'aurais pas été contre la mise en place d'un système de protection. L'Ukraine est victime de l'impérialisme russe assumé par Poutine (il affirme désormais vouloir récupérer les terres "historiquement russes"), de nombreux pays soutiennent l'Ukraine et tant mieux.
En quoi un pays qui se défend crée une escalade ? C'est l'abandon de l'Ukraine qui ouvrira la porte à d'autres offensives et à tous les impérialismes.
Concrètement, la Chine fait quoi pour la Russie ? Ils les ont abandonné à l'ONU, ils appliquent de plus en plus de sanctions (le lendemain de la visite de Xi, la plus grande entreprise de logistique chinoise a annoncé son abandon du marché russe), ils ne fournissent pas la moindre arme, et ils se content de plumer la Russie en achetant le carburant avec des rabais toujours plus élevés. C'est malheureusement par les armes et la défaite de la Russie que l'on obtiendra la paix.
@Xavier Tytelman Merci pour votre réponse. Même si ça ne me fait pas changer d'avis que d'envoyer des armes ne crée pas la paix.
Je suis tout à fait contre les impérialismes. Je vous rejoins sur le fait que les USA ont agressé l'Irak en 2003 hors du droit international, tout comme la Russie a agressé l'Ukraine en 2022 hors du droit international.
J'ai bien cru avec la sidération du début de cette guerre que tout aurait pu se terminer rapidement. Notamment le 27 février avec les négociation entre Zelensky et Poutine. A ce moment là, avec une simple déclaration de neutralité dans la constitution ukrainienne, le refus de mettre des bases militaires étrangères sur sol ukrainien et une garantie de ne pas abriter d'arme nucléaire, ainsi que la suppression de l'interdiction de l'usage de la langue russe dans les écoles et l'administration, l'occupation russe aurait pu s'arrêter d'un coup. Le point de discorde étant le statut de la Crimée et du Donbass, respectivement une revendication russe et une autonomie (au sein de l'ukraine) pour le Donbass. Donc là c'est l'objet des accords de Minsk, jamais mis en oeuvre.
Au lieu de profiter de l'occasion de forcer les parties à mettre en place ces accords pour éviter la guerre massive, ici l'UE débloque 500 millions pour envoyer des armes et du carburant à l'Ukraine. Boris Johnson agit dans le même sens pour les anglais et les USA annoncent aussi débloquer 50 millions pour soutenir l'Ukraine.
Pour moi c'est là qu'il y a un dérapage total. C'est là un point clé de l'escalade. Ce n'est pas agir pour la paix, mais pour la guerre. D'après le Financial Times du 16 mars 2022, un accord de paix aurait pu être accepté par Zelensky et Poutine tout arrêter. Mais l'envoi d'armes (au début vraiment avec le discours de défense) n'a fait que mettre de l'huile sur le feu. Là on est passé un point de non retour.
Les USA se frottent les mains de pouvoir affaiblir les russes à moindre coût. L'industrie de l'armement du monde entier se réjoui d'envoyer son matos. Des "dons" qui sont en fait un opportunité de test grandeur nature de nouvelles armes. L'ukraine en prend plein la gueule et une partie de la jeunesse russe sacrifiée également. C'est dramatique. Ceci juste pour garantir des frontières qui ont été de toute façon mouvantes au fil des siècles (et même plutôt de qq décennies dans cas), le prix à payer pour marquer une frontière, c'est des centaines de milliers de morts.
Perso je ne défend pas l'industrie de la morte juste pour ce motif. Ce sont des humains qui veulent juste vivre en paix. De chaque côté de la frontière. Peu importe le nom du pays. L'histoire a déjà suffisamment montrée l'horrible absurdité de ce type de situations. En 100 ans l'humanité ne semble rien avoir compris. On retrouve une guerre de tranchée.
https://fr.wikipedia.org/wiki/N%C3%A9gociations_de_paix_de_2022_entre_l%27Ukraine_et_la_f%C3%A9d%C3%A9ration_de_Russie
A propos de la Chine. Pour moi il faut se rendre compte que si l'occident joue aux échecs, l'orient joue au jeu de Go. Jamais d'affrontement direct. Seulement un encerclement. Xi Jinping observe, il place ses pions. Si la Russie s'effondre il veut être le premier à récupérer le pays et surtout ses ressources. Vouloir écraser la Russie me semble juste être le meilleur moyen de l'offrir aux chinois. Mais peut être que ce n'est pas une mauvaise chose ?
p3.
https://archive.ph/4vZYl#selection-1585.0-1621.283
ZEIT: Man kann aber doch plausibel finden, wie man in früheren Umständen gehandelt hat, und es angesichts der Ergebnisse trotzdem heute für falsch halten.
Merkel: Das setzt aber voraus, auch zu sagen, was genau die Alternativen damals waren. Die 2008 diskutierte Einleitung eines Nato-Beitritts der Ukraine und Georgiens hielt ich für falsch. Weder brachten die Länder die nötigen Voraussetzungen dafür mit, noch war zu Ende gedacht, welche Folgen ein solcher Beschluss gehabt hätte, sowohl mit Blick auf Russlands Handeln gegen Georgien und die Ukraine als auch auf die Nato und ihre Beistandsregeln. Und das Minsker Abkommen 2014 war der Versuch, der Ukraine Zeit zu geben.
Anm. d. Red.: Unter dem Minsker Abkommen versteht man eine Reihe von Vereinbarungen für die selbst ernannten Republiken Donezk und Luhansk, die sich unter russischem Einfluss von der Ukraine losgesagt hatten. Ziel war, über einen Waffenstillstand Zeit zu gewinnen, um später zu einem Frieden zwischen Russland und der Ukraine zu kommen.
Sie hat diese Zeit hat auch genutzt, um stärker zu werden, wie man heute sieht. Die Ukraine von 2014/15 ist nicht die Ukraine von heute. Wie man am Kampf um Debalzewe (Eisenbahnerstadt im Donbass, Oblast Donezk, d. Red.) Anfang 2015 gesehen hat, hätte Putin sie damals leicht überrennen können. Und ich bezweifle sehr, dass die Nato-Staaten damals so viel hätten tun können wie heute, um der Ukraine zu helfen.
ZEIT: Beim ersten öffentlichen Auftritt nach dem Ende Ihrer Kanzlerschaft haben Sie erklärt, Sie hätten schon 2007 erkannt, wie Putin über Europa denkt, und dass die einzige Sprache, die er versteht, Härte sei. Wenn diese Erkenntnis so früh da war, warum haben Sie eine Energiepolitik betrieben, die uns von Russland so abhängig gemacht hat?
Merkel: Es war uns allen klar, dass das ein eingefrorener Konflikt war, dass das Problem nicht gelöst war, aber genau das hat der Ukraine wertvolle Zeit gegeben. Natürlich kann man jetzt die Frage stellen: Warum hat man in einer solchen Situation noch dem Bau von Nord Stream 2 zugestimmt?
ZEIT: Ja, warum? Zumal es schon damals sehr heftige Kritik am Bau der Pipeline gab, zum Beispiel von Polen und den USA.
Merkel: Ja, man konnte da zu einer unterschiedlichen Meinung kommen. Worum ging es? Zum einen legte die Ukraine sehr viel Wert darauf, auch weiter Transitland für russisches Gas zu bleiben. Sie wollte Gas durch ihr Gebiet und nicht durch die Ostsee leiten. Heute wird ja manchmal so getan, als ob jedes russische Gas-Molekül des Teufels war. So war das nicht, das Gas war umkämpft. Zum anderen war es auch nicht so, dass die Bundesregierung die Genehmigung von Nord Stream 2 beantragt hatte, das haben die Firmen getan. Für die Bundesregierung und für mich ging es also im Ergebnis darum, zu entscheiden, ob wir als politischen Akt ein neues Gesetz machen, um die Genehmigung von Nord Stream 2 ausdrücklich zu versagen.
ZEIT: Was hat Sie daran gehindert?
Merkel: Zum einen hätte eine solche Versagung in Kombination mit dem Minsker Abkommen aus meiner Sicht das Klima mit Russland gefährlich verschlechtert. Zum anderen ist die energiepolitische Abhängigkeit entstanden, weil es weniger Gas aus den Niederlanden, aus Großbritannien und begrenzte Fördermengen in Norwegen gab.
ZEIT: Und es gab den vorgezogenen Ausstieg aus der Kernenergie. Auch von Ihnen initiiert.
Merkel: Richtig, und dazu parteiübergreifend die Entscheidung, auch in Deutschland weniger Gas zu fördern. Man hätte sich entscheiden müssen, teureres LNG aus Katar oder Saudi-Arabien zu kaufen, die USA standen erst später als Exportnation zur Verfügung. Das hätte unsere Wettbewerbsfähigkeit deutlich verschlechtert. Heute wird unter dem Druck des Krieges so gehandelt, was ich unterstütze, aber damals wäre das eine viel massivere politische Entscheidung gewesen.
ZEIT: Hätten Sie diese Entscheidung dennoch treffen sollen?
Merkel: Nein, zumal es dafür überhaupt keine Akzeptanz gegeben hätte. Wenn Sie mich um Selbstkritik bitten, gebe ich Ihnen ein anderes Beispiel.
ZEIT : Mais on peut trouver plausible la manière dont on a agi dans des circonstances antérieures et considérer malgré tout que c'est faux aujourd'hui au vu des résultats.
Merkel : Mais cela suppose aussi de dire quelles étaient exactement les alternatives à l'époque. J'ai considéré que la discussion de 2008 sur l'adhésion de l'Ukraine et de la Géorgie à l'OTAN était une erreur. Ces pays n'avaient pas les conditions nécessaires pour cela, et les conséquences d'une telle décision n'avaient pas été pensées jusqu'au bout, aussi bien en ce qui concerne les actions de la Russie contre la Géorgie et l'Ukraine que pour l'OTAN et ses règles d'assistance.
Et l'accord de Minsk de 2014 était une tentative de donner du temps à l'Ukraine.
NDLR : les accords de Minsk sont une série d'accords pour les républiques autoproclamées de Donetsk et de Louhansk, qui se sont détachées de l'Ukraine sous l'influence de la Russie. L'objectif était de gagner du temps via un cessez-le-feu afin de parvenir ultérieurement à une paix entre la Russie et l'Ukraine.
Cette dernière a également profité de ce temps pour devenir plus forte, comme on le voit aujourd'hui. L'Ukraine de 2014/15 n'est pas l'Ukraine d'aujourd'hui. Comme on l'a vu avec la bataille pour Debaltseve (ville de cheminots dans le Donbass, oblast de Donetsk, ndlr) début 2015, Poutine aurait pu facilement la déborder à l'époque. Et je doute fort que les pays de l'OTAN auraient alors pu faire autant qu'aujourd'hui pour aider l'Ukraine.
ZEIT : Lors de votre première apparition publique après la fin de votre mandat de chancelier, vous avez déclaré que vous aviez compris dès 2007 comment Poutine pensait de l'Europe et que le seul langage qu'il comprenait était la dureté. Si cette prise de conscience a eu lieu si tôt, pourquoi avez-vous mené une politique énergétique qui nous a rendus si dépendants de la Russie ?
Merkel : Nous savions tous qu'il s'agissait d'un conflit gelé, que le problème n'était pas résolu, mais c'est précisément ce qui a donné à l'Ukraine un temps précieux. Bien sûr, on peut maintenant se poser la question : Pourquoi a-t-on encore approuvé la construction de Nord Stream 2 dans une telle situation ?
ZEIT : Oui, pourquoi ? D'autant plus qu'il y avait déjà à l'époque de très vives critiques sur la construction du gazoduc, par exemple de la part de la Pologne et des Etats-Unis.
Merkel : Oui, on pouvait avoir des avis différents sur la question. De quoi s'agissait-il ? D'une part, l'Ukraine tenait beaucoup à rester un pays de transit pour le gaz russe. Elle voulait faire passer le gaz par son territoire et non par la mer Baltique. Aujourd'hui, on fait parfois comme si chaque molécule de gaz russe était le diable. Ce n'était pas le cas, le gaz était disputé. D'autre part, ce n'est pas le gouvernement fédéral qui a demandé l'autorisation du Nord Stream 2, ce sont les entreprises qui l'ont fait. Pour le gouvernement fédéral et pour moi, il s'agissait donc en fin de compte de décider si nous allions faire une nouvelle loi comme acte politique pour refuser explicitement l'autorisation de Nord Stream 2.
ZEIT : Qu'est-ce qui vous a empêché de le faire ?
Merkel : D'une part, un tel refus, combiné aux accords de Minsk, aurait selon moi dangereusement détérioré le climat avec la Russie. D'autre part, la dépendance énergétique est apparue parce qu'il y avait moins de gaz en provenance des Pays-Bas, de la Grande-Bretagne et des quantités limitées de production en Norvège.
ZEIT : Et il y a eu l'abandon anticipé de l'énergie nucléaire. Vous l'avez également initié.
Merkel : C'est vrai, et en plus la décision, prise par tous les partis, de produire moins de gaz en Allemagne également. Il aurait fallu se décider à acheter du GNL plus cher au Qatar ou en Arabie saoudite, les Etats-Unis n'étant disponibles que plus tard comme pays exportateur. Cela aurait considérablement dégradé notre compétitivité. Aujourd'hui, sous la pression de la guerre, on agit ainsi, ce que je soutiens, mais à l'époque, cela aurait été une décision politique beaucoup plus massive.
ZEIT : Auriez-vous quand même dû prendre cette décision ?
Merkel : Non, d'autant plus que cela n'aurait pas du tout été accepté. Si vous me demandez de faire mon autocritique, je vais vous donner un autre exemple.
...
Une ex-chancelière ne devrait pas dire ça… Dans une interview au journal « Die Zeit », l’ancienne dirigeante allemande explique que les accords de Minsk n’étaient qu’un moyen pour l’Ukraine de se renforcer militairement afin de se préparer à un conflit inévitable.
Top 10 Ukraine’s Largest Agricultural Landholders 2018
28 May 2018 - Top 10 Ukrainian agroholdings altogether operate about 2.856 Mio ha of land and employ over 100 thousand people. Their total revenue exceeds $ 4.2 billion. We provide more information about these companies based on the data of latifundist.com, bloomberg.com, landlord.ua as well as the companies’ corporate reports.
№ Name Ultimate beneficial owner Registered office Land area, thousand ha Revenue in FY 2017, $ million Net profit (loss) in FY 2017, $ million Number of employees
1 Kernel Andriy Verevskyi Luxembourg City (Luxembourg) 570,500 2,169.000 176.000 16.103
Main activity: production and export of sunflower oil, production and export of grain
2 UkrLandFarming Oleg Bakhmatyuk Nicosia (Cyprus) 570,000 658.000 100.020 (FY 2016) 22.007
Main activity: crops and seeds production, dairy farming, egg production and processing, sugar production, livestock farming, storage services, and beef and leather production
3 Agroprosperis (New Century Holding) George Rohr, Maurice Tabasinik New York (NY, USA) 430,000 411.000 127.000 7.000
Main activity: production and export of cereals (wheat, corn) and oilseeds (sunflower, rape, soybean)
4 MHP (Myronivsky Hliboprodukt) Yuriy Kosiuk Nicosia (Cyprus) 370,000 1,287.800 202.900 40.000
Main activity: production and processing of poultry meat, grain and fodder production, as well as biogas production
5 Astarta Viktor Ivanchyk Amsterdam (Netherlands) 250,000 537.397 72.589 13.000
Main activity: production of sugar and related products, cereals and oilseeds, milk and meat, as well as biogas
6 Mriya Ivan Guta, Klaudia Guta Nicosia (Cyprus) 165,000 67.888 (FY 2016) -252.509 (FY 2016) 2.000
Main activity: production of wheat, rapeseed, corn, sugar beets, potatoes, buckwheat, barley, peas and soy, offers storage, processing, and seed treatment services
7 IMC Alexander Petrov Luxembourg City (Luxembourg) 137,000 126.761 17.790 2.412
Main activity: crop production (maize, wheat, sunflower, soy, potatoes), dairy cattle breeding, crop storage and processing
8 Agroton Iurii Zhuravlov Nicosia (Cyprus) 122,000 51.785 8.322 2.021
Main activity: cultivation, processing, storage and sale of sunflower and wheat, as well as livestock and food production
9 Ukrprominvest-Agro Petro Poroshenko Kyiv (Ukraine) 122,000 185.300 (FY 2015) not reported 4.600
Main activity: crop production (sugar beet, wheat, soybean, corn, sunflower), as well as livestock and flour production
10 AgroGeneration Charles Beigbeder Paris (France) 120,000 54.195 13.177 1.487
Main activity: crop production (winter wheat, rapeseed, brewing barley, corn, soybean, sunflower, peas)
Friday, August 6, 2021
By: Ben Reicher and Frederic Mousseau
Bien que l'Ukraine possède de vastes étendues de terres agricoles parmi les plus fertiles du monde, la richesse de son secteur agricole est longtemps restée largement hors de portée des agriculteurs du pays. Dans le pays connu comme le "grenier de l'Europe", l'agriculture a été dominée par des oligarques et des sociétés multinationales depuis la privatisation des terres publiques qui a suivi l'effondrement de l'Union soviétique en 1991. Au cours des trente dernières années, aucun gouvernement n'a été en mesure de remettre en cause de manière significative ce statu quo.
Cela va-t-il changer, maintenant qu'une loi controversée visant à créer un marché foncier est entrée en vigueur le 1er juillet 2021 ?
"...de nombreux Ukrainiens pensent que l'agriculture en Ukraine ne fera que devenir plus corrompue et contrôlée par des intérêts puissants à la suite de la nouvelle loi de réforme foncière."
Alors que les partisans affirment(lien est externe) qu'un marché foncier est nécessaire pour attirer les investissements étrangers dont l'agriculture ukrainienne a besoin pour atteindre son plein potentiel économique, de nombreux(lien est externe) Ukrainiens(lien est externe) pensent(lien est externe) que l'agriculture en Ukraine ne fera que devenir plus corrompue et contrôlée par de puissants intérêts à la suite de la nouvelle loi sur la réforme foncière(lien est externe).
La loi, "Sur les amendements à certaines lois de l'Ukraine sur les conditions de transfert des terres agricoles" (loi 552-IX), est un élément crucial du programme de libéralisation défendu par le président Volodymyr Zelensky et les institutions internationales occidentales qui soutiennent son gouvernement. Elle a été adoptée par la Verkhovna Rada, l'assemblée législative unicamérale de l'Ukraine, en mars 2020, comme condition pour que le gouvernement, en difficulté financière, puisse recevoir un prêt de 5 milliards de dollars US du Fonds monétaire international (FMI).
L'histoire troublée de la propriété foncière en Ukraine
Lorsque l'Ukraine faisait partie de l'Union soviétique, toutes les terres étaient la propriété de l'État, les agriculteurs travaillant dans des fermes d'État et collectives. Dans les années 1990, guidé et soutenu par le FMI et d'autres institutions internationales, le gouvernement a privatisé (lien externe) une grande partie des terres agricoles de l'Ukraine et a distribué des certificats que les travailleurs individuels pouvaient utiliser pour obtenir la propriété d'une parcelle de terre distincte. Cependant, dans un contexte d'effondrement économique national, beaucoup ont revendu leurs certificats, amorçant un processus qui a abouti à la concentration croissante des terres entre les mains d'une nouvelle classe oligarchique.
"...la base de données Land Matrix répertorie des transactions foncières à grande échelle totalisant 3,4 millions d'hectares par des sociétés ukrainiennes et étrangères ; d'autres estimations chiffrent à plus de six millions d'hectares la superficie des terres louées par les plus grandes sociétés opérant en Ukraine."
Afin d'arrêter ce processus, le gouvernement a institué(link is external) un moratoire en 2001, qui a mis un terme à toute nouvelle privatisation de terres publiques et empêché presque tous les transferts de terres privées, à quelques exceptions près, comme les héritages. Bien que le moratoire ait été censé être temporaire, il a été prolongé à plusieurs reprises en raison de l'incapacité de la Verkhovna Rada et de plusieurs administrations présidentielles à adopter et à mettre en œuvre des réformes juridiques qui auraient permis la création d'un système foncier plus équitable.
41 millions d'hectares, soit environ 96 % (lien externe) des terres agricoles ukrainiennes, étaient soumis au moratoire. Environ 68 % (lien externe), soit 28 millions d'hectares, de ces terres sont des propriétés privées (bien que toutes ne soient pas délimitées en parcelles spécifiques), avec environ sept millions (lien externe) de petits propriétaires fonciers dans le pays.
Bien que le moratoire ait empêché tout nouvel achat de terres, les terres agricoles pouvaient toujours être louées (lien externe), et de nombreux petits propriétaires ont loué leurs terres à des sociétés nationales et étrangères. L'État a également mis aux enchères (lien externe) des baux pour de grandes quantités de terres qu'il possède. Le gouvernement du président Zelensky a affirmé (lien externe) qu'au moins cinq millions des plus de dix millions d'hectares de terres appartenant à l'État ont été illégalement privatisés sous les administrations précédentes.
Bien qu'il soit difficile de trouver des données fiables sur les personnes qui louent les terres agricoles ukrainiennes (de nombreux baux ne sont pas enregistrés), la base de données Land Matrix répertorie des transactions foncières à grande échelle totalisant 3,4 millions d'hectares par des sociétés ukrainiennes et étrangères ; d'autres estimations (lien externe) évaluent à plus de six millions d'hectares la superficie des terres louées par les plus grandes sociétés opérant en Ukraine. Le plus grand détenteur de terres agricoles (lien externe) est Kernel, détenu par un citoyen ukrainien mais enregistré au Luxembourg, avec environ 570 500 hectares, suivi par UkrLandFarming (570 000 hectares), la société de capital-investissement américaine NCH Capital (430 000 hectares), MHP (370 000 hectares) et Astarta (250 000 hectares). Parmi les autres acteurs importants, citons le conglomérat saoudien Continental Farmers Group(lien externe) avec 195 000 hectares (l'actionnaire majoritaire(lien externe) est la Saudi Agricultural and Livestock Investment Company, détenue par le fonds souverain d'Arabie saoudite), et la société agricole française AgroGeneration(lien externe) avec 120 000 hectares.
Ouverture du marché foncier
La loi 552-IX(link is external) a mis fin au moratoire et a permis aux particuliers d'acheter jusqu'à 100 hectares de terres à partir du 1er juillet 2021. Les personnes physiques et morales (c'est-à-dire les entreprises) pourront acheter jusqu'à 10 000 hectares à partir du 1er janvier 2024. Les banques pourront saisir des terres en cas de non-paiement d'un prêt, mais devront les vendre aux enchères pour une utilisation agricole dans un délai de deux ans. Les personnes ou entités qui louent actuellement un terrain sont censées bénéficier d'une priorité ("droits de préemption") lorsque le terrain est à acheter. L'interdiction de longue date faite aux particuliers et aux entreprises étrangers d'acheter des terres en Ukraine sera maintenue, bien qu'ils conservent la possibilité de les louer.
"La Banque mondiale... s'attend à ce que la loi sur la réforme foncière pousse les petits exploitants les plus pauvres à quitter l'agriculture et favorise la croissance des grandes propriétés foncières."
Le gouvernement et les institutions internationales ont promu(lien est externe) la réforme foncière(lien est externe) comme un moyen de "débloquer" tout le potentiel des terres agricoles ukrainiennes en rendant le secteur agricole plus attractif pour les investisseurs internationaux. Pour Arup Banerji(lien est externe), directeur de la Banque mondiale pour l'Europe de l'Est, la réforme(lien est externe) "permettra à l'Ukraine de capitaliser sur son potentiel économique et d'améliorer la vie des Ukrainiens." Mais cette rhétorique se heurte à une large opposition de la population ukrainienne, avec plus de 64%(lien est externe) de la population opposée à la création d'un marché foncier, selon un sondage d'avril 2021.
La méfiance des Ukrainiens n'est pas sans fondement. L'argument clé avancé par les promoteurs de la réforme foncière a été l'effet attendu sur la croissance économique. Selon la Société financière internationale(link is external) (SFI), la branche de la Banque mondiale dédiée au secteur privé, la levée du moratoire sur les ventes de terres ajouterait environ 1 à 2 % au taux de croissance annuel du PIB de l'Ukraine pendant cinq ans. Toutefois, cette augmentation devrait principalement provenir "de la sortie des producteurs à faible valeur ajoutée et de l'expansion des producteurs à plus forte valeur ajoutée, à mesure que le prix des terres augmente." La Banque mondiale s'attend donc explicitement à ce que la loi sur la réforme foncière pousse les petits exploitants les plus pauvres à quitter l'agriculture et favorise la croissance des grandes propriétés foncières.
La loi sur la réforme agraire compromet l'accès des agriculteurs à la terre
De nombreux petits agriculteurs ne seront pas en mesure d'acheter beaucoup de terres avant 2024, car(link is external) les terres sont vendues à des prix élevés, et de nombreux petits agriculteurs ont déjà(link is external) des difficultés financières et sont endettés. Alors que les agriculteurs pourraient espérer bénéficier des droits de préemption que la nouvelle loi accorde aux preneurs actuels, cette clause peut en fait favoriser la consolidation de la propriété foncière, puisque de nombreux preneurs sont de grandes entreprises agroalimentaires. Même lorsque les preneurs à bail sont des agriculteurs de petite ou moyenne taille, la loi leur permet de transférer leurs droits de préemption à d'autres parties - recréant essentiellement(link is external) la dynamique des années 1990 où les propriétaires fonciers revendaient les certificats distribués lors de la vague initiale de privatisation à une clique naissante d'oligarques, qui ont ainsi acquis le contrôle de grandes quantités de terres.
"Pour de nombreux citoyens, la préoccupation la plus sérieuse concernant cette loi est la possibilité pour des intérêts étrangers d'acquérir illégalement la propriété de terres"
En outre, selon(lien est externe) le Réseau ukrainien de développement rural(lien est externe), une organisation de la société civile et du monde universitaire basée à Kiev, "la plupart des terres agricoles privées resteront sous contrat de location avec de grandes exploitations commerciales dans les années à venir", de sorte que les terres pourraient même ne pas être disponibles à l'achat pour les agriculteurs individuels avant 2024, lorsqu'ils commenceront à faire face à la concurrence des grandes entreprises qui seront toujours en mesure de surenchérir.
La crainte est largement répandue qu'en raison de la corruption rampante (lien externe) et de la faiblesse de l'État de droit (lien externe) en Ukraine, les petits agriculteurs aient peu de moyens de faire valoir leurs droits face à la concurrence croissante de l'agrobusiness. Pour de nombreux citoyens, la préoccupation la plus sérieuse concernant cette loi est la possibilité(link is external) pour des intérêts étrangers de devenir illégalement propriétaires de terres, par exemple en détenant de manière opaque une société ukrainienne, en exploitant les systèmes judiciaires et réglementaires impuissants du pays. Certaines des plus grandes transactions foncières réalisées en Ukraine ces dernières années l'ont été par des sociétés étrangères qui pourraient tenter de contourner la nouvelle loi et d'obtenir le titre de propriété des terrains.
En outre, selon une interprétation juridique(link is external) de la nouvelle loi, l'interdiction faite aux étrangers de posséder des terres ne s'applique pas aux créanciers qui acquièrent des terres par le biais d'une saisie hypothécaire - une banque étrangère pourrait donc, potentiellement, saisir les terres d'un petit agriculteur et les vendre aux enchères, où les grandes entreprises auraient invariablement un avantage.
Soutien à l'agrobusiness, pas aux petits agriculteurs
La Banque mondiale a justifié la création du marché foncier comme le moyen pour les agriculteurs d'accéder au financement. Toutefois, l'institution s'attend à ce que cela se fasse par le biais des agriculteurs qui utilisent leurs terres comme garantie(link is external) pour les prêts bancaires plutôt que par la mise en place de mécanismes financiers et institutionnels qui pourraient financer efficacement les agriculteurs. Le gouvernement ukrainien propose effectivement des prêts et d'autres aides aux petits et moyens agriculteurs, dont certaines avec le soutien financier de la Banque mondiale (notamment(link is external) un prêt de 150 millions de dollars US à une grande banque publique en 2017, à distribuer aux petites et moyennes entreprises). Cependant, selon l'ONG Association agraire ukrainienne, le soutien(link is external) du gouvernement a été très insuffisant. Seul un cinquième environ de l'aide gouvernementale affectée a effectivement été distribué en 2018, pour un montant total de 203 millions de hryvnia, soit environ 7,4 millions de dollars américains.
En revanche, les plus grandes entreprises agroalimentaires ukrainiennes ont chacune reçu beaucoup plus de la part d'institutions de prêt internationales comme la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) et la Banque européenne d'investissement (BEI), en plus du soutien régulier(link is external) du gouvernement ukrainien par le biais d'allégements fiscaux et de subventions. Ces dernières années, les bénéficiaires de ces prêts ont été Kernel, MHP et Astarta, qui figurent tous parmi les cinq plus grandes entreprises agroalimentaires (lien externe) d'Ukraine en termes de superficie totale des terres. Par exemple, Kernel a reçu 248 millions de dollars US (lien est externe) en plusieurs prêts de la BERD depuis 2018, MHP a reçu environ 235 millions de dollars US (lien est externe) de la BERD depuis 2010 et environ 100 millions de dollars US (lien est externe) de la BEI en 2014, et Astarta a reçu 95 millions de dollars US (lien est externe) de la BERD depuis 2008 et environ 60 millions de dollars US (lien est externe) de la BEI en 2014. Les institutions financières étrangères comme la BERD et la BEI ne financent pas seulement les agro-industries et les propriétaires fonciers les plus puissants d'Ukraine, mais aussi des entreprises appartenant à certains des individus les plus riches(link is external) du pays - le fondateur de MHP, Yuri Kosyuk, a été classé 11e personne la plus riche d'Ukraine en 2019, tandis que le fondateur de Kernel, Andriy Verevskiy, a été classé 19e.
La réforme foncière en passe d'atteindre les objectifs de ses instigateurs
Trente ans après la désastreuse privatisation des terres qui a eu lieu avec leur soutien dans les années 1990, les institutions financières internationales telles que le FMI et la Banque mondiale ont réussi à lever le moratoire qui avait été établi pour empêcher la prise de contrôle des terres ukrainiennes par une minorité d'intérêts privés.
L'analyse ci-dessus montre clairement qu'imposer la création d'un marché foncier en Ukraine concentrera davantage le contrôle des terres entre les mains des oligarques et des grandes entreprises agroalimentaires, tout en favorisant les intérêts des investisseurs et des banques étrangères. C'est malheureusement la grande majorité des agriculteurs et des citoyens ukrainiens qui devront en payer le prix.
Tout se passe comme prévu.
Je ne connais pas meilleur prophète que le rapport Meadows au club de Rome. Sorti il y a exactement 50 ans. Le 1er octobre 1972.
=> Et c'est pas une bonne nouvelle ! (enfin peut être si on survit!)
Le modèle world3 simule le monde et conclu à la fin de la croissance économique en 2020. (courbe orange)
Puis un effondrement de la population depuis 2030. (courbe bleue)
En noire on voit un effondrement de la production de nourriture.
C'est une des causes de l'effondrement prévue de la population.
L'énergie c'est la monnaie de l'univers. Donc tant que t'en as... tout va bien. Si l'accès à l'énergie se raréfie tout s'effondre.
Ceci fait écho au sabotage tout récent des gazoduc NordStream 1 et 2.
Donc c'est définitif. Le gaz russe ne viendra plus en Europe. (40% du gaz consommé en europe)
Le prix de l'électricité sur le marché européen est indexé au prix du gaz !!
L'agriculture conventionnelle c'est principalement de la conversion d'hydrocarbure (pétrole et gaz) en engrais NPK pour nourrir les plantes. (mais pas le sol).
"La Russie fourni 25% de l'approvisionnement européen en azote, potasse et phosphate, alertait le 1er mars Svein Tore Holsether, patron du Norvégien Yara, le premier producteur mondial d'engrais azotés minéraux."
=> donc c'est fini au vu des sanctions contre la Russie.
Ça tombe bien pour les Pays Bas...
Les agriculteurs des Pays-Bas bloquent les autoroutes depuis ce printemps pour manifester contre une décision du gouvernement de réduire les engrais azotés de l'ordre de 40% à 70% suivant les régions. C'est une mesure pour lutter contre la pollution. (courbe violette de world3)
Donc ça signifie que sans engrais l'agriculture conventionnelle va produire ~30% de nourriture en moins !
Donc après les greniers que sont l'UKraine et la Russie, c'est les Pays Bas (3ème exportateur au monde agricole après les USA et la France selon la FAO ) qui voient leur production diminuer ou être inaccessible pour les européens...
ça va grogner encore plus....
Les manifestations ça crée des troubles.
La police néerlandaises tire à balles réelles sur les tracteurs.... si si !
Côté pétrole, l'Arabie Saoudite achète le pétrole Russe pour sa consommation perso et revend son pétrole aux pays qui ne veulent plus acheter de pétrole Russe !!
=> donc la production ne peut pas augmenter.
Depuis ce printemps, l'Arabie Saoudite décide de vendre aussi en Yuan, la monnaie chinoise. Ceci en rompant l'accord du pétro-dollars avec les USA datant de 1974. (dans la continuité de la main mise du pétrole arabe par les USA depuis sa découverte dans les années 1930.)
Donc ce pétrole va probablement aller plus massivement en Chine !
Mais tout n'est pas rose en chine. Après de multiples confinement covid qui durent encore...
.. La Chine est aussi en effondrement économique. Suite à la faillite de la société immobilière Evergrande. La croissance économique chinoise était dopée par l'immobilier. C'est fini. On dynamite des immeubles neufs en chine ! C'est moins cher que l'entretien !
Bref, le monde va bien.
C'est le moment de changer un système foireux pour passer à un autre.
C'est le moment de passer aux énergies renouvelables locales.
C'est le moment de créer collectivement des systèmes de production de nourriture locale et bio. (en permaculture et forêt jardin)
=> Cuba est passé par là dans les années 1990 suite à la fin des livraisons de pétrole de l'URSS...
La population a survécu et a même une espérance de vie plus grande que son voisin ennemi les USA !
On peut le faire. Mais collectivement et pas mode survivaliste, c'est mieux.
Si tu veux vérifier la chose, le modèle world3 est disponible ici pour jouer avec et trouver un scénario moins catastrophique.
https://insightmaker.com/insight/2pCL5ePy8wWgr4SN8BQ4DD/The-World3-Model-Classic-World-Simulation
Les agriculteurs hollandais grognent...
https://www.lalibre.be/international/europe/2022/07/05/aux-pays-bas-la-colere-du-monde-agricole-gronde-les-fermiers-ne-sont-que-des-pions-pour-affoler-la-societe-Q4D6ESJ3ORCPRCEMZWX2QMBEV4/
Le parc nucléaire français à moitié arrêté...
Le prix de l'électricité indexé sur celui du gaz...
Une fausse concurrence sur le marché....
Les courbes sous un autre angle.
https://i.redd.it/p45f0l7fy2k41.png
Le dépendance aux engrais Russe...
https://www.bfmtv.com/economie/international/la-dependance-aux-engrais-russes-l-autre-casse-tete-des-europeens_AD-202203150052.html
Dennis Meadows qui dit que l'effondrement est inéluctable...
https://www.youtube.com/watch?v=E4mbPYpNo2o
Les engrais c'est quoi ?
NKP
https://blog.wika.fr/applications/principaux-types-d-engrais-apercu-de-leurs-process-chimiques/
La potasse c'est pas mieux que l'azote ..
https://atlasocio.com/classements/economie/ressources-naturelles/classement-etats-par-production-potasse-monde.php
on est bientôt au bout du rouleau....
Hakle en faillite... le PQ est trop cher à fabriquer avec l'augmentation du prix de l'énergie... et du prix du bois !
35% d'augmentation du prix du PQ à la Migros depuis le début de l'année...
On va encore voir des ruées sur le PQ comment en mars 2020 ??
L'Arabie saoudite qui "blanchi" l'or noire...... achat en Russie pour revente dans le reste du monde...
https://www.reuters.com/business/energy/exclusive-saudi-arabia-doubles-q2-russian-fuel-oil-imports-power-generation-2022-07-14/
Le modèle Cubain de transition vers une agriculture urbaine, locale et bio... ceci pour survivre...
https://cubacoop.org/spip.php?page=article&id_article=2044
Quand tu vires les pesticides.... hop... les abeilles n'ont plus de soucis.... Le constat à Cuba... c'est réjouissant !
https://positivr.fr/abeilles-cuba-pesticides-miel/
Les usines s'adaptent.... mais le vocabulaire est guerrier !!
https://www.lesechos.fr/industrie-services/conso-distribution/agro-alimentaire-les-usines-passent-en-economie-de-guerre-1852270
Post fb transformé en article..
https://martouf.ch/2022/10/tout-se-passe-comme-prevu-leffondrement-est-en-route/
9 nov. 2022
Plus de 5 000 femmes servent dans l'armée ukrainienne dans le cadre de l'invasion et de l'occupation de leur pays par la Russie. Qu'il s'agisse d'uniformes spéciaux pour les soldates enceintes ou de trousses de toilette pour femmes, la Fondation Zemlyachky fabrique des équipements militaires sur mesure pour les Ukrainiennes en guerre.
https://www.rferl.org/a/pregnant-female-soldier-ukraine-russia-war/32123003.html
Stratfor: comment Washington peut conserver sa domination sur la planète. Extraits du discours de George Friedman, directeur de la société de renseignement et d’analyse Stratfor, dite la « CIA de l'ombre », au Council on Foreign Relations de Chicago.
Dans son discours au Council il explique comment Washington peut conserver sa domination sur la planète. Il identifie également les ennemis potentiels des USA.
Friedman voudrait que le monde actuel soit exclusivement sous le contrôle direct ou indirect des USA
Le président de Stratfor déclare que les USA n'ont pas de relations avec l'Europe. « Nous avons des relations avec la Roumanie, la France et ainsi de suite. Il n'y a pas d'Europe avec laquelle les USA ont des relations quelconques". Cela rappelle forcément la conversation de la sous-secrétaire d'Etat Victoria Nuland avec l'ambassadeur des USA à Kiev en 2014. Nuland avait alors expliqué à son interlocuteur en des termes très crus ce qu'elle pensait de l'Europe unie et de ses dirigeants: https://www.youtube.com/watch?v=2-kbw... 33] Plus tard, elle a présenté ses excuses pour la forme de ses propos, mais pas sur le fond. Il faut savoir que Mme Nuland est une lectrice des notes analytiques de Stratfor.
« Les USA contrôlent tous les océans de la terre. Personne n'avait encore réussi à le faire. Par conséquent, nous pouvons nous ingérer partout sur la planète, mais personne ne peut nous attaquer. Le contrôle des océans et de l'espace est la base de notre pouvoir", a déclaré Friedman à Chicago,
Selon lui, "la priorité des USA est d'empêcher que le capital allemand et les technologies allemandes s'unissent avec les ressources naturelles et la main d'œuvre russes pour former une combinaison invincible".Créer un "cordon sanitaire" autour de la Russie permettra à terme aux USA de tenir en laisse l'Allemagne et toute l'Union européenne
Le verbatim de l’un des derniers entretiens entre Emmanuel Macron et Vladimir Poutine avant la guerre en Ukraine, quatre jours avant le début de l’invasion, a été révélé.
extrait...
Vladimir Poutine:
Ecoute Emmanuel, je ne comprends pas votre problème avec les séparatistes. Eux au moins ont fait tout ce qu’il fallait, sous notre insistance, pour ouvrir un dialogue constructif avec les autorités ukrainiennes.
Emmanuel Macron:
Par rapport à ce que tu as dit, Vladimir, plusieurs remarques: première chose, les Accords de Minsk, ce sont un dialogue avec vous, tu as totalement raison. Dans ce contexte-là, il n’est pas prévu que la base de la discussion soit un texte soumis par les séparatistes. Et donc, quand ton négociateur essaie d’imposer aux Ukrainiens de discuter sur la base de feuilles de route des séparatistes, il n’est pas respectueux des Accords de Minsk. Ce ne sont pas des séparatistes qui vont faire des propositions sur les lois ukrainiennes!
Vladimir Poutine:
Bien entendu, nous avons une lecture tout à fait différente de la situation. Lors de notre dernier entretien, je t’ai rappelé et même lu les articles 9, 11 et 12 des Accords de Minsk.
Emmanuel Macron:
Je les ai sous les yeux! Il est bien écrit que le gouvernement de l’Ukraine – paragraphe 9, etc. – propose, et que c’est en consultation et en accord avec les représentants de certains arrondissements des régions de Donetsk et Lougansk, dans le cadre du groupe de contact tripartite. C’est exactement ce qu’on propose de faire. Donc je ne sais pas où ton juriste a appris le droit (une conseillère sourit). Moi, je regarde juste les textes et j’essaie de les appliquer! Et je ne sais pas quel juriste pourra te dire que dans un pays souverain, les textes de loi sont proposés par des groupes séparatistes et pas par les autorités démocratiquement élues.
Vladimir Poutine:
(Ton ferme et agacé) Ce n’est pas un gouvernement démocratiquement élu. Ils ont accédé au pouvoir par un coup d’Etat, il y a eu des gens brûlés vifs, c’était un bain de sang et Zelensky est l’un des responsables.
Ecoute-moi bien: le principe du dialogue est de prendre en compte les intérêts de l’autre partie. Les propositions existent, les séparatistes, comme tu les appelles, les ont transmises aux Ukrainiens mais ils n’ont reçu aucune réponse. Où est le dialogue?
Emmanuel Macron:
Mais parce que, comme je viens de te le dire, on s’en fout des propositions des séparatistes. Ce qu’on leur demande, c’est de réagir aux textes des Ukrainiens et il faut faire les choses dans ce sens-là parce que c’est la loi! Ce que tu viens de dire met en doute, quelque part, ta propre volonté de respecter les Accords de Minsk, si tu juges que tu as face à toi des autorités non légitimes et terroristes.
Vladimir Poutine:
(Toujours très agacé) Ecoute-moi bien. Tu m’entends? Je te le redis, les séparatistes, comme tu les appelles, ont réagi aux propositions des autorités ukrainiennes. Ils ont répondu mais ces mêmes autorités n’ont pas donné suite.
Emmanuel Macron:
Alors ok: sur la base de leur réponse aux textes des Ukrainiens, ce que je te propose, c’est qu’on exige de toutes les parties une réunion dans le cadre du groupe de contact pour continuer à avancer. On peut dès demain demander que ce travail soit fait et exiger de toutes les parties prenantes qu’il n’y ait pas une politique de la chaise vide. Or, les deux derniers jours, les séparatistes n’ont pas voulu se prêter à cette discussion. Moi, je vais dans la foulée exiger cela de Zelensky. Est-ce qu’on est d’accord là-dessus? Si on est d’accord, je le lance et j’exige une réunion dès demain.
Vladimir Poutine:
Donc pour être bien d’accord, dès qu’on aura raccroché, j’étudierai ces propositions. Mais dès le début, il aurait fallu faire pression sur les Ukrainiens, mais personne n’a voulu le faire.
Emmanuel Macron:
Mais si, moi je fais le maximum pour les pousser, tu le sais bien.
Vladimir Poutine:
Je sais mais malheureusement ce n’est pas efficace.
Emmanuel Macron:
J’ai besoin que tu m’aides un peu (malicieux). La situation sur la ligne de contact est très tendue. J’ai vraiment appelé hier Zelensky au calme. Je vais lui redire, calmer tout le monde, calmer dans les réseaux sociaux, calmer les forces armées ukrainiennes. Mais ce que je vois aussi, c’est que tu peux vraiment appeler à calmer tes forces armées pré-positionnées. Il y a eu beaucoup de bombardements hier. Si on veut donner une chance au dialogue, il faut calmer le jeu dans la région. Comment vois-tu l’évolution des exercices militaires?
Vladimir Poutine:
Les exercices se déroulent selon le plan prévu.
Le président de l'Ukraine a eu une conversation téléphonique avec le secrétaire général de l'OTAN
6 avril 2021 - 12:36
Le président de l'Ukraine Volodymyr Zelenskyy et le secrétaire général de l'OTAN Jens Stoltenberg ont discuté de l'aggravation de la situation sécuritaire à Donbas.
"Ces dernières semaines, nous avons constaté une tendance très dangereuse à l'augmentation du nombre de violations du cessez-le-feu par les forces d'occupation russes et du nombre de défenseurs ukrainiens tués", a déclaré Volodymyr Zelenskyy.
Il a également informé Jens Stoltenberg de l'accumulation continue de troupes russes près des frontières de l'Ukraine et de leur préparation accrue à une action offensive.
Le président a remercié le secrétaire général de l'attention portée par l'Alliance à la situation de sécurité autour de l'Ukraine et a appelé les membres de l'OTAN à accorder plus d'attention aux questions de sécurité en mer Noire et à renforcer leur présence militaire dans cette région.
"Une telle présence permanente devrait constituer un puissant moyen de dissuasion pour la Russie, qui poursuit la militarisation à grande échelle de la région et entrave la navigation marchande", a déclaré Volodymyr Zelenskyy.
Le président ukrainien a souligné que la question la plus urgente dans les relations avec l'OTAN pour l'Ukraine était la possibilité d'obtenir le plan d'action pour l'adhésion à l'OTAN.
"Nous sommes déterminés à réformer notre armée et notre secteur de la défense, mais les réformes ne suffiront pas à arrêter la Russie. L'OTAN est le seul moyen de mettre fin à la guerre dans le Donbas. Le MAP de l'Ukraine sera un véritable signal pour la Russie", a déclaré le président.
Ukraine, le retour : la guerre, la russophobie et le Pipelinistan
par Admin · Publié 9 avril 2021 · Mis à jour 13 avril 2021
Par Pepe Escobar
Paru sur Asia Times sous le titre Ukraine redux: war, Russophobia and Pipelineistan
Le combo État profond-Otan utilise Kiev pour déclencher une guerre afin d’enterrer le pipeline Nord Stream 2 et les relations germano-russes.
L‘Ukraine et la Russie sont peut-être au bord de la guerre – avec des conséquences potentiellement désastreuses pour l’ensemble de l’Eurasie. Allons droit au but, et plongeons tête la première dans le brouillard de la guerre.
Le 24 mars, par le biais du décret n° 117/2021, le président ukrainien Zelensky a signé ce qui revient à une déclaration de guerre contre la Russie.
Ce décret établit que la reprise de la Crimée à la Russie est désormais la politique officielle de Kiev. C’est exactement ce qui a motivé l’expédition vers l’est d’une série de chars de combat ukrainiens sur des wagons plats, à la suite de la saturation de l’armée ukrainienne en équipements militaires comprenant des drones, des systèmes de guerre électronique, des systèmes antichars et des systèmes portatifs de défense aérienne (MANPADS) par les États-Unis.
Plus important encore, le décret de Zelensky est la preuve que toute guerre ultérieure aura été provoquée par Kiev, ce qui réfute les affirmations habituelles d’ « agression russe. » La Crimée, depuis le référendum de mars 2014, fait partie de la Fédération de Russie.
C’est cette (en italiques) déclaration de guerre de facto que Moscou a prise très au sérieux, ce qui a déclenché un déploiement de forces russes supplémentaires en Crimée, et près de la frontière russe avec le Donbass. Il convient de noter que ces forces comprennent la 76e brigade d’assaut aérien de la Garde, connue sous le nom de parachutistes de Pskov et, selon un rapport des services de renseignement qui m’a été cité, capable de prendre l’Ukraine en seulement six heures.
Le fait qu’au début du mois d’avril, le Secrétaire américain à la défense, Lloyd Austin, fraîchement arrivé de son ancien poste de membre du conseil d’administration du fabricant de missiles Raytheon, ait appelé Zelensky pour lui promettre « le soutien inébranlable des États-Unis à la souveraineté de l’Ukraine » n’aide certainement pas. Cela correspond à l’interprétation de Moscou selon laquelle Zelensky n’aurait jamais signé son décret sans le feu vert de Washington.
DÉCRET DU PRÉSIDENT DE L'UKRAINE N° 117/2021
Au sujet de la résolution du Conseil de sécurité nationale et de défense de l'Ukraine du 11 mars 2021 "Sur la stratégie de désoccupation et de réintégration du territoire temporairement occupé de la République autonome de Crimée et de la ville de Sébastopol".
Conformément à l'article 107 de la Constitution ukrainienne, je prends la résolution suivante :
-
Mettre en œuvre la résolution du Conseil national de sécurité et de défense ukrainien du 11 mars 2021 "Sur la stratégie de désoccupation et de réintégration du territoire temporairement occupé de la République autonome de Crimée et de la ville de Sébastopol" (à ajouter).
-
Approuver la stratégie de désoccupation et de réintégration du territoire occupé temporairement de la République autonome de Crimée et de la ville de Sébastopol (à ajouter).
-
Le Secrétaire du Conseil national de sécurité et de défense ukrainien, mis en place par ce décret, contrôle la mise en œuvre de la résolution du Conseil national de sécurité et de défense ukrainien.
-
Le présent décret prend effet le jour de sa publication.
Président de l'Ukraine V. ZELENSYKIY
Le 24 mars 2021
Entrée en vigueur
Décret du Président de l'Ukraine
le 24 mars 2021, #117/2021
DÉCISION .
Décision du Conseil ukrainien de sécurité nationale et de défense de l'Ukraine
du 11 mars 2021
A propos de la stratégie de désoccupation et de réintégration des territoires temporairement occupés de la République autonome de Crimée et de la ville de Sébastopol
Conformément aux dispositions de l'article 4 de la loi ukrainienne "Sur le Conseil national de sécurité et de défense ukrainien", le Conseil national de sécurité et de défense ukrainien, ayant examiné le projet de stratégie de désoccupation et de réintégration du territoire occupé par les Timorais de la République autonome de Crimée et de la ville de Sébastopol, a décidé :
-
Recommander le projet de stratégie de désocclusion et de réintégration du territoire occupé temporairement de la République autonome de Crimée et de la ville de Sébastopol.
-
Demander au président de l'Ukraine d'approuver la stratégie de désoccupation et de réintégration des territoires temporairement occupés de la République autonome de Crimée et de la ville de Sébastopol.
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Le Cabinet des ministres de l'Ukraine élabore et approuve dans un délai de trois mois un plan de mesures pour la mise en œuvre de la stratégie de désoccupation et de réintégration des territoires temporairement occupés de la République autonome de Crimée et de la ville de Sébastopol.
Secrétaire du Conseil national de sécurité et de défense ukrainien O. Danilov
APPROUVÉ À .
Décret du Président de l'Ukraine
Décret du Président de l'Ukraine du 24 mars 2021, n° 117/2021
STRATEGIE
de Occupation et réintégration des territoires temporairement occupés de la République autonome de Crimée et de la ville de Sébastopol
Préambule
L'agression militaire de la Fédération de Russie contre l'Ukraine, qui a débuté en 2014, a conduit à l'occupation temporaire par la Fédération de Russie de parties non contiguës du territoire de l'Ukraine - la République autonome de Crimée et la ville de Sébastopol, La Fédération de Russie et l'Ukraine ont également entrepris d'annexer certaines zones des oblasts de Donetsk et de Louhansk, créant ainsi le premier précédent en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale d'une tentative d'annexion d'une partie du territoire d'un pays à un autre.
La Fédération de Russie, en tant que partie au Mémorandum sur les assurances de sécurité dans le cadre de l'adhésion de l'Ukraine au Traité de non-prolifération nucléaire de 1994, a grossièrement négligé ses obligations internationales au titre de ce traité international, Elle a violé l'un des principes fondamentaux du droit international sur l'inviolabilité des frontières et a sapé l'architecture du système de sécurité européen.
Tout en mettant en œuvre des stratégies de politique étrangère agressives, la Fédération de Russie militarise activement le territoire temporairement occupé de la République autonome de Crimée et la ville de Sébastopol, Elle crée un point d'appui militaro-stratégique pour l'extension de la zone de confrontation militaire dans la péninsule de Crimée à la région méditerranéenne, au Proche-Orient et à l'Afrique.
La péninsule de Crimée est transformée par la Fédération de Russie en une base militaire, devenant ainsi une source d'insécurité et une menace pour la stabilité de l'Europe et du reste du monde. Et si des armes nucléaires tactiques et leurs vecteurs sont déployés sur le territoire de la péninsule de Crimée, la Fédération de Russie portera atteinte au régime international de non-utilisation des armes de destruction massive, Il transforme le territoire temporairement occupé de la République autonome de Crimée et la ville de Sébastopol en une cible militaire potentielle, mettant en danger la sécurité et la vie des citoyens ukrainiens.
Sur le territoire temporairement occupé de la République autonome de Crimée et dans la ville de Sébastopol, la Fédération de Russie et son administration d'occupation violent systématiquement les droits de l'homme et les libertés fondamentales, En particulier, le droit à la liberté d'expression, de réunion pacifique, d'opinion et de parole, la commission d'atrocités contre l'humanité, de crimes de guerre et d'autres violations du droit humanitaire international et du droit pénal international, Des enquêtes criminelles à motivation politique sont menées, des interrogatoires systématiques des personnes qui jugent l'occupation par la Fédération de Russie du territoire de l'Ukraine et la conscription de membres de la population locale dans le service militaire de l'État occupant, La population locale a été massivement encouragée à acquérir la nationalité russe, des privations illégales de liberté, des agressions, des représailles et des violations du droit à un procès équitable ont été perpétrées.
Depuis le début de l'occupation temporaire par la Fédération de Russie du territoire de la République autonome de Crimée et de la ville de Sébastopol, l'accès aux ressources d'information ukrainiennes est systématiquement et massivement bloqué, En particulier, les médias de masse, les sites web officiels des autorités de l'État ukrainien et des organes autonomes locaux, Les autorités ukrainiennes et d'autres acteurs du pouvoir d'État, ainsi que les sites web de certaines associations publiques sur Internet, font de la propagande et des ressources d'information russes parfois les seules sources d'information disponibles pour les citoyens ukrainiens sur le territoire temporairement occupé de l'Ukraine.
La Fédération de Russie et son administration d'occupation sur le territoire temporairement occupé de la République autonome de Crimée et de la ville de Sébastopol violent les droits des peuples autochtones et des minorités nationales d'Ukraine, en particulier le droit à l'identité ethnique, culturelle et linguistique, Les principaux obstacles à la protection de la liberté d'opinion et d'expression, de la liberté d'association, du droit à l'éducation, la discrimination systématique sur la base de l'appartenance ethnique et religieuse et une politique ciblée visant à modifier la composition démographique de la population sont toujours d'actualité. A partir de maintenant
La Fédération de Russie et l'administration chargée de l'occupation de la Fédération de Russie se livrent à des actes d'occupation, d'utilisation et d'aliénation illicites de biens, notamment de parcelles de terrain, situés sur le territoire ukrainien temporairement occupé et appartenant à l'État ukrainien, à la République autonome de Crimée, aux collectivités territoriales, y compris la collectivité territoriale de la ville de Sébastopol, ainsi qu'aux citoyens et personnes morales ukrainiens.
Créer les conditions de la désoccupation et de la réintégration en toute sécurité du territoire temporairement occupé de la République autonome de Crimée et de la ville de Sébastopol, Neutralisation des menaces à la sécurité nationale et internationale, et garantie des droits de l'individu et des libertés fondamentales sur la base de la Déclaration sur la souveraineté de l'État ukrainien et de la Constitution ukrainienne, Guidée par le Statut de l'Organisation des Nations Unies et la Déclaration relative aux principes du droit international touchant les relations amicales et la coopération entre les États, conformément au Statut de l'Organisation des Nations Unies du 24 juin 1970, L'acte de clôture de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe du 1er septembre 1975, Résolution n° 68/262 de l'Assemblée générale de l'Organisation des Nations unies " Sur l'intégrité territoriale de l'Ukraine " du 27 mars 2014, et dispositions d'autres organisations internationales, dont l'Ukraine est membre, Compte tenu de la loi ukrainienne "sur la garantie des droits et libertés des citoyens et de l'ordre juridique sur le territoire occupé temporairement par l'Ukraine", la stratégie de sécurité nationale de l'Ukraine, Approuvé par le décret du président de l'Ukraine du 14 novembre 2020 № 392, la résolution de la Verkhovna Rada de l'Ukraine du 22 novembre 2016 № 1602-VIII " Sur les recommandations des auditions parlementaires sur le sujet : "Stratégie de réintégration en Ukraine du territoire temporairement occupé de la République autonome de Crimée et de Sébastopol : problèmes, voies, méthodes et moyens" L'Ukraine détermine la stratégie de désoccupation et de réintégration du territoire temporairement occupé de la République autonome de Crimée et de Sébastopol.
Dispositions générales
-
Un élément essentiel de la politique de désoccupation et de réintégration du territoire temporairement occupé de la République autonome de Crimée et de la ville de Sébastopol (ci-après "le territoire temporairement occupé") est la mise en œuvre d'un ensemble de mesures diplomatiques, militaires, économiques, informationnelles, humanitaires et autres.
-
L'un des éléments les plus importants de la politique de réintégration du territoire temporairement occupé est l'utilisation d'un dialogue social inclusif avec la participation des institutions de la société civile, les impliquant dans le processus de préparation et de mise en œuvre de la politique et des mécanismes d'établissement et de maintien de la paix.
-
La mise en place en Ukraine d'une politique de désoccupation et de réintégration du territoire temporairement occupé est associée à des mesures visant à instaurer la paix et à renforcer le potentiel de défense de l'État, Assurer la poursuite du développement socio-politique et socio-économique de l'Ukraine sur la base de l'intégration européenne et euro-atlantique.
-
Les objectifs de la politique de l'État visant à assurer la désoccupation du territoire temporairement occupé et sa réintégration en toute sécurité sont les suivants :
Restaurer l'intégrité territoriale de l'Ukraine dans son cordon étatique internationalement reconnu, assurer la souveraineté de l'État ukrainien ;
Garantir l'identité nationale et nationale, la stabilité et la cohérence de la nation ukrainienne et de l'État ukrainien ;
Mettre fin à l'utilisation du territoire temporairement occupé pour des activités qui menacent la sécurité nationale ukrainienne et/ou qui visent à porter atteinte à la sécurité et à la paix internationales ;
Définir le cadre juridique de la justice transitionnelle ;
Élaboration et mise en œuvre d'une politique dans les domaines juridique, social, éducatif, informationnel, humanitaire et autres afin d'améliorer et de renforcer le niveau de confiance, de garantir les droits et les intérêts légitimes des citoyens ukrainiens qui ont souffert de l'occupation temporaire ;
Assurer le développement social et politique, humanitaire et économique durable de l'Ukraine conformément aux principes convenus de la politique intérieure et étrangère, et de la politique stratégique de la nation visant à obtenir l'adhésion pleine et entière de l'Ukraine à l'Union européenne et à l'Organisation du traité de l'Atlantique.
Principes directeurs
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Le territoire de la République autonome de Crimée et la ville de Sébastopol font partie intégrante du territoire de l'Ukraine.
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L'Ukraine s'oppose par tous les moyens possibles aux efforts de la Fédération de Russie visant à annexer le territoire temporairement occupé et à intégrer ce territoire dans l'espace juridique, politique, socio-économique, humanitaire et informationnel de la Fédération de Russie.
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L'Ukraine ne reconnaît pas et ne reconnaîtra pas les résultats des prétendus "référendums et élections" organisés sur le territoire temporairement occupé en violation des lois ukrainiennes et du droit international.
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L'Ukraine exprime la priorité des moyens politiques et diplomatiques pour résoudre le conflit militaire causé par la Fédération de Russie, pour restaurer et construire la paix.
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L'Ukraine se réserve le droit d'observer toutes les mesures de protection des droits et libertés de la population, des intérêts nationaux, et de restauration de l'intégrité territoriale de l'Ukraine à l'intérieur de sa frontière d'État internationalement reconnue et de maintien de la souveraineté de l'État, qui sont prévues par le droit international et la législation nationale.
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L'Ukraine déclare nulles et non avenues toutes les infractions légales commises par des individus et des entités sur le territoire temporairement occupé en violation des lois de l'Ukraine.
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L'Ukraine ne reconnaît pas l'acquisition automatique de la citoyenneté de la Fédération de Russie par les citoyens ukrainiens résidant sur le territoire temporairement occupé comme un acte de coercition contre les citoyens ukrainiens et une violation du droit humanitaire international.
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L'Ukraine mettra en œuvre des mesures dans le domaine de la justice transitionnelle, notamment pour réparer les dommages causés par l'agression militaire de la Fédération de Russie, le conflit militaire, l'occupation temporaire du territoire ukrainien, Protéger et rétablir les droits violés, demander des comptes aux coupables, garantir le droit à la vérité sur le conflit militaire et empêcher que le conflit militaire ne se reproduise à l'avenir.
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L'Ukraine défend le principe de dénucléarisation et de démilitarisation de la péninsule de Crimée, la transformation de la région de la mer Noire en un territoire de paix et de sécurité.
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L'Ukraine constitue la base des preuves des atrocités internationales commises par la Fédération de Russie et son administration d'occupation sur le territoire temporairement occupé, en particulier les violations des droits de l'homme, les crimes de guerre et les atrocités contre l'humanité, le droit humanitaire international et le droit pénal international, La Commission recueille également des informations sur les souffrances et les dommages moraux et matériels causés à l'État ukrainien, à ses citoyens et à ses entités juridiques en rapport avec l'agression militaire de la Fédération de Russie, le conflit militaire et l'occupation temporaire du territoire de l'Ukraine.
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L'Ukraine établit le cadre juridique et prend des mesures pour fournir une assistance aux Ukrainiens qui ont souffert de l'agression militaire de la Fédération de Russie, du conflit militaire, L'occupation actuelle du territoire ukrainien et l'indemnisation des pertes subies par les Ukrainiens constituent, conformément au droit international, la base juridique permettant de tenir pour responsables les personnes responsables de l'agression de la Fédération de Russie, Il établit notamment les motifs d'amnistie, de lustration et d'amnistie sur une partie du territoire de l'Ukraine du côté de la Fédération de Russie.
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L'Ukraine prend position sur l'inadmissibilité de l'assouplissement (réduction du nombre, de la portée et des formes de contrôle de la situation réelle) des mesures économiques spéciales et autres mesures provisoires (sanctions) imposées par l'Ukraine, Ukraine, États étrangers, organisations (associations) internationales (interétatiques) imposées à la Fédération de Russie, Le gouvernement de la République de Crimée et ses individus et entités, jusqu'à ce que leurs objectifs de mise en œuvre soient atteints, et aussi en raison de la nécessité d'accroître la pression des sanctions sur la Fédération de Russie, y compris l'imposition de nouvelles sanctions, afin d'assurer la désoccupation des territoires de la République autonome de Crimée et de la ville de Sébastopol.
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L'Ukraine applique un régime spécial pour les voyages à destination et en provenance du territoire temporairement occupé afin de garantir la sécurité des citoyens, de protéger les infrastructures critiques et d'empêcher la propagation des menaces terroristes et autres en provenance du territoire temporairement occupé.
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L'Ukraine exerce une surveillance permanente du franchissement de sa frontière d'État et de la ligne de démarcation administrative avec le territoire temporairement occupé, prend des mesures conformément à la législation ukrainienne pour imposer la responsabilité aux personnes physiques qui entrent illégalement dans le territoire temporairement occupé.
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L'Ukraine maintient toutes les mesures sociales, humanitaires, éducatives, de communication, juridiques, médicales et autres nécessaires pour garantir la capacité des citoyens ukrainiens à exercer leurs droits, Le gouvernement ukrainien, conformément à la Charte des Nations unies et à la Charte des Nations unies, prend toutes les mesures nécessaires pour garantir l'exercice des droits et des intérêts légitimes des citoyens ukrainiens sur le territoire sous contrôle ukrainien.
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L'Ukraine crée les conditions permettant d'accroître et de renforcer le niveau de confiance des citoyens ukrainiens, qui résident temporairement sur le territoire temporairement occupé, dans les organes du pouvoir d'État de l'Ukraine et dans les autres sujets de l'autorité.
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L'Ukraine développe des mesures de soutien dans les domaines social, humanitaire, économique, éducatif et médical, visant à rétablir les droits et les intérêts légitimes des Ukrainiens. En cas d'agression militaire de la Fédération de Russie, de conflit militaire ou d'occupation temporaire du territoire de l'Ukraine, y compris les personnes qui vivent sur le territoire temporairement occupé.
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L'Ukraine déclarera illégale toute importation/exportation de biens militaires et de biens à double usage vers/depuis le territoire temporairement occupé en violation de la législation ukrainienne dans le domaine du contrôle des exportations.
Domaines d'intervention prioritaires
- La réintégration du territoire temporairement occupé est basée sur les critères suivants :
Développement d'institutions et de mécanismes démocratiques pour assurer la protection des droits et des libertés des personnes et des citoyens ;
Le développement de l'économie ukrainienne, qui doit garantir que la qualité de vie en Ukraine réponde aux normes européennes ;
Accroître l'efficacité de la gouvernance de l'État, renforcer l'industrie de la défense de l'Ukraine, améliorer les capacités et le développement des forces armées de l'Ukraine et d'autres formations militaires et organismes d'application de la loi établis conformément à la législation ukrainienne, et développer le complexe industriel de la défense ;
Élévation du niveau de stoïcisme national et prévention des conflits potentiels ;
Résolution des problèmes des personnes déplacées à l'intérieur du pays qui ont souffert à la suite d'une agression militaire de la Fédération de Russie, d'un conflit militaire, de l'occupation temporaire du territoire de l'Ukraine ;
Soutien et développement continus des contacts sociaux et humanitaires, culturels et d'information avec les Ukrainiens vivant sur le territoire temporairement occupé ;
Promotion de la consolidation de la société ukrainienne, construction d'une vision patriotique de l'État et préservation et développement des valeurs spirituelles et morales du peuple ukrainien ;
Consolidation des efforts internationaux pour contribuer au processus de désoccupation du territoire temporairement occupé, et résolution des problèmes liés à l'occupation temporaire par la Fédération de Russie d'une partie du territoire de l'Ukraine, Cela comprend la médiation des négociations dans divers formats internationaux, le suivi et l'assistance à l'Ukraine dans les domaines militaro-technique, économique, humanitaire et autres ;
S'assurer que les citoyens ukrainiens vivant sur le territoire temporairement occupé réalisent leur droit à l'éducation tel que garanti par la Constitution de l'Ukraine.
Protection des droits de l'homme et des libertés
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La politique de l'État sur le territoire temporairement occupé est basée sur la priorité de garantir la sécurité de la population, en maintenant toutes les mesures nécessaires pour assurer ses droits et libertés fondamentales, L'accès à l'éducation et aux soins de santé, le droit à la liberté d'opinion et d'expression, et les droits dans les domaines social et économique, culturel, informationnel et autres.
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L'Ukraine reconnaît toutes les violations par la Fédération de Russie, l'administration d'occupation de la Fédération de Russie des droits et libertés et des intérêts légitimes des citoyens ukrainiens sur le territoire temporairement occupé, Prendre des mesures pour leur fournir une évaluation juridique appropriée, la protection et le rétablissement des droits, des libertés et des intérêts légitimes.
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L'Ukraine accordera l'une des tâches prioritaires de sa politique sur le territoire temporairement occupé au maintien de toutes les mesures nécessaires pour protéger les droits et les intérêts légitimes des citoyens de l'Ukraine, ainsi que des étrangers et des apatrides séjournant légalement sur le territoire.
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L'Ukraine insiste sur la nécessité de renvoyer tous les étrangers et les personnes détenues illégalement qui se trouvent sur le territoire temporairement occupé ou sur le territoire de la Fédération de Russie, ainsi que tous les citoyens ukrainiens détenus illégalement par les autorités de la Fédération de Russie, L'administration d'occupation de la Fédération de Russie pour des raisons politiques, ainsi qu'une enquête active, avec la participation d'experts d'organisations internationales, sur tous les cas de disparition de citoyens ukrainiens sur le territoire temporairement occupé.
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L'Ukraine effectue un suivi constant des décisions et des actions de la Fédération de Russie, de l'administration d'occupation de la Fédération de Russie sur le territoire temporairement occupé qui violent les droits et les intérêts légitimes des personnes morales et des citoyens de l'Ukraine, Ainsi que les étrangers, les apatrides séjournant légalement sur le territoire temporairement occupé, et fournit une évaluation juridique de ces décisions et actions.
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L'Ukraine soutient les initiatives visant à protéger les droits et libertés des personnes sur le territoire temporairement occupé, en surveillant l'adhésion de la Fédération de Russie, par l'administration d'occupation de la Fédération de Russie des normes du droit international, notamment dans le domaine des droits et libertés de l'homme et du droit international humanitaire.
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L'Ukraine reconnaît la nécessité d'une participation la plus large possible et d'une pleine coopération des organisations internationales et des organismes communautaires chargés de l'application de la loi dans la défense des droits de l'homme et des libertés sur une base permanente sur le territoire temporairement occupé.
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L'Ukraine poursuit sa coopération dans le cadre des organisations internationales en vue de préparer et de prendre des décisions sur le jugement international des violations des droits de l'homme et des libertés fondamentales dans le territoire temporairement occupé, et l'application à la Fédération de Russie, son administration d'occupation des mesures d'influence appropriées, la mise en œuvre de ces décisions sera condamnée.
Protection juridique des citoyens ukrainiens et des entités juridiques de l'Ukraine, dont les droits et les intérêts légitimes ont été violés en raison de l'agression militaire de la Fédération de Russie et de son occupation temporaire du territoire de l'Ukraine.
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L'Ukraine coopère à la mise en œuvre de la protection juridique et de la représentation des droits et des intérêts légitimes des citoyens et des entités juridiques de l'Ukraine, Les tribunaux ukrainiens et les institutions judiciaires internationales ont le droit de protéger et de représenter les droits et les intérêts légitimes des citoyens ukrainiens et des personnes morales devant les tribunaux ukrainiens.
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L'Ukraine fournit une évaluation juridique des actes ou omissions des fonctionnaires et agents des autorités de l'État, des organes d'autonomie locale, des formations militaires et des forces de l'ordre de l'Ukraine, Les membres des autorités des collectivités locales, des organes d'autonomie locale, des formations militaires locales et des forces de l'ordre d'Ukraine, qui ont violé leur serment et commis une trahison d'État pendant l'agression militaire de la Fédération de Russie contre l'Ukraine et l'occupation simultanée de la République autonome de Crimée et de la ville de Sébastopol.
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L'Ukraine prend des mesures prévues par la loi ukrainienne "sur les sanctions" et d'autres actions en justice contre les "officiers et militaires" des organes de l'administration d'occupation de la Fédération de Russie et des formations militaires de la Fédération de Russie, Les fonctionnaires et agents de la Fédération de Russie indirectement impliqués dans l'occupation temporaire du territoire de la République autonome de Crimée et de la ville de Sébastopol, les entités juridiques de la Fédération de Russie et d'autres États qui se livrent à des activités illégales sur le territoire temporairement occupé.
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L'Ukraine utilise tous les mécanismes juridiques internationaux disponibles pour la protection des droits de propriété et des intérêts de l'Ukraine et de ses citoyens et entités juridiques, et respecte la procédure établie devant les tribunaux ukrainiens et les institutions judiciaires internationales pour la réparation des écoles, Le tribunal d'Ukraine, conformément à la procédure établie dans les tribunaux d'Ukraine et dans les cours et tribunaux internationaux, a le droit de réparer les dommages causés par la limitation de la propriété des biens situés sur le territoire temporairement occupé, la destruction ou l'endommagement de ces biens en relation avec l'agression militaire de la Fédération de Russie, le conflit militaire, l'occupation temporaire des territoires de l'Ukraine.
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L'Ukraine prend toutes les mesures légales pour récupérer les biens de l'État ukrainien, de ses citoyens et de ses entités juridiques qui ont été illégalement pris dans le cadre de l'agression militaire de la Fédération de Russie, Conflit militaire, occupation temporaire du territoire de l'Ukraine, ou indemnisation de la valeur de ces biens perdue du fait de leur aliénation illégale.
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L'Ukraine fournit à la population du territoire temporairement occupé des services administratifs en créant des centres appropriés près de la ligne de démarcation administrative avec le territoire temporairement occupé, dont l'accès est assuré sur la base des documents identifiant la personne conformément à la législation ukrainienne, développe en priorité des services en ligne pour la fourniture des services appropriés.
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L'Ukraine prend des mesures pour identifier les conditions préalables à la justice transitionnelle, en particulier la mise en œuvre de mécanismes de réduction en rapport avec l'agression militaire de la Fédération de Russie, le conflit militaire, En cas d'occupation temporaire du territoire de l'Ukraine, la protection et le rétablissement des droits violés, et la poursuite des personnes coupables d'infractions pénales pour des atteintes à la paix, à la sécurité humaine ou à l'ordre public international.
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L'Ukraine introduit un programme de formation pour assurer le processus de désoccupation et de réintégration et la gestion du territoire désoccupé.
Politique économique
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L'Ukraine applique des mesures personnelles, économiques spéciales et autres mesures provisoires (sanctions) à l'encontre des citoyens et des entités juridiques de la Fédération de Russie et d'autres entités étrangères qui mènent des activités illégales sur le territoire temporairement occupé.
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L'Ukraine soutiendra le maintien des sanctions internationales existantes contre la Fédération de Russie, ses individus et ses entités jusqu'à la désoccupation complète du territoire temporairement occupé et la garantie de la souveraineté de l'Ukraine, Le gouvernement de l'Ukraine n'a pas promulgué ni appliqué de lois ou de règlements sur la protection de la souveraineté de l'Ukraine, ainsi que sur le remboursement des dommages subis par l'Ukraine, ses citoyens et ses entités juridiques dans le cadre de l'agression militaire de la Fédération de Russie, des conflits militaires et de l'occupation temporaire des territoires ukrainiens.
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L'Ukraine, avec la participation de sociétés d'audit et d'experts internationaux, recense et certifie les pertes subies par l'État ukrainien, ses citoyens et ses entités juridiques en relation avec l'agression militaire de la Fédération de Russie, (43.) A ses ressortissants, citoyens et personnes morales en relation avec l'agression militaire de la Fédération de Russie sur le territoire temporairement occupé et dans la mer d'Azov et le bassin de la mer Noire.
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L'Ukraine prend des mesures pour empêcher la Fédération de Russie de procéder à une exploration géologique sur le territoire temporairement occupé, y compris dans la zone adjacente du plateau continental de l'Ukraine.
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L'Ukraine engagera une action en justice active contre l'État agresseur de la Fédération de Russie et ses représentants devant les tribunaux internationaux, et facilitera le dépôt de requêtes par des citoyens et des entités juridiques ukrainiens cherchant à protéger les droits violés, Droits, libertés et intérêts légitimes en relation avec une agression militaire de la Fédération de Russie, un conflit militaire, une occupation temporaire.
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L'Ukraine poursuit une stratégie de développement tournée vers l'avenir, visant à restaurer le potentiel des collectivités territoriales, à créer des emplois et à lutter contre les tendances démographiques négatives.
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L'Ukraine effectue un contrôle permanent des faits d'occupation, d'utilisation et de cession illégales de biens, y compris de terrains, par la Fédération de Russie, son administration d'occupation, Le gouvernement de la République de Serbie, conformément à la loi de la Fédération de Russie et à son administration d'occupation, est responsable de la protection des droits et intérêts légitimes violés dans une procédure judiciaire et de l'augmentation des sanctions.
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L'Ukraine assure le développement social et économique des territoires adjacents au territoire temporairement occupé sur lesquels les autorités de l'État ukrainien et les organes d'autonomie locale exercent leurs responsabilités.
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L'Ukraine prend des mesures pour surmonter les conséquences de l'occupation temporaire, élabore des politiques tournées vers l'avenir et des modèles de développement économique des régions, en tenant compte de la nécessité de soutenir l'innovation sociale, et attire des ressources des pays partenaires pour réhabiliter le territoire temporairement occupé.
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L'Ukraine élabore des mesures prospectives pour le rétablissement et la mise en œuvre des liens économiques, qui seront mises en œuvre après le rétablissement de l'intégrité territoriale de l'Ukraine à l'intérieur de sa frontière d'État internationalement reconnue et pour la sécurité de la souveraineté de l'Ukraine sur le territoire temporairement occupé.
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L'Ukraine établit un registre des dommages subis par l'État ukrainien, ses citoyens et ses entités juridiques en relation avec l'agression militaire de la Fédération de Russie, le conflit militaire et l'occupation temporaire du territoire ukrainien.
Politiques sociales et humanitaires
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L'Ukraine garantit la protection des droits, des libertés et des intérêts légitimes des personnes déplacées à l'intérieur du pays, conformément à la Constitution ukrainienne, à la loi ukrainienne sur la protection des droits et des libertés des personnes déplacées à l'intérieur du pays et à d'autres lois ukrainiennes.
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- l'Ukraine facilitera l'accès des citoyens ukrainiens vivant sur le territoire temporairement occupé aux établissements d'enseignement afin d'assurer l'exercice de leur droit à l'éducation, notamment en mettant en œuvre le mécanisme d'acquisition simplifiée de l'éducation pour ceux Il introduit notamment un mécanisme d'acquisition réduite d'éducation pour les personnes vivant sur le territoire temporairement occupé et de poursuite de l'éducation des enfants sur le territoire sous contrôle ukrainien.
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L'Ukraine encourage la participation des athlètes du territoire temporairement occupé aux activités de réadaptation physique et sportive inscrites au programme unifié de réadaptation physique et sportive de l'Ukraine.
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L'Ukraine veille au respect des normes du droit international et de la législation ukrainienne en matière de préservation du patrimoine culturel sur le territoire temporairement occupé, y compris les biens du peuple tatar de Crimée, et en cas de violation, prendre les mesures de riposte nécessaires, principalement en portant plainte auprès des tribunaux internationaux.
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L'Ukraine encourage et fournit le soutien nécessaire à la mise en œuvre d'initiatives et de programmes humanitaires pour les personnes vivant sur le territoire temporairement occupé, et engage les institutions de la société civile dans la mise en œuvre de ces initiatives.
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L'Ukraine facilitera la préservation de l'identité ethnique et religieuse des citoyens de l'Ukraine vivant sur le territoire temporairement occupé, et créera les conditions, y compris institutionnelles, pour le développement de la culture des Tatars de Crimée et des autres peuples autochtones et minorités nationales.
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L'Ukraine prend des mesures supplémentaires dans le domaine de la protection sociale des Ukrainiens qui vivent sur le territoire temporairement occupé, afin de garantir la satisfaction de leurs intérêts légitimes.
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L'Ukraine crée les conditions nécessaires pour que la population du territoire temporairement occupé puisse recevoir une aide humanitaire, y compris une aide internationale.
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L'Ukraine met en œuvre des réformes médicales et éducatives, en tenant compte des besoins des citoyens ukrainiens vivant sur le territoire temporairement occupé.
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L'Ukraine prend des mesures pour préserver les biens culturels sur le territoire temporairement occupé, y compris l'établissement d'un registre des biens culturels et des collections de musées de l'Ukraine sur le territoire temporairement occupé et d'un registre des biens culturels perdus.
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L'Ukraine établit des zones de services modernes aux points de contrôle d'entrée et de sortie du territoire temporairement occupé afin de fournir des services administratifs et autres aux citoyens ukrainiens résidant dans le territoire temporairement occupé, Notamment pour obtenir une signature électronique qualifiée et la possibilité de conclure des contrats avec des médecins de famille et d'utiliser les programmes publics d'accès aux médicaments.
Politiques environnementales
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L'Ukraine prend des mesures pour poursuivre la surveillance de l'environnement naturel sur le territoire temporairement occupé, y compris les terres, les eaux souterraines, les eaux de surface et souterraines, l'air atmosphérique, les forêts et autres végétations, la faune et la flore, Le ministère de l'environnement et des ressources naturelles de l'Ukraine est responsable de la protection du milieu marin et des ressources naturelles des eaux territoriales, du plateau continental et de la zone économique (maritime) exclusive de l'Ukraine, des territoires et objets naturels faisant l'objet d'une protection spéciale, ainsi que de l'état de l'environnement naturel, et de la détection des infractions et des actes de malveillance en matière d'environnement.
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L'Ukraine utilise tous les mécanismes possibles de coopération internationale dans le domaine de la protection de l'environnement, notamment dans le cadre des activités environnementales des Nations Unies et des organisations, L'ONU et ses organisations membres, ainsi que d'autres organisations internationales gouvernementales et non gouvernementales, pour la protection, l'analyse et le contrôle de l'état de l'environnement naturel sur le territoire temporairement occupé.
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L'Ukraine établit un registre des écoles imposées à l'État ukrainien, à ses citoyens et à ses entités juridiques en raison des actions de la Fédération de Russie, son administration d'occupation, Le gouvernement du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord, qui a causé la pollution et d'autres effets négatifs sur l'environnement naturel dans le territoire temporairement occupé, organise les actions en justice pertinentes devant les cours et tribunaux internationaux pour obtenir une compensation pour ces pertes et dommages.
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L'Ukraine, conformément à ses obligations internationales, prend des mesures pour assurer le respect, sur le territoire temporairement occupé, des traités internationaux dans le domaine de la protection de l'environnement naturel, Notamment en participant à l'élaboration et à la mise en œuvre de projets (programmes) internationaux pertinents, d'activités d'inspection, y compris celles liées aux questions, La protection des docks de la mer Noire et de la mer d'Azov, et l'élimination des munitions chimiques et autres types de munitions dans l'aquarium de la mer Noire.
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L'Ukraine veillera à la création des conditions nécessaires à l'organisation de l'approvisionnement en eau de la péninsule de Crimée après le retrait du territoire temporairement occupé et le rétablissement de l'ordre constitutionnel de l'Ukraine sur ce territoire.
Politique d'information
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L'Ukraine prend toutes les mesures possibles pour garantir le droit des citoyens ukrainiens vivant sur le territoire temporairement occupé d'avoir accès à des informations complètes, objectives, ininterrompues et actualisées sur les événements qui se déroulent en Ukraine et dans le monde.
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L'Ukraine met en œuvre une politique d'information visant à assurer une couverture objective et crédible de la situation sur le territoire temporairement occupé dans les médias, y compris étrangers.
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L'Ukraine met en œuvre une série de mesures visant à créer des canaux permanents d'information pour les citoyens ukrainiens vivant sur le territoire temporairement occupé sur les événements politiques actuels en Ukraine et dans le monde, À cette fin, elle produit et diffuse des contenus adaptés au territoire temporairement occupé, notamment par le développement de nouvelles communications numériques, télévisuelles et radiophoniques.
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L'Ukraine établit et soutient une liaison téléphonique courte avec les citoyens de l'Ukraine vivant sur le territoire temporairement occupé, y compris par l'utilisation des technologies modernes de l'information.
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L'Ukraine s'opposera à la diffusion de fausses informations concernant le territoire temporairement occupé sur la scène mondiale sur la base d'une coopération active entre les autorités de l'État ukrainien et les autorités locales autonomes, D'autres acteurs de l'État ont un pouvoir sur la société civile à l'échelle nationale, régionale ou internationale, notamment par la diffusion du contenu des médias ukrainiens en dehors de l'Ukraine.
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L'Ukraine assure la reprise de la radiodiffusion sur moyenne tension, y compris pour la fourniture de programmes radio ukrainiens sur le territoire temporairement occupé de la République autonome de Crimée et la ville de Sébastopol.
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L'Ukraine assure un soutien systématique aux médias de masse qui ont été déplacés de force vers le territoire sous contrôle ukrainien dans le cadre de l'occupation temporaire et qui continuent à fonctionner, Ainsi que les médias de masse, les organisations et autres médias, y compris les médias sociaux, qui rendent compte régulièrement et objectivement des questions relatives à la Crimée.
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L'Ukraine contribue à la formation de mécanismes nationaux pour établir la vérité sur l'agression militaire de la Fédération de Russie et son occupation temporaire de la République autonome de Crimée et de la ville de Sébastopol, Prendre des mesures pour que les événements en question soient documentés de manière objective et adéquate, Mettre en lumière les cas avérés de faits ou de violations flagrantes des droits de l'homme et des libertés fondamentales, du droit humanitaire international et du droit pénal, afin d'empêcher la manipulation de l'histoire à des fins politiques, éducatives ou autres.
La résistance nationale se renforce
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L'Ukraine met en œuvre des réformes dans le domaine de la décentralisation, du développement et de l'offre de possibilités aux collectivités territoriales, du rétablissement de la stabilité nationale, et élabore des mesures visant à renouveler le travail des autorités de la République autonome de Crimée, Les autorités des organes d'administration autonome locaux sur le territoire de la République autonome de Crimée et de la ville de Sébastopol après le retrait du territoire temporairement occupé et le rétablissement de l'ordre constitutionnel de l'Ukraine sur ce territoire.
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L'Ukraine met en œuvre des projets humanitaires et sociaux visant à élever le niveau de cohésion sociale et de partenariat, et à renforcer la détermination nationale, la sécurité publique et la protection civile.
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L'Ukraine soutient des projets et des programmes de coopération interrégionale entre les communautés territoriales sur la base d'un dialogue inclusif et communautaire, Développement d'institutions communautaires, d'initiatives communautaires visant à augmenter et à renforcer le niveau de confiance sociale et de capital social.
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L'Ukraine s'oppose aux tentatives d'utiliser les facteurs ethniques et religieux pour faciliter les activités d'occupation de la Fédération de Russie, son administration d'occupation sur le territoire temporairement occupé et la création de fractures dans la société ukrainienne.
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L'Ukraine assure la formation spéciale des forces armées ukrainiennes et d'autres formations militaires stipulées par la loi ukrainienne, La formation des forces de l'ordre à l'accomplissement de leurs tâches, en tenant compte des spécificités des processus de désoccupation et de réintégration, et en utilisant l'expérience des citoyens ukrainiens qui ont pris part à des opérations internationales de maintien de la paix et de la sécurité.
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L'Ukraine contribue au processus de recherche sur l'interférence post-conflit, la réintégration et la politique intérieure et extérieure de la Fédération de Russie.
Coopération internationale
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L'Ukraine établit et développe la plate-forme de Crimée en tant qu'instrument clé de politique étrangère pour la consolidation des efforts internationaux visant à la désoccupation et à la restauration de l'intégrité territoriale de l'Ukraine, Éliminer les conséquences de l'occupation temporaire par la Fédération de Russie de la République autonome de Crimée et de la ville de Sébastopol, et protéger les droits et intérêts des citoyens ukrainiens.
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L'Ukraine soutient la pertinence de l'occupation temporaire et de l'annexion par la Fédération de Russie de la République autonome de Crimée et de la ville de Sébastopol pour la politique européenne et mondiale, Violation par la Fédération de Russie d'un des principes fondamentaux du droit international sur l'inviolabilité des cordons des États.
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L'Ukraine utilise activement les mécanismes de garanties internationales pour accroître la pression sur la Fédération de Russie afin de garantir la désoccupation du territoire temporairement occupé, en particulier le mécanisme du Mémorandum sur les assurances de sécurité en relation avec l'adhésion de l'Ukraine au Traité sur le non-désarmement des armes nucléaires.
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L'Ukraine participe à toutes les actions possibles de politique étrangère pour prévenir et s'opposer à la violation de la politique internationale de non-reconnaissance de la demande d'annexion des territoires de la République autonome de Crimée et de la ville de Sébastopol par la Fédération de Russie, Ces principes sont consacrés par les actes pertinents de l'Organisation des Nations unies, de l'Union européenne, de l'OTAN, du Conseil européen, du Conseil de l'Europe, de l'UNESCO et d'autres organisations internationales, ainsi que par les décisions des États voisins. L'Ukraine, avec ses partenaires internationaux, élabore et met en œuvre des mesures pour neutraliser les actions de la Fédération de Russie visant à légitimer au niveau international la tentative d'annexion de la République autonome de Crimée et de la ville de Sébastopol par la Fédération de Russie.
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L'Ukraine applique des mesures personnelles, économiques spéciales et d'autres mesures provisoires (sanctions) à l'encontre de la Fédération de Russie, de ses citoyens et entités juridiques, et d'autres entités étrangères, Impliqué dans l'agression militaire de la Fédération de Russie contre l'Ukraine et son occupation territoriale de la République autonome de Crimée et de la ville de Sébastopol, Coopère avec les partenaires internationaux pour renforcer les sanctions internationales à l'encontre de la Fédération de Russie afin de restaurer l'intégrité territoriale de l'Ukraine.
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Dans le cadre des régimes internationaux de contrôle des exportations, de non-disposition des armements de destruction massive et de leurs vecteurs, l'Ukraine entend prendre des mesures pour empêcher le transfert illicite de biens militaires et de fournitures militaires depuis/vers le territoire temporairement occupé.
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L'Ukraine tire parti des possibilités offertes par la coopération internationale et les instruments judiciaires internationaux afin de réduire au minimum l'impact négatif de l'occupation temporaire par la Fédération de Russie du territoire de l'Union européenne. Les territoires de la République autonome de Crimée et de la ville de Sébastopol et sa consolidation sur la sécurité régionale et internationale et la liberté de navigation dans les eaux de la mer Noire et de la mer d'Azov.
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L'Ukraine participe activement à la coopération internationale pour prévenir les violations et protéger les droits et libertés de l'homme, les droits des peuples indigènes et des minorités nationales sur le territoire temporairement occupé, Notamment par la coopération dans le cadre des mécanismes internationaux de surveillance, le soutien aux activités pertinentes des organisations de droit international et des organisations humanitaires, ainsi que des missions humanitaires des États étrangers.
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L'Ukraine, en coopération avec ses partenaires internationaux, prend des mesures pour assurer une surveillance et une documentation efficaces des violations des normes du droit international par la Fédération de Russie et pour l'amener à assumer la responsabilité juridique internationale de l'agression militaire contre l'Ukraine, Le droit à une occupation temporaire du territoire de la République autonome de Crimée et de la ville de Sébastopol.
Politique de défense et de sécurité
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L'Ukraine assure la réforme et le développement du secteur de la sécurité et de la défense conformément à la loi ukrainienne "sur la sécurité nationale de l'Ukraine", à la stratégie pour la sécurité nationale de l'Ukraine et à d'autres actes de la législation ukrainienne.
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Conformément à l'article 51 du Statut de l'Organisation des Nations Unies, l'Ukraine se réserve le droit d'observer toutes les mesures de protection prescrites par le droit international et par la législation de l'Ukraine afin de protéger les droits et libertés de l'individu et du citoyen, l'indépendance, la souveraineté de l'État, l'intégrité territoriale.
Caractéristiques spécifiques de la politique de l'État visant à assurer la désoccupation du territoire de la République autonome de Crimée et de la ville de Sébastopol.
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L'Ukraine a engagé un processus de négociation internationale pour déterminer les modalités de retrait du territoire temporairement occupé et de rétablissement de l'ordre constitutionnel de l'Ukraine sur ce territoire, ґsur la base de ce qui suit. En particulier, sur les dispositions du Mémorandum sur les garanties de sécurité liées à l'adhésion de l'Ukraine au Traité sur le non-déploiement des armes nucléaires, ainsi que sur les résultats des activités de la plate-forme de Crimée.
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L'Ukraine garantit et assure la protection des droits, libertés et intérêts légitimes des citoyens ukrainiens, des étrangers et des apatrides qui résideront légalement sur le territoire de la République autonome de Crimée et de la ville de Sébastopol après la désoccupation.
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L'Ukraine veillera à ce que les élections sur le territoire de la République autonome de Crimée et de la ville de Sébastopol soient organisées conformément aux normes de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe et aux lois de l'Ukraine, après le retrait et le rétablissement complet de l'ordre constitutionnel de l'Ukraine sur le territoire temporairement occupé, Réintégration complète et résiduelle de la péninsule de Crimée dans le champ politique et juridique, culturel et informationnel de l'Ukraine.
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La procédure de retour du territoire temporairement occupé à la juridiction générale de l'Ukraine se déroulera conformément à la Constitution et aux lois de l'Ukraine.
Mécanisme de mise en œuvre
- Le Cabinet des ministres de l'Ukraine élabore et approuve le plan de mesures pour la mise en œuvre de la stratégie de désoccupation et de réintégration des territoires temporairement occupés de la République autonome de Crimée et de la ville de Sébastopol, Sur la base desquels les autorités compétentes élaborent et mettent en œuvre des plans de mesures visant à assurer la désoccupation du territoire temporairement occupé.
Résultats attendus
- Les résultats attendus de la mise en œuvre de la stratégie sont les suivants :
Renouvellement de l'intégrité territoriale de l'Ukraine dans son cordon étatique internationalement reconnu, garantissant la souveraineté de l'État ukrainien et l'instauration de la paix et de la sécurité ;
La pleine réintégration sécuritaire, juridique, politique, économique, environnementale, informationnelle, humanitaire et sociale du territoire temporairement occupé ;
Développement de l'économie, des sphères sociales et humanitaires du territoire désoccupé ;
Augmentation du niveau de stabilité sociale et de cohérence de la société ukrainienne ;
Création de la base juridique pour la justice transitionnelle, y compris la mise en œuvre de mécanismes de compensation pour les dommages liés à l'agression militaire de la Fédération de Russie, au conflit militaire, à l'occupation temporaire du territoire de l'Ukraine, ainsi que la protection et la restauration des droits violés, Poursuivre les personnes coupables d'infractions pénales pour des atteintes à la paix, à la sécurité des personnes et à l'ordre public international, garantir le droit à la vérité sur le conflit militaire et empêcher que le conflit militaire ne se reproduise à l'avenir ;
Renouvellement et protection des droits des représentants du peuple tatar de Crimée et des autres peuples autochtones et minorités nationales ;
Renforcer la stabilité nationale de l'Ukraine ;
Renforcer les capacités des agences de sécurité et de défense de l'Ukraine ;
Mise en œuvre d'un modèle de développement socio-économique du territoire occupé ;
Le développement des territoires qui sont devenus l'objet d'une agression militaire de la Fédération de Russie contre l'Ukraine.
Chef du Bureau du Président de l'Ukraine A. YERMAK
vendredi 11 mars 2022
CONFIRMATION. Les États-Unis prévoient d'utiliser des oiseaux migrateurs et des insectes pour infecter la Russie
"Le but du projet UP-4 était d'étudier la propagation d'infections particulièrement dangereuses par les oiseaux migrateurs, y compris la grippe H5N1 hautement pathogène, dont la mortalité chez l'homme atteint 50 pour cent, ainsi que la maladie de Newcastle.
"Avec un haut degré de probabilité, on peut dire que l'une des tâches des États-Unis et de leurs alliés est de créer des bio-agents capables d'infecter sélectivement divers groupes ethniques de la population, et , en particulier, les slaves."
Briefing de l'armée russe
En raison du fait que l'Ukraine a une situation géographique unique où les routes de migration transcontinentales se croisent, 145 espèces biologiques ont été étudiées dans le cadre de ce projet.
Dans le même temps, au moins deux espèces d'oiseaux migrateurs ont été identifiées, dont les itinéraires passent principalement par le territoire de la Russie. Des informations sur les routes migratoires passant par les pays d'Europe de l'Est ont également été résumées.
De toutes les méthodes développées aux États-Unis pour déstabiliser la situation épidémiologique, celle-ci est l'une des plus imprudentes et irresponsables, car elle ne permet pas de contrôler l'évolution ultérieure de la situation.
Ceci est confirmé par le déroulement de la pandémie d'une nouvelle infection à coronavirus, dont la survenue et les caractéristiques soulèvent de nombreuses questions.
De plus, le projet R-781 est intéressant, où les chauves-souris sont considérées comme porteuses d'agents potentiels d'armes biologiques. Parmi les priorités identifiées figure l'étude des pathogènes bactériens et viraux pouvant être transmis des chauves-souris à l'homme : pathogènes de la peste, de la leptospirose, de la brucellose, ainsi que des coronavirus et des filovirus.
La recherche a été menée à proximité des frontières de la Russie - les régions de la côte de la mer Noire et du Caucase. Le projet est mis en œuvre avec la participation non seulement de laboratoires ukrainiens, mais également de laboratoires géorgiens contrôlés par le Pentagone, en coopération avec le Virginia Polytechnic Institute et le Service géopolitique américain.
Les documents analysés sur le projet UP-8 visant à étudier le virus de la fièvre hémorragique Congo-Crimée et les hantavirus, en Ukraine, réfutent clairement la déclaration publique américaine selon laquelle seuls les scientifiques ukrainiens travaillent dans les biolabs du Pentagone en Ukraine sans l'intervention de biologistes américains.
L'un des documents confirme que toutes les études sérieuses à haut risque sont menées sous la supervision directe de spécialistes des États-Unis.
Le décompte de paie pour le travail effectué par les collaborateurs ukrainiens montre clairement le schéma de leur financement.
Le fait que le département américain de la Défense verse directement des fonds pour la participation à la recherche, sans l'intervention d'intermédiaires, est confirmé. L'attention est attirée sur les salaires extrêmement modestes, selon les normes américaines. Cela indique une faible appréciation du professionnalisme des spécialistes ukrainiens et un mépris à leur égard de la part de leurs collègues américains.
En outre, les documents étudiés contiennent des propositions visant à étendre encore plus largement le programme biologique militaire américain sur le territoire de l'Ukraine. Ainsi, il y avait des preuves de la poursuite des projets biologiques achevés UP-2, UP-9, UP-10, visant à étudier les agents pathogènes de l'anthrax et de la peste porcine africaine.
Le Pentagone s'intéresse également aux insectes vecteurs capables de propager des maladies infectieuses dangereuses. L'analyse des matériaux obtenus confirme le fait que plus de 140 conteneurs contenant des ectoparasites de chauves-souris - puces et tiques - ont été transférés à l'étranger depuis le biolab de Kharkiv. Il est caractéristique que des études similaires aient été menées dans les années 40 du siècle dernier lors de la création de composants d'armes biologiques par le détachement japonais 731, dont les membres ont ensuite fui aux États-Unis après avoir été poursuivis pour crimes de guerre, où ils ont tranquillement poursuivi leurs recherches à l’image des savants nazis.
Je rappelle que les représentants des États occidentaux sont extrêmement prudents quant au transfert de leurs biomatériaux. Dans le même temps, les documents disponibles confirment de nombreux cas de transfert d'échantillons biologiques de citoyens ukrainiens à l'étranger. Ainsi, 350 cryo-conteneurs contenant des échantillons de sérum sanguin ont été transférés du Centre de santé publique du Ministère ukrainien de la santé au Laboratoire de référence des maladies infectieuses de l'Institut australien Doherty sous prétexte de déterminer les titres d'anticorps.
Un autre exemple est le projet financé par l'Allemagne n° 68727 EN sur l'étude des agents pathogènes de la fièvre hémorragique du Congo-Crimée et des hantavirus. Dans son cadre, un millier d'échantillons de sérum sanguin de citoyens de différentes régions d'Ukraine appartenant exclusivement à l'ethnie slave ont été transférés à l'Institut de médecine tropicale Bernard Nocht (Hambourg).
Avec un haut degré de probabilité, on peut dire que l'une des tâches des États-Unis et de ses alliés est de créer des bio-agents capables d'infecter sélectivement divers groupes ethniques de la population. Lors des auditions tenues le 8 mars devant la commission des affaires étrangères du Sénat américain, la sous-secrétaire d'État Victoria Nuland a fait état de la présence d'installations biologiques en Ukraine où des recherches dans le domaine de la biosécurité étaient menées. Elle s'est dite préoccupée par la possibilité de la récupération de ces laboratoires et du matériel par les forces armées russes.
Selon les informations disponibles, les Américains ont déjà réussi à évacuer la majeure partie de la documentation des laboratoires de Kiev, Kharkiv et Odessa, y compris les bases de données, les biomatériaux et les équipements, vers l'Institut de recherche d'épidémiologie et d'hygiène de Lviv et vers le consulat américain à Lviv.
La possibilité de déplacer une partie de la collection sur le territoire de la Pologne n'est pas exclue. En fait, avec sa déclaration, Nuland a indirectement confirmé la mise en œuvre par le Pentagone d'un programme biologique militaire en Ukraine, contournant les accords internationaux existants.
Source Henry Makow
https://www.henrymakow.com/2022/03/US-Planned-to-Use-Migratory-Birds-to-Infect-Russia.html
https://www.youtube.com/watch?v=KQW83MNEwpo
Biolabs financé par les États-Unis en Ukraine
En fait, en disant que la Russie serait responsable d'une "attaque à l'arme biologique ou chimique", la stupide Nuland a admis ce que le gouvernement russe a toujours dit , à savoir que des Biolabs financés par les États-Unis travaillent au développement d'armes biologiques en Ukraine dans le but d'exterminer les Russes slaves.
L'ambassade du gouvernement américain en Ukraine a déclaré, par ailleurs, qu'elle finançait des programmes de recherche en Ukraine qui travaillent sur "les agents pathogènes les plus dangereux au monde".
En détruisant ces laboratoires de la mort, les Russes essaient non seulement de sauver leur peau, mais ils rendent aussi un fier service aux Européens et au Monde entier.
En effet, les oiseux migrateurs et les insectes ne connaissent pas de frontières. Mais il est évident que ces animaux, partant d'Ukraine, et suivant les vents dominants (effet Coriolis) vont en très grande majorité, vers l'Est : la Russie.
Mais personne ne peut garantir que ces animaux s'arrêteraient, par exemple, juste à la frontière d'un pays comme la France, comme paraît-il, le nuage nucléaire de Tchernobyl.
H. Genséric
Posté le 21 avril, 2022 par M. K. BHADRAKUMAR
Les oiseaux migrateurs de la destruction massive
L'albatros, célèbre oiseau migrateur, est aussi un oiseau amoureux. Il est connu pour être monogame, formant un lien à long terme avec un partenaire qui est rarement rompu. Les couples accouplés ne se séparent jamais avant la mort de l'un des deux oiseaux.
Le 6 avril, le Conseil de sécurité des Nations unies a tenu un événement extraordinaire sous la rubrique "Réunion selon la formule Arria sur la sécurité biologique" concernant les activités biologiques dans des pays comme l'Ukraine. Comme on pouvait s'y attendre, les représentants des États-Unis et du Royaume-Uni ne se sont pas présentés à l'événement et les médias occidentaux ont également occulté les débats. Mais cela n'enlève rien à la signification profonde de ce qui s'est passé.
Le point culminant des débats du Conseil de sécurité, qui ont duré plus de deux heures, a été la révélation par le général Igor Kirillov, chef des forces de défense contre les radiations, les produits chimiques et biologiques des forces armées russes, que Washington est en train de créer des laboratoires biologiques dans différents pays et de les relier à un système unifié.
Il a déclaré que les États-Unis ont dépensé plus de 5 milliards de dollars dans des programmes biologiques militaires depuis 2005 et a précisé que dans les seuls territoires limitrophes de la Russie et de la Chine, une soixantaine d'installations ont été modernisées au cours de cette période. Le réseau ukrainien de laboratoires, conçu pour mener des recherches et surveiller la situation biologique, comprend 30 installations réparties sur 14 sites peuplés.
Des matériaux hautement sensibles provenant des laboratoires biologiques ukrainiens ont été exportés vers les États-Unis début février, juste avant le début de l'opération spéciale russe, et le reste a reçu l'ordre d'être détruit de peur de tomber entre les mains des Russes. Mais la dissimulation n'a été que partiellement réussie. En effet, la Russie est en possession de preuves hautement incriminantes.
Auparavant également, la Russie avait publié un certain nombre de documents relatifs aux activités militaires biologiques du Pentagone, qui pointaient vers un projet mondial visant à installer des laboratoires biologiques dans des pays rivaux dans le but de développer des armes virales ciblées contre ces pays.
Les actes de la conférence du Conseil de sécurité du 6 avril sont dans le domaine public et sont accessibles. Voir la vidéo ci-dessous :
https://www.youtube.com/watch?v=Gu6fUrbjHeU
https://russiaun.ru/en/news/arria_060422
La Russie a formulé des allégations spécifiques, pointant du doigt :
- Le financement par le Pentagone des bio-laboratoires en Ukraine ;
- L'emplacement de ces laboratoires biologiques (pas seulement en Ukraine mais dans 36 pays du monde) ;
- Les maladies et épidémies sur lesquelles des travaux de recherche sont en cours, en se concentrant sur les moyens de leur diffusion, les pays où ils sont testés (même à l'insu des gouvernements de ces pays) ; et, bien sûr,
- les expériences relatives au coronavirus (et aux chauves-souris utilisées pour transmettre ce virus).
Cependant, les États-Unis ont jusqu'à présent refusé catégoriquement d'accepter toute supervision et vérification de ces preuves à charge et ont fait obstruction à la demande d'un mécanisme de vérification. Il est peu probable que les États-Unis autorisent un processus de vérification international susceptible de les exposer comme se livrant à des crimes contre l'humanité - bien qu'il existe des cadres appropriés, notamment la Convention sur les armes biologiques (CIAB) et l'ONU, pour entendre les éclaircissements du pays concerné de manière équitable et impartiale.
Une "découverte" stupéfiante sur laquelle les forces russes en Ukraine sont tombées est l'utilisation d'oiseaux numérotés par les laboratoires financés par le Pentagone. Cela sort presque de la science-fiction et Sir Alfred Hitchcock aurait pu en faire un film épique où la tromperie se mêle à l'innocence et où la cruauté de l'homme envers la nature devient insupportablement grotesque. Le projet fonctionne comme suit :
Pour commencer, le Pentagone accède aux données scientifiques disponibles auprès de spécialistes de l'environnement et de zoologistes après avoir étudié la migration des oiseaux et les avoir observés au fil des saisons, en rapport avec le chemin que ces oiseaux empruntent chaque année dans leur voyage saisonnier d'un pays à l'autre et même d'un continent à l'autre.
Sur la base de ces données, des groupes d'oiseaux migrateurs sont capturés, numérisés et on leur attache des capsules de germes qui portent une puce à contrôler par ordinateur. Ces oiseaux sont ensuite relâchés dans les troupeaux d'oiseaux migrateurs des pays cibles envers lesquels les services secrets américains ont des intentions malveillantes.
Bien entendu, ces oiseaux migrateurs parcourent de grandes distances. L'albatros errant, par exemple, est connu pour migrer sur au moins 8500 km vers l'est à travers le Pacifique Sud jusqu'à la côte de l'Amérique du Sud, et de nombreux albatros timides migrent vers l'ouest à travers l'océan Indien jusqu'à la côte de l'Afrique du Sud.
Pendant le long vol des oiseaux qui ont été numérisés dans les laboratoires biologiques du Pentagone, leur mouvement est suivi pas à pas au moyen de satellites et leur localisation exacte est déterminée. L'idée est que si l'administration Biden (ou la CIA) a besoin d'infliger des dommages, disons à la Russie ou à la Chine (ou à l'Inde, d'ailleurs), la puce est détruite lorsque l'oiseau se trouve dans leur ciel.
En clair, il faut tuer l'oiseau porteur de l'épidémie. Malheureusement, je repense au roman de l'auteur américain Harper Lee To Kill a Mocking Bird, l'histoire obsédante de l'innocence détruite par le mal.
https://www.bookishelf.com/book-review-to-kill-a-mockingbird-by-harper-lee/
Pour revenir à la réalité, une fois que l'oiseau "numérisé" est tué et que la capsule de germes qu'il transporte est libérée, la maladie se propage dans le pays "X" ou "Y". Cela devient une méthode très rentable pour nuire à un pays ennemi sans qu'il soit nécessaire de recourir à la guerre, au coup d'État ou à la révolution de couleur.
Les Russes ont fait la déclaration choquante qu'ils sont en fait en possession de ces oiseaux migrateurs numérisés dans les laboratoires biologiques du Pentagone.
Le droit international interdit expressément de numéroter les oiseaux migrateurs parce qu'ils sillonnent librement le ciel bleu et l'air d'autres pays. En leur fournissant des germes, ces oiseaux deviennent des armes de destruction massive. Quelle ingéniosité humaine ! Mais les Etats-Unis bénéficient d'une immunité totale vis-à-vis du droit international.
En fin de compte, seuls les services secrets américains - et le président Biden, peut-être, s'il s'en souvient - sauraient où tous les humains ont été infectés jusqu'à présent au cours de ce siècle par les oiseaux de destruction massive. Le virus Ebola qui a dévasté l'Afrique était-il un test et un précurseur des choses à venir ?
Qu'en est-il du Covid-19, dont on sait qu'il provient de laboratoires financés et administrés par les États-Unis ? Il est très probable que les États-Unis aient pu utiliser des oiseaux migrateurs pour tuer des citoyens chinois. Il est clair que les États-Unis, dans leur désespoir d'inverser leur déclin mondial, mettent tout en œuvre pour restaurer leur hégémonie dans un ordre mondial qui se dirige inexorablement vers la multipolarité.
Autres traductions:
https://entredeuxguerres.fr/2022/04/21/oiseaux-migrateurs-de-destruction-massive/
https://arretsurinfo.ch/des-oiseaux-migrateurs-de-destruction-massive/
https://www.profession-gendarme.com/ukraine-les-oiseaux-de-destruction-massive/
Ukraine + Russie = 30% d'exportation de céréales de la planète.
Ukraine = 1er producteur mondial de tournesol
Ukraine = 3ème producteur mondial d'orge
Ukraine = 4ème producteur mondial de maïs
Ukraine = 5ème producteur mondial de blé
Russie = 1/4 des exportations mondiale d'engrais. (nécessite du gaz pour faire des engrais donc aussi prédominance Russe)
Egypte, Liban et Turquie dépendent quasi exclusivement de la production agricole ukrainienne pour se nourrir.
84% des céréales consommées en égypte son ukrainienne.
50% des céréales consommées au Liban son ukrainienne.
75% des céréales consommées en Turquie son ukrainienne.
Les surfaces agricoles représentent 52% du territoire français, dont la moitié en grande culture.
La France est la première agriculture du continent européen.
La France exporte plus qu'elle ne consomme.
Le prix du phosphate nécessaire pour les engrais a fait un bon de 82% en 2021.
Le président ukrainien Zelensky fait fermer trois chaînes prorusses
Le chef de l’Etat a pris cette décision, sans précédent jusqu’ici, au nom de la « sécurité nationale » face à l’influence du Kremlin.
Par Faustine Vincent
Publié le 05 février 2021 à 14h00
L’image et le son ont disparu d’un coup. Peu avant minuit, mardi 2 février, les trois chaînes prorusses diffusées en Ukraine, Zik TV, NewsOne et 112 Ukraine, sont soudain devenues silencieuses, avec une mire en fond d’écran. Quelques heures plus tôt, le président, Volodymyr Zelensky, a signé un décret interdisant ces trois chaînes de télévision, détenues officiellement par le député Taras Kozak, mais contrôlées, dans les faits, par l’un des hommes les plus influents et les plus riches du pays : le député Viktor Medvedchouk, chef de la plate-forme d’opposition prorusse Pour la vie et ami intime de Vladimir Poutine – le président russe est le parrain de sa fille.
Avec cette décision sans précédent, qui suit les recommandations du Conseil national de sécurité et de défense, Volodymyr Zelensky affirme vouloir lutter contre l’influence de la Russie, avec laquelle l’Ukraine est en guerre depuis 2014 dans le Donbass et qui a annexé la Crimée. « L’Ukraine soutient la liberté d’expression. Pas la propagande financée par le pays agresseur, qui sape les efforts [du pays] sur le chemin de l’Union européenne et l’intégration euro-atlantique », a-t-il écrit sur Twitter.