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La police nationale ukrainienne et la Gendarmerie Nationale ont déclaré avoir arrêté deux membres du gang de hackers Lockbit dans une ville à l’ouest de l’Ukraine. Ils étaient en charge, entre autres, du blanchiment d’argent.
De nouvelles informations émergent autour de « l’opération Cronos » qui a mis fin à Lockbit, le groupe de hackers le plus redouté. La Gendarmerie Nationale et les forces de police ukrainiennes ont arrêté un individu en Pologne et deux en Ukraine, selon des communiqués publiés le 21 février 2024. Les forces de l’ordre ukrainiennes indiquent que les deux membres de Lockbit étaient un père et son fils, qui résident dans la ville de Ternopil, à l’ouest du pays. « Ces criminels ont affecté des particuliers, des entreprises, des agences gouvernementales et des établissements de santé en France », peut-on lire dans le communiqué. Lockbit est en effet responsable des cyberattaques contre l’hôpital de Corbeil-Essonnes et contre le département du Loiret.
Les enquêteurs de la police nationale ont mené une série de perquisitions dans les résidences des pirates à Ternopil, au cours desquelles ils ont saisi des téléphones portables et du matériel informatique utilisés dans le cadre de l'activité illégale. En conséquence, plus de 200 comptes de crypto-monnaies liés à l'activité criminelle ont été bloqués et 34 serveurs aux Pays-Bas, en Allemagne, en Finlande, en France, en Suisse, en Australie, aux États-Unis et au Royaume-Uni ont été supprimés. Cela a permis de bloquer les activités de la principale plateforme de piratage et d'autres infrastructures critiques criminelles.
Ces actions d'investigation ont été menées à la demande d'entraide judiciaire internationale des autorités compétentes françaises dans le cadre du groupe de travail international "Opération Kronos", qui associe les services répressifs compétents de France, d'Allemagne, des Pays-Bas, de Suède, d'Australie, du Canada, du Japon, du Royaume-Uni, des États-Unis, de Suisse, de Finlande, de Pologne et de Nouvelle-Zélande.