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La sensibilité des différentes populations à l'infection par le SARS-CoV-2 n'est pas encore comprise. Ici, nous avons combiné l'analyse des variantes de codage de l'ACE2 dans différentes populations et des calculs de chimie computationnelle pour étudier les effets sur l'interaction SARS-CoV-2/ACE2. La variante ACE2-K26R, qui est la plus fréquente dans la population juive ashkénaze, diminue l'attraction électrostatique SARS-CoV-2/ACE2. Au contraire, ACE2-I468V, R219C, K341R, D206G, G211R ont augmenté l'attraction électrostatique ; classés par force de liaison de la plus faible à la plus forte. Les variantes susmentionnées sont les plus fréquentes dans les populations d'Asie orientale, d'Asie du Sud, d'Afrique et d'Amérique africaine, d'Europe, d'Europe et d'Asie du Sud, respectivement.
à 1h23 ici:
https://odysee.com/@deqodeurs:8/comprendre-la-nature-des-revelations-en-cours-18-07-23:5
Publié le 25/07/2017.
Comprendre les mécanismes impliqués dans le contrôle viral et la maîtrise de l’infection par le VIH chez les patients appelés « contrôleurs » reste un enjeu majeur de la recherche sur le VIH, promesse de possibles nouvelles stratégies thérapeutiques. Deux études menées par l’équipe du Dr Asier Sáez-Cirión (Institut Pasteur) et ses collègues du CEA, des universités Paris Descartes, Paris sud et Paul Sabatier Toulouse, de l’Inserm et de l’AP-HP permettent de mettre en lumière les particularités des lymphocytes T CD8+ ainsi que les facteurs pouvant optimiser leurs fonctionnalités chez les individus contrôlant l’infection. Ces travaux sont soutenus par l’ANRS, la fondation MSDAVENIR, la Commission Européenne et Sidaction. Ces résultats sont présentés le 25 juillet lors de la 9ème conférence sur le VIH/Sida (IAS 2017) organisée par l’International Aids Society et l’ANRS, qui se déroule du 23 au 26 juillet 2017, à Paris.
De nouveaux soupçons concernant la possibilité que le Covid ait été modifié en laboratoire sont apparus aujourd'hui après que des scientifiques ont découvert du matériel génétique appartenant à Moderna dans la protéine spike du virus.
Ils ont identifié un minuscule bout de code identique à une partie d'un gène breveté par le fabricant de vaccins trois ans avant la pandémie.
Il a été découvert dans le site de clivage unique de la furine du SRAS-CoV-2, la partie qui le rend si efficace pour infecter les gens et qui le sépare des autres coronavirus.
Cette structure a été l'un des points centraux du débat sur l'origine du virus, certains scientifiques affirmant qu'elle ne pouvait pas avoir été acquise naturellement.
L'équipe internationale de chercheurs suggère que le virus a pu muter pour avoir un site de clivage de la furine lors d'expériences sur des cellules humaines en laboratoire.
Ils affirment qu'il y a une chance sur trois milliards que la séquence de Moderna soit apparue au hasard de l'évolution naturelle.
Mais la question de savoir si cette correspondance est aussi rare que le prétend l'étude fait débat, d'autres experts la décrivant comme une coïncidence "bizarre" plutôt que comme une "preuve irréfutable".
Moderna a déposé le brevet en février 2016 dans le cadre de sa division de recherche sur le cancer, selon les dossiers. La séquence brevetée fait partie d'un gène appelé MSH3 qui est connu pour affecter la façon dont les cellules endommagées se réparent dans le corps. Il a été approuvé le 7 mars de l'année suivante
Dans la dernière étude, publiée dans Frontiers in Virology, les chercheurs ont comparé la composition de Covid à des millions de protéines séquencées dans une base de données en ligne.
Le virus est constitué de 30 000 lettres de code génétique qui portent les informations dont il a besoin pour se propager, appelées nucléotides.
C'est le seul coronavirus de ce type à porter 12 lettres uniques qui permettent à sa protéine spike d'être activée par une enzyme commune appelée furine, ce qui lui permet de se propager facilement entre les cellules humaines.
L'analyse du génome original de Covid a révélé que le virus partage une séquence de 19 lettres spécifiques avec une section génétique appartenant à Moderna, qui compte un total de 3 300 nucléotides.
La société pharmaceutique américaine a déposé le brevet en février 2016 dans le cadre de sa division de recherche sur le cancer, selon les dossiers.
La séquence brevetée fait partie d'un gène appelé MSH3 qui est connu pour affecter la façon dont les cellules endommagées se réparent dans le corps.
Les scientifiques ont mis en évidence cette voie comme une cible potentielle pour de nouveaux traitements contre le cancer.
Douze des lettres partagées constituent la structure du site de clivage de la furine de Covid, le reste étant une correspondance avec des nucléotides sur une partie voisine du génome.
Dans leur article, dirigé par le Dr Balamurali Ambati, de l'université de l'Oregon, les chercheurs ont déclaré que le code correspondant pourrait avoir été introduit à l'origine dans le génome de Covid par des cellules humaines infectées exprimant le gène MSH3.
Le professeur Lawrence Young, virologue à l'université de Warwick, a admis que la dernière découverte était intéressante mais a affirmé qu'elle n'était pas assez significative pour suggérer une manipulation en laboratoire.
Il a déclaré au MailOnline : "Nous parlons d'un très, très, très petit morceau composé de 19 nucléotides.
Pour être franc, cela ne signifie pas grand-chose. Si vous faites ce genre de recherches, vous trouverez toujours des correspondances.
Parfois, ces choses arrivent par hasard, parfois c'est le résultat d'une évolution convergente (lorsque des organismes évoluent indépendamment pour avoir des caractéristiques similaires afin de s'adapter à leur environnement).
C'est une observation originale, mais je ne l'appellerais pas une preuve irréfutable, car elle est trop petite.
Il a ajouté : "Cela ne nous fait pas avancer dans le débat sur la question de savoir si Covid a été fabriqué.
Le Dr Simon Clarke, microbiologiste à l'Université de Reading, s'est demandé si la découverte était aussi rare que le prétend l'étude.
Il a déclaré au MailOnline : " Il ne peut y avoir qu'un certain nombre de [combinaisons génétiques dans] les sites de clivage de la furine.
Ils fonctionnent comme une serrure et une clé dans la cellule, et les deux ne s'assemblent que dans un nombre limité de combinaisons.
C'est donc une coïncidence intéressante, mais c'est sûrement une coïncidence totale".
MailOnline a contacté Moderna pour un commentaire.
Des preuves circonstancielles ont longtemps soulevé des questions sur l'origine de Covid et son lien avec l'Institut de virologie de Wuhan.
Cet établissement était connu pour mener des expériences sur des souches de coronavirus de chauve-souris similaires à celle responsable de la pandémie.
La Chine a insisté très tôt et très souvent sur le fait que le virus ne s'était pas échappé du laboratoire, affirmant que le passage à l'homme avait dû se produire dans un "marché humide" de Wuhan qui vendait des animaux vivants.
Peut-être poussés par l'animosité envers le président américain de l'époque, Donald Trump, qui a très tôt adhéré à la théorie de la fuite du laboratoire, les médias grand public et les universitaires occidentaux ont dédaigné cette possibilité, la qualifiant de théorie du complot déséquilibrée.
Mais des courriels ayant fait l'objet d'une fuite ont montré que des scientifiques de haut niveau conseillant les gouvernements britannique et américain avaient exprimé en privé leurs préoccupations quant au récit officiel.
Sir Jeremy Farrar, un éminent expert britannique qui a publiquement dénoncé la théorie de la "conspiration", a admis dans un courriel privé en février 2020 qu'une "explication probable" était que le virus était d'origine humaine.
Le conseiller du gouvernement britannique de l'époque avait déclaré qu'il était "70:30 ou 60:40" en faveur d'une diffusion accidentelle par rapport à une origine naturelle.
Dans le courriel, envoyé aux responsables américains de la santé, les docteurs Anthony Fauci et Francis Collins, Sir Jeremy affirmait qu'il était possible que le Covid ait évolué en laboratoire à partir d'un virus de type Sars.
Il a ajouté que ce processus apparemment bénin pouvait avoir "accidentellement créé un virus prêt à se transmettre rapidement entre humains".
Mais le scientifique britannique s'est vu opposer une fin de non-recevoir par ses homologues américains, qui ont prévenu que la poursuite du débat sur les origines du virus pourrait nuire à "l'harmonie internationale".
Dernier rebondissement en date, une étude réalisée au début du mois a trouvé des traces d'échantillons de Covid contenant du matériel génétique provenant d'humains, de hamsters et de singes et qui pourraient être antérieurs à la chronologie officielle de la pandémie.
QU'EST-CE QUE LE SITE DE CLIVAGE DE LA FURINE ?
Le SRAS-CoV-2, qui est à l'origine du Covid, porte toutes les informations nécessaires à sa propagation dans environ 30 000 lettres du code génétique, appelé ARN.
Mais il est le seul coronavirus de ce type à porter 12 lettres uniques qui lui permettent d'être activé par une enzyme commune appelée furine.
Cela permet au virus d'envahir plus facilement les cellules voisines.
Le site de clivage de la furine est situé sur la protéine spike du virus, la structure qui se lie aux cellules humaines en premier lieu.
Les scientifiques ajoutent parfois cet élément aux virus de laboratoire pour les rendre plus infectieux, mais dans la nature, les agents pathogènes peuvent l'acquérir en échangeant leur code génétique avec d'autres membres de leur famille.
La furine a été le point central de l'intrigue de nombreux scientifiques étudiant les origines du virus, car aucun autre membre connu de la famille de Covid - un groupe appelé Sarbecovirus - ne possède ce site.
La chronologie officielle de la pandémie de coronavirus en Chine et les preuves qui la mettent à mal
Chronologie officielle
8 décembre 2019 - Date la plus ancienne à laquelle la Chine a reconnu une infection.
31 décembre - La Chine signale pour la première fois à l'Organisation mondiale de la santé une " pneumonie de cause inconnue ".
1er janvier 2020 - Fermeture du marché des fruits de mer de Wuhan pour désinfection.
7 janvier - Le président Xi Jinping discute de l'épidémie de coronavirus avec son Politburo.
9 janvier - La Chine rend public le génome du coronavirus
11 janvier - La Chine signale son premier décès
13 janvier - Le premier cas hors de Chine est confirmé
20 janvier - La Commission nationale de la santé de la Chine confirme la transmission interhumaine.
23 janvier - Fermeture de Wuhan
31 janvier - L'OMS déclare une " flambée épidémique de portée internationale ", la Chine admettant avoir des milliers de cas.
23 février - L'Italie signale des cas groupés, première flambée importante en Occident.
29 mai - La Chine affirme que le virus n'est pas né sur les marchés mais dans les chauves-souris chinoises avant de passer à l'homme via un " animal intermédiaire ".
31 juillet - Un chercheur chinois admet que certaines expériences sur le coronavirus ont été menées dans des laboratoires de moindre sécurité biologique.
16 décembre - L'OMS annonce qu'elle se rendra à Wuhan pour étudier les origines du virus en janvier.
5 janv. 2021 - La Chine refuse l'entrée à l'équipe d'enquêteurs de l'OMS
9 février - L'OMS rejette la théorie selon laquelle le virus a fui d'un laboratoire et soutient l'affirmation de la Chine selon laquelle il a été importé à partir de viande congelée.
28 mars - Selon un ancien responsable de la sécurité nationale des États-Unis, les renseignements montrent que Pékin a donné l'ordre direct de détruire tous les échantillons de virus au laboratoire de Wuhan.
Nouvelles preuves
2012 : Six mineurs sont atteints d'un mystérieux syndrome grippal dans la grotte de Mojiang, dans le Yunnan.
Il s'avère qu'ils ont été infectés par le plus proche parent connu de Covid, partageant 97 % de ses gènes.
Les échantillons RATG13 sont envoyés à l'Institut de virologie de Wuhan pour être étudiés.
Sep 2019- Des échantillons de sang sont prélevés dans le cadre d'un essai de dépistage du cancer du poumon en Italie, qui sont ensuite testés positifs pour le coronavirus.
Oct - Le lanceur d'alerte Wei Jingsheng affirme que la Chine a délibérément propagé le Covid lors des Jeux militaires mondiaux à Wuhan en octobre, deux mois avant que le reste du monde ne soit au courant du virus.
Oct - Le régime autoritaire de Xi Jinping a tenté désespérément de faire taire les dénonciateurs comme M. Jingsheng. Toute référence à un nouveau virus du SRAS ou à une "épidémie" dans les médias sociaux est censurée.
Oct-Déc - Augmentation des cas de "grippe et de pneumonie" dans le nord de l'Italie, qui pourraient être liés au coronavirus.
Nov - Le dénonciateur M. Jingsheng affirme qu'il a fait part de ses inquiétudes concernant les jeux militaires à de hauts responsables de l'administration Trump, mais qu'il a été ignoré.
Nov - Un rapport de renseignement transmis aux agences de Washington affirme que trois membres du personnel de l'Institut de virologie de Wuhan ont demandé un traitement hospitalier en novembre 2019 après avoir présenté des symptômes correspondant au Covid.
Nov - Des échantillons d'eaux usées prélevés à Florianópolis, au Brésil, suggèrent la présence du virus.
10 novembre - Une femme milanaise subit une biopsie de la peau, produisant un échantillon qui montrera plus tard des signes du virus.
17 novembre - Des documents ayant fait l'objet d'une fuite suggèrent qu'un cas a été détecté en Chine à cette date.
Décembre - Des médecins chinois, dont Li Wenliang, signalent l'existence d'un nouveau type d'infection respiratoire. Mais la police chinoise l'arrête, ainsi que huit de ses collègues, pour les interroger, au lieu de publier les rapports et d'avertir le public.
1er décembre - Des chercheurs chinois signalent une infection à cette date dans une étude évaluée par des pairs, mais Pékin ne l'a pas reconnue.
18 décembre - Des échantillons d'eaux usées prélevés à Milan et à Turin suggèrent que le virus circule dans ces villes.
26 décembre - Des échantillons analysés suggèrent qu'un nouveau type de SRAS circule dès le 26 décembre, mais la ville de Wuhan n'est pas fermée avant le 22 janvier.
2020 janvier - Des échantillons d'eaux usées prélevés à Barcelone suggèrent que le virus était présent dans la ville.
3 janvier - Les infections au virus Covid-19 commencent à se propager dans d'autres pays, y compris les États-Unis, alors que l'OMS qualifie l'épidémie d'urgence de santé publique de portée internationale.
Mai - Des scientifiques d'un laboratoire gouvernemental en Californie concluent que le Covid-19 pourrait s'être échappé d'une installation à Wuhan.
Juillet - Le chef de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, déclare que la Chine n'a pas partagé des données brutes essentielles au cours de son enquête à Wuhan. La Chine a réfuté ces affirmations.
Juin 2021 : Des courriels rendus publics révèlent que le Dr Anthony Fauci, grand spécialiste américain des virus, a été averti que Covid avait peut-être été fabriqué en laboratoire.
Août : Le Dr Peter Embarek, chef de l'OMS, déclare que le premier patient au monde atteint du virus Covid-19 pourrait avoir été infecté par une chauve-souris alors qu'il travaillait pour un laboratoire de Wuhan, en Chine.
Août : Un rapport accablant rédigé par des républicains américains affirme que le coronavirus s'est échappé de l'Institut de virologie de Wuhan, peu après que l'établissement a tenté d'améliorer la sécurité de l'air et les systèmes de traitement des déchets.
Le rapport cite également de " nombreuses preuves " que les scientifiques du laboratoire travaillent à modifier les coronavirus pour infecter les humains et que cette manipulation peut être dissimulée.
Octobre : L'enquête des services de renseignement américains sur les origines de la pandémie ne permet pas de déterminer si le virus est apparu par transmission de l'animal à l'homme ou par une fuite en laboratoire.
Les responsables chinois ont qualifié le rapport de "politique et faux".
Janvier 2022 : Des fuites de courriels du scientifique britannique Sir Jeremy Farrar montrent qu'il a admis en février 2020 que l'origine humaine du virus était une "explication probable". Mais il a ensuite qualifié cette théorie de "conspirationniste".
Février : Sir Farrar est appelé à être interrogé sous serment au Congrès américain. Les autorités veulent qu'il explique pourquoi il s'est détourné de la théorie de la fuite en laboratoire.
Les documents militaires indiquent qu’EcoHealth Alliance a approché la DARPA (WIKI) en mars 2018 pour obtenir des fonds afin de mener des recherches de gain de fonction des coronavirus transmis par les chauves-souris. La proposition, nommée Project Defuse, a été rejetée par la DARPA pour des raisons de sécurité et parce qu’elle violait le moratoire sur la recherche sur le gain de fonction.
Le rapport principal concernant la proposition d’EcoHealth Alliance a fuité sur Internet il y a quelques mois, il est resté non vérifié jusqu’à présent. Project Veritas a obtenu un rapport séparé destiné à l’Inspecteur Général du Département de la Défense, écrit par le Major du Corps des Marines des Etats-Unis, Joseph Murphy, un ancien membre de la DARPA.
« La proposition ne mentionne pas ou n’évalue pas les risques potentiels de la recherche de Gain de Fonction (GoF) », une citation directe de la lettre de rejet de la DARPA.
Project Veritas a contacté la DARPA pour obtenir des commentaires sur les documents cachés et s’est entretenu avec le chef des communications, Jared Adams, qui a déclaré : « Cela ne me semble pas normal », lorsqu’il a été interrogé sur la façon dont les documents ont été cachés.
https://assets.ctfassets.net/syq3snmxclc9/5OjsrkkXHfuHps6Lek1MO0/5e7a0d86d5d67e8d153555400d9dcd17/defuse-project-rejection-by-darpa.pdf
https://assets.ctfassets.net/syq3snmxclc9/oVt6gT0yBx4eQXSeuNfEp/3cbbd7ef84e90c9702c1943c55d80f75/executive-slide-hr00118s0017-ecohealth-alliance-defuse.pdf
https://assets.ctfassets.net/syq3snmxclc9/6K3RxB1DVf6ZhVxQLSJzxl/6be5c276bc8af7921ce6b23f0975a6c3/A_prempt-background-hr001118s0017.pdf
https://assets.ctfassets.net/syq3snmxclc9/2mVob3c1aDd8CNvVnyei6n/95af7dbfd2958d4c2b8494048b4889b5/JAG_Docs_pt1_Og_WATERMARK_OVER_Redacted.pdf
S'inoculer volontairement le Covid est illégal et dangereux
Il est difficile de s'imaginer avaler une fiole de salive contaminée par le Covid. Pourtant, certains réfractaires au vaccin ont décidé de contracter volontairement la maladie pour obtenir au moins provisoirement un certificat sanitaire.
La pratique est illégale. Selon l'OFSP, contracter volontairement le coronavirus est une infraction pénale, passible de 5 ans d'emprisonnement.
Elle est dangereuse également: "Cela contribue à accélérer la transmission du virus et la gravité de l'épidémie. On fait prendre des risques pour les proches et pour la société", a expliqué dans le 19h30 la médecin cantonale genevoise Aglaé Tardin.
Sur les réseaux sociaux, les appels de personnes désirant s'auto-infecter se multiplient.
si malgré nos 92% d'adultes vaccinés et 65% des plus de 70 ans triple-vaccinés, il existe encore un risque de saturation hospitalière temporaire, la solution est peut-être d'accepter cette saturation - et à moyen-terme, d'armer l'hôpital pour y faire fac - plutôt que de confiner tous les hivers et de faire souffrir perpétuellement des enfants.
En mars 2021, un papier publié dans Nature par Bauer, Brugger et König démontre que 98,3% des décès en Europe et aux États-Unis concernent les plus de 40 ans et que le taux de mortalité du Cocid-19 augmente exponentiellement. Constat que les données de mortalité françaises semblent confirmer puisqu'au premier janvier 2021, les plus de 80 ans (6,3% de la population) représentaient 74,9% des décès, tandis que les plus de 90 ans (1,4% de la population) en représentaient 32%. On peut énoncer deux répercussions statistiques contre-intuitives de cette augmentation exponentielle du risque avec l'âge.
1) Le taux de mortalité en cas d'infection au Covid-19 est pour la très grande majorité de la population inférieur au taux de mortalité moyen du Covid-19.
2) Le Covid-19 peut être en moyenne bien plus létal que la grippe tout en étant moins létal que celle-ci pour plus de 50% de la population.
Ce n'est donc pas parce que le Covid-19 pose un problème d'ordre collectif plus grave que la grippe qu'il est pour les enfants plus dangereux que la grippe - raisonnement théorique confirmé par les données.
- antivirus large spectre avec tropisme vers le système respiratoire => huile essentielle de menthe poivrée (pas pour enfants de moins de 8 ans)
- extrait fluide d'échinacée
- plantain, anti-infectieux large spectre. (en teinture mère)
- huile essentielle ravintsara (anti-viral et contient 60% d'oxyde de cinéole: molécule que l’on appelle plus communément eucalyptol : son usage vous fera donc bénéficier, au niveau des voies respiratoires, de ses propriétés anti inflammatoires, expectorantes, et antitussives (toux grasse))
- vitamine D (surtout en hiver sous le brouillard....)
- Huile essentielle de Thym thymol (pour les adultes. Pour les enfant: Thym linalol) Le thym stimule la production de globule blanc.
- cure de probiotique: ergyphilus des labos nutergia, soit 4 souches:
Lactobacillus rhamnosus GG ATCC 53103
Lactobacillus paracasei LMG P-21380
Lactobacillus acidophilus DSM 21717
Bifidobacterium bifidum DSM 22892
Résumé
Les anticorps induits par les vaccins peuvent prévenir ou, dans le cas du virus de la péritonite infectieuse féline, aggraver les infections par les coronavirus. Nous avons cherché à savoir si un trimère recombinant natif de la protéine S (triSpike) du coronavirus du syndrome respiratoire aigu sévère (SARS-CoV) était capable de déclencher une réponse immunitaire neutralisante et protectrice chez les animaux et nous avons analysé la capacité des anticorps anti-S à provoquer un renforcement dépendant des anticorps (ADE) de l'entrée du virus in vitro et un renforcement de la réplication in vivo. Les immunoglobulines sériques et muqueuses spécifiques du SRAS-CoV ont été facilement détectées chez les animaux immunisés. Les IgG sériques ont bloqué la liaison de la protéine S au récepteur de l'ECA2 et ont neutralisé l'infection par le CoV-SRAS in vitro. L'entrée dans les lignées de cellules B humaines s'est produite de manière dépendante du FcγRII et indépendante de l'ACE2, ce qui indique que l'ADE de l'entrée du virus est un nouveau mécanisme d'entrée cellulaire du SRAS-CoV. Les animaux vaccinés n'ont montré aucun signe d'amélioration de la pathologie pulmonaire ou de l'hépatite, et la charge virale était indétectable ou fortement réduite dans les poumons après une provocation par le CoV-SRAS. Dans l'ensemble, nos résultats indiquent qu'une protéine S trimérique recombinante a pu susciter une réponse immunitaire protectrice efficace in vivo et justifient que l'on s'intéresse à l'évaluation de la sécurité d'un vaccin humain contre le SRAS-CoV.
Dans l'ensemble, nos résultats indiquent qu'une protéine S trimérique recombinante a pu déclencher une réponse immunitaire protectrice in vivo, mais si l'observation d'une entrée accrue dans les cellules B in vitro peut avoir un corrélat in vivo, il y aurait lieu de s'inquiéter de l'évaluation de la sécurité d'un vaccin humain contre le SRAS-CoV.
fomitopsis officinalis - Agaricon
Activité antivirale et antibactérienne de champignons médicinaux
24 septembre 2008
Des composés ayant des propriétés antivirales et antibactériennes uniques sont préparés à partir de mycélium, d'extraits et de dérivés de champignons médicinaux. Les compositions sont dérivées de Fomitopsis, Piptoporus, Ganoderma, Inonotus, Trametes, Pleurotus et de mélanges d'espèces de champignons médicinaux et sont utiles pour prévenir et traiter les virus, y compris les virus Poxyiridae et Orthopox, les virus de la grippe, y compris la grippe aviaire (H5N1), le SRAS et l'hépatite C (HCV), ainsi que les infections dues à Mycobacterium tuberculosis, Staphylococcus aureus et Escherichia coli.
La variole est une grave maladie aiguë, contagieuse et infectieuse, marquée par de la fièvre et une éruption cutanée progressive caractéristique. La majorité des patients atteints de variole se rétablissent, mais la mort peut survenir dans jusqu'à 30 % des cas. De nombreux survivants de la variole ont des cicatrices permanentes sur une grande partie du corps, en particulier sur le visage, et certains restent aveugles. Des épidémies occasionnelles de variole se sont produites pendant des milliers d'années en Inde, en Asie occidentale et en Chine. La colonisation européenne des Amériques et de l'Afrique a été associée à de vastes épidémies de variole parmi les populations indigènes dans les années 1500 et 1600, y compris son utilisation comme arme biologique potentielle aux États-Unis. La variole a été produite comme arme par plusieurs nations bien après la convention sur les armes biologiques de 1972 qui interdit de telles actions.
Il n'existe pas de traitement spécifique pour la variole et la seule prévention est la vaccination. En 1980, la maladie a été déclarée éradiquée à la suite de programmes de vaccination mondiaux. Toutefois, à la suite des attentats terroristes et des attaques à l'anthrax de 2001, la dissémination délibérée du virus de la variole est désormais considérée comme une possibilité et les États-Unis prennent des précautions pour faire face à cette éventualité.
La variole est classée comme un agent de catégorie A par les Centers for Disease Control and Prevention. Les agents de catégorie A sont considérés comme présentant la plus grande menace potentielle d'impact négatif sur la santé publique et ont un potentiel modéré à élevé de dissémination à grande échelle. Les autres agents de catégorie A sont l'anthrax, la peste, le botulisme, la tularémie et les fièvres hémorragiques virales. La possibilité, même lointaine, de la diffusion d'une maladie transmissible mortelle dans une population essentiellement non immunisée est réellement effrayante.
L'orthopoxie (Orthopoxvirus) comprend le virus qui cause la variole (Variola major). La variole n'infecte que les humains dans la nature, bien que d'autres primates aient été infectés en laboratoire. Les autres membres des genres Orthopoxvirus capables d'infecter l'homme sont le monkeypox, le camelpox, le cowpox et la vaccine. Les autres poxvirus capables d'infecter l'homme sont le Parapoxvirus pseudocowpox et Orf (Parapoxvirus ovis) et le Molluscipoxvirus Molluscum contagiosum. La variole du singe est une maladie rare ressemblant à la variole que l'on rencontre dans les villages d'Afrique centrale et occidentale. Elle est transmise par les singes, les primates et les rongeurs. La variole du chameau est une maladie grave des chameaux. La séquence génétique du génome du virus de la variole du chameau est très proche de celle du virus de la variole. La variole bovine est généralement contractée lors de la traite de vaches infectées et provoque des nodules ulcérants sur les mains des travailleurs laitiers. La variole bovine protège contre la variole et a été utilisée pour la première fois pour la vaccination contre la variole. La pseudo-vérole est principalement une maladie des bovins. Chez l'homme, elle provoque des "ganglions du trayeur" non ulcérants. Le molluscum contagiosum provoque de petites bosses verruqueuses sur la peau. Il est transmis par contact direct, parfois comme une maladie vénérienne. Le virus Orf est présent dans le monde entier et est associé à la manipulation des moutons et des chèvres atteints de la "bouche galeuse". Chez l'homme, il provoque une lésion unique indolore sur la main, l'avant-bras ou le visage. Le Vaccinia, un Orthopox apparenté d'origine incertaine, a remplacé le cowpox pour la vaccination. Les autres virus de la famille des Poxyiridae comprennent le virus de la variole du buffle, le virus de la variole du lapin, le virus de la variole aviaire, le virus de la variole ovine, le virus de la variole caprine, le virus de la maladie de la peau bosselée (Neethling), le virus de la variole porcine et le virus du singe Yaba.
https://www.facebook.com/myret.zaki/posts/10159187956633190
PANDÉMIE
"L’enjeu est de taille : celui qui possède un antidote (vaccin, traitement) contre un virus qu’il est le seul à connaître, et dont il est le seul à pouvoir disposer, possède une arme biologique redoutable…" - extrait
Ceci n'est pas un complot, c'est une affaire militaire !
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Article de : Bruno Canard & Étienne Decroly
Directeurs de recherche au Centre national de la recherche scientifique (CNRS), laboratoire Architecture et fonction des macromolécules biologiques. - -
Extraits :
Ces expériences visant à fabriquer des virus génétiquement modifiés sont qualifiées de « gains de fonction »
Les programmes de recherches comme Predemics et Prepare pour l’Union européenne, Preempt et Predict pour les États-Unis, prévoient que si la « clé » d’un virus n’arrive pas à ouvrir la « serrure » d’une cellule humaine, les chercheurs vont l’y aider. En cas de succès, on peut mieux comprendre comment cela pourrait éventuellement se produire et se préparer à y répondre. On peut raisonnablement penser que ces opérations ont lieu dans le confinement sécurisé d’un établissement spécialement équipé pour ce type d’études : un laboratoire sécurisé pour pathogènes de classe 4 (P4).
Une arme biologique :
Une fois les technologies disponibles et en l’absence de régulation éthique, elles sont utilisées par les chercheurs. Suspendues aux États-Unis par un moratoire en octobre 2014, de telles expériences ont pu reprendre à partir de 2017. Même si des garde-fous sont mis en place, certains les enjambent allègrement, comme l’illustre la modification des génomes d’embryons humains conduite en secret par le généticien He Jiankui, afin de les rendre résistants au virus du sida (VIH) (4). Si ce généticien a été condamné à trois ans de prison pour « exercice illégal de la médecine », la réflexion et le débat de société semblent n’avoir que peu de poids devant la perspective d’une « grande découverte », ou d’une publication dans un journal à fort indice de citation. Nous devons aussi compter sur l’explosion du mouvement de laboratoires informels ou non affiliés, dans lesquels des expériences pourraient être conduites sans aucun réel contrôle.
L’enjeu est de taille : celui qui possède un antidote (vaccin, traitement) contre un virus qu’il est le seul à connaître, et dont il est le seul à pouvoir disposer, possède une arme biologique redoutable…
Les différentes parties de la « clé » ont été particulièrement étudiées. Pour certains virus, il est apparu qu’elle possède une sorte de « cran de sécurité » — pour filer la métaphore. Une fois à proximité de la « serrure », cette fonction doit être ôtée pour que la « clé » puisse entrer et tourner. Ce « cran de sécurité » est fourni par un détail moléculaire remarquable, long de quelques acides aminés, situé au milieu du spicule, un « site de coupure » accessible à des enzymes « ciseaux » : les convertases de pro-protéines. L’une de ces convertases, la furine, vient couper le « cran de sécurité » au niveau du « site de coupure », et ainsi, la clé peut tourner dans la serrure. Le virus peut entrer dans la cellule et commencer à se reproduire.
Avant l’identification du SRAS-CoV-2 fin 2019, les virus de la famille du SRAS-CoV-1 (à l’origine de l’épidémie de SRAS, en 2002) avaient un « cran de sécurité » mal reconnu par la furine et les autres convertases, ce qui limitait les contaminations. En 2012, six personnes tombent malades après avoir nettoyé des fientes de chauve-souris dans une grotte de la région de Tongguanzhen (province du Yunnan), à 1 500 kilomètres au sud-ouest de Wuhan. Trois d’entre elles succombent à une infection due à un coronavirus différent du SRAS-CoV-1 et issu de chauves-souris. La pathologie est décrite dans une thèse réalisée à l’hôpital de Kunming, près de Tongguanzhen, et publiée en 2013 (5). Des échantillons (biopsies des mineurs malades, déjections et lavages broncho-alvéolaires de chauve-souris collectées à multiples reprises dans la grotte) sont rapportés à l’institut de virologie de Wuhan, qui identifie partiellement la séquence d’un nouveau coronavirus, baptisé RaTG13, et cousin le plus proche du SRAS-CoV-2.
Le 3 février 2020, des chercheurs de l’institut de virologie de Wuhan comparent le génome du SRAS-CoV-2 avec le plus proche coronavirus connu jusqu’à présent : le RaTG13 (6). Curieusement, les auteurs ne mentionnent pas la grotte, les six malades, les trois morts, et le fait qu’ils avaient déjà trouvé à l’époque un morceau de génome identique à celui du nouveau SRAS-CoV-2. La protéine S de ce dernier est comparée avec les spicules des virus les plus proches, incluant le RaTG13. Elle en est clairement distincte, comme on peut le constater dans le schéma publié par les auteurs.
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Un virus « augmenté » - PAS SI FOU QUE CELA LUC MONTAGNIER
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Une effervescence particulière a marqué les quelques jours qui ont suivi la mise à disposition de la première séquence du génome du SRAS-CoV-2, le 12 janvier 2020. Le professeur Shan Gao et ses collègues avaient détecté ce « cran de sécurité » sensible à la furine (7).
De manière indépendante, nous avions également détecté cette insertion unique en notant qu’elle n’apparaissait dans aucun autre coronavirus de cette sous-famille des Sarbecovirus, et qu’elle introduisait un « site de coupure » potentiellement fonctionnel (😎. Ni sa séquence ni sa position ne sont anodines : les « sites de coupure » polybasiques permettent une bien meilleure dissémination virale, une pathogénicité accrue et tout un tas de joyeusetés augmentant fortement la dangerosité virale. La première insertion artificielle dans un virus SRAS-CoV a été réalisée en 2006 (9). Le virus fut effectivement « augmenté » avec une meilleure diffusion de cellule à cellule. Cela fonctionne aussi très bien pour le virus de la grippe.
Ces multiples omissions interrogent et expliquent la mobilisation de plusieurs scientifiques de renom pour qu’une enquête complète puisse être menée en Chine sur l’origine du virus responsable du Covid-19. Alors que la pandémie a causé plusieurs millions de morts et bouleversé la vie quotidienne, l’humanité mérite de connaître la raison pour laquelle cette insertion n’a pas été mentionnée, et donc pas discutée, dans l’article séminal sur la découverte du SRAS-CoV-2, qui comptait tout de même vingt-neuf auteurs issus de quatre laboratoires chinois d’excellence.
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Il demeure étonnant de constater combien une partie de la communauté scientifique semble, elle aussi, vouloir oublier, ou ne pas savoir, laissant ainsi le champ libre aux théories du complot, voire les alimentant. Il est possible qu’un virus très proche du SRAS-CoV-2 soit trouvé dans la nature, sur une autre espèce « intermédiaire », avec un « site de coupure » voisin ou identique. Cela ne dira pas comment il est arrivé là. Les questions concernant cet oubli restent et resteront pertinentes. Les chercheurs ont tout intérêt à faire leur travail : étudier et comprendre, pour éviter d’être les victimes en retour de la défiance de celles et ceux qui leur confient un devoir d’information éclairée et accessible. -
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Ce que dit cet article c'est que ceux qui savaient tant du côté chinois qu'américains se sont tus laissant le pangolain se faire accusé.
Que les millions de morts du Covid sont imputables aux scientifiques qui développent des virus augmentés et ceux qui ont financé ces "recherches".
Enfin et surtout la finalité de ces armes virales pour quel dessein ?!
Là encore, les mensonges vont continuer...
Reste que la Justice Internationale doit poursuivre et inculper pour meurtres de masse. Là encore on mesurera à quel point les Juges sont corrompus !
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Des documents obtenus par The Intercept contiennent de nouvelles preuves que le Wuhan Institute of Virology et le Centre d'expérimentation animale de l'Université de Wuhan, situé à proximité, ainsi que leur collaborateur, l'organisation à but non lucratif EcoHealth Alliance, basée aux États-Unis, se sont engagés dans ce que le gouvernement américain définit comme une "recherche préoccupante sur le gain de fonction", c'est-à-dire qu'ils ont intentionnellement rendu des virus plus pathogènes ou transmissibles afin de les étudier, malgré les stipulations d'une agence de financement américaine selon lesquelles l'argent ne devait pas être utilisé à cette fin.
La subvention pour l'expérience controversée provient de l'Institut national des allergies et des maladies infectieuses du National Institutes of Health, dirigé par Anthony Fauci. La subvention accordée à EcoHealth Alliance, un organisme de recherche qui étudie la propagation des virus de l'animal à l'homme, comprenait des sous-contrats avec l'Institut de virologie de Wuhan et l'Université normale de Chine orientale. Le chercheur principal de cette subvention est le président de l'EcoHealth Alliance, Peter Daszak, qui a joué un rôle clé dans la recherche des origines du Covid-19.
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Les scientifiques ont unanimement déclaré à The Intercept que l'expérience, qui consistait à infecter des souris génétiquement modifiées avec des virus hybrides "chimériques", ne pouvait pas avoir déclenché directement la pandémie. Aucun des virus mentionnés dans les comptes rendus de l'expérience n'est suffisamment proche du virus à l'origine de la Covid-19, le SRAS-CoV-2, pour avoir évolué vers ce dernier. Néanmoins, plusieurs scientifiques ont déclaré que ces nouvelles informations, que le NIH a publiées après avoir été poursuivi par The Intercept, mettent en évidence des problèmes de biosécurité, soulignant un manque général de surveillance de la recherche sur les agents pathogènes et soulevant des questions sur les autres informations qui n'ont pas été divulguées publiquement.
"En tant que virologue, je pense personnellement que la création de chimères de coronavirus de chauve-souris liés au SRAS, dont on pense qu'ils présentent un risque élevé pour l'homme, comporte des risques inacceptables", a déclaré Jesse Bloom, qui étudie l'évolution des virus au Fred Hutchinson Cancer Research Center. Le syndrome respiratoire aigu sévère, ou SRAS, est une maladie causée, comme le Covid-19, par un coronavirus transmis par l'air.
Le directeur de l'Institut national des allergies et des maladies infectieuses, Anthony Fauci, écoute pendant un briefing sur la pandémie de coronavirus à la Maison Blanche, le 26 mars 2020 à Washington, DC.
Le directeur de l'Institut national des allergies et des maladies infectieuses, Anthony Fauci, écoute lors d'une réunion d'information sur la pandémie de coronavirus à la Maison Blanche, le 26 mars 2020, à Washington.
Photo : Drew Angerer/Getty Images
L'expérience soulève également des questions sur les affirmations de Fauci et du directeur du NIH, Francis Collins, selon lesquelles les projets financés par le NIH à l'Institut de virologie de Wuhan n'impliquaient pas de recherche sur le gain de fonction. En mai, Fauci a témoigné devant le Congrès : "Les NIH n'ont jamais financé et ne financent pas actuellement la recherche sur les gains de fonction à l'Institut de virologie de Wuhan." Les documents ne permettent pas d'établir si Fauci était directement au courant de ces travaux.
Les scientifiques travaillant dans le cadre d'une subvention accordée en 2014 par les NIH à l'EcoHealth Alliance pour étudier les coronavirus des chauves-souris ont combiné le matériel génétique d'un coronavirus "parent" connu sous le nom de WIV1 avec d'autres virus. Ils ont soumis à deux reprises des résumés de leurs travaux qui montraient que, lorsqu'ils se trouvaient dans les poumons de souris génétiquement modifiées, trois coronavirus de chauve-souris modifiés se reproduisaient parfois beaucoup plus rapidement que le virus original sur lequel ils étaient basés. Les virus modifiés étaient également un peu plus pathogènes, l'un d'entre eux provoquant une perte de poids importante chez les souris. Les chercheurs ont déclaré : "Ces résultats démontrent une pathogénicité variable des CoV du SRASr avec différentes protéines de pointe chez les souris humanisées."
Mais les conditions de la subvention stipulaient clairement que le financement ne pouvait pas être utilisé pour des expériences de gain de fonction. Les conditions de la subvention exigeaient également que les chercheurs signalent immédiatement les résultats potentiellement dangereux et arrêtent leurs expériences en attendant un examen plus approfondi par le NIH. Selon l'EcoHealth Alliance et le NIH, les résultats ont été communiqués à l'agence, mais le NIH a déterminé que les règles destinées à restreindre la recherche par gain de fonction ne s'appliquaient pas.
The Intercept a consulté 11 scientifiques qui sont des virologues ou travaillent dans des domaines adjacents et qui ont des points de vue différents sur l'éthique de la recherche par gain de fonction et sur la recherche des origines de Covid-19. Sept d'entre eux ont déclaré que le travail semble répondre aux critères du NIH pour la recherche sur les gains de fonction.
L'un d'entre eux a déclaré que l'expérience "ne répond absolument pas aux critères" de la recherche par gain de fonction. "On ne peut pas prédire que ces virus seront plus pathogènes, ou même pathogènes du tout chez l'homme", a déclaré Angela Rasmussen, virologue à la Vaccine and Infectious Disease Organization de l'Université de Saskatchewan. "Ils n'ont pas non plus étudié la transmissibilité dans ces expériences", ce qui signifie que les scientifiques n'ont pas cherché à savoir si les virus pouvaient se propager dans une population.
Trois experts ont déclaré que, même s'ils n'avaient pas une connaissance suffisante des politiques américaines pour se prononcer sur la conformité de la recherche aux critères des NIH, l'expérience impliquant des souris humanisées était inutilement risquée.
Un virologue, Vincent Racaniello, professeur de microbiologie et d'immunologie à l'université de Columbia, a déclaré que, même s'il considérait que l'expérience sur les souris décrite dans le document entrait clairement dans la catégorie des gains de fonction, il ne la considérait pas comme problématique. "Il est possible d'effectuer certains types de recherche sur les gains de fonction qui ont ensuite des conséquences imprévues et peuvent poser problème, mais ce n'est pas le cas ici", a déclaré M. Racaniello.
Robert Kessler, responsable de la communication pour EcoHealth Alliance, a nié que les travaux sur les souris humanisées répondent à la définition de la recherche sur les gains de fonction. Kessler a insisté sur le fait que les virus de chauve-souris ne sont pas des agents pathogènes potentiels de pandémie car, a-t-il dit, "un virus de chauve-souris n'est pas connu pour être capable d'infecter les humains." La proposition justifie les travaux sur le WIV1 en expliquant qu'il ne s'agit "pas d'un agent sélectif" - en référence à une liste de toxines et d'agents biologiques étroitement surveillés et susceptibles de constituer une menace grave pour la santé publique - et qu'il "n'a pas été démontré qu'il pouvait causer des infections humaines, ni qu'il était transmissible entre humains".
Comprendre le risque de l'émergence du coronavirus de la chauve-souris528 pages
Mais les recherches du groupe sur le coronavirus de chauve-souris étaient axées sur la menace même que les virus de chauve-souris représentent pour l'homme. Kessler a reconnu que, même si le coronavirus de chauve-souris utilisé dans l'expérience ne s'est pas propagé parmi les humains, la recherche a été conçue pour évaluer comment les coronavirus de chauve-souris pourraient évoluer pour infecter les humains.
Tous les scientifiques consultés, à l'exception de deux d'entre eux, s'accordent à dire que, quel que soit le titre qu'on lui donne, cette expérience nouvellement rendue publique soulève de sérieuses inquiétudes quant à la sécurité et à la surveillance de la recherche financée par le gouvernement fédéral. "De mon point de vue, le débat sur la définition du "gain de fonction" a été trop axé sur les aspects techniques", a déclaré Jacques van Helden, professeur de bioinformatique à Aix-Marseille Université. "La véritable question est de savoir si la recherche a le potentiel de créer ou de faciliter la sélection de virus susceptibles d'infecter l'homme." Les expériences décrites dans la proposition ont clairement ce potentiel, a-t-il déclaré.
Elizabeth Deatrick, porte-parole du NIH, a déclaré que l'agence avait examiné la recherche - et décidé de ne pas la restreindre en vertu de ses propres règles. "En 2016, le NIAID a déterminé que le travail n'était pas soumis à la pause de financement de la recherche Gain-of-Function (GoF) et au cadre P3CO ultérieur du HHS", a écrit Deatrick, faisant référence aux critères mis en place en 2017 pour guider les décisions de financement de l'agence concernant les recherches qui impliquent, ou dont on peut raisonnablement penser qu'elles impliquent, des agents pathogènes pandémiques potentiels.
La crise du coronavirusLisez notre couverture complèteLa crise du coronavirus.
Des membres républicains du Congrès ont allégué, sans preuves suffisantes, que la recherche à gain de fonction menée à Wuhan avait déclenché la pandémie de coronavirus. Dans le cadre d'une enquête sur les origines de la pandémie, ils ont à deux reprises interrogé Fauci au Congrès sur son rôle de directeur du NIAID.
Lors d'un échange animé en juillet, le sénateur républicain Rand Paul a accusé Fauci de mentir lorsqu'il a affirmé que le NIH n'avait pas financé la recherche sur les gains de fonction à l'Institut de virologie de Wuhan.
Les experts affirment aujourd'hui que les documents confirment l'affirmation selon laquelle les NIH ont financé des travaux de gain de fonction, mais pas dans le cas précis où Paul l'a allégué. "Il n'y a aucun doute", a déclaré Racaniello, de l'université de Columbia, qui a souligné la perte de poids des souris infectées par les virus chimériques décrite dans les résumés de recherche envoyés aux NIH. "A partir de la perte de poids, c'est un gain de fonction. Tony Fauci a tort de dire que ce n'est pas le cas."
Mais les documents ne prouvent pas l'affirmation de Paul selon laquelle Fauci mentait, car ils ne permettent pas de savoir si Fauci les a lus. Ils n'appuient pas non plus de quelque manière que ce soit l'allégation de Paul selon laquelle Fauci était "responsable de la mort de 4 millions de personnes dans le monde à cause d'une pandémie" - ou que quiconque a intentionnellement provoqué le Covid-19. Ce qui est clair, c'est que les responsables de programme du NIAID, l'agence que supervise Fauci, étaient au courant de ces recherches.
Un paragraphe décrivant la recherche, ainsi que deux figures illustrant ses résultats, figuraient à la fois dans un rapport d'étape 2018 sur la subvention pour le coronavirus de la chauve-souris et dans une demande de renouvellement pour 2019. Et les NIH ont confirmé qu'ils les avaient examinés.
"Les NIH n'ont jamais approuvé de recherches qui rendraient un coronavirus plus dangereux pour les humains", a déclaré l'agence dans un communiqué, faisant écho aux remarques de Collins, le directeur des NIH, publiées sur son site web en mai. "Les recherches que nous avons soutenues en Chine, où les coronavirus sont répandus, visaient à comprendre le comportement des coronavirus circulant dans les chauves-souris et susceptibles de provoquer une maladie généralisée." Des recherches similaires financées par les NIH avaient contribué au développement de vaccins contre le coronavirus, poursuit le communiqué.
La Maison Blanche n'a pas répondu aux questions concernant ces recherches.
Définitions changeantes, charge virale croissante
L'expérience sur des souris humanisées s'inscrit dans l'objectif global de la subvention de 3,1 millions de dollars, intitulée "Comprendre le risque d'émergence du coronavirus de chauve-souris" et visant à prévenir une pandémie en prévoyant les circonstances dans lesquelles un coronavirus de chauve-souris pourrait évoluer pour infecter l'homme. Les chercheurs ont adopté une approche ambitieuse en trois volets : dépistage des personnes fortement exposées à la faune sauvage, modélisation mathématique et expériences en laboratoire sur les virus. Peter Daszak, président de l'EcoHealth Alliance, travaille depuis des années en étroite collaboration avec des scientifiques chinois, et près de 750 000 dollars de la subvention ont été alloués à l'Institut de virologie de Wuhan. Une somme supplémentaire de près de 300 000 dollars a été attribuée à l'East China Normal University, où les chercheurs ont effectué des prélèvements sur le terrain.
Dans un article publié en 2005, l'équipe de M. Daszak a montré que le premier virus du SRAS provenait des chauves-souris. Le syndrome respiratoire du Moyen-Orient, ou MERS, est causé par un coronavirus apparu en 2012 et dont on pense également qu'il provient des chauves-souris, qui sont désormais une cible privilégiée pour les virologues qui tentent de comprendre et de combattre les maladies émergentes. M. Daszak soutient depuis longtemps que ses recherches sont essentielles pour prévenir les épidémies.
Mais les recherches sur les virus des chauves-souris à Wuhan ont montré que l'infection d'animaux vivants par des virus modifiés peut avoir des conséquences imprévisibles. Un rapport aux NIH sur l'avancement du projet au cours de l'année se terminant en mai 2018 décrit les scientifiques créant de nouveaux coronavirus en modifiant des parties du WIV1 et exposant des souris génétiquement modifiées aux nouveaux virus chimériques. Des recherches publiées en 2017 dans la revue PLOS Pathogen ont montré que, dans des cellules en laboratoire, des virus chimériques similaires se reproduisaient moins efficacement que l'original. Les NIH ont cité cette recherche comme l'une des raisons pour lesquelles le moratoire sur la recherche préoccupante par gain de fonction ne s'appliquait pas à cette expérience. "Il s'agissait d'une perte de fonction, pas d'un gain de fonction", explique le courriel des NIH. (Le NIH a également souligné que les modifications apportées aux virus chimériques "ne devraient pas augmenter la virulence ou la transmissibilité chez l'homme").
Dans les poumons des souris humanisées, cependant, les nouveaux virus semblent s'être reproduits beaucoup plus rapidement que le virus original qui a été utilisé pour les créer, selon un graphique à barres présenté dans les documents. La charge virale dans le tissu pulmonaire des souris était, à certains moments, jusqu'à 10 000 fois plus élevée chez les souris infectées par les virus modifiés que chez celles infectées par le WIV1. Selon M. Deatrick, porte-parole du NIH, la différence dans les taux de reproduction virale - qui était particulièrement prononcée deux et quatre jours après l'infection des souris par le virus - ne représentait pas un gain de fonction car, à la fin de l'expérience, la quantité de virus produite par les souches parentales et chimériques s'équilibrait. "Les titres viraux étaient équivalents à la fin de la période d'expérimentation", écrit Deatrick. Le courriel précise également que "le NIH soutient ce type de recherche afin de mieux comprendre les caractéristiques des virus animaux susceptibles de se propager à l'homme et de provoquer une maladie généralisée."
Les scientifiques consultés par The Intercept ont exprimé des avis divergents sur la question de savoir si l'augmentation de la charge virale pouvait se traduire par une augmentation de la transmissibilité, qui repose sur la capacité du virus à se répliquer. Pour certains, le bond de la charge virale indique que le virus à ARN modifié peut se répliquer beaucoup plus rapidement que l'original dans les poumons des souris, ce qui entraîne probablement une pathogénicité et une propagation accrues. M. Rasmussen, de la Vaccine and Infectious Disease Organization, a souligné que la charge virale n'est pas identique au taux de reproduction, et a fait remarquer que "cela montre que les virus chimériques sont plus efficaces que les virus originaux : "Cela montre que les virus chimériques se sont répliqués un peu plus vite, mais cela ne nous dit absolument rien sur la transmissibilité. De plus, le WIV1 a rattrapé son retard à la fin de l'expérience. Nous constatons tout le temps des différences dans la vitesse de réplication virale, mais souvent elles ne sont pas directement corrélées à la pathogénicité."
Un autre chiffre figurant dans les documents suggère qu'au moins un des virus modifiés a non seulement augmenté la reproduction virale, mais a également fait perdre plus de poids aux souris humanisées que celles exposées au virus original - une mesure de la gravité de la maladie.
Tableau 1
Un graphique tiré d'un rapport sur les recherches financées par le NIH à Wuhan montre la charge virale dans les tissus pulmonaires de souris humanisées.
Capture d'écran : Document FOIA
Les NIH exigent que l'augmentation de la reproduction virale soit immédiatement signalée, selon une note dans l'avis d'attribution que l'agence a publié en juillet 2016. "Aucun fonds n'est fourni et aucun fonds ne peut être utilisé pour soutenir la recherche sur le gain de fonction couverte par l'annonce de la Maison Blanche du 17 octobre 2014", précise la note. Si une nouvelle chimère semblable au MERS ou au SRAS montre "une croissance accrue du virus supérieure à 1 log par rapport à la souche dorsale parentale", poursuit la note, les chercheurs ont reçu pour instruction d'arrêter toutes les expériences avec les virus et d'envoyer les données aux spécialistes des subventions du NIAID, ainsi qu'au comité de biosécurité de l'Institut de virologie de Wuhan. La croissance accrue des coronavirus chimériques chez les souris humanisées était, à un moment donné, jusqu'à 4 log de plus - ou 10 000 fois - le taux du virus original. Mais rien n'indique que les recherches ont été arrêtées.
En fait, la subvention pour le coronavirus de la chauve-souris a été renouvelée pour une période de cinq ans en 2019, bien que l'administration Trump ait suspendu le financement en avril 2020 au milieu de la pandémie de Covid-19 et de la spirale des préoccupations concernant ses origines. (Le financement a été rétabli plus tard, mais dans des conditions strictes que Daszak a dit qu'il était impossible pour son groupe de respecter).
Kessler, le responsable de la communication d'EcoHealth Alliance, a également souligné le fait que la subvention a été renouvelée en 2019 - après qu'EcoHealth Alliance ait soumis à deux reprises des documents détaillant l'expérience - comme preuve que l'organisation n'a rien fait de mal. "S'il y avait eu des violations, ils ne l'auraient pas fait", a-t-il déclaré.
Une longue histoire de controverse
La pratique consistant à fabriquer des virus chimériques afin d'étudier comment ils pourraient devenir plus contagieux a fait l'objet d'un examen minutieux bien avant la pandémie. Les partisans de cette recherche sur le gain de fonction ont fait valoir qu'elle pouvait aider les virologues à mieux comprendre les épidémies naturelles et à s'en défendre. Mais les critiques ont dit qu'elles étaient déraisonnablement dangereuses.
En octobre 2014, le gouvernement fédéral a mis en place un moratoire sur le financement de la recherche sur le gain de fonction sur les agents pathogènes pandémiques potentiels qui pourraient être "raisonnablement anticipés" pour conduire à la propagation chez les humains, comme indiqué dans une orientation de 2017 du Département de la santé et des services humains. En décembre 2017, le moratoire a été levé et remplacé par de nouvelles directives pour la surveillance de la recherche utilisant des agents pathogènes pandémiques potentiels. Les bénéficiaires ont indiqué que l'expérience sur les souris humanisées a été réalisée entre juin 2017 et mai 2018. La recherche par gain de fonction a de nouveau été mise sous les feux de la rampe en 2020, au milieu de spéculations selon lesquelles l'Institut de virologie de Wuhan avait mené de telles recherches et qu'elles étaient liées d'une manière ou d'une autre à la pandémie.
Bien que les nouvelles informations concernant la recherche sur les souris humanisées ne constituent pas un "pistolet fumant" pour les partisans de ce qui est devenu la "théorie de la fuite du laboratoire", elles donnent du crédit à l'hypothèse, selon Stuart Newman, professeur de biologie cellulaire qui dirige le laboratoire de biologie du développement au New York Medical College. "Fabriquer des coronavirus chimériques, mélanger et faire correspondre des RBD [une partie du virus qui lui permet de se fixer aux récepteurs] et des protéines de pointe est exactement le scénario imaginé par de nombreux partisans de la théorie de la fuite en laboratoire", a déclaré Newman. "Le fait qu'il s'agissait d'un paradigme de recherche établi dans le laboratoire de Wuhan [...] rend définitivement plus plausible l'origine laboratoire."
Les documents sur la recherche ont été divulgués par les NIH après que The Intercept a soumis une demande en vertu de la loi sur la liberté d'information en septembre 2020, poursuivant plus tard en justice pour qu'elle soit satisfaite. La demande visait à obtenir des copies de ces propositions de subventions et d'autres que Daszak a soumises à l'agence, ainsi que les communications de l'agence concernant ces propositions. Le NIH a initialement refusé la demande de The Intercept au motif que la publication des propositions de Daszak compromettrait une enquête en cours. L'avocat de l'agence a admis par la suite que le NIH n'avait pas examiné un grand nombre de documents avant de faire cette affirmation.
"Le contenu des subventions soulève de sérieuses questions sur les processus d'examen et la supervision de la recherche sur les agents pathogènes à risque", a déclaré Alina Chan, scientifique basée à Boston et co-auteur du livre à paraître "Viral : The Search for the Origin of Covid-19". Les nouvelles informations contenues dans les documents justifient une enquête plus approfondie afin de déterminer si les chercheurs ont pu omettre des informations sur d'autres expériences préoccupantes, a-t-elle ajouté. "La question est la suivante : qu'ont-ils fait d'autre ces dernières années dont nous ne sommes pas au courant ?"
Documents référencés dans cet article :
Comprendre le risque d'émergence du coronavirus de la chauve-souris.
The Intercept v. National Institutes of Health (en anglais)