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27 févr. 2020
Le mercredi 26 février 2020 à 20h, au Centre Rabelais de Montpellier.
La monnaie est soumise à une double transformation : le digital et une contestation accrue de sa légitimité sous sa forme traditionnelle. Le lancement récent de la monnaie de Facebook (Libra) annonce en particulier une mutation inédite de l’écosystème monétaire induite par un géant des réseaux sociaux. Ceci relance le débat sur les avantages et les risques des monnaies digitales privées. Cette annonce a suscité des réactions contrastées, l’enthousiasme initial de certains adeptes des « crypto-monnaies » cédant la place à la méfiance des régulateurs (les Banques Centrales). Quelles sont les lignes de rupture et de continuité qu’introduit la Libra dans le débat sur la digitalisation de la monnaie et notamment par rapport aux monnaies digitales privées existantes (par ex. bitcoin) ? Que penser des réactions des Banques Centrales qui tentent de reprendre la main en créant leur propre monnaie digitale?
Docteur en science politique de l'université de Lausanne, et expert en innovation monétaire, Virgile Perret est auteur de l’ouvrage Monnaie et citoyenneté (2015) et d’articles dans la presse économique. Il collabore avec l’Observatoire de la finance à Genève, où il coordonne le Prix global "Ethics &Trust in Finance". Parallèlement, il est aussi Secrétaire général de l’Association pour Renouveler la Recherche et l’Enseignement en Economie et Finance (AREF), basée à l’Université de Fribourg en Suisse.
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Cette conférence est truffée d'erreurs et de biais. Donc voici mes commentaires.
6:28 La partie la plus importante pour les gens qui ne connaissent pas le fonctionnement du système monétaires actuel: 95% de la monnaie provient du crédit bancaire de banque commerciales, donc privées !! (et les banques centrales ne sont pas non plus des organismes publiques !! la séparation d'avec l'Etat est bien réalisé selon la doctrine depuis les années 1970)
Le reste de la conférence n'a que peu d'intérêt, tellement il y a des erreurs, des inexactitudes et un parti pris opposé à la (défunte) libra.
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y'a pas que la partie benchmark où le conférencier n'est pas compétent.... il arrête pas de parler de "privatisation" de la monnaie avec la libra... et en même temps il nous dit que 95% de la monnaie est créée par les banques commerciales privées... et que les banques centrale sont à moitié publique et à moitié privée... donc en gros la monnaie est déjà privée. Donc il n'y a pas de privatisation vu que c'est déjà privé !!!!
... et parler de crypotgraphie quantique pour les MNBC.. heu.. là j'ai des doutes. C'est moins énergivore ?? avec des ordinateurs refroidi à -160°C ?? rien à voir et justement les MNBC utilisent aussi des registres distribué, car elles ne se font pas confiance. Actuellement on a du recul. Mais les tests de 2017 se faisaient déjà ainsi !
Et.. le gars il a jamais du aller en afrique !! C'est le monde occidental qui est à la traine en terme de moyen de paiement par téléphone !! Le Mpesa et les dizaines d'autres monnaies basées sur des crédits de téléphones sont courantes et là depuis bien longtemps. Même avant les smartphone. Et de nos jours les smartphones aussi sont courants en afrique !!!
Heureusement pour l'orateur que le public est encore plus ignorant que lui !!!! (CF: la présidente de l'assemblée qui n'a retenu que le fait que son compte en banque est de la monnaie privées...)
42:51 Le problème de la libra c'est la privatisation de la monnaie ?? Heu... donc à 6:28 quand vous dites que 95% de la monnaie est crée par des banques commerciales privées c'est pas un problème ?? Tout comme il y a le bon et le mauvais chasseur, il y a le bon et le mauvais privé !! Dite tout de suite que vous êtes contre le projet de la libra.. ça économisera du temps à tout le monde ! Bon.. c'est vrai vous vous êtes présenté comme un "institutionnaliste" donc ça se comprends.....
Et à propos des 5% de monnaie crée par des banques centrales, quel est le status juridique d'une banque centrale ? C'est pas non plus des institution publiques. Vu que vous êtes en suisse comme moi, je peux vous parler de la Banque Nationale Suisse, dont je suis actionnaire ! .. C'est une Société Anonymes cotée en bourse, totalement indépendante de la confédération suisse (hormis que le gouvernement nomme une partie des membres du conseil de banque) Puis la majorité des droits de votes (très proches de 50%) des actions sont détenues par les cantons suisses.
Donc ce n'est en aucun cas l'état... même si l'actionnariat est détenu en majorité par des collectivités publique. La gouvernance n'est pas du tout publique.
43:54 A propos du cours légal, pourquoi vous trouvez le le fait que la libra n'aura pas de cours légal est un problème, alors que comme vous l'avez dit à 6:28 95% de la monnaie actuellement en circulation est une reconnaissance de dette de banque commerciales et n'a pas non plus de cours légal !!!!!! Est-ce que vous êtes conscient des incohérences de votre propos ?
En Suisse nous avons la LUMMP, la loi sur l'unité monétaire et les moyens de paiement qui défini que la monnaie ayant cours légal en suisse à 3 forme: les pièces émises (sans dettes ) par la confédération, la billet émis par la banque nationale suisse (une SA cotée en bourse), la monnaie scripturale interbancaire de la banque nationale suisse. (non accessible aux particuliers... et en suisse il n'est pas possibles pour un particulier hors employé de la BNS d'avoir un compte à la banque centrale)
Donc le reste n'a pas cours légal. Donc 95% de la monnaie – Les substituts monétaires - selon l'appellation du conseil fédérale depuis 2012 n'a pas cours légal !!
1:13:06 Est-ce que vous avez déjà entendu parler de M-Pesa et d'autres des 135 services de monnaie basées sur de crédit de téléphone mobile qu'on trouve en afrique en 2019 ? (avant votre conférence)
C'est le monde occidental qui est en retard sur l'afrique en ce qui concerne les moyens de paiement par téléphone, et pas besoin de smartphone pour ça. M-Pesa a été crée en 2007 et se pratiquait déjà avant. Donc c'est une pratique plus vielle que l'iPhone !!
Le taux de pénétration de la téléphonie mobile en Afrique subsaharienne est proche de 91% en 2022 et de 51% pour les smartphones.
Ceci alors que, toujours pour l'afrique subsaharienne, le taux d'inclusion bancaire est de 32% en 2021.
Donc il n'est absolument pas aberrant du tout pour facebook d'avoir parlé d'inclusion financière grâce à la libra !!!
Encore une fois, vos propos ne sont pas corrects ou complètement biaisés.
1:17:00 Vu que 5 ans se sont passés depuis la conférence, je complète. Donc la libra n'a jamais vu le jour. Elle a été torpillé par la FINMA, l'autorité de surveillance des banques en suisse. Alors que les Monnaie Numérique (pas de "digitale" en bon français) de Banque centrales sont des les cartons. Il y a des tests Banque Nationale Suisse et Banque de France qui ont été effectué en 2021, c'est le projet Jura. On a aussi le projet Helvetia, . Puis l'état chinois a profité des jeux olympiques le 6 janvier 2022 pour lancer sa Monnaie Numérique de Banque Centrale et directement intégrée dans l'App WeChat de Tencent. Donc c'est 1 milliard de Chinois qui peuvent l'utiliser, comme aurait pu l'être la défunte libra à travers Whatsapp... Il suffit de s'identifier via l'app e-CNY de la banque du peuple chinoise. Ainsi les chinois ont directement accès à une monnaie numérique ayant cours légal (donc "publique" selon la terminologie utilisée durant cette conférence), pendant que le monde occidental utilise de la monnaie crédit bancaire des banques commerciales n'ayant pas cours légal.
1:28:44 Enfin une question pertinente qui montre l'incohérence des propos du conférencier.... il y a la bonne monnaie privée et la mauvaise monnaie privée ???
En Suisse la garantie des dépôts est de CHF 30 000.- mais il n'y a un fond que de CHF 6 milliards pour sauver une banque en faillite... ainsi ce fond n'a servi que pour la kaupthing bank qui a fait faillite en 2008... mais quand UBS a fait faillite la même année ce mécanisme ne fonctionne pas... tout comme la même année toujours crédit suisse a fait faillite.. mais il s'est arrangé pour faire un crédit de 10 milliards au Qatar pour racheter ses propres actions !! C'est beau le pouvoir de la création monétaire. Puis... Crédit Suisse a vraiment fait faillite en 2023 et a fusionné avec UBS.
Du coup les questions posée là son totalement pertinentes. Pourquoi dénoncer le mécanisme de libra, alors que le systèmes actuel par le crédit est bien pire ???
Que sentaient, touchaient, entendaient et voyaient les anciens Égyptiens lorsqu'ils pénétraient dans leurs grands cimetières, aujourd'hui ensevelis sous des millénaires de sable balayé par le vent ? Les tombes n'étaient-elles que des lieux où l'on enterrait les morts ? Ces questions motivent les recherches de Sergio Alarcón Robledo, doctorant en langues et civilisations du Proche-Orient. Alarcón Robledo a utilisé la photogrammétrie pour reconstruire le plan de la nécropole de Saqqara Nord, créant des modèles tridimensionnels qui révèlent les propriétés visuelles et acoustiques de cet espace sacré. Le travail d'Alarcón Robledo modifie notre compréhension de l'expérience sensorielle que les anciens architectes espéraient créer en planifiant et en construisant les tombes égyptiennes, nous apportant ainsi une image plus holistique du passé.
"Tout bien que tu détiens est un souci qui te retient".....
Au 4ème siècle avant Jésus Christ les Grecs prennent le pouvoir en Égypte et les savants commencent à interpréter la religion égyptienne. Les dieux ayant les mêmes caractéristiques vont être associés et c’est ainsi que le dieu Thot des égyptiens va fusionner avec le dieu Hermès des Grecs pour devenir Hermès Trismégiste, qui signifie le trois fois grand.
Au 3ème siècle avant Jésus Christ, en Égypte va naître un courant de pensée que l’on appelle l’hermétisme et qui va nous offrir une littérature baptisée Hermetica. À l'origine, il s’agit de traitées d’astrologie, d’alchimie, de magie et de médecines occultes, mais un peu plus tard, vers le 1er siècle avant jésus christ, on trouve des œuvres plus philosophiques et mystiques qui invitent à une quête de compréhension de l’univers. C’est dans cette deuxième vague de littérature que l’on trouve un traité du nom de Corpus Hermeticum et c’est dans ce traité que l’on trouve la table d’émeraude.
C'est un texte très court qui ne comporte qu’une dizaine de formulations. Il existe une multitude de traductions car à travers le temps, beaucoup d’auteurs en ont fait leurs propres interprétations et parfois, le sens de certaines phrases a été grandement modifié. La version que j'utilise dans cette vidéo est une version un petit peu personnelle. La traduction n’est pas directement de moi, mais j’ai essayé de rester le plus fidèle possible à la première version latine. Certes ça a déjà été traduit de l’arabe mais autant je peux me débrouiller en latin, autant en arabe, c’est un peu plus compliqué. En plus de la fidélité du texte latin j’ai essayé de garder les concepts qui font sens au sein de l'hermétisme, voilà le texte :
Texte de la table d'émeraude d'Hermès trismégiste
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Il est vrai, sans mensonge et très véritable : que ce qui est inférieur est comme ce qui est supérieur et que ce qui est supérieur est comme ce qui est inférieur, pour accomplir les miracles d’une seule chose.
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Et comme toutes choses ont été et sont venues d’UN, ainsi toutes choses sont nées dans cette chose par adaptation.
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Le père est le soleil, la mère est la lune, le vent la porte dans son ventre, la terre l’a nourrit. Le père de la perfection à travers le monde. La puissance est intacte si elle est tournée vers la terre.
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Tu sépareras la terre du feu, le subtil de l’épais, agissant avec prudence et habileté.
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Il s’élève de la terre au ciel, redescend sur terre et unis l’inférieur avec le supérieur. Ainsi tu auras la gloire du monde entier. Toute obscurité t'abandonnera.
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C’est la puissante force qui conquiert chaque chose subtile et pénètre chaque chose solide.
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Ainsi le monde a été créé.
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Par elle s’effectueront de merveilleuses adaptations dont le moyen est ici.
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Je suis Hermès Trismégiste, j’ai les trois parties de la philosophie du monde.
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Ce que j’ai dit sur l’opération du soleil est complet.
Interpétation de la tablette d'émeraude d'Hermès trismégiste
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A l'origine de toute chose il une seule et unique énrgie primordiale.
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Pour se manifester cette énergie doit posséder deux principes opposés: un vecteur et un récepteurs matériel. C'est le quaternaire de la création.
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Il est possible de maitriser cette énergie primordiale en travaillant avec prudence et habilité en séparant la Terre et le Feu, c'est à dire le matériel, de l'immatériel.
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L'univers est fracatal. Les lois qui régissent les plus petits éléments sont les mêmes que celles régissant les plus grands éléments.
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L'infiniment grand fonctionne comme l'infiniment petit.
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Il faut toujours considérer une vérité sous son triple aspect: positif, négatif et neutre. (Thèse anti-thèse, synthèse)
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En maitrisant toutes ces clés, vous pourrez accomplir des miracles à partir de la force primordiales et vous serez protégé des l'obscurité.
script et source
https://docs.google.com/document/d/1I6kiBTD21tbw3LqRp2DOVCphlBukgfq3AS-g0Eh18iI/edit?tab=t.0#heading=h.awgje0yne4be
Conclusion et récap
Une thèse de Brett Christopher
Alors c’est le moment de récapituler tout ce qu’on vient de voir. Première chose : cette vidéo est largement basée sur la thèse de Brett Christopher - un économiste / commentateur politique - développée dans son livre “The price is wrong. Why capitalism won’t save the planet ?” J’ai trouvé ce bouquin particulièrement intéressant, bien sourcé et argumenté… D’où cette vidéo.
Cadre d’analyse
D’abord le cadre : si la lutte contre le RC implique sobriété et transformation des usages, on a uniquement évoqué dans cet épisode la décarbonation de la production d’électricité. Plus précis encore, on n’a parlé de l'écosystème des “renouvelables” dont on a réduit la définition à : panneaux solaires + éoliennes. Donc pas l’hydroélectrique, pas le biogaz, pas les différentes solution de stockage d’électricité : batteries, hydrogène, step…
Ce cadre d’analyse peut paraître très restreint mais comme “panneaux solaires” et “éoliennes” sont des leviers majeurs pour réussir la transition, ça a du sens de s’y intéresser de près.
On ne construit pas assez de renouvelables
Dans ce cadre donc, on a vu que même si on se bouge les fesses, la vitesse à laquelle on installe des renouvelables accélère : bonne nouvelle, on ne se les bouge pas assez si on prend comme référence le scénario Net Zero 2050 de l’AIE. Pourquoi ce retard ?
Pourtant, the price is right
Les défenseurs du seul marché comme solution ont tendance à dire : “la réponse se trouve dans les coûts”. Entre électricité fossile et électricité renouvelable, le marché sélectionnera automatiquement la solution la moins chère. Donc oui il a fallu des subventions étatiques pour que l’industrie renouvelable démarre (comme quoi la solution de marché n’implique pas que lui finalement…) mais si on regarde les LCOE actuels - indicateurs de coût de référence - on voit que les renouvelables sont désormais très compétitifs. Conclusion : si ça ne va pas assez vite, ça ne peut pas être de la faute du marché. Il doit y avoir quelques chose qui l’empêche de faire son office.
C’est la faute de l’intermittence
Le premier coupable potentiel dont on a parlé c’est l’intermittence : le vent et le soleil ne souffle et ne brille pas toujours pile quand on en a besoin. Si cette intermittence n’est pas un souci dans les pays développés au seint desquels la demande d’électricité augmente peu, ce n’est plus la même histoire dans des pays en fort développement comme en Chine - et peut-être bientôt en Inde - où l’infrastructure électrique doit s’agrandir très rapidement. Les chinois installent encore beaucoup de centrales à charbon pilotables pour s’assurer de pouvoir produire de l’électricité quand ils en auront besoin. En effet, certaines technologies de stockage qui permettraient du 100% renouvelable - notamment pour cette histoire de stockage inter saisonnier - ne sont pas encore matures. Donc construire plein de renouvelables dans un pays où la demande n’augmente presque pas, pas de souci, on utilise les centrales pilotables existantes pour combler le manque… Mais dans un pays où la demande d’électricité explose… Pas trop le choix, il faut prévoir du pilotable en plus. Comme la Chine est assise sur les deuxième réserves mondiales et qu’elle a déjà plein de charbon en activité, c’est ce qui est le plus simple pour elle. Et il faut espérer que l’Inde, qui est assise sur les 3ème réserves mondiales, ne fera pas le même calcul.
Donc l’explication par l’intermittence est surement pertinente pour un pays comme la Chine. Mais pas pour l’Europe ou les Etats-Unis où la demande en électricité augmente peu.
C’est la faute des gouvernements
Le prochain coupable sur la liste serait alors nécessairement une administration publique lente et tatillonne qui met des lustres à délivrer les permis de construire. On n’a pas particulièrement cherché à développer ce point mais attention à bien comprendre que 1/ pour une administration plus rapide il faut peut-être aussi prévoir plus de moyens et 2/ qu’il semble naturel de prendre le temps de faire des études d’impact avant de construire quoi que ce soit et notamment de s’assurer que les populations qui devront vivre à côté de ces infrastructures sont OK avec ça.
Plutôt que de creuser cette éventuelle lenteur de l’Etat, coupable idéal des pro-marchés, Brett Christopher en propose un autre : le marché lui-même.
C’est la faute du marché
Parce que ce qui compte pour une entreprise néolibérale, ce n’est pas le coût de l’infrastructure, mais bien la différence entre le prix de vente et le coût. Autrement dit, le profit. Celui-ci doit être suffisamment juteux pour attirer les capitaux privés.
Or, première chose, la rentabilité des renouvelables - souvent sous la barre des 10% - est inférieure à celle de l’industrie d’extraction fossile - souvent au-dessus des 10%. C’est pour ça que les Exxon et Total de ce monde préfèrent investir dans le business as usual plutôt que la disruption renouvelable.
Deuxième chose, les indicateurs de coûts de référence - les LCOE - n’incluent ni le coût du foncier ni celui du raccordement. C’est normal, car ceux-ci sont très contextuels. Ils bougent tellement en fonction des pays et des régions que ça n’aurait pas de sens de les ajouter dans un indicateur moyen. Mais du coup, conclusion : les LCOE ne donnent pas toujours le bon ordre de grandeur sur les écarts de coût entre telle et telle technologie.
Mais surtout troisième chose, il faut parler du prix de vente de l’électricité qui n’est pas le même pour les renouvelables et pour les centrales fossiles pilotables - qui sont assurées de profiter 1/ des prix élevés des heures de pointes et 2/ des revenus liés au marché de capacité. Le marché de capacité c’est un endroit où les centrales vendent leur capacité à produire, leur pilotabilité en quelque sorte. Donc c’est un marché duquel les renouvelables intermittents sont exclus d’office.
Donc le fonctionnement même d’un marché de l’électricité concurrentiel - déjà parfaitement implanté dans de nombreux pays et qui semble devenir la norme - suppose que l’électricité renouvelable ne sera pas vendue au même prix que l’électricité fossile. Encore un argument qui nous dit que les LCOE - indicateurs de coûts qui ne disent rien sur des revenus - ne sont pas pertinents pour nous informer des décisions que prendront des investisseurs à la recherche du profit maximal.
Le risque de volatilité
Mais mais mais… Ce n’est toujours pas tout. Parce que de toute manière, l’investissement privé dans le secteur électrique est par définition proscrit par la volatilité des prix sur le marché de l’électricité, surement le marché le plus volatile de la planète à cause de sa manière “éclatée au sol” il faut bien le dire de fixer le prix, sur le coût variable de la centrale la plus chère dont on a besoin pour produire… A cause de cette volatilité, on en a parlé dans la série de vidéo sur le fonctionnement du marché, l’investissement privé ne se fait jamais sans l’intervention de la puissance publique.
Pas d’investissements sans la puissance publique
On a vu qu’il existe plusieurs méthodes d'intervention : la subvention à la construction, l’aide au financement ou encore le must du must le prix garanti
De l’importance des mesures de soutient
Et puis on a illustré l’importance de ces politiques de soutient avec deux exemples : l’espagne et le royaume-uni.
Il faut réguler pour créer un marché dérégulé
On aboutit alors à une conclusion très intéressante : pour créer un marché de l’électricité fonctionnel composé d’entreprises privées en concurrence, l’état doit en réalité “réguler” bien plus que de “déréguler”. Et surtout, il doit intervenir à tous les étages. Pourquoi ? Parce qu’il faut sans arrêt surveiller les entreprises financières qui cherchent à exploiter les failles du système. Et puis parce que la grande solution pour lutter contre la volatilité des prix, les contrats de long-terme, n’est ni généralisable ni particulièrement attractive. En effet, un contrat de lon-terme c’est un accord entre une entreprise et une centrale pour la livraison à un prix fixé à l’avance, d’une certaine quantité d’électricité sur une période donnée. Sauf nécessairement, parce que la réalité économique et météorologique est fluctuante, la quantité indiquée dans le contrat sera par rapport aux besoin de l’entreprise ou aux capacités de production de la centrale, soit trop faible, soit trop forte. Donc quoi qu’il arrive, soit la centrale pour sa production réelle soit l’entreprise pour sa demande réelle reste exposée aux prix de marché pour la différence. Mais, vu comment les prix de l’électricité peuvent faire du x1000, cette différence peut tout à fait mettre à genoux n’importe quelle entreprise. En réalité, la seule institution avec les épaules assez solide pour supporter ce risque : ce sont les états… Donc en fait seuls la solution des contrats de prix garantis par la puissance publique est pérenne… Encore une fois, la solution au problème posé par le marché : c’est l’état.
Le monopole naturel
La question devient : pourquoi s’acharner à avoir une gestion électrique privée - on sait que le privé est balèze en “initiative individuelle” et “concurrence” - dans un domaine où de toute évidence - les maîtres mots sont : “planification” et “collaboration” ? On sait pourtant bien que dans ce cas, ce sont les monopole publics qu’il faut favoriser.
Le monopole serait moins cher
Si l’innovation technologique, la construction et même potentiellement la maintenance des centrales électriques peut être soumise à la concurrence, pourquoi ne pas confier la propriété et la gestion ce ses dernières à un monopole de service public ? Ce serait beaucoup plus simple et surtout beaucoup moins cher ! Parce qu’on l’a vu, prévoir une rentabilité de 12% pour les actionnaires et de 8% pour les banquiers, ça nécessite un prix de l’électricité 50% plus élevé que si l’ensemble des renouvelables étaient détenus par un monopole public s’endettant à moindre coût. On a vu aussi d’ailleurs que, les fermes éoliennes et solaires sont organisées en SPV, en entreprises projet, de manière à isoler le risque financier. Preuve que les financiers n’ont absolument pas confiance en la rentabilité des renouvelables : à cause de la volatilité du prix de l’électricité - le marché ne permet pas l’investissement - et aussi de la révocabilité des accords passés avec les gouvernements.
Pourquoi ne débattons nous pas alors de la Re-mise en place d’un monopole public de l’électricité ? Comme toujours, la réponse est idéologique : le néolibéralisme - même là où il est le plus inefficace - a toujours le vent en poupe dans l’esprit des décideurs.
Voici un résumé des points clés de l'hypothèse spiritualiste de Philippe Solal concernant le phénomène OVNI :
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Le phénomène OVNI est complexe et mystérieux, défiant souvent les lois de la physique telles que nous les connaissons[1].
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Une approche alternative est proposée, basée sur un changement de paradigme scientifique, passant d'une physique de l'énergie-matière à une physique de la conscience et de l'information[1].
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Ce nouveau paradigme considère que la réalité est de nature mentale, et que le monde phénoménal est créé par les intentions collectives des consciences[1].
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Les OVNIs seraient des manifestations de cette réalité mentale, capables de transcender les lois physiques conventionnelles[1].
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Le phénomène OVNI est vu comme un "symptôme", un retour du refoulé de notre part spirituelle que la science matérialiste a tenté d'occulter[1].
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Les témoignages d'OVNIs sont souvent liés à l'univers culturel ou personnel des témoins, comme si le phénomène s'habillait de nos représentations[1].
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Cette hypothèse suggère que les OVNIs sont des manifestations d'intelligences supérieures, peut-être même les "créateurs de notre monde", capables de manipuler la réalité à volonté[1].
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Le phénomène OVNI serait ainsi un rappel de notre nature spirituelle oubliée et un défi à notre vision matérialiste du monde[1].
Citations:
[1] https://ppl-ai-file-upload.s3.amazonaws.com/web/direct-files/4014915/a8ca7172-3f72-408d-82d7-a98e40ae7984/paste.txt
extraits issu des vidéos:
https://www.youtube.com/watch?v=8mmdMQeBArU
https://www.youtube.com/watch?v=oDsKqyhAOzw
https://www.youtube.com/watch?v=cJmoD323VMQ
- Opposition entre occident et orient => la philosophie de l'accumulation et la méditation pour vider son esprit
- L'IA est un robot, le robot remplace l'humain pour des taches inutiles... => donc tout ce qui accumule.... pas encore l'intuition
- La preuve par l'examen ne vaut plus rien. La preuve par le travail vaut mieux pour se faire embaucher, le porfolio. => les prêts étudiants aux USA ne sont plus rentable. Fin de ce système.
- lapreuve de l'examen ne garanti pas non plus la preuve par la vie. La sagesse. Il n'y a qu'à voir les QI des dirigeants Nazi au procès de Nuremberg.
- plus facile d'apprendre en demandant à une IA un programme d'apprentissage avec des questions. que d'avoir des profs.
- Les moines copiste ont perdu leur jobs avec l'imprimerie, mais les moines ont pas disparu. Ils font autre chose... => l'humain doit faire autre chose. (poser les questions ??)
- En math Gödel a cassé le fait que les maths sont une logique cohérente.
- Socrate, Platon, Aristote et son Lycée sont automatisable. Diogène ne l'est pas.
- Le temps de travail dans la légion romaine c'est 25 ans (sous trajan) donc citoyen. => en France on est à 15 ans pour l'école de la république. => on se demande si ce temps d'attention est bien investi ?
- dans l'armée, les amateurs parlent de stratégie, les professionnels de logistique. (Napoléon était un logisticien)
- just in time, c'est le concept logistique de toyota.. et les reste.. tout en flux tendu. Pour la connaissance on ne pratique pas ainsi. On apprend en masse des trucs pas utile.. et un jour quand on en a besoin on se souvient plus. Il y a des pédagogies qui font ça autrement. Plutôt du genre atelier. => j'ai besoin de quoi pour faire ce que je dois faire là tout de suite.... ça ancre mieux les connaissance. (c'est le concept de la pédagogie par compétence qu'on a pour les nouveaux CFC en Suisse !) On est ici dans le just in time de la connaissance.
- Le papillon de Tchouang tseu => c'est pas un moyen de questionner son identité, c'est une fable pour dire qu'il ne faut pas se fier à son esprit ! que ça ne fait pas tout ! La logique a des failles. (voir gödel). (C'est comme ma maxime "garde la mesure" ça permet de limiter la récursivité des ce genre de raisonnement de masturbation intellectuelle)
17:18 Type de druides
- druide: druide => pratique les rituels, mariage, baptême, bénédiction de la nourriture et des champs.
- druide: (o)vate => devin (même racine que Wotan = Odin). Va faire la lecture des signes au profit du clan, nuage, ciel, vent. C'est un druide prophète. Il est aussi médecin herboriste. Une médecine animale, végétale, minérale
- le 3ème type de druide, c'est le barde. Le conteur. Il est chargé de la transmission de la connaissance sous forme de conte, de poème et d'histoire.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Vate
32:58
Le druidisme n'est pas qu'un chamanisme.
C'est un chamanisme fécondé par l'esprit.
Il y a ce terreau de la terre mère et le rayon de soleil qui féconde la Terre.
Cette vision a été apportée par un peuple, la tribu de Dana. Il semble que cette tribu est arrivée par des bateaux volants depuis le continent lointain d'hyperborée.
"Les Celtes les tenaient pour des dieux venus de la terre verte, l’île des Quatre Maîtres, la légendaire Thulé que les anciens appelaient Hyperborée. Antiques maîtres de l’Irlande, ils sont les gens de la Grande Déesse, les Tuatha De Danann."
https://fr.wikipedia.org/wiki/Tuatha_D%C3%A9_Danann
https://eden-saga.com/megalithes-cuchulainn-deesse-mere-tuatha-de-danaan.html
https://eden-saga.com/vaisseau-ile-hyperboree-audessus-polenord.html
https://landofestebor.blogspot.com/2017/01/hyperboree-la-rivale-de-latlantide-la.html
https://fr.wikipedia.org/wiki/Hyperbor%C3%A9ens
https://fr.wikipedia.org/wiki/Dana_(d%C3%A9esse)
https://fr.wikipedia.org/wiki/Druide
https://fr.wikipedia.org/wiki/Milesiens
https://fr.wikipedia.org/wiki/Sidh
https://fr.wikipedia.org/wiki/Lebor_Gab%C3%A1la_%C3%89renn
36:24
Le druidisme a une dimension terrienne et une dimension spirituelle venant des étoiles. Notamment l'étoile polaire. D'où le nom de "Arthur", l'étoile polaire, l'ours.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Arthur_(pr%C3%A9nom)
artos (vieil irlandais art, gallois arth, breton arzh et le gaulois artos) signifiant « ours » > « guerrier » et le second élément, latinisé, dans Arto-ri(us) est peut-être le mot panceltique rix / rigos « roi » (cf. irlandais rí, génitif ríg, gallois rhy), soit Arto-rix2. Le second élément peut représenter également le vieil irlandais viros « homme » (semblable au latin vir). Sa signification globale serait donc celle de « roi des ours », « roi des guerriers » ou « homme-ours ». L'ours était autrefois un emblème royal chez les Celtes et les Indo-Européens, tout comme le lion le sera dans les monarchies européennes. Artio était d'ailleurs le nom de la déesse ourse celte.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Arctique
Le nom Arctique vient du grec ancien ἄρκτος / árktos, « ours », en référence aux noms des constellations de la Grande Ourse et de la Petite Ourse, situées près du pôle nord céleste
Voici un résumé des principaux points abordés par Joëlle Chautems concernant les fêtes celtes et le cycle druidique :
Le cycle druidique
Le cycle druidique est étroitement lié aux saisons et au rythme de la nature. Pour les peuples anciens comme les Celtes, ce cycle était crucial pour maintenir l'harmonie entre l'humain et son environnement[1].
Importance des rituels
- Les rituels marquaient des moments importants de l'année
- Ils permettaient de tirer des leçons des expériences passées
- Ces célébrations aidaient à rythmer le temps et à se souvenir des événements importants[1]
Particularités du calendrier druidique
Début de la journée et de l'année
- La journée commence au coucher du soleil
- L'année débute le 1er novembre, avec l'arrivée de l'hiver[1]
Les saisons druidiques
- Diffèrent des saisons solaires du calendrier actuel
- L'hiver commence le 1er novembre
- Le printemps débute le 1er février
- L'été commence le 1er mai
- L'automne débute le 1er août[1]
Les principales fêtes du cycle
- Samain (31 octobre - 1er novembre) : Fête de la vie et de la mort, début de l'année
- Imbolc (1er février) : Fête de la fertilité, début du printemps
- Beltane (1er mai) : Fête de la fertilité et du petit peuple
- Lugnasad (1er août) : Fête de la communauté et des récoltes
Ces fêtes sont complétées par les célébrations des solstices et des équinoxes[1].
Signification spirituelle
Certaines fêtes, comme Samain et Beltane, sont considérées comme des moments où le voile entre le monde visible et invisible est plus mince, propices à la divination et aux connexions spirituelles[1].
Citations:
[1] https://ppl-ai-file-upload.s3.amazonaws.com/web/direct-files/4014915/1a8a14dd-290d-4c7b-9b33-72e62c029de1/paste.txt
coût: 3 millions
don en une année.. 100 millions !!!
partie intéressante de transfert d'énergie par résonance entre oscillateur à 19min
« Ignores-tu, ô Asclèpios, que l’Égypte est l’image du ciel, ou plutôt, qu’elle est la projection ici-bas de toute l’ordonnance des choses célestes ? » (Hermès Trismégiste)
« Sur la pyramide orientale, la grande, construite par les Anciens, étaient gravées les sphères célestes ; ainsi que la position des étoiles et leurs cercles, avec l’histoire et les chroniques des temps passés, de ceux qui viennent et de tous les événements futurs. On y trouve aussi les étoiles fixes et ce qu’il advient de leur progression d’une époque à l’autre... et des images des créations de leurs ancêtres. » (Manuscrit Al-Masudi n°9576, British Museum)
une illusion d'eau qui remonte dans sa fontaine.
ADN, le « code source » et l'origine de la vie
Série : « Les mystères de l'ADN »,
Dès que l’on cherche à comprendre ce qu’est l’ADN, on se trouve très vite confronté à des questions fondamentales qui n’ont pas encore trouvé de réponses définitives, loin sans faut.
Force est de constater que les propriétés de l’ADN dépassent largement l’approche réductrice et « mécaniste » qui n’apparaît que lorsque l’ADN est extrait de son milieu vivant, fluide, plastique, mobile et vibratoire.
Il y a deux façons très différentes d’étudier et de comprendre l’ADN : in vitro et in vivo.
In vitro, l’ADN est un ADN mort, extrait de son contexte vibratoire et réduit à ses composants de base.
In vivo, c’est un ADN vivant et dynamique qui révèle ses formidables propriétés et ses liens avec une réalité mystérieuse, le « code source », qui sous-tend toute forme de vie sur notre planète.
Il semblerait en effet que l’ADN cache un « grand secret » dans sa structure si particulière qui est trop bien agencée et élaborée, avec tellement d’intelligence et de subtilité, pour n’être que l’improbable et hasardeux fruit d’une sélection naturelle aveugle.
L’origine de ce formidable « ordinateur » biologique qu’est l’ADN cache un profond mystère sous la forme d’un code (le « code source ») ou d’un système d’informations, encore plus mystérieux que celui que nous connaissons déjà et qui reste à décrypter.
L'ADN n'a pas fini de nous étonner !
Daniel Robin