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Tout modèle doit être réfutable, "falsifiable" au sens de Popper, c'est-à-dire se prêter à un test susceptible d'invalider, ou de valider cette théorie. On présente un test fondé sur l'effet de lentille gravitationnelle négatif (negative weak lensing).
LIENS VERS LES PAPIERS CITÉS DANS LA VIDÉO :
Piran, T. (1997). "On Gravitational Repulsion". Gen. Rel. Grav. 29: 1363-1370.
https://arxiv.org/abs/gr-qc/9706049
Izumi, K. et al. (2013). "Gravitational lensing shear by an exotic lens object with negative convergence or negative mass". Phys. Rev. D 88: 024049.
https://arxiv.org/abs/1305.5037
00:00 – Introduction
01:48 – On attend de la science qu’elle nous permette de mieux maitriser le monde dans
lequel nous vivons.
01:58 – Retour dans l’histoire. Les épicycles de Ptolémée : meilleur modèle que le
modèle héliocentrique, tant qu’on n’a pas tenu compte du fait que les trajectoires des
planètes étaient des ellipses et non de cercles.
02:57 – Tycho Brahé rejette à son tour le modèle héliocentrique pour cause de non
observation du phénomène du parallaxe.
03:18 – Le concept de réfutabilité.
03:47 – Karl Popper : une théorie non réfutable n’est pas crédible.
05:00 – Rappel ( épisode 4 ) du succès de la théorie newtonienne à travers la prédiction
par Le Verrier de l’existence d’une nouvelle planète : Neptune
05:24 – La théorie newtonienne réfutée car incapable de rendre compte de l'avance du
périhélie de Mercure.
06:00 – La réfutabilité permanente est la seule garantie de la vitalité d'une théorie.
06:15 – Evocation du paradoxe EPR ( traité dans l’épisode 6 )
07:25 – Le modèle de Friedmann conforté par la découverte du CMB
07:55 – Un modèle par la suite réfuté par la découverte de l’accélération cosmique.
08:00 – Naissance des concepts de matière sombre et d’énergie noire
09:00 – Le modèle ΛCDM conforté par l'analyse du CMB
10:00 – Le modèle Janus est-il réfutable ( "falsifiable" )
10:45 – Un modèle qui prédit une structure lacunaire de l’univers à très grande échelle
11:05 – … qui correspond à l’observation
11:40 – La cartographie de Tsvi Pirán, une matière "en bulles jointives"
12:20 – Cartographie cosmique basée sur le weak lensing
12:45 – Base de cette méthode, schématiquement
16:29 – L'effet d’un weak lensing négatif, base d’une nouvelle cartographie cosmique
18:00 – D’où un test de la validité ou de la non-validité du modèle Janus.
« abandonner les croyances des choses qui ne sont pas entièrement certaines et indubitables aussi prudemment que celles qui sont entièrement fausses »
S'inspirant de Bacon, Descartes développe lui aussi une conception de la tabula rasa dans son sens actif : il s'agit alors du doute méthodique21 visant à se défaire des préjugés. Il faut « abandonner les croyances des choses qui ne sont pas entièrement certaines et indubitables aussi prudemment que celles qui sont entièrement fausses » pour repartir sur d'autres bases plus stables.
Cependant, Descartes n'emploie jamais dans ses textes le terme « table rase » ou l'un de ses synonymes, et il ne croit pas non plus que l'esprit ou l'entendement lui-même puisse être décrit comme une tablette vierge qui reçoit des sens tout son contenu. En bon platonicien, il affirme au contraire l'existence d'idées innées dans l'esprit que le doute méthodique permet de voir de manière claire et distincte, par exemple l'idée de l'ego ou l'idée de Dieu.
Faustine BOULAY, Association de Lutte contre la Désinformation en Histoire, Histoire de l’Art et Archéologie , ALDHHAA.
Ce travail de recherche propose d'étudier l'architecture celtique sous l'angle de la métrologie et de la géométrie en se concentrant sur un corpus de quinze sites bien connus grâce à des fouilles extensives. Les sites traités dans le cadre de cette étude couvrent une vaste zone géographique, allant de la Grande-Bretagne à la République Tchèque. Ces études systématiques nous permettent de présenter un premier aperçu des techniques et des savoirs utilisés dans la construction des édifices à l'âge du Fer en Europe celtique. Cette thèse s'articule autour de trois chapitres. Le premier d'entre eux est consacré à la présentation des cadres de l'étude, des termes du sujet et des problématiques. Le second chapitre présente la méthodologie employée. Il se poursuit ensuite par l'étude détaillée des unités architecturales site après site et phase par phase. Une synthèse générale concernant la métrologie et la géométrie architecturale de l'âge du Fer constitue le dernier chapitre. Le second volume de ce travail rassemble l'ensemble des plans de sites et d'édifices traités dans le cadre de l'étude.
13:52
le consensus scientifique est établi quand on a suffisamment de preuve... => donc tout est croyance !
"La causalité scientifique elle plait, car elle reste plus proche de l'explication naïve pré-rationnelle (les croyances) que le je ne sais pas"
=> c'est une forme avancée pour économiser des ressources cognitives. C'est plus économique que de nager dans le maelstrôme de notre ignorance !
Source: Henri Atlan: A tort et à raison : intercritique de la science et du mythe
https://www.seuil.com/ouvrage/a-tort-et-a-raison-intercritique-de-la-science-et-du-mythe-henri-atlan/9782020093439
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Vouloir une explication rationnelle du monde, c'est projeter son besoin de rationalité.. sinon le monde n'a aucun sens.
(donc les zézéticiens sont souvent des gens vide qui ont peur du vide de soi..)
La séparation de la raison et de l'émotionnel n'a pas de sens. Car si il y a des chaines youtube et des bouquins de zététiques.. des gens qui veulent "débunker" le travail des autres... c'est que finalement ça les touches de façon émotionnelle !!
"Quand on croit que l'on ne crois pas... c'est comme tuer un meurtrier... on a un problème de récursivité"
"Il n'y a pas de science de la nature, mais juste une science de la connaissance que les humains ont de la nature" => Heisenberg
il y a une différence entre science et scientisme...
Mais la science est quand même un mécanisme très proche de la religion contre laquelle elle s'est construite.
Le but est de comprendre le monde. Pourquoi cet événement est arrivé... on construit un modèle, une explication. Un doudou pour apaiser la douleur...
Dans la religion si on ne comprend pas, c'est dieu..
Dans la science si on ne comprend pas, c'est le hasard...
La religion catholique vénère un grand nombre de saints..
Les scientistes vénèrent un grand nombre de lauréat du prix nobel...
Il n'en reste pas moins que la méthode scientifique est une évolution qui apporte + d'efficacité à comprendre le monde que les méthodes précédente pré-rationnelle.
Mais la méthode scientifique n'est pas non plus parfaite, ce que le scientiste n'ose pas voir..
Par exemple, il faut un "consensus" pour établir un fait scientifique. Hors il n'y en a jamais... le consensus c'est quand tout le monde est d'accord. Et sur de nombreux sujets, il y a des avis divergents. Donc on est dans le flou.
Le "consensus scientifique" est établi quand on a "suffisamment" de preuve. C'est quoi "suffisamment" ?
C'est totalement subjectif.
Si une publication va dans le sens du troupeau... elle passe facile.
Si elle va a contre courant ou qu'elle remet en cause de croyances... on va lui demander un plus grand nombre de preuves. Le suffisamment n'est pas pareil.
=> donc tout est question de croyances ! La science n'est qu'un système de croyance de plus !
Si il y a des chaines youtube de zététicien, c'est qu'ils ont été touché dans leur système de croyance, dans leur émotionnel et qu'ils ont besoin de rétablir leur vérité. Donc encore une fois on retombe sur la croyance.
La causalité scientifique plait car elle reste très proche de l'explication naïve pré-rationnelle. C'est une petite évolution. On a une explication plutôt que l'inconfortable "je ne sait pas" !