471 160 vues Diffusée en direct le 5 oct. 2021
Après le succès du film "La révélation des Pyramides" sorti en 2010, de nombreuses promesses ont été faites. Jacques Grimault, détenteur de connaissances étonnantes, allait apporter à son public un message venu du fond des âges, une sagesse aujourd'hui perdue. Il lui fallait de l'argent, beaucoup d'argent pour délivrer son message sous forme "de cinéma", la seule selon lui qui permette den livrer pleinement les secrets qu'il possédait.
Mais aujourd'hui Jacques Grimault est poursuivi en justice pour escroquerie aggravée par des victimes de ses promesses qui sont bien décidées à révéler les coulisses d'une manipulation qui dure depuis dix ans.
Invités
Antoine Daoust - Journaliste Fact & Furious (https://factandfurious.com)
Alexis Seydoux - Historien
0:00:40 Début
0:06:54 Le Film
1:09:42 Qualité technique du film
1:10:12 Présentation des invités
1:12:20 La prise de contact avec les témoins
1:15:13 Pourquoi faire confiance à ce film ?
1:18:15 L'ouverture d'une enquête
1:19:00 Pourquoi ce film ?
1:21:50 Que risquent la TeB et les auteurs du film ?
1:23:30 Peut-on être attaqué pour traiter quelqu'un de manipulateur, d'escroc et de gourou ?
1:26:10 A qui appartiennent les images ?
1:27:40 Pourquoi l'anonymat ?
1:29:00 Le profil des témoins.
1:30:40 Quelle image des zététiciens du point de vue des témoins ?
1:33:20 La peur des témoins et les menaces de Grimault
1:37:30 Pourquoi parler de Grimault ?
1:40:00 Réaction de Grimault 1
1:43:00 Evidence Based Bonne Humeur
1:44:00 Résumé de "Choeur de chair"
1:47:00 Réaction de Grimault 2
1:49:45 Qu'attendre de l'affaire prochainement ?
1:52:25 Grimault est-il une exception ?
1:55:15 Lien entre extrême droite et anti-science
1:58:47 Le rôle de P. Pouillard
2:00:10 La suite pour Grimault
2:03:10 Lien avec l'anthroposophie
2:03:34 La suite pour P. Pouillard
2:06:25 Qui pourrait prendre la suite de Grimault ?
2:11:30 Comment être plus utile ?
2:13:45 Remerciements, teasers, promotions
2:15:45 Conclusion
« Si cette langue, tant cherchée et cherchée si loin, cette langue composée des racines de toutes les langues, n’existe plus nulle part dans sa pureté originelle, le français, cependant, est celle qui s’en rapproche le plus, et la seule à l’aide de laquelle on puisse l’entendre » (p. 12). « Il est bien indispensable de retenir que, dans la comparaison des mots anciens de notre langue avec ceux des autres langues, et de notre écriture avec l’écriture hiéroglyphique, qui n’avait point de lettres, mais seulement des sons, il ne faut tenir compte que des sons, et nullement de l’orthographe » (p. 23). « Ce qui n’est pas douteux, c’est que la même syllabe peut être donnée par vingt objets divers, choisis selon le caprice du compositeur, selon l’espace dont il disposait, selon la nature du sujet traité dans l’inscription » (p. 7). « Les grands tableaux sont souvent allégoriques en même temps que phonétiques, c’est-à-dire qu’en même temps que chacun de leurs détails exprime un son, leur ensemble exprime une idée ». (p. 9). « Ce qui n’est pas intelligible pour tout le monde, c’est la valeur des diverses parties de la gravure, qui réunies, forment une très longue phrase » (p. 9). « Les hiéroglyphes en tableaux avaient cet avantage sur notre écriture conventionnelle qu’ils servaient admirablement aussi bien à la décoration des monuments publics qu’à l’instruction des hommes. Un temple égyptien était un livre où tout se lisait depuis le faîte jusqu’à la base » (p. 10). « Rien de plus travaillé que les inscriptions hiéroglyphiques ; aussi faut-il presque toujours y chercher autre chose que ce qui frappe au premier abord, le sens étant presque toujours, non pas seulement équivoque, mais encore à double visage » (p. 99). « Les Egyptiens aimaient à comprendre dans une syllabe unique toutes les qualités d’un objet » (p. 156).
« Le latin et le grec sont un perfectionnement du gaulois, et non pas le gaulois une altération du grec et du latin » (p. 29).
« Il faut observer que, quoique le fond de la langue, comme sa forme, soit le gaulois, il se trouve néanmoins, dans les hiéroglyphes, certains mots qui n’existent plus chez nous, et qu’il faut aller chercher dans le grec, ou dans le latin, et surtout dans l’anglais » (p. 30 et 31).
« Toutes ces règles, qui paraissent effrayantes dans la théorie, le sont beaucoup moins dans la pratique, pour qui a un peu, en fait de langues, l’habitude de la décomposition » (p. 31).
Et, en guise de résumé et de conclusion : « Si cette langue, tant cherchée et cherchée si loin, cette langue composée des racines de toutes les langues, n’existe plus nulle part dans sa pureté originelle, le français, cependant, est celle qui s’en rapproche le plus, et la seule à l’aide de laquelle on puisse l’entendre » (p. 12). « François ou Français signifie vraie voix ou vraie langue » (p.157). Voilà qui est dit !