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HELIO WATER : https://www.heliowater.fr/
Il y a quelques jours, le 22 mars exactement, nous avons fêté la journée mondiale de l’eau.
Si vous l’avez ratée, il est encore temps, alors bonne fête l’eau !
Evidemment, entre l’escalade dans le conflit russo-ukrainien, la chute des valeurs bancaires, l’inflation et les mouvements sociaux qui ont agité l’actualité ces dernières semaines, l’évènement est passé un peu inaperçu et personne ne vous en voudra, mais c’est très dommage, car quel enjeu plus crucial, quel sujet plus important que celui de notre source vitale, l’eau, au centre de toutes les attentions en ce début de printemps ?
L’hiver est terminé, la crise énergétique a été surmontée, il est temps de s’occuper de la suite et l’urgence maintenant, à l’aube d’une nouvelle saison agricole, c’est le problème de l’eau.
L’eau ne devrait jamais être un problème, mais dans la pratique, les choses sont différentes quand il y en a trop au même moment au même endroit, ou au contraire pas assez pendant trop longtemps, et ce genre de phénomène a tendance à se produire de plus en plus souvent, chaque fois plus intensément.
Pour sa fête le 22 mars dernier, l’eau a reçu de bien mauvaises nouvelles sur son état de santé.
Le World Water Report publié par l’Unesco cette année n’annonce ni plus ni moins qu’une crise de plus, la crise mondiale de l’eau.
Non contents d’avoir réussi à bouleverser notre climat et dégradé notre environnement avec nos activités incessantes, nous avons vampirisé nos sources, goutte après goutte, et bouleversé le cycle de l’eau celui qui nous maintenait en vie jusqu’à maintenant.
Les conséquences se font déjà sentir partout dans le monde, y compris en Europe, et même en France.
Heureusement, nous en avons pris conscience, nous savons que la situation est délicate, et que si on ne fait rien, c’est la vie de milliards de personnes qui est menacée, oui, oui, des milliards.
Je me suis basée sur le rapport de l’Unesco pour faire un point rapide sur la situation hydrique, et je n’ai pas l’intention d’utiliser des euphémismes pour minimiser la gravité des faits : il y a urgence, on s’en doutait, maintenant on le sait.
On va avoir soif.