Avenir de la mobilité

bagnole et boulot, le paradoxe.jpgEn cette période de salon de l'auto à Genève, le sujet de l'automobile, de la voiture, de la bagnole est sur toutes les lèvres.

Comme j'entends tout et n'importe quoi. Je me suis décidé à aussi donner mon avis sur la mobilité.

Je me suis déjà exprimé longuement sur la trottinette, ou sur le vélo comme moyen de transport idéal.

Ainsi que sur la place de la voiture dans notre société, dont notamment son énorme influence sur l'urbanisme.

Parlons aujourd'hui de mon impression sur les tendances qui se profilent dans le domaine de la mobilité.

L'abonnement mobilité

Plus j'y réfléchi, plus je pense que l'avenir de la mobilité passe certainement par des "abonnements mobilité".

Un pack qui comprend la possibilité d'utiliser les transports publics, et/ou différentes sortes de véhicules, du vélo au véhicule utilitaire en passant par la petite voiture électrique et la grosse voiture familiale.

Ainsi, en tout temps il est possible d'utiliser le véhicule qui correspond à ses besoins.

C'est déjà ce que propose la coopérative d'autopartage Mobility.

Pourquoi avoir toute l'année un véhicule qui n'est adapté que 2 semaines par année ?

Dans le modèle actuel, les gens achètent une grosse voiture familiale qui a une autonomie de 1000km juste pour être certain d'avoir le véhicule qu'il faut pour les 2 semaines annuelles de vacances à l'étranger en famille.

Alors que finalement la petite voiture électrique 2 places avec une autonomie de 200 km correspond aux besoins quotidiens des 5km à faire pour aller au travail ou au centre commercial du coin !

Selon les statistiques de l'OFS, 12 % des automobilistes circulent moins d'1 km, 34 % ne dépassent pas les 3 km et 50 % pas les 5 km !

Le pack de mobilité, une chance pour les véhicules électriques

voiture électrique.jpg

C'est certainement par des packs mobilité que l'on va voir les voitures électriques arriver dans le parc automobile courant.

Ainsi, on minimise les 2 principaux inconvénients qui relèguent, depuis 20 ans, la voiture électrique au rang de modèle d'essai pour passionnés:

- c'est à dire, le prix et l'autonomie en km.

C'est bien ces faiblesses que montrait l'émission A bon entendeur sur la TSR le 1 mars dernier.

Des initiatives allant dans le sens d'un pack de mobilité commence à voir le jour.

C'est exactement dans cette idée de pack de mobilité que Migros c'est lancé fin 2010 avec son offre M-Way.

Ne plus échanger des biens matériels, mais des droits d'usage

L'idée d'avenir n'est plus d'échanger des biens matériels, mais des droits d'usage. C'est ce que disait Anne-Catherine Menétray-Savary dans un article à propos de la décroissance, dans le journal Le Temps, le 22 février 2011.

Cette idée n'est pas réservée au seul domaine des transports. C'est une tendance de fond qui commence à émerger dans tous les domaines de l'économie.

Ceci s'explique par un retour (via l'habitude des nouveaux outils de collaboration sur internet) des valeurs de partage, de collaboration de coopération, de biens communs. Ces valeurs se présentent comme des alternatives à l'individualisme prôné par le capitalisme.

Cela correspond tout à fait au slogan des objecteurs de croissance: Moins de biens plus de liens.

Actuellement, on voit dans tous les domaines de l'économie se créer des nouveaux services favorisant la  consommation collaborative. Grâce à internet, les gens partagent des canapés pour une nuit, des repas, des objets, des véhicules, des places dans des véhicules, etc...

Pour ne pas trop dévier du domaine des transports je vais revenir pus tard sur le concept de consommation collaborative, mais pour ceux qui veulent déjà approfondir le sujet, je propos de suivre le site web consocollaborative.com qui tente de référencer toutes les actions qui existent déjà dans ce sens.

L'avenir est à la collaboration et au partage !

Notes à propos du livre foules intelligentes smart mobs de Howard Rheingold

Notes à propos du livre de Howard Rheingold, Foules intelligentes (smart mobs)

  • L'auteur, Howard Rheingold, est un spécialiste pour observer le monde et extrapoler ce qu'il peut devenir après l'adoption massive d'uen nouvelle technologie.
  • Vers 2000, l'auteur observe la foule qui traverse le carrefour de shibuya au japon. C'est le lieu le plus densément connecté du monde. Il y a des milliers de passant qui se croisent et certains se baladent avec les yeux rivé sur leur téléphone. Une nouvelle ère est là.
  • Au japon, au début des années 2000, c'est la révolution i-mode. Pour la première fois, il y a des millions de personnes qui sont connectées à internet et interagissent.
  • Takeshi Natsuno a compris comment emmener avec lui un géant des télécom "standard" (NTT DoCoMo) dans le monde de l'internet.
  • Le i-mode est une sorte de portail géant de services internet qui sont accessibles via des sites web "captifs" accessibles gratuitement ou non. Les partenaires de DoCoMo proposent des services et sont rétribués aux 2/3 en tout cas du revenu. Ainsi de nombreux services ont vu le jour pour tout et n'importe quoi.
  • (remarques personnelles: Actuellement le i-mode a été supplanté par l'internet libre et non captif. Cependant, j'observe que Apple est exactement en train de refaire la même chose avec les iPhones. Les applications sont également payantes et rétribuées selon la même proportion. Apple jouant le rôle de distributeur que jouait à l'époque DoCoMo. L'histoire se répète 10 ans plus tard !)
  • Ce qui marche super bien au Japon, et dans la plupart des pays du monde (sauf aux usa), c'est le système de SMS. Ce qui était au début un gadget pour envoyer quelques caractères dans une trame vide de la voie de signalisation est devenu un des principaux service des télécoms, ainsi que toute une culture.
  • L'auteur a observé les débuts du SMS tant au japon qu'en finlande et il y a vu les mêmes comportement chez les jeunes.
  • Le SMS est là pour maintenir un lien avec sa communauté. (de 3 à 5 personnes)
  • Le SMS est un moyen de créer un lieu privé pour ses amis sans que les parents ne soient présent dans ce lieu.
  • Cet aspect est particulièrement vrai au japon où les maisons sont très petites, où la hiérarchie familliale laisse peu de liberté aux jeunes. D'une manière générale, les japonnais vivent beaucoup dans des lieux publics ou très peuplés. Le téléphone mobile permet donc de créer un lieu privé pour sa propre communauté.
  • Aux USA, les gens vivent dans de grandes maisons privés, se déplace dans des voitures privées (contrairement aux métros bondés de Tokyo). Ainsi les Etats-uniens ressente moins le besoin d'avoir des lieux privés. Ils en ont déjà. Donc le SMS a moins pris.
  • Surtout le SMS est techniquement moins bon aux USA surtout à cause de la politique de tarification et l'incompatibilité entre les différents opérateurs ! Ceci du à une culture de compétition et d'intérêts privé. Les Etats-uniens ne savent pas collaborer !
  • Avoir une téléphone mobile c'est appartenir à la tribu du pouce !
  • La relation au temps change pour les membres de la tribu du pouce. Le temps est devenu coulant. (j'avais déjà écris un article à ce propos il y a quelques mois...) Quand une communauté est tout le temps connectée, tout le monde est tout le temps là. Il n'y a pas besoin de prévoir de rendez-vous. Il suffit de demander à l'autre où il se trouve si l'envie d'une rencontre physique se fait sentir. Ainsi, le tabou n'est plus d'arriver en retard, le tabou est d'être déconnecté !
  • En japonnais, on parle de Keitai pour désigner les téléphones. En finlande on parle de känny, un diminutif du mot main.
  • Au japon, c'est l'i-mode qui est à la mode. En finlande, c'est le berceau de la culture libre, de Linux, de l'IRC.
  • Marc A. Smith est un spécialiste des communautés virtuelles. Il définit que l'avenir est aux biens communs.
  • Les communautés virtuelles permettent de partager des ressources plus facilement que ce qu'on faisait auparavant.
  • Le biens communs sont des bien que tout le monde a le droit d'utiliser, même si l'on a pas contribuer à la création du bien.
  • Marc Smith fait remonter l'origine du concept de bien commun au temps des chasseurs dans la savane. Quand des chasseur par la ruse et la collaboration ont enfin réussi à chasser des grands animaux, il y a tout de suite eu beaucoup trop de nourriture à disposition pour les seuls chasseurs. La conservation de la viande étant impossible, on a autorisé les gens qui n'avaient pas contribué à la chasse à également profiter de cette nourriture. Ainsi on a fait profiter toute une communauté d'un bien commun. Ce partage a été profitable à tous étant donnée que les plus faible en chasse ont également pu survivre et contribuer par d'autres manière qui avant n'étaient pas encouragées.
  • Dans la gestion de tout bien commun, il peut y avoir des problèmes. Elinor Ostrom a étudié de nombreux cas de gestion de biens communs dans le monde entier et particulièrement dans la gestion des Alpages et des systèmes d'irigation dans le Haut-valais en Suisse.
  • Dans toute gestion de bien commun qui fonctionne on remarque qu'il y a des règles claires qui définissent le fonctionnement. Il y a une surveillance mutuelle pour éviter les abus, il y a un système où les gardiens reçoivent une prime si ils trouvent un resquilleur. Dans tout ces cas de gestion de bien commun. On observe que la réputation est une valeur importante. Les gens font attention à leur image.
  • Voici les valeurs des hackers de années 1960. Avant que le nom de hacker soit connoté négativement. Hacker devrait toujours se traduire par bidouilleur. L'accès aux ordinateurs devrait être illimité et intégral. Si vous rencontrez un problème, n'attendez pas qu'on le résolve pour vous. Toute information devrait être gratuite. Méfiez vous de l'autorité, faites avancer la décentralisation.
  • Selon ces dernières valeurs, les hacker ont tout inventé dans le domaine de l'informatique et des réseaux. (unix, internet, le web, wikipedia..) Ce sont des valeurs de collaboration de mise en commun de ressources pour le bien de tous. Dans les réseaux, c'est surtout le fait de relayer les messages des autres. Chacun n'est pas obligé d'avoir son propre réseau. Il est possible d'utiliser le reseau des autres pour ses propres utilisations. Mais pour ça il faut participer au bien commun, il faut aussi donner pour recevoir.
  • Pour illustrer les bénéfices de la collaboration, il existe de nombreux jeu, dont le très connu dilemme du prisonnier et ses variantes, la poule mouillée, etc..
  • Robert Axelrod a observé dans un concours de jeu de collaboration que la meilleure stratégie est le Donnant-donnant.
  • On retrouve cette stratégie dans beaucoup de comportement sociaux. Et même dans l'évolution des espèces.
  • ...
  • Dans la même veine d'outils de collaboration. L'étape suivante après, les OS, l'internet, le web, c'est l'étape du grid computing: le concept de partage de puissance de calcul. Ce concept a été popularisé surtout par le projet SETI@home. Il y a de nombreux ordinateurs qui ne font rien dans le monde, qui sont en quasi vieille, qui ne sont pas utilisé à leur plein potentiel. Donc on partage des données et l'on réparti la puissance de calcul. Actuellement, il existe de nombreux cluster de calcul dans tous les gros datacenter. Mais il faudrait développer ce concept à tout ordinateur. Mais pour ça, c'est toujours un problème d'accepter la collaboration. Si je t'aide en te fournissant de la puissance de calcul quand je peux, toi aussi tu me rendras la pareil quand j'en aurai besoin. Toujours la stratégie du donnant-donnant.
  • L'étape suivante qui est observé est le p2p. Les partages d'information de pair à pair. C'est napster qui a popularisé le principe. Le problème c'est que cette nouvelle façon de partager des informations sur son disque dur via un réseau entre en conflit avec les lois sur le droit d'auteur qui ne sont pas conçue pour une telle technologie. Encore une fois, on a un bon principe technique, mais une règle sociale qui empêche le principe collaboratif de bien fonctionner.
  • Là où la collaboration fonctionne, c'est là où il n'y a pas besoin d'un altruisme très développé pour que le sytème fonctionne.
  • Des services comme les p2p sont pénalisés souvent car il y a peu de gens qui mettent à disposition et beaucoup qui veulent profiter. C'est la tragédie des biens communs.
  • Ces dernières années de nouveaux services sont apparus qui arrivent à utiliser un système collaboratif de telle manière que la tragédie des biens communs ne soit pas la règle.
  • C'est surtout dans le domaine de la gestion de l'information par recommandation d'article pouvant intéresser les gens en observant des habitudes d'autres personne que ce principe de collaboration fonctionne. L'auteur cite des applications comme celle d'Amazon ou eBay.
  • Cory Doctorow est fan de figurines Disey qu'il achète sur eBay. Après avoir expérimenté les requêtes très compliquées que le système de recherche a de la peine à exécuter. Il a développé des scripts simples qui observent ce que cherchent les gens qui s'intéressent aux mêmes objets. Ainsi le système propose des objets auxquel Cory n'avait même pas pensé.
  • Depuis ces temps anciens, le concept s'est bien développé avec des sites qui n'existaient pas au moment où le livre a été écrit.
  • Last.fm est certainement un des plus efficace. Automatiquement la musique que l'on écoute est "scrobblée", elle est transformée en statistique. Puis l'application est capable de proposer une radio composée uniquement de musique susceptique d'être appréciée de l'utilisateur.
  • Facebook uses et abuse presque de système de recommandation. Il y a toujours, les gens que vous connaissez certainement, les photos de vos amis que vous n'avez pas encore regardé. Les posts les plus populaires écrits par vos amis. Sans oublier, la publicité bien ciblée ! Grâce aux interactions des utilisateurs le système est capable de connaitre les habitudes et goûts des utilisateurs.
  • Google suggest propose déjà des résultats avant d'avoir fini de taper une requête et ceci basé sur les habitudes des autres utilisateurs et son propre historique.
  • Il y a une quantité d'information grandissante qui est disponible. Encore faut-il pouvoir la filtrer et l'afficher.
  • Dans les années 1980 et 1990. On parlait de développer la réalité virtuelle. De créer des mondes où tout est possible.
  • (pas non plus dans le livre) Des mondes comme Second Life et World of Warcraft sont des beaux exemples de mondes virtuels. Si le second semble toujours bien se porter et avoir du succès grâce aux sénario intéressant qui s'y passent. Second life, est complètement devenu has been. Il n'y a rien à faire dans un monde virtuel.
  • L'avenir est à la réalité augmentée. Superposer des informations à la réalité.
  • L'auteur ne parle pas de google maps, mais tout converge vers un tel concept. C'est la première étape. On est capable de tout géolocaliser. Avec en plus des téléphones intégrant tous des gps. Géolocaliser une information est devenu facile.
  • L'étape suivante est la présentation. L'auteur n'a pas non plus vu d'iPhone au moment où il a écrit ce livre. Mais l'on voit déjà sur ces bêtes des applications qu'il décrit: Le traducteur en direct via la caméra de l'appareil.
  • On voit que l'auteur décrit des choses qui arrive. Un bon exemple est l'application iPhone: iPie qui aide à couper des gâteaux en parts égales. Couper en 7 ou 9, c'est pas facile. Ainsi l'application superpose un cercle découpé en parts égales au dessus de l'image de la réalité. La réalité augmentée devient la réalité.
  • Ceci me fait penser au livre Rainbows end. (Rainbows end: texte intégral en anglais.) dans lequel les gens ont des vet'inf ils portent des ordinateurs comme des habits. Ils portent également des lentilles de contacts qui permettent d'afficher cette réalité augmentée. Ce livre permet d'explorer ce que peut devenir un société utilisant ce genre de technologies. Il y a des gens qui se téléportent. Qui apparaissent au milieu de nul part. Des ados qui vivent dans des skins d'une réalité parallèle... le monde d'harry potter... etc... intéressant à lire. On est pas loin de cette réalité.

Notes à propos du livre le Cygne noir de Nassim Nicholas Taleb

Notes à propos du livre le Cygne noir de Nassim Nicholas Taleb

Voici un cygne noir que j'ai pris en photo sur le lac de Thun en juin 2008, et oui, les cygnes noirs existent vraiment !

cygne noir sur le lac de thun.jpg

  • p35, l'homme cherche à donner un sens à tous ce qu'il voit.
  • p86, inversion du sens de la flèche. Tous les terroristes sont musulmans n'est pas pareil que tous les musulmans sont des terroristes. C'est un biais cognitif qui arrive souvent.
  • p72, le principe d'induction. On a l'impression que le futur continue toujours comme le passé, et se sentiment se renforce. Pourtant rien ne garanti qu'un jour un événement boulversera tout. C'est l'exemple de la dinde qui est bien nourrie toute l'année. Plus le temps passe, plus elle est en confiance, ça fait tellement longtemps que ça dure que ça n'a aucune raison de changer. Ceci jusqu'à la semaine avant Noël, où la dinde passe à la casserole !
  • p100, le Calvinisme apporte l'idée que l'on est récompensé par nos efforts. => c'est un lieu de cause à effet qui n'est pas forcément vrai ! Nous aimons nous raconter des histoires !
  • p208, il y a une asymétrie dans la manière de nous relier aux événements: Nous nous attribuons les réussites et nous rejetons les défaites sur le hasard. Nous avons un mécanisme qui ménage notre amour propre. Nous sommes toujours les meilleurs. Il semble que d'après des sondages, les gens se trouvent toujours être parmis les 50% des meilleurs de...
  • p207, quand quelqu'un se plante dans une prévision il dit souvent: J'avais presque raison. Il ne dit pas qu'il avait tort.
  • p228, le problème de Diagoras, nous de voyons que ce qui marche, que ce qui a du succès, nous oublions les échecs, les déchets, ceux qui n'ont pas réussi. L'humanité est là depuis longtemps, il n'y a pas de raison que ça ne continue pas. Voir les choses ainsi, c'est oublié que plus de 99% des espèces qui ont vécu sur cette planète ont disparues! De même, au jeu, on parle de la chance du débutant. ça n'existe pas. Les débutants ne sont pas plus chanceux que les autres. C'est juste que ceux qui perdent dès le début ne se lancent pas dans le jeu. Alors que ceux qui gagnent sont encourager à persévérer.
  • p228. La plupart des découvertes sont l'oeuvre de la sérendipité, du hasard et non d'un plan. L'évolution n'a pas de but. L'évolution est le résultat de ce qui marche. Nous construisons des jouets, et parfois ceux-ci changent le monde. Souvent les invention qui marchent n'ont jamais été conçues pour ce pour quoi on les utilises.
  • p229. Dans les champs de l'observation le hasard ne favorise que les esprits préparés.. Louis Pasteur. Il faut avoir l'esprit ouvert pour découvrir quelque chose. Il ne faut être enfermé par aucun dogme.
  • Les casinos se protègent contre de nombreux risques qui pourraient leur arriver. Par exemple, ils se protègent contre les gens qui trichent aux jeux, ceux qui comptent les cartes. Mais si l'on regarde que a été le plus gros pépins que le casino à subit, c'est le fait que dans un spectacle, le tigre ait attaqué son maitre, mettant fin au plus gros show qui attirait beaucoup de monde. De nombreux risquent tente d'être déceler, mais ce sont les plus imprévisibles qui changent tout. Ceux qui sorte du champ d'investigation. Ceux que l'on ne peut pas prévoir. Les vrais cygnes noirs.
  • Le hasard des jeux de casino est un hasard asceptisé , un hasard prédictible et limité en faveur du casino.
  • Le hasard de la vraie vie est un hasard sauvage, un hasard non prédictible. Il ne faut pas confondre les outils pour gérer ces deux types de hasard. (hasard et événements fortuits)
  • Le monde est très souvent régit par la loi de pareto, la loi 80/20. En gros 80% des effets sont l'oeuvre de 20% des causes. Ceci ne rentre pas dans une distribution statistique basée sur la loi de Gauss.
  • La courbe en cloche de Gauss doit êter utilisée avec vigilence. Elle s'adapte très bien pour des applications comme faire la moyenne d'un grand nombre de particule pour connaitre globalement leur comportement, mais cette distribution ne s'adapte pas du tout dans les phénomènes sociaux.
  • Si l'on prend statistiques de croiser des gros dans la rue, on a une distribution qui est régie par la courbe de Gauss, il y a des limites à la taille d'un corps. On peut être gros, énorme, mais c'est toujours dans certaines limites. Si l'on veut faire la statistique de croiser riche, là la loi de Gauss ne s'applique plus. Il n'y a pas de limite à la richesse. On peut voir un seul riche qui est beaucoup plus riche que plusieurs très riche. Ce genre de comportement est plutôt régit par une loi de puissance. Une loi fractale.
  • Benoit Mandelbrot a beaucoup étudié et fait connaitre les objets fractals, les objets et comportement invariant d'échelle. On observe toujours la même forme, mais à des échelles différentes. Voir la loi de zipf.
  • Les économistes et trader abusent de la courbe de Gauss, il n'utilisent pas les bons outils.
  • Le prix de la banque de suède en mémoire d'Alfred Nobel... trop souvent nommé prix Nobel d'économie est une hypocrisie. Il récompense souvent des charlatants. Ce prix n'a pour seul but que de faire croire que l'économie est une science exacte, tel que la physique, alors qu'il n'en est rien du tout.
  • Un exemple que ce prix ne vaut rien est le fait de l'avoir donnée en 1997 à MM. Merton et Scholes pour leur contribution dans le modèle de Black-Scholes, un modèle mathématique sensé assurer des placements sûrs. C'est certainement vrai vu que la société Long Term capital Management, dans laquelle sont impliqués MM. Merton et Scholes a quasiment fait faillite en 1998 en faisant courir un risque majeur au système bancaire internationnal. Ces gens ont construit un modèle mathématique correct sur des hypothèses fausse.
  • Nous vivons a une époque où l'on remet en cause les dogmes de l'église et l'infaillibilité du pape, en revanche on laisse son esprit critique au vestiaire lorsque l'on parle du monde de l'économie, des ses méthodes et de ses dogmes. (le mythe de la croissance infinie selon moi même si cela n'est pas évoqué dans le livre)
  • Il faut avoir l'esprit ouvert, ne pas être dogmatique.

Ce que je retiens de ce livre

L'humain a besoin de compresser l'information pour s'en souvenir. Il a besoin de la compresser pour la traiter, pour l'appréhender.

Ainsi, la meilleure technique de compression est de donner du sens à l'information, de lier l'information. (il n'y a qu'à voir les nombreux trucs mnémothechniques que l'on utilise pour se souvenir de choses arbitraires)

De fait, sans tout ce qui lui arrive, l'humain cherche naturellement à lier les événements qui lui arrivent. Il cherche des relations de cause à effet dans tout ce qu'il voit, même si les événements n'ont aucun lien entre eux.

Le système judiciaire est largement biasé par ce principe. L'humain à toujours tendance à chercher un coupable, un responsable. Alors que bien souvent, le responsable n'est que le hasard !

Les religions sont également largement construites sur cette idée de donner un sens aux événements qui nous arrivent.

La conclusion de ce livre, c'est qu'il faut avoir l'esprit ouvert à tout. Il n'y a qu'ainsi que l'on est prédisposé à subir les cygnes noirs. Si l'on est dogmatique, notre univers risque de s'effondrer violemment à l'arrivée d'un cygne noir.

La chance ne sourit qu'au gens préparés. Je trouve que ça rejoint bien ce que l'on trouve dans le livre de Laurent Gounelle, l'homme qui voulait être heureux que j'ai résumé par ici. Il manque juste à Taleb d'avoir parlé de cette étude:

Les chanceux n'ont pas plus de chance que les autres, mais ils savent saisir les opportunités. C'est ce qu'à montré une étude où des gens doivent compter le nombre de publicité dans un journal. Les personnes se disant chanceuses ont trouvé la pub sur laquelle il était marqué pas besoin de compter plus loin, il y a 50 pub dans ce journal. Les personnese se disant malchanceuse n'ont pas vu cette infos. Ils n'ont pas su saisir l'opportunité.

Pour terminer, comme je le pensais déjà, le monde des économistes et des traders est un monde de charlatants. Les économistes cherchent à faire de leur science une science exacte, dur. Mais ça n'est et ne restera qu'une science molle. Une science sociale où la prédictibilité est souvmise à un hasard sauvage, un hasard qui n'est pas de même nature que le hasard que l'on trouve dans les jeux de casino où le cadre est limité.

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