Différences entre versions de « Livre Misura Universale de Burattini »
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ma essendo io poi distratto da alttre cure, e orto con mio sommo dolore monsigno Pudlowski l'anno 1645 mentre io mi trouaua in italia, soprassedetti moliti anni senza fat nulla nondimeno sempre mi ftettero nella mente li di lui discorsi, e quelli del signor Graves, benchè questo non penso al altro, che à statuire una misura cauata dalla stanza superiore, edal arca della Piramide d'egitto Posta più vicina al Nilo: ma nulla dimeno la brama, che vedeuo in questi due grand bumini di perpetuare le misure e li pesi mi diede un incentiuo tale che di quando in quando sempre piu vi pensano, e fianalmente u bò postomano; non sopero se saro arriuato al approuazione universale; spero tuttauiz, che niuno (se non m inganno) | ma essendo io poi distratto da alttre cure, e orto con mio sommo dolore monsigno Pudlowski l'anno 1645 mentre io mi trouaua in italia, soprassedetti moliti anni senza fat nulla nondimeno sempre mi ftettero nella mente li di lui discorsi, e quelli del signor Graves, benchè questo non penso al altro, che à statuire una misura cauata dalla stanza superiore, edal arca della Piramide d'egitto Posta più vicina al Nilo: ma nulla dimeno la brama, che vedeuo in questi due grand bumini di perpetuare le misure e li pesi mi diede un incentiuo tale che di quando in quando sempre piu vi pensano, e fianalmente u bò postomano; non sopero se saro arriuato al approuazione universale; spero tuttauiz, che niuno (se non m inganno) | ||
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+ | ha fin bora arriuato tant o tre perche doppo, ch io trauaglio attorn la presente operetta non bo mancarto di domandare il parere delli primi huomini di questo secolo; senza pero dir loro qual fusse il mio fondamento et tutti unitamente hanno lodato i mio pensiero, con ducio pero della riuf, ne cio senza ragone per la diffico ta dell attentato, non hauendo niun autore seritto sino al presente di tal materia se sara donque questa mia opererra acettata e gradita dall universal hauern gran consolazione; se poi per mia disgrazia non sara riccuta, mi consolero almeno con questo, che il danno sara solamentae mio, ne hauerno offeso niunno ansi hauero mosttrato e hauen perfiero di gionare à l utti. | ||
Era mia intensione di ponere all fine di quest operetta la distanza di due, o tre gradi presa sopra la superficie della Terra, e misurata col Metro Cattolico dall austro al settentrione in queste grandissime et piane campagne della Poiloni; perche hauendo noi perduto le misure delli Greci, quella fatta d'un Grando da Eratostene Cireneo non ci serue à nula; cosi le misure satte da i moderni sono tanto incerte, che non sappiam qual attenuerici, e conseguentemente non sappiamo no meno per l'appunto quanta sia la corconferenza della terra, ne il sua diametro. | Era mia intensione di ponere all fine di quest operetta la distanza di due, o tre gradi presa sopra la superficie della Terra, e misurata col Metro Cattolico dall austro al settentrione in queste grandissime et piane campagne della Poiloni; perche hauendo noi perduto le misure delli Greci, quella fatta d'un Grando da Eratostene Cireneo non ci serue à nula; cosi le misure satte da i moderni sono tanto incerte, che non sappiam qual attenuerici, e conseguentemente non sappiamo no meno per l'appunto quanta sia la corconferenza della terra, ne il sua diametro. | ||
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Mais comme j'étais alors distrait par d'autres soucis, et avec ma grande peine j'ai trouvé Monseigneur Pudlowski en l'an 1645 alors que j'étais en Italie, j'ai survécu de nombreuses années sans rien faire ; néanmoins ses discours et ceux de M. Graves sont toujours restés dans mon esprit, bien que je ne pense à rien d'autre, sauf à établir une mesure prise depuis la chambre haute, et depuis l'arche de la Pyramide égyptienne placée la plus près du Nil : mais rien de moins que le désir, que j'ai vu dans ces deux grandes figures, de perpétuer les mesures et les poids m'a tellement stimulé que de temps en temps, j'y pense de plus en plus, et je l'ai enfin mis en place ; je ne sais pas si je serai arrivé à l'approbation universelle ; | Mais comme j'étais alors distrait par d'autres soucis, et avec ma grande peine j'ai trouvé Monseigneur Pudlowski en l'an 1645 alors que j'étais en Italie, j'ai survécu de nombreuses années sans rien faire ; néanmoins ses discours et ceux de M. Graves sont toujours restés dans mon esprit, bien que je ne pense à rien d'autre, sauf à établir une mesure prise depuis la chambre haute, et depuis l'arche de la Pyramide égyptienne placée la plus près du Nil : mais rien de moins que le désir, que j'ai vu dans ces deux grandes figures, de perpétuer les mesures et les poids m'a tellement stimulé que de temps en temps, j'y pense de plus en plus, et je l'ai enfin mis en place ; je ne sais pas si je serai arrivé à l'approbation universelle ; | ||
− | + | J'espère cependant que personne (si je ne me trompe pas) n'est arrivé jusqu'à présent à autant de conclusions, car depuis que j'ai retracé l'ouvrage actuel, je n'ai pas manqué de demander l'avis des premiers hommes de ce siècle ; mais sans leur dire quel a été mon fondement, et ils ont tous loué ma pensée, mais à l'exception du refus, et sans raison de la difficulté de la tentative, car aucun auteur n'a jusqu'à présent traité de ces questions, et si, par conséquent, mon ouvrage sera accepté et apprécié par l'universel, ce sera une grande consolation ; Si donc, par mon malheur, elle ne sera pas reçue, je me consolerai au moins en disant que le dommage sera le mien seulement, que je n'ai offensé personne, mais que j'ai montré et refusé de juger tout le monde. | |
J'avais l'intention de placer à la fin de cette brochure la distance de deux ou trois degrés prise au-dessus de la surface de la Terre, et mesurée par le '''[[Mètre|Metro Cattolico]]''' du sud au nord dans ces très grandes et plates campagnes de Pologne ;puisque nous avons perdu les mesures des Grecs, celle d'Eratosthène de Cyrène d'un degré ne nous est d'aucune utilité ; ainsi '''les mesures des modernes sont si incertaines que nous ne savons pas laquelle prendre, et par conséquent nous ne savons pas moins précisément quelle est la circonférence de la [[Terre]], ni son diamètre.''' | J'avais l'intention de placer à la fin de cette brochure la distance de deux ou trois degrés prise au-dessus de la surface de la Terre, et mesurée par le '''[[Mètre|Metro Cattolico]]''' du sud au nord dans ces très grandes et plates campagnes de Pologne ;puisque nous avons perdu les mesures des Grecs, celle d'Eratosthène de Cyrène d'un degré ne nous est d'aucune utilité ; ainsi '''les mesures des modernes sont si incertaines que nous ne savons pas laquelle prendre, et par conséquent nous ne savons pas moins précisément quelle est la circonférence de la [[Terre]], ni son diamètre.''' |
Version actuelle datée du 5 mars 2021 à 15:57
En 1675 paraît le livre Misura Universale, dans lequel Burattini renomme l'unité de mesure universelle proposée par John Wilkins en mètre (metro cattolico, traduction acceptable, dans le contexte socio-religieux de l'époque, de mesure universelle) et la redéfinit comme étant la longueur d'un pendule qui oscille avec une demi-période d'une seconde, soit une longueur correspondant à environ 993,9 mm actuels. Méconnue à l'époque de Burattini, la gravitation fait cependant que cette valeur puisse varier selon le lieu. Il faudra néanmoins attendre plus d'un siècle pour qu'en 1791 l'Académie des sciences redéfinisse cette unité pour lui donner une valeur plus constante.
Misura Universale, où est établie une mesure universelle de longueur: le mètre, défini comme la longueur d'un pendule qui oscille avec une demi-période d'une seconde. https://fr.wikipedia.org/wiki/Tito_Livio_Burattini
Graves - Newton - Burattini
La dispersion aux enchères de la célèbre bibliothèque scientifique des comtes de Macclesfield du château de Shirburn a eu lieu chez Sotheby's, à Londres, entre mars 2004 et novembre 2005, dans le cadre de six ventes à la suite de la vente à la bibliothèque universitaire de Cambridge des documents scientifiques de Macclesfield. Ce document aborde des aspects de l'histoire de la bibliothèque, sa genèse et sa composition, l'histoire personnelle de ceux qui l'ont créée et certains volumes individuels.
- https://royalsocietypublishing.org/doi/10.1098/rsnr.2005.0124
- https://doi.org/10.1098/rsnr.2005.0124
Greaves wrote a book on the pyramids, which he visited, and one of his visits was made in the company of a strange Italian from Belluno, Tito Livio Burattini (1617–80?). Burattini was a great traveller and spent much of his time in Poland. In 1675 at the Franciscan press in Vilnius, he published Misura universale, an attempt to establish a universal scheme of weights and measures, and in the preface to this work he tells us of his visit to the great pyramid in 1639 with Greaves. This slight folio tract is bound with three others, one Newton's Table of the assays, eights and values of most foreign silver, and gold coins, [etc.], published probably in 1731, a 1668 pamphlet published by the Distillers’ Company of London (Wing D1692), and Edward Hayward's The sizes and lengths of riggings for all His Majesties ships, [etc.], 1660 (Wing H1230), a work originally published in 1655 whose circulation was severely restricted.
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Greaves a écrit un livre sur les pyramides, qu'il a visité, et une de ses visites a été faite en compagnie d'un étrange Italien de Belluno, Tito Livio Burattini (1617-80 ?). Burattini était un grand voyageur et passait une grande partie de son temps en Pologne.
En 1675, à la presse franciscaine de Vilnius, il publie la Misura universale, une tentative d'établir un schéma universel des poids et mesures, et dans la préface de cet ouvrage, il nous raconte sa visite à la grande pyramide en 1639 avec Greaves. Ce léger folio est relié à trois autres ouvrages : un tableau de Newton sur les essais, les huit et les valeurs de la plupart des pièces d'argent et d'or étrangères, [etc.], publié probablement en 1731, un pamphlet de 1668 publié par la Distillers' Company of London (Wing D1692), et The sizes and length of riggings for all His Majesties ships, [etc.], 1660 (Wing H1230) d'Edward Hayward, un ouvrage publié à l'origine en 1655 et dont la circulation était très limitée.
Le livre Misura universale de Burattini
Misura universale, overo Trattato nel qual si mostra come in tutti li luoghi del mondo si può trovare una misura e un peso universale... di Tito Livio Burattini...
Description matérielle : In-fol., signé A, A-L Édition : Vilna : nella stamperia de' padri Francescani , 1675 Auteur du texte : Tito Livio Burattini (1617-1681)
Pour voir le livre https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k323194t
Traduction de la préface
recopiage du texte en italien ancien
(alors que je ne parle pas l'italien... j'ai recopié les mots.... de façon approximative !! ... puis traduction automatique)
Proemio
Tantacura,e venerazione bebbe 'Antichitá per le misure, e oer li pesi, che seruiuano alluso comune, che gl antichi Greci nella famosa Città d'Olimpia ogui cinque anni faceuano certi guiochi, li quali dal nome della cittá erano chiamati Olimpici, eseruiiuano per numerare il tempo deglanni, onde diceuano, questo succedette l'anno primo, secondo, trezo, quarto, o quinto della tale Olimpiade. Nella detta Cittá era una Fiazza, o sia Foro, nel quale baueuano due Mete, o siano Termini fatti di marmo posti l'uno dall'altro lontane cento venticinque passi geometrici, ogno' uno delli quali diuideuano in cinque piedi; cosí tutta quella distanza , che'essi nominauano Stadio, diuideuano in seicento venticinque piedi geometrici, etanto diceuano hauer' corso Ercole senza prender fiato.
Zuesta medesima distanza da Meta à Meta seruiua loro per tutte le misure, ciòè per le lontananze dei luoghi, che numerauano à stadij, e perl uso del commercio si seruiuano de Piede: cosi proporzionauano à queste l'alire misure Greche, e le straniere ancora, come lo schenno de Greci, e la ParaSsanga de Persi.
Finalmente quest era quella misura ch' essistimauano douer sdder eterna: ma diagranlungasisono in gannati, perchè come niuna cosa in questo Mondo è longamente stabile, e permanente, cosi sono passati moli Secoli, che non solo le Mete sono state gettate a terra, espezzate, mi ancora si sá appena in qual qual luogo della Greci fusse la stessa Citta d'olimpia.
Li Romani, che con la vastita del loro Impero dominorono quasi tutto il Mondo cognito, bebbero ancor essi la loro misura particolare, dalla quale cauorono il seso, perchè bauendo cubicato il piede, enel uano del cubo posto tant acqua di fiume, o di fontana, diuisero poi il perso di questa inottanta partieguali, Una diqueste vollfero, che fusse il peso de una libre, accio che la loro misura fusse eterna, la fecero sco pire ia moltiluoghi del loro vastisimo Dominia, perche conferuata quest la peuano.
Peuano d'hauer conseruato ancora il peso: mà il tempo nemico acerrimo della perpetuità terrena in non moltisecolia ha logorato tutti quelli segni, e marebi, che contanta diligeza dagli Anticbi Romani, erano Statima perssi, & bàsatto riuseir vana la loro credenza, come nel prorgesso della presente operetta saro ampiamenie vedere.
Gl Ebrei pui antichi de Greti, e de Romani hebbero ancor essi in tanta stima, e venerazione le misura, e li pesi che i loro stessi Profeti ne scrissero, e ne lasciorono memoria come si uede in Ezechiele.
Gl' Egitty piu antichi ancora delli tre sopra nominati hebbero la medesima stima , e venerazione per le misure, eper li pesi, anzi maffiore, perche dalla misura dipendeua la conoscenza (come ancora al giorno presente dipende) per predire dal crescimento del Nilo la fertilità, o carestia, che' erano per hauere l'anno sequente.
Manemeno ad essi il tempo estato piu fauorcuole di quelle sia sftato agl altri, perche o tutto è per duto, o tutto è posto in obliuione, benche effettiuamente niun popollo habbia mai costrustto machine tali, che piu s aprossimino all eternita di quelle c hanno fabricato gl Egizy: Fra' queste niuna fu piu stabile delle piramidi, alle quali benche esteriormente il tempo non habbia portato piu rispetto di quello habba fatto aüe fabriche degl Ebrei de Greci e de Romani contut socio io credo che interiormente durer anno poc meno, che durer à il Mondo effendo che quest a parte resta coperta dall ingiuria della aria & è fatta di Marmo Tebaico, cb è quasi tanto duro, e permanente quanto il Porfido, & il di fuori è di pietra bianca affai tenera; il che bo deseritto ampiamente nelle mie memorie d' Egitto. Io fui quattro volte alle Piramidi, che sono pui vicine al Cairo, chiamate di Giza per sser vicine ad una piccola Cittá di questo nome , situatat dall altra parte del Nilo uerso l' Occidente; la prima di quelle, che' è la pui Orientale, è aperta, el suientra per unbuco quadrato assai angusto, e decliue: si arriua poi ad una grossa pietra non regolare, alta poco ppiu della altezza humanan, sopra quale si troua un altro buco simile alprimo, ma che ascende in proporzione della discesa di quello: Passato questo secondo Buco si troua un piano, à man destra del qual è un profondissimo Pozza; da questo orizontalmente s entra in un Buco quadrato basso come il primo. Il quale doncue ad una stanza oue dicono, che donena esser sepolta la Regina.
Da questa si ritorna nel medesimo piano, d'onde con difficolà, e con l'aiuto altrui si monta in un gran Corridore fatto tutto di Marmo Tebaico, la di cui lonbezza, largbezz, & altezza non sar à da me descritta per non esser qui il suo luogo; basti solamenta dire, che tanto il pauimento, quaniole pareti, & il soffitto sono tutti del suddetto marmo, lauorato con arte mirabile, e tutto è pendente come il secondo Buco quadrato, ch è però alto affai Alla fine del Corridore si troua une picciol piano orizontale, sal qual si entra in una altro buco assai angusto, alla metà del quale si troua come une Cappelletta, e da questa s entra finalmente per to medesimo buco in una gran stanza piana, il di cui pauimento le pareti, & il soffiitto sono di marmo Tebiaico: Nella parte occidentale di questa stanza si troua una cassa del medesimo Marmo Senza il coperchio, facta tutta d' un pezzo, e con tanta esattezza, che è csa mirabile, il che tutto bô diffusamente mostrato nella descrizione di detta Piramide. Tonando hora al mio propofito dico, ch effendo io l' Anno 1639 entraro per la terza volta isieme col signor Giovanni Graves Inglese Astronomo, et Mathematico insigne nell accennata Piramide, & hauendo ambidue con somma diligenza preso di essa le misure, particolarmente della gran stanza superiore, e dell Arca, oue douena esser sepolto il Rè, trouassimo nell una, e nell altra una simetria mer auigliosa, e quale incredibile, come si può vedere nella descrizione da me fatta di detta Piramide, e credo, che si vedrà ancora negli scritti del signor Graves, il qualesento che nella sua lingua habbia dato fuori alcnne opere, che non potranno esser se non rarissime, haunedole io conosciuto per une ingegno mirabiler.
Prese, che noi hebbemo, tutte le misure, il signor Graves proruppe in queste parole, oh quanto danno patisce il mondo dal non sapersi quante misure degl antichi Egizy si contenand nella longhezza, e largbezza di questo stanza, o perlo meno delle Area, che offii sapressimo la lunghezza della misura Egizia. Soggionse po giache non babbiamo queste memorie, almeno facciamo, che in annuenire questa struttura, che durera ancora molte migliara d'Anni, resti comparata e proporzionata alla misura della mia Patria e però com hò detto misura assimo il tutto con somma diligenza & accuratezza & all sua partenza d Egitto milascio il piede inglese da une parte diuifo in mille, e dall altra in mill ducento.
Cento parti, che tuttauia conferuo appresso dime, e di questo mi son seruito nelle misure da me poifatte dekke Piramidi poste alle Mumie, di quelle dell obelisco di thebe e di quelle d'Alessandria, come di altre cose, che si ve dono nelle mie memorie, benchè molte sisiano smarrite quando fui spoghato nell ongaria l'anno 1645. dagl Assassini:
L'anno 1641 io partij d'Egitto, e venni in Pollonia & in Cracouia conobbi Monfignore Stanislao Pudolowski Preposito di S.Nicolao, Academico dell Vuiuersità di Cracouia Mattematico insigne, col quale countrast strettissima amicizia, & essendo egli famigliarissimo amico del signor Galilei (ancora à quel tempo viuente) bauena tutte l'oopere di lui, o stampate, ô manusericte, e frà queste il trattato della Bilancetta inuentata dal dette signor Galilei, di cui mi diede copia, e che da me su sommamente ammirato; Doppo hauer ben confiderata quest operetta pensai di farne un altra differentissima, il successo della quale fu molto efficace, perche in luiago delli fili d'Ottone, che auuolgeua il signor Galileo attorno alla sua Bilancetta, io cio feci con la divisione minutissima della linee transversali, e con tre cursori pero che con questa faccio più presto cento operazioni, di quello se ne pua far una con quella del signor Galileo ma nuella dimeno non pretendo di leuar la gloria à quel grand huomo, sapendo esser cosa facile aggiongere alle cose treuate. Fatta ch io hebbi detta Bilancetta feci poi un commento sopra l trattato del signor Galilei, il quale mostrai al sudetto monsignor Pudowski, che da lui per sua grazia su molto lodato, e quando arrivo à leggere come per vi della acqua trouano la proporzione fra la sfera, & il cubo, reflet un poco sopra di se solpeso e poi mi disse queste formali parole: voi siete arriuato molto vicino à trouar una cosa tanto ricercata da tutto l Mondo cioè il peso e la misura universal e soffiunse, che olte, e molte uolte hauena egli à cio pensato, ma che mai hauena creduto, potersi pesare un corpo nell acqua che sussue in essa mergibile sez attaccarlo à qualche corda, o filo di metallo, come ia all bora hauena mostrato potersi fare. Mi disse in oltre, e mi scongiuro, gia che haueno trovato quest inuenzione, di volerui applicar animo, e con vainto dell inuenzione merauigliosa delli Pendoli trouata dal signo Galileil far dono al mondo si due cose tanto necessarie all uso humano & alla via civile; cioè di statuire una misura, & un peso universale.
ma essendo io poi distratto da alttre cure, e orto con mio sommo dolore monsigno Pudlowski l'anno 1645 mentre io mi trouaua in italia, soprassedetti moliti anni senza fat nulla nondimeno sempre mi ftettero nella mente li di lui discorsi, e quelli del signor Graves, benchè questo non penso al altro, che à statuire una misura cauata dalla stanza superiore, edal arca della Piramide d'egitto Posta più vicina al Nilo: ma nulla dimeno la brama, che vedeuo in questi due grand bumini di perpetuare le misure e li pesi mi diede un incentiuo tale che di quando in quando sempre piu vi pensano, e fianalmente u bò postomano; non sopero se saro arriuato al approuazione universale; spero tuttauiz, che niuno (se non m inganno)
ha fin bora arriuato tant o tre perche doppo, ch io trauaglio attorn la presente operetta non bo mancarto di domandare il parere delli primi huomini di questo secolo; senza pero dir loro qual fusse il mio fondamento et tutti unitamente hanno lodato i mio pensiero, con ducio pero della riuf, ne cio senza ragone per la diffico ta dell attentato, non hauendo niun autore seritto sino al presente di tal materia se sara donque questa mia opererra acettata e gradita dall universal hauern gran consolazione; se poi per mia disgrazia non sara riccuta, mi consolero almeno con questo, che il danno sara solamentae mio, ne hauerno offeso niunno ansi hauero mosttrato e hauen perfiero di gionare à l utti.
Era mia intensione di ponere all fine di quest operetta la distanza di due, o tre gradi presa sopra la superficie della Terra, e misurata col Metro Cattolico dall austro al settentrione in queste grandissime et piane campagne della Poiloni; perche hauendo noi perduto le misure delli Greci, quella fatta d'un Grando da Eratostene Cireneo non ci serue à nula; cosi le misure satte da i moderni sono tanto incerte, che non sappiam qual attenuerici, e conseguentemente non sappiamo no meno per l'appunto quanta sia la corconferenza della terra, ne il sua diametro.
Tengo gid sono molti anni, tutti, li strumenti preparati per metter cio in efecuzione, ma impedito da diuerse occupazioni sino a bora presente non bo effettuato questo mio pensiero, che sarebbe diagran, giouamento alla Geografia, & al astronomie ancora.
Traduction automatique du texte recopié
Les anciens Grecs de la célèbre ville d'Olympie jouaient certains jeux tous les cinq ans, qui, du nom de la ville, étaient appelés jeux olympiques, pour numéroter le temps des années, et ils disaient que cela se passait la première, la deuxième, la troisième, la quatrième ou la cinquième année de l'Olympiade. Dans ladite ville, il y avait une place, ou un forum, où il y avait deux buts, ou des termes en marbre, placés l'un par rapport à l'autre à une distance de cent vingt-cinq pas géométriques, chacun d'entre eux diuideuano en cinq pieds, de sorte que toute cette distance, qu'ils désignent comme le stade, diuideuano en six cent vingt-cinq pieds géométriques, et ainsi ils disent a couru Hercule sans prendre un souffle.
Cette même distance de Meta à Meta leur servait pour toutes les mesures, c'est-à-dire pour la distance des lieux, qu'ils numérotaient comme des stades, et pour l'usage du commerce qu'ils utilisaient comme pieds : ainsi les autres mesures grecques étaient proportionnées à celles-ci, et les étrangères aussi, comme le schenno des Grecs, et le ParaSsanga des Perses.
Enfin, c'était la mesure qu'ils croyaient éternelle : mais ils se trouvaient devant un dilemme, car tout comme rien dans ce monde n'est jamais stable et permanent, tant de siècles ont passé depuis, et non seulement les objectifs ont été jetés, mais on ne sait toujours pas où se trouvait en Grèce la ville d'Olympie elle-même.
Les Romains, qui avec l'immensité de leur empire dominaient presque tout le monde connu, avaient aussi leur propre mesure particulière, dont ils dérivaient le poids, car le pied était cubique, et dans le cube ils mettaient autant d'eau de rivière ou de fontaine, Puis ils divisèrent la perte en quatre-vingts parts égales, dont l'une, qu'ils voulaient, était le poids d'une livre, afin que leur mesure soit éternelle, ils la firent transporter dans de nombreux endroits de leur vaste Dominion, afin qu'ils puissent l'avoir.
Mais le temps, ennemi acharné de la perpétuité terrestre, a usé dans une large mesure tous ces signes et symboles que les anciens Romains avaient tant détestés, qui s'étaient perdus dans les Etats et qui avaient rendu leur croyance vaine, comme je le montrerai amplement dans le prologue de cet ouvrage.
Les plus anciens juifs des Grecs et des Romains tenaient également les mesures et les poids en si grande estime et vénération que leurs propres prophètes ont écrit à leur sujet et en ont laissé une trace, comme on le voit dans Ezéchiel.
Les Egyptiens, encore plus anciens que les trois cités ci-dessus, avaient la même estime et la même vénération pour les mesures et les poids, d'autant plus que de la mesure dépendait la connaissance (comme cela dépend encore de nos jours) de prévoir à partir de la croissance du Nil la fertilité ou la famine, qui devaient avoir lieu l'année suivante.
Mais l'époque leur a été plus favorable qu'à d'autres, car soit tout est perdu, soit tout est placé dans l'oubli, bien qu'en fait aucun peuple n'ait jamais construit de telles machines, qui sont plus proches de l'éternité que celles construites par les Egyptiens : Parmi celles-ci, aucune n'était plus stable que les pyramides, auxquelles, bien qu'à l'extérieur le temps n'ait pas accordé plus de respect qu'aux constructions des Hébreux, des Grecs et des Romains, je crois qu'à l'intérieur elles dureront un peu moins d'un an que le Monde, puisque cette partie reste couverte par les ravages de l'air et est faite de marbre thébaïque, qui est presque aussi dur et permanent que le porphyre, et qui est fait de pierre blanche très tendre ; que j'ai décrit en détail dans mes Mémoires d'Égypte. Je suis allé quatre fois aux Pyramides, qui sont les plus proches du Caire, appelées les Pyramides de Gizeh, parce qu'elles sont proches d'une petite ville de ce nom, située de l'autre côté du Nil vers l'Ouest ; la première d'entre elles, qui est la plus à l'Est, est ouverte, et entre par un trou carré très étroit et incliné : Puis on arrive à une grande pierre irrégulière, un peu plus haute que la hauteur humaine, au-dessus de laquelle on trouve un autre trou semblable au premier, mais qui monte proportionnellement à la descente de celui-ci : après avoir passé ce deuxième trou on trouve un plan, à la droite duquel se trouve un puits très profond ; de celui-ci on entre horizontalement dans un trou carré aussi bas que le premier. Cela mène à une pièce où l'on dit que la reine est enterrée.
De là, on revient au même plan, d'où l'on entre difficilement, et avec l'aide d'autres personnes, dans un grand Corridor entièrement fait de marbre thébaïque, dont je ne décrirai pas la longueur, la largeur et la hauteur, car ce n'est pas l'endroit pour cela ; Il suffit de dire que le sol, les murs et le plafond sont tous faits du même marbre, sculpté avec une admirable habileté, et que tout est en pente, tout comme le deuxième trou carré, qui est cependant très haut ; à l'extrémité du corridor, il y a un petit plan horizontal, d'où l'on entre dans un autre trou très étroit, au milieu duquel se trouve une petite chapelle, et de là on entre finalement par le même trou dans une grande pièce plate, dont les murs et le plafond sont en marbre thébaïque : Dans la partie occidentale de cette pièce, il y a un coffret du même marbre, sans son couvercle, tout d'une seule pièce, et avec une telle exactitude, qu'il est tout à fait admirable, ce qui est amplement démontré dans la description de ladite Pyramide. Pour en venir à ma proposition, je dirai que, puisque je suis entré pour la troisième fois en 1639 avec M. Giovanni Graves, astronome anglais et mathématicien éminent, dans ladite pyramide, et que nous avons tous deux pris les mesures de celle-ci avec la plus grande diligence, en particulier de la grande salle haute et de l'arche, où le roi est enterré, nous avons trouvé dans l'une et dans l'autre une symétrie des mérites, et dans l'autre une merveilleuse et incroyable symétrie, comme on peut le voir dans la description que j'ai faite de ladite Pyramide, et je crois qu'on la retrouvera dans les écrits de M. Graves, qui nous a donné dans sa langue de nombreux ouvrages, qui ne peuvent être que très rares, et dont j'ai su qu'il avait un talent admirable.
Après avoir pris toutes les mesures dont nous disposons, M. Graves a éclaté en ces termes, oh combien le monde souffre de ne pas savoir combien de mesures des anciens Egyptiens sont contenues dans la longueur et la largeur de cette pièce, ou du moins de la Zone, dont nous connaissions la longueur de la mesure égyptienne. Donc, puisque nous ne gardons pas ces souvenirs, assurons-nous au moins que cette structure, qui durera plusieurs milliers d'années, soit comparée et proportionnée à la mesure de ma patrie, et donc, comme je l'ai dit, je mesure tout avec la plus grande diligence & précision & en quittant l'Égypte, je laisse le pied anglais d'un côté sur mille, et de l'autre sur mille deux cents.
Cent pièces, que je me suis conférées, et dont j'ai fait usage dans les mesures que j'ai prises des pyramides placées chez les momies, de celles de l'obélisque de Thèbes et de celles d'Alexandrie, ainsi que d'autres choses, que je vous ai données dans mes mémoires, bien que beaucoup aient été perdues lorsque j'ai été envoyé en Egypte en l'an 1645 par les Assassins :
En 1641, j'ai quitté l'Égypte et suis venu en Pologne à Cracovie, où j'ai rencontré le Seigneur Stanislaus Pudolowski, prévôt de Saint-Nicolas, académicien académicien de l'université de Cracovie, éminent mathématicien, avec lequel j'étais très proche, et comme il était un ami très proche de M. Galilei (qui vivait encore à cette époque), je possède toutes ses œuvres, imprimées ou manuscrites, et parmi elles le traité de la balance inventé par ledit M. Galilei, dont il m'a donné une copie, et que j'ai beaucoup admiré ; Stanislaus Pudolowski, prévôt de Saint-Nicolas, académicien de l'université de Cracovie, éminent mathématicien, avec lequel j'étais très proche, et comme il était un ami très proche de M. Galilei (qui vivait encore à cette époque), je possède toutes ses œuvres, imprimées ou manuscrites, et parmi elles le traité de la balance inventé par ledit M. Galilei, dont il m'a donné une copie, et que j'ai beaucoup admiré ;
Après m'être confié à fond dans ce travail, j'ai pensé en faire un autre très différent, dont la réussite a été très efficace, car à la place des fils de laiton que Galilée utilisait pour s'enrouler autour de son balancier, je l'ai fait avec la division la plus infime des lignes transversales, et avec trois curseurs, mais avec cela je peux faire une centaine d'opérations plus rapidement qu'avec celui de Galilée, mais je ne prétends pas revendiquer la gloire de ce grand homme, sachant qu'il est facile d'ajouter aux trois choses.
Lorsque j'ai eu la balance, j'ai fait un commentaire sur le traité de Signor Galilei, que j'ai montré à Monseigneur Pudowski mentionné ci-dessus, qui par sa grâce a été très loué, et lorsque je suis arrivé pour lire comment l'eau trouve la proportion entre la sphère et le cube, il a réfléchi un peu sur lui-même et m'a ensuite dit ces mots formels :Vous avez été très près de trouver quelque chose de si recherché par le monde entier, c'est-à-dire un poids et une mesure universels, et il a dit qu'il y avait pensé de nombreuses fois, mais qu'il n'avait jamais cru qu'il était possible de peser un corps dans l'eau qui y est plongé en l'attachant à une corde ou à un fil métallique, comme il l'avait maintenant montré. Il me dit aussi, et je le suppliai, dès qu'il eut trouvé cette invention, de lui appliquer l'esprit, et en vertu de la merveilleuse invention du Pendule trouvée par M. Galilei, de faire don au monde de deux choses si nécessaires à l'usage humain & à la civilisation ; c'est-à-dire d'établir une mesure, & un poids universel.
Mais comme j'étais alors distrait par d'autres soucis, et avec ma grande peine j'ai trouvé Monseigneur Pudlowski en l'an 1645 alors que j'étais en Italie, j'ai survécu de nombreuses années sans rien faire ; néanmoins ses discours et ceux de M. Graves sont toujours restés dans mon esprit, bien que je ne pense à rien d'autre, sauf à établir une mesure prise depuis la chambre haute, et depuis l'arche de la Pyramide égyptienne placée la plus près du Nil : mais rien de moins que le désir, que j'ai vu dans ces deux grandes figures, de perpétuer les mesures et les poids m'a tellement stimulé que de temps en temps, j'y pense de plus en plus, et je l'ai enfin mis en place ; je ne sais pas si je serai arrivé à l'approbation universelle ;
J'espère cependant que personne (si je ne me trompe pas) n'est arrivé jusqu'à présent à autant de conclusions, car depuis que j'ai retracé l'ouvrage actuel, je n'ai pas manqué de demander l'avis des premiers hommes de ce siècle ; mais sans leur dire quel a été mon fondement, et ils ont tous loué ma pensée, mais à l'exception du refus, et sans raison de la difficulté de la tentative, car aucun auteur n'a jusqu'à présent traité de ces questions, et si, par conséquent, mon ouvrage sera accepté et apprécié par l'universel, ce sera une grande consolation ; Si donc, par mon malheur, elle ne sera pas reçue, je me consolerai au moins en disant que le dommage sera le mien seulement, que je n'ai offensé personne, mais que j'ai montré et refusé de juger tout le monde.
J'avais l'intention de placer à la fin de cette brochure la distance de deux ou trois degrés prise au-dessus de la surface de la Terre, et mesurée par le Metro Cattolico du sud au nord dans ces très grandes et plates campagnes de Pologne ;puisque nous avons perdu les mesures des Grecs, celle d'Eratosthène de Cyrène d'un degré ne nous est d'aucune utilité ; ainsi les mesures des modernes sont si incertaines que nous ne savons pas laquelle prendre, et par conséquent nous ne savons pas moins précisément quelle est la circonférence de la Terre, ni son diamètre.
Depuis de nombreuses années, je dispose de tous les instruments nécessaires pour mener à bien cette tâche, mais empêché par diverses occupations, je n'ai pas encore réalisé cette pensée qui serait d'un grand bénéfice pour la Géographie et l'Astronomie.