Mensuel Shaarli
December, 2024

Nous vous invitons à découvrir un monde où les traditions anciennes se rencontrent et s'entrelacent, où chaque symbole et chaque rituel porte une histoire millénaire.
Sur notre site, nous vous proposons une sélection soigneusement choisie de pratiques, de rituels, talismans, pentacles, sceaux, et amulettes, tous conçus pour vous accompagner dans votre cheminement spirituel et personnel.
Notre collection s’inspire des riches héritages des cultures gauloises, grecques, helléniques, juives, arabes, latine et tibétaine.
Chaque tradition possède sa propre sagesse et ses pratiques magiques uniques.
Les talismans celtes, par exemple, sont imprégnés de l’énergie de la nature, tandis que les pentacles grecs évoquent la puissance des éléments et des astres.
Nos amulettes, ancrées dans les croyances anciennes, sont des protectrices, gardiennes de l’harmonie et de la paix intérieure.
Nous croyons en la magie naturelle, céleste et divine comme un moyen d’élever notre quotidien.

Selon Dieter ARNOLD, The Encyclopedy of Ancient Egyptian Architecture, 2003, Princeton University Press, p 61
La coudée royale égyptienne est l'unité de mesure normale utilisée en Égypte.
A partir de l'Unification, on sait qu'elle mesurait d'abord 51,89-53,18 cm, puis, à partir de l'Ancien Empire, 52,3-52,5 cm. Elle était subdivisée en sept pouces de main, chacun équivalant à 7,5 cm, chacun étant composé de quatre doigts de 1,875 cm. Depuis le Nouvel Empire, de nombreuses baguettes de coudées ont survécu, principalement sous forme d'offrandes votives ou d'objets funéraires. Le nby, qui mesure de 67 à 8 cm, est une autre unité utilisée occasionnellement. Le pied est une unité de mesure utilisée une seule fois dans le mastaba de Ptahshepses.
Bibliography: Richard Lepsius, Die alt-aegyptische Elle (Berlin 1865); H. Carter and A. Gardiner, The tomb of Ramesses IV as compared with the Turin Papyrus, in: JEA 4 (1917) 149-158; J. Dorner, Uberlegungen zur Fassadengliederung der grofen Mastabagraber aus der 1. Dynastie, in: MDAIK 47 (1991) 81-92; Arnold, Building, 10, 251-252; Elke Roik, Das Ellenmafs-system im Alten Agypten (Hamburg 1993)

L'Autriche n'a jamais produit d'énergie nucléaire de toute son histoire. Cependant, non loin de Vienne, dans la petite commune de Zwentendorf, se dresse bel et bien une centrale nucléaire, nichée au bord du Danube. Mais elle n'a jamais servi. Le peuple autrichien a refusé par référendum sa mise en service en 1978.
Les centrales nucléaires sont plus que jamais au cœur de l’actualité en Suisse. La semaine passée, le producteur d'électricité Axpo annonçait la fermeture des deux réacteurs de Beznau pour 2032 et 2033.
14 déc, 22:23
Le vaccin russe contre le cancer sera gratuit - un grand oncologue
Il est prévu de le lancer en circulation générale au début de 2025
Mikhail Sinitsyn/TASS
MOSCOU, 15 décembre. /TASS/. La Russie a mis au point son propre vaccin ARNm contre le cancer, qui sera distribué gratuitement aux patients, a déclaré à Radio Rossiya le directeur général du Centre de recherche médicale en radiologie du ministère russe de la Santé, Andrey Kaprin.
Le vaccin a été développé en collaboration avec plusieurs centres de recherche. Sa mise en circulation générale est prévue pour le début de l'année 2025.
Auparavant, le directeur du Centre national de recherche en épidémiologie et microbiologie de Gamaleya, Alexander Gintsburg, avait déclaré à TASS que les essais précliniques du vaccin avaient montré qu'il supprimait le développement des tumeurs et les métastases potentielles.

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Pratiques commerciales douteuse
le 7 septembre 2024 à 09:09
Sunrise traiterait ses clients de manière irrégulière, selon la défense des consommateurs alémanique
Contexte
FTTH-FR est une société du canton de Fribourg qui a pour mission d’implémenter la fibre optique dans toutes les communes du territoire fribourgeois, autant en ville qu’en campagne. Elle est le fruit d’un partenariat entre l’État de Fribourg et les distributeurs d’électricité du canton. Avec le but, à long terme, d’amener la fibre optique dans toutes les maisons habitées du canton de Fribourg jusqu’au sommet du Moléson, FTTH-FR travaille intensément à cette réalisation de haut niveau, indispensable au développement économique et social de notre région. Ce projet a des coûts non négligeables, c’est pourquoi FTTH-FR a proposé ce projet de Bachelor à la haute école d’ingénierie et d’architecture de Fribourg afin que nous trouvions des solutions et des alternatives afin de réduire ces coûts.

5.12.2024
Stician Samples ramène un post qui parle du phénomène de reprise et résolution des thèmes de la première boucle dans la seconde.
Mais, à ma connaissance, SD ne réinvestit pas cette hypothèse creusée par Graves.
Voici le post traduis :
« Retour à l’origine :
Comment les niveaux supérieurs récapitulent les octaves inférieures dans la Spirale Dynamique
La Spirale Dynamique, cadre d’analyse du développement humain, révèle qu’en gravissant ses niveaux, nous revisitons les stades antérieurs sous des formes transformées et plus complexes. Ce phénomène, souvent décrit comme une récapitulation, montre comment les niveaux supérieurs intègrent et transcendent les thèmes des stades inférieurs, formant des “octaves supérieures” des modes d’être plus primitifs. En examinant comment le Jaune reflète le Beige, le Turquoise reflète le Violet, et le Corail reflète le Rouge, nous obtenons un aperçu du processus dynamique et évolutif de la croissance humaine.
Jaune et Beige : La survie à travers des systèmes complexes
Beige : L’instinct de survie
À la base de la Spirale Dynamique, le Beige représente les instincts primaires de l’humanité. Ce niveau est pré-conscient, entièrement axé sur la survie physique. Ses préoccupations principales sont la nourriture, l’abri, la sécurité et la reproduction, motivées par des besoins biologiques bruts. Le Beige se manifeste par des comportements instinctifs, sans conscience réflexive. À ce stade, la survie repose sur une interaction directe avec l’environnement, souvent dans un cadre individuel ou au sein de petits groupes peu structurés.
Jaune : La survie dans un monde complexe
Le Jaune, premier niveau du “stade intégral”, fait écho au Beige avec son accent sur la survie, mais dans une perspective largement étendue. Tandis que le Beige traite de la survie à l’échelle individuelle, le Jaune s’intéresse à la survie à l’échelle systémique. Il perçoit l’interconnexion des systèmes et comprend que la survie individuelle est liée à la santé des écosystèmes humains et environnementaux.
Au Jaune, la survie n’est plus réactive, mais proactive, guidée par une compréhension des complexités. Par exemple, une perspective alignée sur le Jaune pourrait défendre des pratiques de vie durables, reconnaissant que la santé à long terme de la planète est essentielle à la survie humaine. Là où le Beige survit en dépit de l’environnement, le Jaune survit avec l’environnement.
Turquoise et Violet : La connexion au Tout
Violet : Connexion tribale et mysticisme
Le Violet introduit les premières notions de communauté, de spiritualité et d’appartenance. À ce stade, les individus forment des tribus ou de petits groupes unis par des rituels, des mythes et des croyances communes. Ces pratiques visent à créer un sentiment de sécurité et de connexion avec le monde plus vaste, souvent perçu comme animé par des forces invisibles ou spirituelles. Le Violet est profondément relationnel et repose sur une compréhension symbolique et mystique de l’univers.
Turquoise : Une tribu globale en harmonie holistique
Le Turquoise récapitule le Violet en élargissant ses thèmes de connexion et de mysticisme à une échelle planétaire, voire cosmique. Alors que le mysticisme du Violet est localisé à une tribu ou un groupe, le Turquoise considère l’humanité et toute vie comme faisant partie d’un Kosmos interconnecté et vivant. Les rituels et mythes du Violet évoluent en pratiques holistiques intégrant la science, la spiritualité et une conscience énergétique.
Par exemple, là où le Violet pourrait mener un rituel pour honorer les esprits ancestraux, le Turquoise s’engagerait dans des pratiques de pleine conscience, des cérémonies globales ou des techniques avancées de guérison énergétique pour honorer la conscience collective. Le Turquoise revisite le sentiment de connexion du Violet, mais avec la compréhension que cette connexion s’étend à toutes les formes de vie, transcendant les frontières tribales pour embrasser une unité planétaire et universelle.
Corail et Rouge : Le pouvoir de la transformation
Rouge : L’émergence du pouvoir et de l’individualisme
Le Rouge marque le début de la conscience égocentrique. À ce stade, les individus affirment leur pouvoir et cherchent à dominer pour satisfaire leurs désirs. Le Rouge fonctionne par émotion brute et force, mettant l’accent sur la puissance personnelle, la conquête et la capacité à surpasser les autres. Ce stade se manifeste souvent par l’émergence de chefs de guerre, la construction d’empires et une ambition débridée. Bien qu’il apporte un premier véritable sens de soi, il peut être impulsif et destructeur.
Corail : Le pouvoir de la création consciente
Le Corail, stade théorisé mais encore peu défini dans la Spirale Dynamique, semble revisiter les thèmes du Rouge sur le pouvoir et l’individualisme, mais avec une conscience évoluée. Alors que le Rouge utilise le pouvoir à des fins personnelles, le Corail comprend le pouvoir comme un outil de transformation, à la fois personnelle et collective. Le Corail incarne une souveraineté divine, où la force individuelle ne vise pas la domination, mais la création consciente de changements alignés avec des principes universels.
Par exemple, là où le Rouge conquiert pour établir le contrôle, le Corail pourrait diriger audacieusement pour démanteler des systèmes obsolètes et construire de nouveaux paradigmes. L’individualisme débridé du Rouge devient, dans le Corail, une individualité consciente et habilitée, capable d’influencer le monde de manière profonde et durable.
La danse évolutive : Récapitulation et Spirale Dynamique
La récapitulation des stades inférieurs aux niveaux supérieurs illustre la nature fractale du développement humain. Chaque niveau de la Spirale Dynamique s’appuie sur le précédent, conservant ses éléments fondamentaux tout en intégrant de nouvelles complexités. En gravissant les échelons, nous ne rejetons pas les stades antérieurs ; nous les revisitons et les recontextualisons, transformant leurs expressions brutes en formes raffinées et holistiques.
Ce processus souligne le caractère non linéaire de la croissance. Le développement ne consiste pas à laisser derrière soi des stades “primitifs”, mais à les transcender et les intégrer, créant une symphonie où les premières notes sont rejouées dans des harmonies plus riches et résonantes. La récapitulation du Beige au Jaune, du Violet au Turquoise, et du Rouge au Corail incarne cette danse évolutive, offrant une feuille de route pour la transformation personnelle et collective.
En comprenant cette dynamique, nous ne faisons pas que mieux saisir la profondeur de la Spirale Dynamique, nous reconnaissons également sa pertinence profonde pour relever les défis de notre époque. Cela nous rappelle que notre avenir réside non pas dans le rejet du passé, mais dans son élévation vers de nouveaux sommets de conscience et d’intégration.
– Nish Dubashia »

"La performance économique nationale est mesurée grâce au produit intérieur brut (PIB) selon la valeur de production, soit le total de la valeur ajoutée dans les différentes branches de l'économie intérieure.
Dans les statistiques suisses, le PIB selon la valeur de production n'est relevé que depuis 1990. Pour les périodes antérieures, il existe des estimations de la valeur ajoutée brute agrégée depuis 1851, et par secteurs et branches depuis 1890. "
https://www.perplexity.ai/search/depuis-quand-le-produit-interi-lekdGRScQXKusJ31p3hwzA
Le produit intérieur brut (PIB) est utilisé comme indicateur économique en Suisse depuis les années 1990. Plus précisément :
- Le PIB selon la valeur de production n'est relevé dans les statistiques suisses que depuis 1990.
- Pour les périodes antérieures à 1990, il existe des estimations de la valeur ajoutée brute agrégée depuis 1851, et par secteurs et branches depuis 1890.
Avant l'adoption du PIB, d'autres indicateurs étaient utilisés pour mesurer l'activité économique en Suisse. Le passage au PIB comme indicateur principal s'inscrit dans une tendance internationale, les États-Unis ayant adopté le PIB comme indicateur privilégié en 1991, la plupart des autres pays suivant ensuite cet exemple.
Il est important de noter que bien que le PIB soit devenu l'indicateur dominant pour mesurer la production quantitative marchande en Suisse, son utilisation et son interprétation ont évolué au fil du temps. Aujourd'hui, le PIB est calculé selon différentes approches et prend en compte divers facteurs économiques pour donner une image plus complète de l'économie suisse.
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passage du bitcoin à 100k$ le 5.12.2024
Il est venu le temps des producteurs.
La base d'un système économique, c'est la production. "Tout tourne autour de la production comme la Terre tourne autour du Soleil".
https://www.youtube.com/watch?v=nXY0iaNV_5s
Révélation.... avant "LE" PIB on mesurait la santé de l'économie avec "LA" PIB: la Production Intérieure Brute.
Le changement d'indicateur dans les années 1970 à fait passer (la France) d'un pays producteur à un pays focalisé sur le secteur tertiaire.
"La production intérieure brute est un concept utilisé dans plusieurs anciens systèmes de comptabilité nationale, correspondant approximativement au produit intérieur brut restreint à la valeur ajoutée des entreprises et excluant les services produits par les administrations publiques et privées et les services domestiques rendus aux ménages. "
"Avant l’adoption du Système de comptabilité nationale des Nations unies (SCN) ou de variantes de celui-ci, plusieurs pays utilisaient des systèmes de comptabilité nationale dans lesquels la production des entreprises était fortement distinguée de celle des administrations. On considérait soit que les administrations n’étaient pas productives, soit qu’elles consommaient leur propre « production », qui n’entrait pas dans le circuit économique national.
C’était, entre autres, le cas de l’« ancien système français de comptabilité nationale » et du « système Courcier », version simplifiée du précédent, utilisé dans la plupart des pays d’Afrique francophone jusqu’à son remplacement par la version du SCN de 1968.
À cette époque, les économistes et comptables nationaux distinguaient « le PIB » (le produit intérieur brut) et « la PIB » (la production intérieure brute)".
"Les systèmes de comptabilité nationale « anglo-saxons », puis le SCN, s'appuient sur les conceptions keynésiennes : toute production (au sens de valeur ajoutée) est source de revenu ; tout revenu provient d’une production ou d’un transfert. L’agrégat fondamental du système de comptabilité nationale est ainsi le produit intérieur brut, le plus large"
" Dans le système de « comptabilité du produit matériel » (C.P.M.) utilisé par les pays de l'Est du Conseil d'assistance économique mutuelle (C.A.E.M. ou Comecon), la production était définie dans une optique marxiste, se limitant aux « produits matériels » (objets, mais aussi énergie) et aux « services matériels » nécessaires à leur circulation (transport, commerce ... ) ; les autres services étaient exclus du champ de la production.
En France, la PIB excluait non seulement les activités non marchandes (principalement celles des administrations), mais aussi les activités marchandes des institutions de crédit, des entreprises d’assurances et des administrations"

12 millions de produits vendus par Amazon, plus 353 millions vendus par des vendeurs tiers

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Noël : de la fête du Soleil renaissant à la naissance de Jésus
mercredi 25 décembre 2024.
Source : Jacques Serieys Sélection 52
Toutes les civilisations anciennes ont fêté entre le 22 et le 27 décembre le Soleil reprenant vie, allongeant la durée du jour, du Mexique à la Scandinavie, de la Mésopotamie au Japon. Ce Sauveur lumineux vainqueur des Ténèbres et de la Mort, s’est appelé Mithra, Janus, Rê ou Mère Soleil. Aujourd’hui, le christianisme fête la naissance de Jésus dans la nuit du 24 au 25 décembre .
1) Noël, fête du Soleil renaissant, de la Lumière
Noël fait partie des célébrations dont l’origine se perd dans la nuit des temps. Durant trois millions d’années, nos aïeux ont vécu de la nature, en elle et par elle, souvent effrayés parfois émerveillés par ce monde magique, échafaudant un mythe pour tout élément naturel dépassant leurs connaissances, admirant et souvent adorant Celui qui éclaire, réchauffe et fait pousser les plantes : le Soleil. Cet astre occupe une place dominante dans chaque culture de la planète, son nom évoquant à la fois une réalité physique observable et une divinité : Mère Soleil pour les nomades d’Asie centrale, Déesse Soleil au Japon ( kami Amaterasu), Sol (déesse du Soleil) dans la mythologie nordique, Shamash chez les Sumériens, Rê (dieu Soleil) en Egypte, Sol (dieu du soleil, de la lumière et de la chaleur) dans la Rome antique, Huitzilopochtli (dieu du Soleil et de la guerre) pour les Aztèques... De même les sites de Stonehenge en Angleterre et de Carnac en Bretagne paraissent orientés par rapport à la course de l’astre solaire.
Ce soleil indispensable à la vie paraît mourir de jour en jour jusqu’au 22 décembre :
-
moment où le Soleil atteint l’extrême Sud céleste, et son point d’éloignement maximal de l’équateur céleste.
-
moment où la nuit est la plus longue, le jour le plus court
Le grand magicien du Ciel qui apporte la chaleur et la lumière va-t-il définitivement mourir ?
Non, dans la nuit du 25 décembre, il renaît, encore faible comme un bébé mais toujours vivant.
Toutes les civilisations anciennes ont fêté cette victoire de la Lumière et de la Vie sur les Ténèbres et la Mort.
Les langues de plusieurs pays de tradition chrétienne ont conservé la synonymie Dieu et Soleil. Ainsi le dimanche, jour consacré à Dieu, se nomme Sunday en anglais (de sun, soleil) et sonntag en allemand. L’étymologie du mot Noël lui-même serait le celte Noïo Hel (nouveau soleil) selon l’hypothèse de Monseigneur Duchesne (Aux origines du culte chrétien).
2) Noël, grande fête du culte de Mithra
Mithra, le Soleil Invincible, renaît à cette date dans une grotte, sous l’apparence d’un petit enfant. Il est le Sauveur qui va fertiliser la Terre.
La religion mithraïque est d’origine perse, très ancienne (6ème siècle avant notre ère mais comportant un héritage zoroastrien, mazdéen remontant au 3ème millénaire avant notre ère). Durant le Bas-Empire romain, elle devient le plus important culte du bassin méditerranéen (depuis les réformes de Dioclétien l’armée s’était largement confondue avec l’appareil d’état ; or Mithra, Dieu protecteur des camps militaires, représentait le Dieu indiscuté de toutes les légions) avant d’être supplantée par le christianisme.
Les initiations du culte de Mithra s’accomplissaient dans des grottes ornées des signes du Capricorne et du Cancer, symboles des solstices d’hiver et d’été, l’apogée et le périgée du soleil.
« Les adorateurs de Mithra reconnaissaient une divinité unique manifestée par la lumière des astres, surtout le Soleil, brillant et invincible, ennemi de la nuit et des démons... Les prêtres enseignaient que par la pratique de certains rites de purification, d’abstinence et de communion on pouvait participer à la nature des astres lumineux et immortels. À Rome, le temple de Mithra était creusé sous le mont Capitolin, les mystères mithriaques se célébrant dans une caverne, à proximité d’une source. » (Les religions orientales dans l’Empire romain)
Le 25 décembre constitue la fête principale des adeptes de ce culte qui commémorent alors la naissance de Mithra dans une grotte (ou simplement d’une roche), enfant d’une vierge, entouré de pasteurs. Cette date provient d’une erreur faite par les initiateurs du nouveau calendrier julien (imposé par Jules César) qui avaient fixé le solstice d’hiver à cette date.
L’Empire romain a repris cette tradition religieuse en célébrant au 25 décembre la naissance du dieu Mithra, appelé « Sol invictus », le Soleil invaincu renaissant sous la forme d’un enfant nouveau-né. La tradition de l’étoile guidant les rois mages vient aussi du culte mithraïque très lié à l’observation céleste.
Parmi les autres éléments centraux du culte de Mithra, signalons :
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Mithra n’est pas Dieu le Père (Ahura Mazda, Seigneur-Sage, Créateur de toutes choses) mais l’intercesseur envoyé par lui auprès des hommes et l’intercesseur de ceux-ci auprès de lui.
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Sa naissance a été préalablement annoncée « Écoutez, que je vous révèle le mystère prodigieux concernant le Grand Roi qui doit venir dans le monde. En effet, à la fin des temps, un enfant sera conçu et formé avec tous ses membres dans le sein d’une vierge, sans que l’homme l’ait approché. Il sera pareil à un arbre à la belle ramure et chargé de fruits, se dressant sur un sol aride. Les habitants de cette terre s’opposeront à sa croissance et s’efforceront de le déraciner du sol, mais ils ne pourront point. Alors ils se saisiront de lui et le tueront sur le gibet. La terre et le ciel porteront le deuil de sa mort violente et toutes les familles des peuples pleureront. Il ouvrira la descente vers la profondeur de la terre, et de la profondeur il montera vers le haut. Alors, on le verra venir avec l’armée de la lumière, porté sur les blanches nuées ; car il sera l’enfant conçue de la Parole génératrice de toutes choses. » (Zoroastre, environ -1000)
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il est né miraculeusement d’une vierge, a été inspiré de l’Esprit de Dieu qui descendit sur lui à l’âge de 30 ans, fut amené dans le désert pour être tenté par le Diable.
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Dans la religion mithraïque perse, Mithra est un Dieu de solidarité, de fraternité. Le mot Mitra signifie l’ami.
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les rois mages, éléments importants de la tradition religieuse perse, venant offrir de l’encens au cas où ç’aurait été un dieu, de l’or au cas où ç’aurait été un roi terrestre, de la myrrhe au cas où ç’aurait été un médecin (témoignage de Marco Polo)
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le repas rituel du dimanche, jour du Soleil, comprenant du pain et du vin selon un rite proche de l’eucharistie chrétienne.
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le baptême...
Le mot occitan Nadau (Noël) vient du latin « natalis solis », la naissance ou renaissance du soleil, très certainement par le nom de Mithra : Dies Natalis Solis Invicti (Jour de la Natalité du Soleil invincible).
3) Autres traditions de Noël : crèche, sapin, bûche, cadeaux
La naissance d’un Dieu dans une grotte au solstice d’hiver entourée du père, de la mère et d’animaux fait partie du fonds culturel du Moyen-Orient protohistorique, de la Perse à l’Egypte (culte d’Horus). La crèche ne date pas du christianisme.
Une scène de la Nativité découverte dans le Sahara, 3000 ans avant la naissance du Christ
La date du 25 décembre pour fêter le dieu Soleil a été vivifiée dans le Bassin méditerranéen par l’empereur Aurélien. Constatant que la multitude de croyances religieuses nuisait à la centralisation du monde romain, il établit en 274 le culte du Soleil invaincu (Sol invictus) comme célébration officielle avec cette formule sur les monnaies et le 25 décembre comme fête.
Le Mithraisme continuait à gagner du terrain. Interdit par l’empereur chrétien romain THEODOSE par un édit en 391, il ne survécut pas aux persécutions et à la chute de l’Empire. Surtout, le christianisme a intégré suffisamment ses aspects populaires pour le faire oublier.
Le périodique La Vie catholique apporte les précisions suivantes sur le lien entre le Noël des traditions païennes et celui du christianisme :
« L’observation des 24 et 25 décembre trouve sa source dans beaucoup de traditions et coutumes païennes.
Chez les anciens Romains, le 25 décembre était l’anniversaire de la naissance de « Sol », un des noms du dieu soleil.
Le 25 décembre était aussi le jour du festival d’hiver appelé la « nativité du soleil non conquis », fête païenne.
C’était aussi la période du solstice d’hiver, temps de festivités et de joie dans la Rome antique (Saturnales commémorant le séjour de Saturne dans la capitale), la Grèce, parmi les Barbares teutons et dans les anciennes civilisations égyptiennes. Cette période du solstice d’hiver était si populaire, qu’elle a été adoptée et imposée par l’Eglise catholique romaine comme le temps où Jésus serait né.
La grande divinité perse dont le nom signifie « l’ami » est née d’un rocher, un 25 décembre, jour de la renaissance du soleil. On trouve, par ailleurs, des correspondances avec Apollon ainsi qu’avec le dieu serpent des Aztèques, censés tous deux être nés un 24 décembre. »
Parmi les croyances présentes dans le territoire actuel de la France, signalons le culte de Janus (Dieu des origines, de la végétation renaissante, du "passage" d’une année à l’autre), vénéré plusieurs siècles avant notre ère par les Ligures puis les Romains. Deux grandes fêtes célébraient cette divinité du Passage ("Porte", nouveau cycle...) : celui du solstice d’hiver et celui du solstice d’été. La christianisation des deux dates a donné dans le calendrier la Saint Jean d’hiver (actuellement le 24 ou 27décembre) et la Saint Jean d’été (24 juin). Le mois de janvier, premier mois de l’année renaissante vient du latin « januarius », mois de Janus.
Le sapin de Noël remonte aussi à une tradition présente dès les premières civilisations. Dans une fable babylonienne, on raconte que le petit-fils de Noé (premier roi après le Déluge dans la Bible) est revenu à la vie en tant que Tammuz, son fils, sous la forme d’un arbre qui reverdit. Les Romains décoraient le sapin avec des baies rouges durant la période des saturnales.
L’arbre sacré n’est pas représenté par le sapin dans toutes les civilisations ( chêne chez les Gaulois, palmier chez les Egyptiens, bouleau chez les Nordiques...). En Afrique romaine, au 3ème siècle de notre ère, les familles disposaient du laurier dans les maisons au solstice d’hiver ; cette tradition fut condamnée par les Pères de l’Eglise comme liée au culte païen des arbres.
Les Scandinaves et anciens Germains croyaient que leur dieu Odin allait leur distribuer des cadeaux s’ils s’approchaient de l’arbre sacré pendant la période entourant le 25 décembre et ils considéraient cette nuit comme celle de la mère, c’est-à-dire de la création, qu’ils fêtaient par des masques et des danses.
La bûche de Noël provient d’une coutume celte. On allumait alors une branche coupée l’été précédent par un tison de la Saint-Jean d’été précédente. Elle était brûlée au moment du solstice pour faire revenir la vie dans la nature, ses cendres étaient répandues sur le pas de la porte pour protéger la maison du malheur et dans les champs pour garantir l’abondance des récoltes.
Les cadeaux de Noël sont probablement héritiers des fêtes romaines de fin d’année : les Sigillaires (sceaux des courriers pour envoyer les cadeaux), au dernier jour des Saturnales. Les familles festoyaient au coin du feu. Les maisons étaient décorées de plantes vertes, symboles de la Nature qui refuse de mourir à l’aube d’un nouveau cycle.
4) Noël, fête de la Déesse Mère à l’enfant
Il suffit de regarder une crèche ou un vitrail représentant la Sainte Vierge et Jésus nouveau-né pour comprendre l’importance du thème de l’accouchement, du lien maternel et filial dans la symbolique de Noël. Comme le Soleil renaissant, le bébé symbolise la Vie victorieuse par l’intermédiaire des mères.
La reproduction entraîne une continuité du sang et de la chair. N’oublions pas que dans plusieurs civilisations, la réincarnation de l’âme des ancêtres se fait dans le corps du nouveau-né.
Le sujet de la Déesse-Mère à l’enfant présente une grande importance dans les cultures religieuses de nombreuses civilisations :
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Chez les Babyloniens : Bien après le décès de son mari, la reine Sémiramis donne naissance à un bébé. Elle prétendit que celui-ci avait été conçu et était né surnaturellement. Elle fit admettre cela comme une réalité et déclara qu’il était le germe promis, le Sauveur annoncé dans la prophétie. L’iconographie religieuse babylonienne représentant Sémiramis tenant affectueusement son fils-Dieu dans les bras est importante.
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Durant le Bas-empire romain, avant que les empereurs ne décident que le christianisme était la seule religion romaine, le culte d’Isis concurrençait aussi le mithraïsme dans le cadre d’un syncrétisme de plus en plus fort. Les gâteaux ronds offerts à cette déesse égyptienne portaient trois lettres IHS (Isis, Horus, Seth) symbolisant la trinité Mère, Enfant, Père des cieux. Isis est souvent représentée en train d’allaiter son fils Horus. Les ressemblances entre l’enfant-Dieu Horus et Jésus sont frappantes : ils portent tous deux le titre d’Etoile du matin, tous deux enseignent dans le temple... les douze adeptes, le nom de Krst (Horus) et Christ (Jésus), la tentation sur la montagne...
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Le thème de la déesse-mère à l’enfant (Devaki, Krishna...) est également très présent dans la tradition religieuse de l’Inde. Le dessin ci-contre ressemble considérablement aux représentations d’Isis et Horus comme de la Vierge chrétienne à l’enfant. Notons aussi les auréoles formées de rayons de soleil comme pour le Baal phénicien, comme pour le Dieu chrétien.
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Les Phéniciens, peuple sémitique d’origine cananéenne comme les Hébreux, adoraient le grand Dieu Soleil Baal (le mot signifie Seigneur) qu’ils représentaient avec une auréole autour de la tête symbolisant les rayons du soleil (observation par les archéologues d’une pierre phénicienne datant environ du 4e siècle avant notre ère). Baal est hermaphrodite mais toujours accompagné d’une déesse féminine (Astarté...) dans le cadre de trinités locales. L’empereur Héliogabale (218 à 222) imposa son culte dans le monde romain au début du 3ème siècle, en concurrence avec Jésus, Mithra, Isis... Le thème du Dieu qui meurt et renaît était plutôt représenté chez les Phéniciens par Melqart dont le culte s’est répandu dans tout le Bassin méditerranéen par les colons de Tyr.
Signalons sans nous y étendre l’importance de la déesse-mère antique d’Ephèse ( Diane) liée au thème des Amazones dans les formes du culte de la Vierge-Marie.
A partir des anciens Babyloniens, cette coutume de l’adoration de la déesse mère et de son enfant s’est répandue sur toute la terre.
Chez les Chinois, la déesse mère se fait appeler « sainte mère », elle est représentée avec un enfant dans ses bras et un rayon de gloire autour de sa tête. Les anciens Germains connaissaient la vierge Erta avec son enfant dans ses bras, qui étaient aussi adorés, de même que chez les Scandinaves et les Etrusques. Chez les druides, elle était appelée la « mère de Dieu ». Chez les Grecs, il y avait Aphrodite ; chez les Sumériens, Nana ; chez les Romains, Vénus. Chez les Phéniciens, la déesse de la fertilité était représentée par un croissant de lune sous ses pieds. Chez les Egyptiens, Isis était représentée par un croissant de lune sous ses pieds et des étoiles autour de sa tête. Nous retrouvons cela aujourd’hui, dans l’Eglise catholique, avec les représentations de Marie. L’immaculée conception était déjà appliquée aux déesses mythologiques.
En Asie, la mère était connue sous le nom de Cybèle et son enfant, Deoius. Elle était considérée comme l’épouse de Baal et comme la reine du ciel, vierge qui enfanta sans concevoir. L’attrait de cette déesse était tel, que même les Israélites se firent prendre à un moment donné et adorèrent la reine du ciel (Jérémie 44 : 5-19).
En Egypte, plusieurs siècles après Jésus-Christ, il fut admis par décret épiscopal que les représentations d’Isis et d’Horus seraient désormais attribuées à la vierge Marie et à son enfant, Jésus.
Voici encore quelques indications qui montrent que l’adoration ou la vénération de Marie tire son origine de l’adoration de la déesse mère. Ce sont les titres qui lui sont attribués : Marie est souvent appelée « Notre Dame de… ». Cette expression est, en fait, la traduction d’un des titres sous lesquels la déesse babylonienne était connue. En effet, Nimrod apparut plus tard sous une forme divinisée, le dieu Baal et Sémiramis, sa femme comme la déesse Baalti dont le nom signifie en anglais « My Lady », en latin « Mea Domina » et en italien « Madonna », qui aujourd’hui se dit « Notre Dame de… ». Cette énumération est certes fastidieuse, mais elle nous ouvre les yeux sur certaines choses, sur le comment et le pourquoi de ces événements.
La religion babylonienne et ses mystères se sont propagés d’une manière formidable dans l’Empire romain. Rome avait pour principe d’englober dans son système religieux tous les dieux des peuples, nations ou royaumes conquis. L’adoration de la déesse mère était très populaire, non seulement à Rome, mais aussi dans tout l’Empire. (La Vie catholique, source citée)
Le thème de l’Immaculée-conception est fréquent dans de nombreuses civilisations antiques. C’est le cas :
-
pour les Babyloniens (Sémiramis) comme nous l’avons vu plus haut
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chez les Germains, Herta (herth...) est le symbole de la "Terre Mère" ; son nom signifie la terre dans les langues anglaise, allemande, suédoise, runique, arabe et hébraïque. Elle anime le cycle des saisons et de la vie ; cette déesse vierge est assez souvent représentée tenant son enfant dans ses bras...
5) Le Père Noël
Pour éviter tout bavardage inutile, laissons la parole à Yvonne de Syke, maître de conférence spécialisée dans les rites et fêtes :
Le Père Noël est lié, lui aussi, au solstice d’hiver. Il est l’image d’une figure paternelle vieillissante, prête à passer le pouvoir. Toutes les mythologies racontent l’histoire d’une telle passation entre un vieux roi et une jeune roi, à cette époque de l’année où les jours, après s’être amenuisés, commencent à rallonger. C’est l’occasion d’une grande fête. Car, Imaginez l’angoisse si la belle saison ne revenait pas, si les grains semés ne poussaient pas.
Le Père Noël, c’est la figure laïque de Saint Nicolas, un saint venu d’Asie mineure dont la légende disait qu’il avait apaisé par ses prières une violente tempête alors qu’il entreprenait un voyage en bateau pour rejoindre Jérusalem. En Méditerranée, il a succédé à Poséidon et Neptune en tant que protecteur des marins. Mais lorsque son culte est arrivé en Europe occidentale vers le XIème siècle, il est devenu tout autre chose : un pédagogue et la divinité par excellence de l’hiver. Il est toujours fêté, le 6 décembre, dans l’Est de la France, en Allemagne, en Autriche et aussi aux Pays Bas. Il récompense les bons enfants alors que le Père Fouettard bat les garnements.
La transformation de ce saint, habillé tel un évêque, en un vieillard au visage rubicond, à la barbe blanche et à la houppelande rouge s’est faite à la Nouvelle-Amsterdam (New York aujourd’hui). C’est là que Saint Nicolas appelé Santa Claus en hollandais, est devenu le Père Noël, figure neutre et d’une certaine façon laïque, pour mieux correspondre à la société multiculturelle et pluriconfessionnelle de la ville. En France, jusqu’aux années 1950, l’Eglise a été opposée au père Noël : quel était ce personnage qui venait s’interposer entre Saint Jean l’Evangéliste et la naissance du Christ.
LE PERE NOEL EST ROUGE ! MAIS EST-IL VRAIMENT DE GAUCHE ? (par Jean-Luc Mélenchon)
6) Noël et le christianisme
Les premiers chrétiens ne se sont guère posé la question de la date de naissance de Jésus. Les premiers calendriers de fêtes chrétiennes dont nous disposons ne signalent presque rien sur ce sujet ou à cette date. Clément d’Alexandrie (150 à 220), Père de l’Église et un de ses premiers théoriciens, conseille de fêter la naissance du Christ au 18 novembre. Le premier calendrier chrétien (Pascha Computus) daté de l’an 243, célèbre Noël au 28 mars...
Vu la popularité de la fête célébrant la naissance de Mithra, culte concurrent, les groupes chrétiens mettent peu à peu, eux aussi, en avant des dates de naissance du Christ : 6 janvier, 28 mars, 19 avril, 29 mai... La date du 6 janvier présente l’avantage de correspondre aux épiphanies (apparitions) de Dionysos (civilisation grecque) et d’Osiris (civilisation égyptienne), deux divinités de la végétation qui, comme le Christ, meurent et ressuscitent. D’après Martyne Perrot (CNRS), le 6 janvier serait une résurgence d’un rituel solaire égyptien très ancien consacré à Osiris. Les chrétiens d’Occident placent plutôt la naissance du Christ à Pâques.
Un groupe de religieux travailla au début du 20ème siècle à propos de la date choisie par l’Église pour célébrer la naissance du Christ. Mgr Duchesne en rendit compte ainsi : "Sozomène mentionne une secte de montanistes qui célébraient la Pâque le 6 avril au lieu du 25 mars, en vertu de cette considération que, le monde ayant été créé à l’équinoxe, c’est-à-dire, selon eux, le 24 mars, la première pleine lune du premier mois avait eu lieu quatorze jours plus tard, le 6 avril. Or, entre le 6 avril et le 6 janvier, il y a juste neuf mois, comme entre le 25 mars et le 25 décembre. La date grecque de la Nativité, le 6 janvier, se trouve ainsi en rapport avec un comput pascal fondé sur des considérations symboliques et astronomiques, tout-à-fait semblables avec celui d’où l’on paraît avoir déduit la date du 25 décembre. En somme, il est possible que l’on soit arrivé à fixer la date de la naissance du Christ en partant de la date présumée de sa Passion. Parmi les solutions proposées, celle-ci me paraît préférable ; mais je ne voudrais pas dire que en ce qui regarde le 25 décembre, la coïncidence du Sol novus n’ait exercé aucune influence, directe ou indirecte, sur les décisions ecclésiastiques qui sont nécessairement intervenues en cette affaire."
Voici comment La Vie Catholique résume en ce début de 3ème millénaire le rapport entre Noël et la naissance de Jésus :
Curieusement, cette fête était inconnue des premiers chrétiens. L’Eglise naissante se remémorait la mort et la résurrection de Jésus. Cette fête n’est pas mentionnée par les principaux Pères de l’Eglise que sont Tertullien et Irénée.
Tout semble prouver que Jésus n’est pas né le 25 décembre comme on le prétend, mais bien plutôt en septembre ou à une autre période. Il y a plusieurs raisons à cela :
a) En Palestine, selon un rythme très régulier, le temps est frais et humide pendant six mois, chaud et sec le reste de l’année. Les premières pluies d’hiver commencent à la mi-octobre, quand l’air humide venant de la mer rencontre l’air chaud qui s’élève de la surface de la terre. Des chutes de neige sont possibles (II Samuel 23 : 20 ; Proverbes 25 : 13 ; 31 : 21) surtout à Jérusalem et dans ses environs ; les nuits peuvent être glaciales. Les bergers, en Palestine, ne passent pas les veilles de la nuit « à la belle étoile » pendant la période hivernale. Les animaux sont parqués dans des enclos parfois couverts qui sont surveillés par les bergers logés sous tente. D’après le verset huit du deuxième chapitre de l’Evangile de Luc, l’automne n’avait même pas commencé.
b) La Bible ne nous dit rien sur la période de la naissance de Jésus. Ce que nous savons, c’est que Jésus a été crucifié au temps de la Pâque juive (Jean 18 : 39). Qu’il avait environ trente ans quand Il a commencé son ministère (Luc 3 : 23) et que celui-ci a duré trois ans et demi. D’après ce calcul, Jésus pourrait être né vers le début de l’automne.
c) Le temps du recensement (Luc 2 : 1-5) : Rien ne nous autorise à penser qu’il ait eu lieu au milieu de l’hiver. Au contraire il est vraisemblable qu’il se soit déroulé pendant la période de septembre, à la fin des moissons, lors de la fête des Tabernacles qui avait lieu à Jérusalem. Ce qui expliquerait pourquoi Marie accompagnait Joseph et qu’il n’y avait plus de place pour eux dans la ville (Luc 2 : 7). Selon l’historien Josèphe, Jérusalem était normalement une ville de 120’000 habitants, mais durant les fêtes, elle pouvait atteindre parfois plus de deux millions d’habitants avec ses alentours. Bethléhem ne se trouve qu’à quelques kilomètres au sud de Jérusalem.
Finalement, l’essentiel n’est pas de connaître la date exacte du jour où Jésus est né, mais bien plus qu’Il est né. Qu’Il est venu dans ce monde pour le sauver. Que Dieu s’est fait homme et qu’Il a habité parmi nous, plein de grâce et de vérité.
Jusqu’au IVe siècle, il y avait différentes opinions au sujet de la date de la naissance de Jésus.
Ce n’est que vers la fin du IVe siècle que l’Eglise catholique romaine a commencé à observer le 25 décembre comme la date d’anniversaire de la naissance du Christ.
En l’an 354 fut fêté pour la première fois à Rome le jour de Noël. Cette période coïncide avec l’institution du christianisme comme religion d’état, sous le règne de l’empereur romain Constantin.
L’observation des 24 et 25 décembre trouve sa source dans beaucoup de traditions et coutumes païennes... Beaucoup de traditions et de coutumes païennes qui ont trait au soleil, ont été ainsi christianisées. On peut voir la confusion qui en a résulté : Tertullien et Augustin durent dénoncer la fausse identification qu’on attribuait à Jésus : Jésus était Sol, le dieu Soleil.
Conclusion
Je comptais rédiger une dernière partie pour insister sur le caractère essentiel de Noël : une fête religieuse de l’espérance. Mon article étant déjà assez long, je rédigerai un autre texte sur ce sujet spécifique pour l’an prochain.
Jacques Serieys
Le Front de gauche et les chrétiens
Fêtes annuelles Noël, Carnaval, Pâques, 1er mai, St Jean, Toussaint...
Sitographie :
Source :
http://www.viecatholique.com/noel-f...
http://www.biblecoran.net/t79-les-o...
http://www.na-strasbourg.fr/oinaf/a...
http://www.ledevoir.com/non-classe/...

Voici un résumé des principaux points abordés par Joëlle Chautems concernant les fêtes celtes et le cycle druidique :
Le cycle druidique
Le cycle druidique est étroitement lié aux saisons et au rythme de la nature. Pour les peuples anciens comme les Celtes, ce cycle était crucial pour maintenir l'harmonie entre l'humain et son environnement[1].
Importance des rituels
- Les rituels marquaient des moments importants de l'année
- Ils permettaient de tirer des leçons des expériences passées
- Ces célébrations aidaient à rythmer le temps et à se souvenir des événements importants[1]
Particularités du calendrier druidique
Début de la journée et de l'année
- La journée commence au coucher du soleil
- L'année débute le 1er novembre, avec l'arrivée de l'hiver[1]
Les saisons druidiques
- Diffèrent des saisons solaires du calendrier actuel
- L'hiver commence le 1er novembre
- Le printemps débute le 1er février
- L'été commence le 1er mai
- L'automne débute le 1er août[1]
Les principales fêtes du cycle
- Samain (31 octobre - 1er novembre) : Fête de la vie et de la mort, début de l'année
- Imbolc (1er février) : Fête de la fertilité, début du printemps
- Beltane (1er mai) : Fête de la fertilité et du petit peuple
- Lugnasad (1er août) : Fête de la communauté et des récoltes
Ces fêtes sont complétées par les célébrations des solstices et des équinoxes[1].
Signification spirituelle
Certaines fêtes, comme Samain et Beltane, sont considérées comme des moments où le voile entre le monde visible et invisible est plus mince, propices à la divination et aux connexions spirituelles[1].
Citations:
[1] https://ppl-ai-file-upload.s3.amazonaws.com/web/direct-files/4014915/1a8a14dd-290d-4c7b-9b33-72e62c029de1/paste.txt

Dans son petit village près d'Oxford, Graham Robb trouve un jour au fond de son jardin une broche datant de l'âge du fer. Ce vestige d'un habitat primitif devient le point de départ d'une quête passionnée, au fil de laquelle l'écrivain met au jour la logique invisible de la géographie et de la cosmologie celtiques. La voie héracléenne (l'itinéraire fabuleux d'Hercule traversant l'Europe occidentale avec son troupeau volé) serait ainsi bien plus qu'un mythe : le coeur d'une cartographie symbolique et rigoureuse, orchestrée par la science des druides. Fort de kilomètres de terrain parcourus, d'une plongée dans les sources antiques mais aussi d'outils modernes de cartographie, l'auteur se livre à un éloge inédit de la civilisation celtique, hautement raffinée et injustement éclipsée par son successeur romain. Loin de l'ésotérisme comme du discours académique, Graham Robb privilégie avant tout le plaisir de la narration : de vieilles énigmes trouvent des solutions nouvelles ; calculs et tracés savants côtoient amphores découvertes en plantant des endives, machines astronomiques conservées des millénaires au fond de l'eau, ou encore vieilles cartes jamais décodées...

Le Salvador améliore ses relations avec le FMI et continue sa stratégie Bitcoin
Hier, le Fonds monétaire international (FMI) a annoncé avoir conclu un accord préliminaire avec le gouvernement du Salvador dans le cadre de l'Extended Fund Facility (EFF). Ce programme de 40 mois permettrait au Salvador d'emprunter 1,4 milliard de dollars auprès du FMI, ainsi que 2,1 milliards de dollars supplémentaires provenant de la Banque mondiale et d’autres institutions régionales.
Selon le FMI, cet accord aurait été obtenu en échange d'un assouplissement de certains articles de la « Bitcoin Ley ». Cela inclut la fin de l’obligation pour les commerçants d’accepter les paiements en BTC, l’interdiction d’utiliser le Bitcoin pour payer les taxes, la « limitation » des achats de BTC par le gouvernement ainsi que son retrait progressif de la gestion du portefeuille Chivo.
En réaction à ces modifications, certains internautes et médias ont diffusé des informations erronées sur la loi, ses ajustements et l’adoption de Bitcoin au Salvador.
Bien que le statut officiel du BTC en tant que monnaie légale soit remis en question et pourrait ne plus être reconnu, l’adoption de Bitcoin au Salvador reste largement intacte, comme nous l’avions expliqué dans notre article d’hier matin.
Peut-être en réponse à ces critiques et inquiétudes, le Bitcoin Office a annoncé ce matin l’ajout de 11 Bitcoins, représentant plus d’un million de dollars, aux réserves stratégiques du pays. Ce nouveau dépôt ajoute 10 BTC à la stratégie d’achat progressif d’un Bitcoin par jour, initiée fin 2022. Les réserves totales atteignent désormais 5 980 BTC, soit près de 600 millions de dollars.
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WP Crowdfunding est un plugin avancé qui vous aide à créer un site de collecte de fonds ou un site de soutien sur WordPress. Le plugin est alimenté par WooCommerce. Il dispose d'un système de portefeuille natif pour accepter les paiements locaux. WP Crowdfunding a la possibilité de diviser l'argent à travers PayPal adaptatif ou Stripe Connect. C'est un système de crowdfunding à part entière.
Nous avons cessé d'offrir le thème gratuit avec le plugin car il est devenu obsolète et ne correspond pas à notre philosophie de conception actuelle. N'hésitez pas à utiliser n'importe quel thème disposant d'un modèle pleine largeur.
Déploiement de la fibre optique en Suisse
Pour permettre le développement des services et application proposés sur l'internet, la rapidité et la capacité du réseau doivent continuellement augmenter. La technologie actuelle ne suffira plus à long terme. Le déploiement de la fibre optique jusque dans les entreprises et dans les ménages doit permettre de relever le défi de la société de l'information de demain. Le terme "Fiber to the Home" (FTTH) désigne justement le réseau de télécommunication qui amène la fibre optique jusque dans les foyers ou les entreprises.

En fait on vit dans le terrain de jeu idéal pour apprendre à grandir en conscience.
Le propre de l'humain c'est de (se) raconter des histoires. 🙂
Dans toutes les bonnes histoires il y des gentils, des méchants, des drames, des joies, des polarités qui mettent en mouvement. Nous avons le libre arbitre pour apprendre à faire des choix. Des choix en conscience, des choix qui impliquent, juste pour vivre une expérience, pour savoir ce que ça fait.
Découvrir que l'on est tous en lien, et j'ai tout intérêt à me comporter avec les autres comme j'aimerai qu'ils se comportent avec moi... car il se pourrait bien que l'autre soi très très proche de moi......
Mais bon... je me raconte des histoires.....
https://www.youtube.com/watch?v=Gqa5CGXRH-c

Face aux risques croissants de censure, WikiLeaks lance une initiative majeure pour préserver les archives de guerre afghanes sur la blockchain Bitcoin. Le projet Spartacus, dévoilé ce 5 décembre 2024, vise à inscrire de manière permanente plus de 70 000 documents confidentiels sur le réseau Bitcoin.
C’est au siège de WikiLeaks à Londres que le projet Spartacus a été annoncé ce jeudi par Gabriel Shipton, frère de Julian Assange. L’initiative consiste à graver 76 911 documents classifiés sur la blockchain Bitcoin via le protocole Ordinals, une technologie permettant d’inscrire des données de manière indélébile sur le réseau.
Cette démarche vise à protéger durablement ces archives sensibles qui ont révélé l’ampleur des pertes civiles en Afghanistan et les pratiques controversées de l’armée américaine durant l’opération Enduring Freedom. « Ces informations devraient durer éternellement« , affirme Gabriel Shipton dans une interview exclusive.

La Grande Pyramide : Réflexions précoces et échos anciens
29 mai 2024
Photo de Tom Danley
Une saga de tonalités d'essai, Indiana Jones, les connaissances perdues d'autrefois, un voyage fascinant et bien plus encore...
Note de l'éditeur : Cet article fascinant a été publié pour la première fois dans le numéro de juillet/août 2000 de Live Sound International. Ce qui suit englobe l'audio, l'acoustique, la vérité, la fiction, la légende, les insinuations, la rage au volant, les tabous et les pronostics. Nous espérons que vous trouverez là une lecture de qualité pour un moment privilégié.
Pendant une vingtaine d'années, j'ai travaillé pour Intersonics, une société qui développait du matériel de vol spatial expérimental pour les fusées sondes et la navette spatiale, et qui faisait également de la recherche et du développement sous contrat. C'est là que le patron m'a laissé lancer la partie Servodrive de l'entreprise. La mise en garde était la suivante : "tant que tout ce que cela coûte, c'est de l'espace et des lumières". Nous avons donc pris notre temps libre pour créer des "basses parfaites".
TEF multimodal
Une grande partie des travaux de la NASA ayant trait à l'acoustique et aux bonnes mesures, nous avons également été l'une des premières entreprises à se doter d'une machine TEF. Étant le principal "acousticien", j'ai utilisé le TEF pour mesurer les résonances des vibrations dans les charges utiles des vols spatiaux et pour localiser les défauts dans les blocs de béton (à la recherche d'échos).
Une autre tâche consistait à mesurer/développer de nouveaux transducteurs pour la lévitation acoustique, une autre pour produire un bang sonique. J'ai même utilisé le TEF pour mesurer les modes de résonance des coquilles de noix de pécan. Disons simplement que j'ai été sérieusement "multitâches".
Alors que j'étais chez Intersonics, une société de cinéma a demandé à filmer le processus de lévitation acoustique utilisé par notre matériel de vol spatial. J'ai fini par en faire la démonstration et j'ai joué dans le film ("Le mystère du sphinx" avec Charlton Heston). Pendant le tournage, j'avais fait une plaisanterie au producteur sur le fait d'aller en Égypte et de mesurer les pyramides.
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Tom Danley dans son laboratoire.
Plusieurs années plus tard, le même producteur m'appelle à l'improviste et me demande si cela m'intéresserait de "découvrir pourquoi l'intérieur de la Grande Pyramide sonnait si bizarrement". Ce serait pour un autre film - tous frais payés et une bonne "noix" en plus.
Quelques recherches rapides sur la pyramide ont révélé qu'elle était beaucoup plus grande que je ne l'imaginais. Elle comportait un certain nombre de chambres et de niveaux au-dessus de la "chambre du roi", ce qui laisse supposer qu'il ne s'agissait pas d'un système acoustique "simple". Une estimation approximative (et je dis bien approximative) de la résonance des poutres de granit du plafond de la chambre du roi la situe à environ 300 Hz. Un modèle de résonateur de Helmholtz et de ligne de transmission un peu moins approximatif suggère des résonances à partir de 2,5 Hz environ.
Dans l'univers bleu et sauvage
Mon long vol relativement confortable sur Egypt Air depuis New York City a atterri au Caire, où mon aventure égyptienne a mal commencé.
Ne sachant pas trop à quoi m'attendre, ni si ma modélisation avait une quelconque signification dans le monde réel, j'avais emballé deux systèmes de haut-parleurs pour produire des sons d'essai, l'un pour les fréquences supérieures à 100 Hz et l'autre, beaucoup plus grand, pour les fréquences inférieures. Les deux ont été expédiés dans des boîtes scellées contenant un amplificateur de puissance, mon fidèle TEF 12, un microphone B&K et un accéléromètre (ainsi qu'une série de câbles).
Malheureusement, mon amplificateur de puissance s'est "perdu" lorsque nous sommes arrivés à l'aéroport du Caire. Je suppose qu'ils pensaient que la "visite" élaborée dans laquelle ils m'ont emmené, à travers les cavernes sombres et humides sous l'aéroport à la recherche de l'amplificateur, compenserait la perte. Peut-être espéraient-ils que cette expérience de recherche se combinerait à un décalage horaire implacable pour me dissuader de poursuivre.
À bien y penser, ils n'ont jamais payé l'assurance (ronchonnement). J'ai immédiatement téléphoné au concessionnaire Crown d'Helliopolis pour organiser la location d'un amplificateur indigène. Heureusement, plusieurs jours de temps libre étaient prévus avant que je ne passe devant la caméra.
Mon trajet de 1h30 de l'aéroport du Caire à Gizeh, où se trouvent les pyramides, a permis de documenter le chaos du "code de la route" égyptien. Les klaxons sont la "linga franca" pour la communication entre conducteurs. Les phares ne sont presque jamais utilisés la nuit sur les autoroutes, mais ils sont fréquemment allumés d'une manière similaire aux coups de klaxon.
Autre curiosité, une route à trois voies peut souvent avoir cinq voies de circulation, porte à porte, pare-chocs à pare-chocs, composée d'un million d'aspirants pilotes de Formule 1 dans des voitures déglinguées. Cette routine exige de changer constamment de voie, de klaxonner et de se battre pour la pole position, le tout à une vitesse de 15 à 30 miles par heure.
Lors d'un retour au Caire, j'ai découvert que même les feux de circulation étaient différents. Comme partout ailleurs, le vert signifie "GO", mais le jaune signifie également "GO" et le rouge signifie "GO" si personne n'arrive. Si un policier se tient directement devant votre voiture, vous devez vous arrêter, mais si vous êtes dans la voiture voisine de celle où se trouve le policier, vous pouvez rouler, quels que soient ses mouvements de main ou la force de son sifflet.
Suivre le mouvement
Je me suis installé à l'hôtel Movenpic, près des pyramides. Il restait encore plusieurs jours de préparation avant le tournage. Il était évident que de nombreux détails de production restaient à définir.
Lorsque j'ai demandé si nous disposions d'un calendrier de production, d'un plan ou de quoi que ce soit d'autre, on m'a répondu : "ce n'est pas encore prêt... ne vous inquiétez pas". " Je me suis dit que c'était peut-être comme ça à Hollywood... vraiment décontracté. J'ai donc fait de mon mieux pour suivre le mouvement.
Le premier jour, nous sommes allés voir la Grande Pyramide (Photo 1) et la zone où nous devions nous rendre à l'intérieur. Cette chose est énorme ! Elle mesure 152 m de diamètre et 146 m de hauteur, et est composée d'environ 2,5 millions de blocs de calcaire de 1 m², l'intérieur étant en granit rouge.
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Photo 1 : L'aspect de la Grande Pyramide sur la couverture du numéro de juillet/août 2000 de LSI.
Pour entrer dans la Grande Pyramide, il faut d'abord pénétrer dans la grotte El-Mamun. Un voleur en puissance a percé le calcaire à cet endroit vers 600 après J.-C. Ce tunnel s'enfonce d'environ 15 mètres dans le sol. Ce tunnel s'enfonce d'environ 15,2 m jusqu'à un point où ils auraient été sur le point d'abandonner, mais ils ont entendu un bruit à l'intérieur et ont réorienté le tunnel vers la gauche.
C'est là qu'ils ont trouvé le revêtement en granit rouge d'un des passages intérieurs et, en le suivant (les outils dont ils disposaient ne pouvaient pas couper le granit), ils ont fini par localiser l'intérieur de la Grande Pyramide. Depuis l'extrémité de ce tunnel, on grimpe environ 120 pieds (36,6 m), voûté dans un espace d'à peine 1 yard/mètre de haut.
Cette section est assez raide, avec une inclinaison d'environ 30 degrés. Sans les planches de bois fixées à la pierre pour servir de point d'appui, il serait presque impossible de faire cette ascension en portant du matériel. Pour moi, ce sentier a donné un tout nouveau sens à l'expression "marcher comme un Égyptien".
Marcher avec le roi
Vous entrez ensuite dans le Grand Hall. Elle est également inclinée, mais elle mesure maintenant environ 12,2 m de haut et son plafond est en encorbellement. Après avoir parcouru 36,6 m dans le grand hall, on arrive enfin à l'entrée de la chambre du roi, qui est un autre tunnel. Cette fois, cependant, il est de plain-pied, d'une superficie d'environ 1 mètre carré et d'une longueur d'environ 6,1 mètres.
La chambre du roi mesure environ 12,2 m de long, 6,1 m de large et 6,1 m de haut. Les murs, le sol et le plafond sont tous en granit rouge. Les blocs de granit qui composent les murs sont énormes. Celui qui se trouve au-dessus de la porte mesure près de 2,4 m de haut, 4,3 m de long et 1,5 m d'épaisseur, mais tous les blocs s'emboîtent si étroitement qu'il est impossible de passer une carte de visite entre eux. Ils sont polis pour obtenir une finition étonnamment lisse.
Cependant, il n'a pas été facile d'arriver jusqu'ici (et c'était la partie la plus facile). Lorsque j'ai exprimé mon inquiétude quant à l'acheminement du matériel jusqu'à la Chambre du Roi, j'ai été encouragé par le projet du producteur d'embaucher des locaux pour transporter notre matériel à l'intérieur et à l'extérieur. Il a reconnu le degré de difficulté, et il avait raison.
Le producteur avait également raison en ce qui concerne l'acoustique de la chambre du roi. Le son était très bizarre à l'intérieur. Pensez à la "pièce la plus vivante" que vous ayez jamais connue, et doublez-la. D'un point de vue acoustique, c'était "solide comme un roc". Avec un minimum de 61 m de pierre dans toutes les directions, elle devrait l'être.
Sur les patins
Notre équipe disposait d'une lourde pile de matériel (plus grande que ma pile de matériel). Notre chef intrépide a donc décidé de se rendre dans un atelier de menuiserie pour faire fabriquer un patin que l'on pourrait traîner sur la pente. Après avoir mesuré les passages, nous sommes partis le lendemain à la recherche d'un "atelier de menuiserie" connu du chauffeur de taxi égyptien engagé par l'équipe.
Lorsque nous sommes arrivés à l'atelier, j'ai été pour le moins déçu. On nous avait promis que notre patin en bois serait prêt dans quelques jours. L'équipe (Photo 2) était déjà programmée pour explorer/planifier d'autres parties du film, alors j'ai suivi le mouvement. Au cours de ces quelques jours, il est devenu évident que le producteur et ses bailleurs de fonds suivaient deux plans de match quelque peu différents.
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Photo 2 : Notre équipe au ralenti.
Le "plan A" comprenait les objectifs de production dont je faisais partie. Plus précisément, nous cherchions à accéder à la cavité qu'ils avaient trouvée à l'aide d'un sonar et d'un radar à pénétration de sol sous la patte du Sphinx. Edgar Cayce, héros psychique et sectaire, avait prédit la présence de cette cavité dans les années 1930.
Le "plan B" consistait à produire un documentaire pour la télévision, qui se superposait autant que possible au plan A. Nous avions obtenu des autorisations qui nous laissaient essentiellement libres de nos mouvements. Nous avions des permis qui nous donnaient libre accès à tout, et nous avons donc passé quelques jours à filmer dans l'enceinte du Sphinx (Photo 3). Remarque : j'ai déjeuné un jour assis entre ses pattes.
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Photo 3 : Le Sphinx vu de la patte avant.
Le radar a également suggéré qu'un tunnel souterrain partait de la cavité, passait sous le sphinx et se poursuivait. A l'arrière du sphinx, le sonorisateur et moi-même avons vu une ouverture au bas de l'arrière et après avoir constaté qu'il n'y avait personne, nous sommes entrés tous les deux (Photo 4).
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Photo 4 : Le point d'entrée arrière du Sphinx.
Cette grotte a deux embranchements. L'une descend d'environ 3,6 m et sonne creux si l'on tape sur le sol. L'autre fourche remonte dans le corps et s'arrête.
Il n'y avait pas d'autres moyens d'atteindre la cavité et, à ce moment-là, le permis de percer un trou pour une caméra à fibre optique avait été mystérieusement retiré par le département des antiquités. Comme ils savent résoudre les problèmes, les patrons ont décidé de chercher un autre moyen d'atteindre la cavité du Sphinx.
Méthodes optionnelles (plans C, D et E)
Le producteur vivait en Égypte à temps partiel et avait entendu parler d'un puits d'eau sur la chaussée.
La chaussée est la grande rampe de pierre utilisée pour transporter les pierres du Nil jusqu'à la pyramide. On y accède par le côté, en empruntant un court tunnel sur le côté de la chaussée proprement dite.
De là, on enjambe prudemment une porte en fer et on essaie de ne PAS tomber dans le trou de 9,1 m de profondeur qui se trouve de l'autre côté. Ensuite, vous descendez avec précaution une "échelle" en fer décrépie dans l'obscurité.
Le fond s'ouvre sur une pièce d'environ 6,1 x 6,1 m (20 x 20 pi). Au fond, il y a un puits de descente d'environ 1,8 x 1,8 m (6 x 6 pi). Vous montez prudemment sur une autre échelle en fer (qui ressemble à une barre d'acier rouillée de 3/8 po) et descendez dans le noir sur une distance d'environ 18,3 m. C'était effrayant. Pour nous éclairer, nous n'avions qu'une lampe de poche montée sur le casque (Photo 5).
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Photo 5 : Arches dans le puits d'eau, auteur dans le cadre.
L'ascension se termine par l'ouverture d'une tombe avec trois sarcophages. Ils sont encastrés dans des niches profondes dans les murs. L'un d'eux est très grand, en pierre noire et lisse, apparemment fait avec précision, avec des angles aigus même sur les bords intérieurs/ Comment ont-ils fait ça ? Les deux autres, en pierre calcaire, sont beaucoup plus petits et en mauvais état. Toutes ont été volées.
Bon à prendre
Une fois le matériel d'éclairage descendu et installé, j'ai immédiatement remarqué que la pièce était rectangulaire avec des coins carrés et des plafonds d'environ 2,5 mètres. Sur l'un des bords, il y avait encore un autre arbre de descente. Celui-ci était plus petit, environ 1,2 x 1,2 m, et descendait assez loin.
Après avoir descendu une échelle encore plus mauvaise avec des cordes pour la sécurité, on rencontre deux piliers qui devaient soutenir le plafond de l'"espace" suivant qui semblait autrefois être une pièce à deux étages. Les restes de l'important amas de gravats dissimulent le fait que cette pièce a été construite par l'homme. Ce niveau était un endroit assez effrayant, avec de nombreux tessons de poterie et de nombreux ossements humains dans les décombres.
Les murs du fond sont carrés. Il y a une sorte de tranchée de 2,1 m de profondeur (remplie d'eau) autour du fond et sur deux côtés. Nous avions l'impression de nous trouver sur le tas de décombres créé par l'effondrement du deuxième étage sur le premier. Quoi qu'il en soit, ils ont creusé un peu le monticule central et à environ 25 cm sous la surface se trouvait une grande dalle de granit. Le radar a détecté une cavité sous cette dalle, d'une hauteur d'environ 1,8 m, qui semblait mener vers le Sphinx.
À ce stade, d'autres autorisations étaient nécessaires, de sorte que cette découverte et tous les travaux ultérieurs ont été confisqués par le chef du département des antiquités.
Le spectacle
Nous sommes allés aussi loin que possible dans le puits d'eau. Le patin en bois était maintenant terminé, et il était temps pour moi de faire ma part du spectacle. Nous avions la Grande Pyramide pour nous tous les soirs à partir de 20 heures environ, lorsque les derniers visiteurs sont partis et que seuls les gardes bédouins sont restés.
Pour ne pas avoir l'air d'une "mauviette", j'ai pris une bonne poignée de câbles et j'ai remonté le tunnel en pente. Lorsque vous arrivez à la chambre du roi, la plupart des gens ont transpiré. Je ne suis pas un marathonien et j'ai dû m'arrêter au sommet pour reprendre mon souffle. Ces jeunes maigres arrivent en titubant au sommet avec le matériel et font demi-tour pour redescendre et en prendre d'autres.
Le même gars a porté mon TEF 12 (qui n'est pas léger), mon woofer principal (qui pesait 80 livres), et trois voyages de batteries d'éclairage (chacune est une grosse batterie de voiture dans une glacière en plastique). J'ai été impressionné. Et j'ai réalisé que j'étais une mauviette et qu'il n'y avait pas moyen de faire autrement. À partir de ce moment-là, lorsque l'équipe a embauché des locaux pour tout transporter, j'ai su qu'ils gagnaient un bon salaire - selon les normes locales.
L'éclairagiste s'est branché sur le secteur (240 volts, 50 Hz) et a installé son transformateur, et nous étions prêts. J'ai choisi un endroit sur le mur de la Chambre du Roi pour installer mon matériel. J'ai placé la source sur un mur et le microphone sur le mur opposé et j'étais prêt à partir.
Pistes gratuites
J'avais imaginé l'utilisation d'un haut-parleur de graves scellé "connu" (dont la pente de décroissance correspondrait à peu près à la pente de gain de la pièce) qui permettrait d'effectuer des mesures utiles dans les fréquences extrêmement basses (BF). Le producteur voulait que le son soit clairement retranscrit sur le film. Il m'a demandé de le tester à un niveau aussi élevé que possible.
J'ai appliqué le premier balayage lent fort à partir de 200 Hz jusqu'à 10 Hz - un niveau confortable. Autour de 90 Hz, j'ai observé un mode de salle fort et, en balayant à 1,1 Hz/seconde, une véritable énergie a été transférée.
Ce qui a vraiment poussé tout le monde à se lever et à courir vers la sortie, c'est la résonance aux alentours de 30 Hz. C'est à ce moment-là que j'ai abandonné le test. C'était une bonne résonance, elle est devenue très forte et a effrayé plusieurs membres de l'équipage. Franchement, j'étais moi-même un peu inquiet. Les résonances de haute qualité à basse fréquence peuvent être très excitantes !
Les chances qu'un incident se produise sont faibles, mais les conséquences sont importantes. Ne voulant pas être connu comme la première personne des temps modernes à être enterrée dans la pyramide, j'ai déplacé le TEF et moi-même vers l'entrée du tunnel plutôt qu'à l'intérieur de la Chambre du Roi.
J'y ai passé plusieurs nuits à prendre des mesures et j'ai été filmé sans incident. J'ai observé une bonne répartition des modes de la pièce et, curieusement, le sarcophage de granit rouge présentait plusieurs modes de résonance qui correspondaient directement à ces modes de la pièce.
Ce que le témoin a entendu
Allongé dans le sarcophage, on constate qu'il est pratiquement impossible de fredonner une note autre que celles liées aux résonances principales. Dans cette position, lorsque vous fredonnez à la "bonne" fréquence, il est facile de donner l'impression d'être très fort. Mais pour quelqu'un qui se tient à côté de vous, ce n'est pas du tout fort. De plus, lorsque l'on est allongé, les sons extérieurs qui sont couplés à l'ensemble, colorent les voix des autres personnes, ce qui donne un effet très "Dark Vador".
Mon observation générale est que les dimensions de la pyramide, les matériaux de construction de la pyramide et la boîte à l'intérieur de la chambre du roi ont été conçus pour renforcer passivement (c'est-à-dire sans électricité) les sons présents dans la chambre.
Il apparaît également que toute pression du vent sur les conduits d'air internes de la pyramide, en particulier lorsqu'ils étaient neufs et lisses, était comparable à un souffle sur le goulot d'une bouteille de Coca-Cola. Cette pression du vent a créé une vibration harmonique infrasonore dans la chambre à une fréquence précise de 16 Hz.
Étant moi-même musicien, j'ai été particulièrement intéressé par la découverte d'une signature musicale de ces résonances qui formait un accord de fa dièse. D'anciens textes égyptiens indiquent que ce fa dièse était le centre harmonique résonant de la planète Terre. Le fa dièse est (par coïncidence ?) la référence d'accord des flûtes sacrées de nombreux chamans amérindiens.
Conclusion : Nous avons 2,5 millions de blocs empilés en Égypte. À l'autre bout du monde, un homme taille un arbre pour en faire un instrument de musique ayant exactement la même résonance de fa dièse.
Comment font-ils cela ?
Le producteur et l'équipe ont été ravis de me filmer en train de placer un accéléromètre sur les grandes poutres de granit rouge qui constituent le toit de la Chambre du Roi. Chacune de ces poutres pèse jusqu'à 90 tonnes (91,444 kg) et a été extraite à Assouan, à quelque 966 km de là. Elles sont également hautes d'environ 150 pieds (46 m) à l'intérieur de la pyramide. Une autre question "comment ont-ils fait cela ?
Pour atteindre les niveaux supérieurs de la Chambre du Roi, il faut revenir dans le grand couloir, puis grimper 1,2 m sur une vieille échelle jusqu'à un trou dans le mur. Un petit paquet de cordes nouées sort de ce trou, qui est aussi l'entrée d'un petit tunnel.
Une fois dans le tunnel, vous tournez à droite et continuez à ramper jusqu'à une zone élargie, creusée autour d'un mur de granit rouge percé d'un trou. En grimpant par cette ouverture, vous arrivez dans la chambre située juste au-dessus de la chambre du roi. Cette pièce ne mesure qu'environ 12,1 m de haut, mais elle est de la même longueur et de la même largeur que la chambre du roi. Le plafond est plat et couvert de très vieux graffitis.
Le sol est constitué de gros bourrelets arrondis, qui sont les poutres centrales qui courent sur toute la largeur de la pièce. Il a fallu un certain temps pour transporter tout le matériel de prise de vue et d'éclairage, l'installer, puis souffler toute la poussière sur le matériel sensible avant de se préparer à tourner.
Let Me Take You Higher
Après avoir filmé à ce niveau et grimpé dans un tunnel, nous sommes allés au niveau suivant pour faire la même chose.
C'est dans cette pièce que nous avons trouvé une énorme pile de sacs en toile de jute remplis de copeaux que les creuseurs avaient retirés du niveau inférieur. La pièce comportait également un grand tas d'ordures et des centaines de bouteilles d'eau provenant des creuseurs. Il est clair qu'ils ont travaillé pendant un certain temps.
Notre passage vers le reste des niveaux supérieurs a été très pénible. Ceux qui ont réalisé cette partie du travail ont utilisé des explosifs. En fait, cela transforme l'expérience en escalade. Je suis allé aussi loin que j'ai pu sans aide.
Heureusement, les caméramans et les éclairagistes étaient des grimpeurs et m'ont aidé à gravir la dernière marche. Le niveau supérieur est doté d'un plafond à pics. J'ai eu le temps d'examiner toutes les fissures que je pouvais trouver avec ma lampe frontale. J'ai trouvé un endroit qui semblait s'ouvrir sur une pièce, car je ne voyais rien au-delà du bord où je regardais.
Lors de la visite suivante, le caméraman a placé un faisceau de fibres optiques de 12,1 m dans la fissure pour voir ce que c'était. Il s'est avéré qu'il s'agissait d'une très longue rangée de blocs (dont je ne voyais pas la fin), tous alignés (au lieu de l'agencement normal) et dont une grande partie du coin inférieur était cassée.
Si les images de l'accéléromètre étaient intéressantes pour le film, les mesures n'étaient pas informatives. Le signal était totalement noyé dans le 50 Hz et d'autres bruits électriques. J'avais un enregistreur DAT à portée de main, qui enregistrait le test et le signal du micro pour une analyse ultérieure.
Après avoir passé quelques mois à la maison et essayé de voir ce que la bande DAT pouvait révéler d'autre à l'aide du logiciel Hyperception, j'ai trouvé plusieurs choses que je n'aurais pas pu voir avec le TEF. Le TEF montrait un grand nombre de modes de salle, dont certains descendaient en dessous de 20 Hz.
Quelle est la puissance sonore ?
En effectuant une FFT sur le temps entre les balayages ou les parties calmes de l'enregistrement, j'ai trouvé des sons très BF - des résonances qui commencent à quelques Hz et montent jusqu'à 15-20 Hz environ. Au moins une partie de ces résonances étaient les mêmes que celles que j'ai excitées avec mon balayage, mais pas toutes. Ce son était présent même si tout le monde était silencieux.
J'ai rassemblé les résultats des mesures et je les ai envoyés à un musicologue qui faisait partie de l'équipe. Comme je l'ai dit, il a constaté l'existence d'un ensemble de fréquences qui forment grosso modo un accord de fa dièse.
Toutes les résonances ne tombaient pas au bon endroit, mais beaucoup le faisaient et certaines répétaient le schéma sur plusieurs octaves. En d'autres termes, l'accord était grossièrement accordé au fa dièse sur plusieurs octaves.
Il a été suggéré (par d'autres) que la Grande Pyramide n'est PAS du tout un tombeau mais plutôt une sorte de temple et que ces fréquences de résonance ont été "conçues" dans la structure. Alors que de nombreuses propriétés exotiques et souvent farfelues ont été attribuées au "pouvoir de la pyramide", je vois un argument possible selon lequel certains des phénomènes dont les gens font l'expérience à l'intérieur de la pyramide peuvent être causés par les propriétés acoustiques qui ont été mesurées.
Les effets du son LF ont été étudiés de manière approfondie par diverses agences gouvernementales afin de déterminer les effets sur les humains, en partie pour le programme spatial. On a notamment découvert que les infrasons (très faibles) peuvent affecter l'activité des ondes cérébrales (rythmes alpha, etc.) et d'autres fonctions biologiques.
Si, comme certains le suggèrent, ces pyramides ont été construites comme un "temple" ou pour un rituel d'initiation plutôt que comme une tombe, alors les sons BF peuvent être délibérés et avoir servi un but effrayant - le son déclenchant et même forçant des changements dans l'état des ondes cérébrales (c'est-à-dire le niveau de conscience d'une personne).
Ondes cérébrales, Ondes sonores
Les machines son/lumière, qui utilisent des lunettes noires et des écouteurs avec des lumières clignotantes dans les lunettes et des sons à basse fréquence dans les écouteurs pour piéger littéralement votre cerveau afin qu'il se synchronise à la fréquence préprogrammée, constituent l'une des dernières rages en matière de contrôle de l'état des ondes cérébrales.
Il s'agit en quelque sorte d'un tour de méditation. Il n'est pas nécessaire de s'entraîner pour le faire. C'est vous qui êtes pris. La gamme de fréquences qui provoque cet effet se situe à l'extrémité inférieure du spectre audio, voire en dessous des ondes kilométriques que nous entendons (infrasons).
Les sons graves sont connus depuis longtemps pour provoquer des réactions émotionnelles. Les orgues à tuyaux massifs des anciennes cathédrales ont été construits (au prix de difficultés considérables, il faut le rappeler) pour produire de puissants sons BF à des fréquences inférieures à l'"audibilité" ou aux infrasons, en raison des puissants effets émotionnels et physiologiques qu'ils ont sur les gens.
La musique et les bandes sonores des films sont reproduites à haute fréquence pour avoir un effet émotionnel sur la plupart des gens. Avant la révolution industrielle (et la pollution sonore qui l'accompagne), l'homme avait une ouïe plus sensible qu'aujourd'hui. Par conséquent, pour les anciens, le son des pyramides devait sembler encore plus puissant.
Comment avons-nous oublié ?
Il semble que l'homme conçoive intentionnellement des espaces acoustiques depuis un certain temps. En 1996, un article du Journal of the Acoustical Society of America, rédigé par Paul Devereux et Robert G. Jahn, décrivait en détail un certain nombre de structures anciennes en Angleterre et en Irlande, apparemment conçues pour améliorer les basses fréquences de la gamme vocale. Parmi d'autres conclusions, Devereux et Jahn pensent que cela a été fait en raison des chants de groupe utilisés dans leurs rituels. Les mantras faisaient souvent partie du processus de méditation et le sont encore aujourd'hui.
Les dimensions du sarcophage dans la chambre principale sont également telles qu'il y a un renforcement acoustique de la gamme de voix BF.
Il semble donc évident que l'acoustique architecturale est à la fois une science très ancienne et pratiquement nouvelle. Les anciens maîtrisaient ces principes, mais les sciences de l'acoustique ont semblé presque perdues pendant des milliers d'années. Nous nous demandons pourquoi, mais nous n'avons pas de réponse.
Dans de nombreux cas, les conceptions architecturales réalisées plus de 100 ans avant l'apparition de l'ordinateur sont encore considérées comme étant parmi les meilleures qui soient. C'est une preuve supplémentaire, semble-t-il, que la cyber-analyse ne peut jamais remplacer complètement l'expérience de la vie. Pourtant, de nos jours, l'acoustique architecturale existe presque entièrement dans l'ordinateur.
Une dernière chose
Faute de machine à remonter le temps, on ne peut pas "savoir" ce que les concepteurs avaient vraiment en tête lorsqu'ils ont construit les pyramides égyptiennes. Il est clair qu'ils se sont donné beaucoup de mal et qu'ils avaient de bonnes raisons de le faire.
Il est tout aussi évident qu'ils ont utilisé des techniques et des compétences que nous connaissons, mais ce qu'ils ont fait semble impossible avec ce que l'on sait d'eux. Pourtant, il est évident que c'était possible.
La "haute technologie" (extraterrestres, etc.) semble très improbable car les coins et recoins de l'intérieur de la pyramide sont très grossièrement façonnés. S'ils disposaient d'un laser ou d'autres outils vaudous de haute technologie, la logique veut qu'ils les aient utilisés partout, et pas seulement là où cela se voyait.
D'autre part, des marques d'usinage étaient visibles à l'intérieur de la paroi du sarcophage, résultant d'un processus de coupe de type "rotatif". Il est évident qu'ils ont bénéficié d'une aide mécanique.
Tous ceux qui sont entrés dans la Grande Pyramide et qui ont chanté ou fredonné vous diront que la sensation est étrange et que l'effet acoustique est puissant. En bref, il est possible que les anciens bâtisseurs aient été conscients du fait que les sons, même inaudibles, peuvent avoir un effet profond sur la conscience.
Le fait qu'ils aient été capables d'extraire d'énormes blocs de granit rouge à six cents kilomètres de distance, de les transporter, de les "usiner" pour les ajuster avec précision et de les polir, implique qu'il y a un océan sur les anciens que nous ne connaissons pas - en particulier en ce qui concerne leur application de la science de l'acoustique.