Mensuel Shaarli
September, 2022

Le diagnostic débute par un rappel historique avec l’ouverture, en 1963, du premier supermarché Carrefour, dans une société de consommation qui bat son plein. A l’époque, le chiffre d’affaires attendu par la direction pour 1970 était de 1 milliard de francs pour une marge brute de 15 %, soit 150 millions ; soixante ans plus tard, les marges ont fondu.
=> issu du documentaire à 2.38:
marge brute à 15%, frais généraux à 10%
Voici une recette turc pour la préparation de vos merguez.
Cumin 25 %, Paprika doux ou fort 25 %, Piment de La Jamaïque 8 à 12 %, Sel gris 10 %, Ail moulu 10 à 14 % , Fenugrec 5 %, Cannelle casse 8 % et poivre noir 5 à 7 %.
Toutes les épices sont torréfiées ensemble avant d’être broyées à la commande.
Selon les chiffres obtenus par ces médias, le Tamtam au chocolat serait acheté environ 1,40 chf par Migros, revendu 2,30 chf (+58% de marge). Chez Coop, il est acheté 1,70 chf et revendu 2,40 (+39% de marge). Sur un échantillon de 15 à 30 produits laitiers, les médias révèlent les marges moyennes: +57% pour Coop, +46% pour Migros. En France, même ramené au coût de la vie, les marges seraient entre 19 et 34%.
Selon l'enquête menée par Le Temps et Heidi.news, les marges brutes de Coop atteignent les 57% et celles de Migros 46%. Ces données se trouvaient sur le darknet, à la suite d'un hacking début avril des serveurs des Laiteries réunies de Genève.
"Le producteur est tout simplement impuissant dans cette affaire. Je crois qu'il reste 20'000 producteurs et seulement deux ou trois grand acheteurs. Il y a clairement une disproportion de force, on est à la merci de quelques acheteurs", témoigne lundi dans le 19h30 Christian Blaser, producteur de lait.
Pour cet agriculteur vaudois, le combat devient trop compliqué. Il va prochainement abandonner sa production: "Nous avons des vieux bâtiments, il faudrait faire des investissements énormes, de l'ordre de 25'000 francs par vache. Si on envisage une quarantaine de vaches, on est à plus de 2 millions. On arrive à un moment charnière où il n'y a plus de perspectives."
RICHARD ÉTIENNE
COMMERCE DE DÉTAIL Les ventes des boutiques sans emballages ont chuté en 2021, en Suisse et en France, après plusieurs années de croissance. La faute au covid, aux grandes enseignes qui les concurrencent ou au commerce en ligne? Les hypothèses varient
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@RiEtienne
Chez Bio Bulk, une épicerie vrac du centre-ville de Lausanne, on fait grise mine. La boutique, qui vend des produits sans emballage et privilégie les circuits courts sans générer de déchets, se veut pourtant chaleureuse et accessible à tous les revenus. Des fondamentaux apparemment solides par les temps qui courent.
« Quasiment la moitié de ma clientèle s'est volatilisée depuis cet été. J'ai de la peine à comprendre où elle est passée », s'interroge Françoise Maden, qui a ouvert le magasin en 2020. « Je me pose beaucoup de questions pour les six mois à venir. » D'Yverdon à Echallens, en passant par Genève, les témoignages similaires se multiplient dans le secteur. « Tout le monde tire la langue », selon Françoise Maden, qui échange sur Facebook avec une quarantaine de boutiquiers.
En France, une association, Réseau Vrac, a estimé qu'il faut « raviver la flamme du vrac » car le secteur, selon une étude en décembre, ne connaîtra pas de croissance en 2021. L'Hexagone, qui recensait une vingtaine de magasins spécialisés en 2015, en compte désormais 900, avec une hausse de 70% en 2018, de 40% en 2019 et de 8% en 2020. Les boutiques, souvent de création récente, sans grande trésorerie et qui représentent 10% du marché français du vrac, ont perdu un tiers de leur clientèle depuis mai. Quelque 40% d'entre elles devraient avoir fermé leurs portes dans les six prochains mois. Aucune donnée n'existe pour la Suisse mais les témoignages recueillis par Le Temps indiquent que l'évolution est similaire
Consommateurs inquiets
Que s'est-il passé? Les explications varient. « Les consommateurs s'inquiètent des conditions d'hygiène liées au covid », selon Olivier Dauvers, un spécialiste de la grande distribution qui a organisé une conférence sur le vrac en juin à Paris. « Il y a eu des mauvaises publicités, qui ont faussé l'image du vrac et cassé la confiance de la clientèle », signale Olivier Richard. Le fondateur de Chez Mamie, un réseau de 13 magasins franchisés de Sion à Zurich, évoque des reportages sur des mites alimentaires infestant des cargaisons et des commerçants, opportunistes ou désorganisés, qui se font livrer de la marchandise qui est en réalité largement emballée.
« Faire du vrac, c'est réfléchir longtemps en amont sur des questions logistiques complexes », prévient Olivier Richard, qui estime que d'aucuns dans le secteur ont manqué de professionnalisme. « Il faut pouvoir faire des économies d'échelle [les magasins Chez Mamie collaborent avec les mêmes fournisseurs, ndlr] avoir des valeurs et trouver un bon emplacement, dit-il. On croit souvent, à tort, qu'il faut être au centre-ville. Nous privilégions les emplacements près des parkings car les clients, qui viennent avec les récipients qui prennent vite de la place, doivent pouvoir accéder en voiture. » Chez Mamie, les ventes alimentaires ont baissé mais les produits de niche, notamment le matériel pour fabriquer des cosmétiques, ont connu un vif succès.
Autre cause des difficultés des petites boutiques: La grande distribution a développé son assortiment de vrac. Coop dispose de stations de remplissage pour l'eau minérale et la bière et veut réduire d'un cinquième son utilisation de plastique par le biais d'articles jetables ou en ôtant des emballages. Migros, qui a fait part jeudi de son intention d'être neutre en carbone en 2050, vante sa politique zéro déchet et ouvre des espaces vracs et bios à travers le pays.
Françoise Maden estime que la concurrence des détaillants ne la touche guère car ils sont situés loin de sa boutique. Elle pense plutôt qu'une partie de sa clientèle s'est tournée vers l'e-commerce, une solution avec des risques minimes de contamination au Covid-19.
L'essor de MagicTomato
La croissance de MagicTomato, une enseigne genevoise qui livre des produits locaux commandés en ligne, s'est en tout cas encore accélérée durant la pandémie. Créé en 2016, le groupe a fusionné avec la société neuchâteloise Label Bleu en décembre, ce qui lui confère une présence dans la plupart des cantons romands et génère des économies d'échelle.
« Nous voulons être le plus pratique possible pour les consommateurs tout en partageant des valeurs répandues dans le vrac, même si nous ne proposons pas que du vrac », indique son fondateur, Paul Charmillot. MagicTomato se targue de drastiquement réduire la quantité d'emballages plastiques et de déchets alimentaires comparé aux grands distributeurs en allouant des forces auprès de fournisseurs locaux.
« Peut-être que la reprise d'un mode de vie à 100 à l'heure n'a pas aidé les épiceries de vrac », estime Paul Charmillot. « C'est dommage qu'il n'y ait pas de soutien étatique dans ces démarches. Il y a beaucoup de blabla politique mais aucune aide concrète pour les initiatives qui réduisent les émissions de CO2 et privilégient les circuits courts. L'Etat préfère manifestement soutenir les compensations de carbone », glisse-t-il.
« Les beaux jours reviendront car les fondamentaux sont solides », estime Olivier Dauvers. La demande, sociétale, pour une consommation plus vertueuse est de nature à soutenir le secteur. Le fait que les grandes marques s'y intéressent désormais va « participer à évangéliser le vrac auprès du public », selon Olivier Dauvers, qui cite aussi la loi climat, en France, qui contraint les grandes enseignes à dédier un cinquième de leur surface de vente à des produits sans emballage d'ici à 2030.
En attendant, à Lausanne, François Maden dit vouloir se mettre à livrer à domicile et entend investir dans un véhicule dans ce cadre. Pas question pour elle de collaborer avec une société de livraison car la démarche est jugée trop coûteuse.
« Il y a eu des mauvaises publicités, qui ont faussé l'image du vrac et cassé la confiance de la clientèle »
OLIVIER RICHARD, FONDATEUR DE CHEZ MAMIE
Alimentation Les produits bios reculent un peu dans les supermarchés, mais ce sont surtout les indépendants spécialisés qui souffrent.
Inflation oblige, et en prévision des factures à venir (primes maladie, électricité), les Suisses revoient leur budget alimentation et le bio a moins la cote. La viande n'est pas seule à en subir les effets, précise le porte-parole de Migros Tristan Cerf: « C'est un phénomène qui touche tout l'assortiment. Cela ne signifie pas que les ventes du bio s'effondrent. Mais il faut noter que l'assortiment traditionnel s'est fortement amélioré ces dernières années, ce qui joue peut-être un rôle dans l'attractivité des produits non bios, mais peut-être labellisés IP-Suisse. » En 2021 pourtant, le chiffre d'affaires des aliments bios avait pour la première fois franchi la barre des 4 milliards de francs.
Sur le long terme en effet, ce segment ne cesse de croître, rappelle-t-on chez Lidl: « Nous constatons une augmentation annuelle du chiffre d'affaires, avec plus de 10% de nos produits alimentaires certifiés bios. » Toutefois, nuance le porte-parole Mathias Kaufmann, « il est difficile de prévoir si cette tendance positive se poursuivra dans les prochains temps » .
Hausse des prix et pénuries
Pour sa part, Coop reçoit des « demandes d'adaptation de la part de différents fournisseurs en raison de la hausse du prix des matières premières, de la pénurie de matériaux d'emballage et de la hausse du coût des transports et de l'énergie » . Aldi enfin souligne son attachement à « soutenir la population dans ces moments difficiles » .
Si un tassement du bio s'observe donc chez certains détaillants, le coup est plus rude pour les petites enseignes indépendantes. « Les affaires ont chuté dès le début de la guerre en Ukraine, explique Catherine Matthey, propriétaire du magasin Céres Autrement, à Neuchâtel. Les clients viennent plutôt une fois par semaine au lieu de deux ou trois fois, et achètent moins. »
Du côté du marché participatif La Fève, à Meyrin (GE), Sabine Bally constate des difficultés à se maintenir au nouveau de 2021, « alors que nous avons doublé la surface » . Plus inquiétant, alors que l'enseigne se trouve au cœur de l'écoquartier des Vergers, seuls 10% des habitants sont devenus membres de la coopérative. « Comme si une partie des gens ne se sentait pas légitimée à participer à ce type de projet » , avance-t-elle.
Producteurs inquiets
Ahmed Kalkoul, propriétaire de la Ferme des Chardonnerets, à Thielle (NE), estime que les ventes « ont reculé de 30% à 40% » , notamment lors de ses déplacements sur les marchés. « Durant le Covid, il y a eu une prolifération de petits marchés, de nouvelles petites enseignes, d'achats à la ferme, ce qui a créé une forte concurrence, avant que le soufflé retombe. Olivier Cordey, de Bio Fruits, à Vétroz (VS), pointe en outre « le décalage dû à la canicule, qui a avancé les récoltes de deux semaines, alors que les gens étaient encore en vacances » .
La question des marges
Cofondateur du réseau Chez Mamie, Olivier Richard ne mâche pas ses mots: « L'agroalimentaire a lancé le bio industriel, en prenant au passage des marges considérables. Les nôtres sont deux fois inférieures. « Idée reçue » , répond Tristan Cerf: « Les produits labellisés génèrent des coûts nettement plus élevés. De plus, avec la forte concurrence des autres détaillants et le tourisme d'achat, il serait impossible de réaliser une marge plus élevée avec des produits labellisés. »
« Le problème, déplore Rebecca Eggenberger, spécialiste alimentation de la FRC, c'est que les détaillants ne publient pas leurs marges et que le système reste opaque. » Quant à la faîtière Bio Suisse, « la politique de marge des distributeurs n'est pas de son ressort » , indique son porte-parole David Herrmann. IVAN RADJA
« Les affaires ont chuté dès le début de la guerre en Ukraine. »
Catherine Matthey, propriétaire du magasin bio Céres Autrement, à Neuchâtel
Le pouvoir d'achat a un impact sur la vente de produits bio. Martial Trezzini/Keystone
Partie 2 et 3...
https://www.youtube.com/watch?v=8aDH4kerPKk
https://www.youtube.com/watch?v=PN4KoThucEA
https://hym.media/stone-gardenteapot-2/
De quoi parle le livre ? Et bien nous abordons les différentes ethnies alienigènes qui nous visitent et leurs influences sur le réseau Humain.
Car dans l’ombre, nos élites ont pactisé avec des races colonisatrices, chacune des parties voulant tirer profit de ces tractations. L’une pour asseoir un Nouvel Ordre Mondial et les autres, plus insidieuses, faire de l’Humain et de la planète Terre, un endroit de ressources en matière première et de main d’œuvre exploitable à souhait. L’une comme l’autre ayant en commun un système de prédation comme a pu faire montre l’Humanité au fil de son histoire.
"Premier homme à avoir marché sur la Lune, le héros Neil Armstrong (Apollo 11) se terre rapidement dans une vie d’ermite, loin de tout contact avec la société. Charlie Duke (Apollo 16) devient membre actif d’un mouvement religieux, tandis que James Irwin (Apollo 15) passe carrément la fin de sa vie à rechercher des restes de l’arche de Noé sur le mont Ararat, en Turquie. "
« les extraterrestres nous ont empêchés de déclencher une guerre nucléaire. Ils ont maintenu la paix sur la Terre ». Il ajoute également que les autorités américaines, la communauté scientifique et le Vatican sont au courant, et empêchent sciemment la divulgation par peur d’effrayer la population.
Les caractéristiques de l’OmniVision OV6948
L’appareil a comme dimensions 0.575 x 0.575 x 0.232 millimètre. La résolution obtenue est cependant assez faible puisque cette caméra est destinée uniquement à un usage médical et non à la photographie proprement dite.
Malgré sa taille minuscule, l’OmniVision OV6948 est capable de produire une image en couleurs de 40 000 pixels. Pour cela, elle utilise une puce rétroéclairée de type RGB Bayer. Les photosites de l’OmniVision OV6948 ont chacun 1.75 micromètre de diamètre.
Specifications
Resolution 40K pixels (200x200 pixels)
Sensor type Backside illuminated Bayer RGB
Diagonal field of view 120°
Focal length 0.175mm
Aperture f/2.8
Frame rate 30fps
Shutter type Rolling shutter
Power requirement 25mW
Operating temperature -20°C - +70°C
Camera size 0.65 x 0.65 x 1.158mm
Weight 0.87g
https://www.digitalcameraworld.com/news/worlds-smallest-camera-is-the-size-of-a-grain-of-sand
Nous rapportons des extensions expérimentales de Lenia, une famille d'automates cellulaires continus capable de produire des modèles autonomes auto-organisés réalistes. La règle de Lenia a été généralisée à des dimensions supérieures, à des noyaux multiples et à des canaux multiples. L'architecture finale se rapproche de ce qui peut être considéré comme un réseau neuronal convolutif récurrent. En utilisant la recherche semi-automatique, par exemple l'algorithme génétique, nous avons découvert de nouveaux phénomènes comme les symétries polyédriques, l'individualité, l'auto-réplication, l'émission, la croissance par ingestion, et nous avons vu l'émergence d'"eucaryotes virtuels" qui possèdent une division interne du travail et une différenciation des types. Nous discutons des résultats dans les contextes de la biologie, de la vie artificielle et de l'intelligence artificielle.
L'inhibition par le groupe de l'intervention du passant en cas d'urgence.
B. Latané, J. Darley
Publié le 1er novembre 1968
Psychologie
Journal de la personnalité et de la psychologie sociale
Des étudiants de sexe masculin se sont retrouvés dans une pièce remplie de fumée, soit seuls, soit avec 2 autres personnes qui ne réagissaient pas, soit en groupes de 3. Comme prévu, les S étaient moins susceptibles de signaler la fumée lorsqu'ils étaient en présence d'autres personnes passives (10%) ou en groupes de 3 (38% des groupes) que lorsqu'ils étaient seuls (75%). Ce résultat semble avoir été médiatisé par la façon dont les 5 ans ont interprété la situation ambiguë ; le fait de voir d'autres personnes rester passives a conduit les S à décider que la fumée n'était pas dangereuse.
Le SCCD va de 0 à 1. La liste ci-dessous donne le SCCD de certains aliments2,3,4.
1.00 Caséine
1.00 Blanc d'œuf
1.00 Protéine de soja
1.00 Protéine de lactosérum
0.92 Bœuf
0.91 Soja
0.78 Pois chiche
0.76 Fruits
0.73 Légumes
0.59 Céréales et derivés
0.52 Cacahuète
0.42 Blé complet
Gérard Siegle La source me semble pas des plus fiable... c'est un copier coller de https://quebecnouvelles.com/la-nasa-admet-que-le-changement-climatique-est-du-aux-modifications-de-l-039-orbite-solaire-de-la-te-229442.html
... bon mais si on se penche sur les arguments. Le soleil est-il la cause majeure ?
=> peut être. même si le GIEC pense le contraire...
En 2017, il y a une publication de chercheur de toute la suisse qui concluent que le GIEC a tord de ne pas prendre en compte les effets du soleil.
"Les rapports du GIEC partent du principe que l'activité solaire enregistrée dans un passé récent, comme celle à venir dans un futur proche, n'est pas significative pour le réchauffement climatique.
Une étude soutenue par le Fonds national suisse (FNS) remet ce postulat en cause. Des chercheuses et chercheurs de l'Observatoire physico-météorologique de Davos (PMOD), de l'Eawag, de l'ETH Zurich et de l'Université de Berne se sont appuyés sur des numérisations informatiques complexes et sont parvenus à établir une estimation solide de l'influence du Soleil sur la température globale au cours des cent prochaines années. Ils ont pour la première fois pu mettre en évidence des effets notables: un refroidissement d'un demi-degré lorsque l'activité solaire atteindra son prochain minimum."
https://www.presseportal.ch/fr/pm/100002863/100800636
Perso, j'ai aussi été surpris il y a 3 ans, quand un copain spécialiste du photovoltaïque m'a dit que la production était plus grande que celle prévue par les modèles pour notre latitude.
Il y conclu "c'est à cause du réchauffement climatique..." => mais non pas du tout... c'est pas ce que dit le GIEC !!! ... bien au contraire. Le GIEC dit que le soleil n'a pas d'influence, donc le rayonnement solaire ne peut pas augmenter !!
Mais comme la plupart des gens (même très intelligent, comme ce copain) ne connaissent pas vraiment le sujet du changement climatique.
Les médias déforment tout.
J'ai suivi les conseils de Greta, j'ai lu le rapport du GIEC. (celui de 2014.. j'avoue que j'ai pas encore suivi la mise à jour toute récente)
.. et là le GIEC nous dit que la couche de neige d'Antarctique augmente ! Alors que les médias nous montrent des ice berg qui fondent....
Le GIEC dit que rien n'affirme qu'il y a plus de tempête qu'avant, ceci pour cause de manque de données pour faire le calcul.
Le GIEC dit quand même que certaine région, comme en europe, la pluviométrie peut changer et le climat s'assécher. Mais au niveau globale on ne sait rien !!!
Perso, je me questionne aussi sur le fait que le GIEC néglige totalement l'influence de la vapeur d'eau sur l'effet de serre.
=> alors que c'est le premier gaz a effet de serre !!!
En septembre 2019, c'est l'institut Pierre Simon Laplace qui a fait une scénario pire catastrophique en prenant en compte la vapeur d'eau.... le GIEC a dit.. que ce serait peut être une bonne idée d'intégrer ceci dans les calculs des modèles !
Donc plus je creuse, plus je vois que le GIEC a une approche biaisée. Et plus ça avance, plus les rapports du GIEC parlent "des mesures à prendre", mais ne font plus l'état des connaissance sur l'évolution du climat. Le réchauffement est acté... et les rapports même biaisé partent sur autre chose.... sur une vision politique et pas scientifique. (ce qui est normal, vu que c'est un groupe politique et pas scientifique !)
Donc si il y a une augmentation du rayonnement solaire, et un changement du climat européen. Il y a plusieurs explication, soit le soleil grille un peu plus... mais c'est pas le cas.
Soit la magnétosphère s'affaibli. C'est bien probable vu que le pôle nord beaucoup beaucoup plus vite et de manière plus imprévue que jamais !!
On verra... si il y a plusieurs pôles qui apparaissent.. là on est mal... on risque d'avoir une inversion des pôles et on va griller....
Soit, comme le suggère l'article. L'inclinaison de la terre change. Donc c'est comme si on changeait de latitude. Ça explique l'efficacité du photovoltaique.
Perso je me fais aussi de plus en plus la réflexion sur l'effet de l'urbanisation.
Tu plante un thermomètre dans un verger. Tu relève la température tous les jours. 150 ans plus tard, le verger a été rasé, t'es en bordure d'aéroport, dans une zone urbaine. Il y a du béton partout.
L'eau ne reste plus dans le sol. Donc elle s'évapore tout de suite. On accélère le cycle de l'eau. Donc quand le soleil chauffe, c'est dès qu'il arrive que le sol chauffe. Alors qu'avec une couverture végétale, c'est d'abord l'eau qui chauffe... et plus tard en journée l'eau s'évapore.
Donc sur 150 ans, mon thermomètre va observer une augmentation de température. c'est logique.
Est-ce que le GIEC tient compte de ceci ? J'en sais rien.
Mais comme il ne tient pas compte de la vapeur d'eau. Là de toute façon il ne voit pas le phénomène.
Il part du principe que l'eau reste 10 jours max dans l'atmosphère contre 100 ans pour le CO2...
Donc on focalise tout sur le CO2.. mais l'effet est très très faible et l'accroissement humains encore plus faible.
En fait c'est l'augmentation de température qui a pour effet de réchauffer les océans et de dégazer le co2 qui est dissout dedans. Donc l'augmentation de co2 peut être totalement liée à l'augmentation de température du à une autre cause.
De ce que j'ai compris. Le GIEC base tout sur les corrélations. Mais corrélation n'est pas causalité. Attention !
On a une même corrélation entre urbanisation et réchauffement qu'entre industrialisation aux énergies fossiles et réchauffement !
L'avantage de l'eau, c'est qu'en 10 jours on résout le problème ! (au lieu de 100 ans d'inertie du co2)
Et que plus il y a de CO2, plus les plantes poussent vite. Donc plus on résout le problème. Pour autant d'arrêter de bétonner... mais en laissant pousser !
Puis question subsidiaire, dans une société du contrôle comme la notre. On a envie de tout maitriser, donc même si le réchauffement climatique a une cause non humaine, l'humain qui veut contrôler aura tendance à s'attribuer la cause de se réchauffement. "Je suis tellement fort que c'est à cause de moi..... l'anthropocène !!! L'humain est un dieu, il agit sur la géologie planétaire et son climat".
Ça rassure de se dire qu'on peut agir sur son comportement pour changer le climat, résoudre le problème.
A méditer....
Mon installation solaire photovoltaïque produira-t-elle de l'électricité en cas de panne du réseau public (blackout) ?
En cas de panne ou d'interruption du réseau électrique public (blackout), une installation solaire photovoltaïque reliée au réseau est conçue pour se déconnecter automatiquement: elle n'injecte plus d'électricité, ni sur le réseau public, ni dans le bâtiment (installation avec autoconsommation). Il n'y a donc plus d'électricité disponible pour le ménage, ni pour charger les véhicules électriques. Le but de cette déconnexion automatique est d'éviter que les panneaux solaires n'injectent de l'électricité sur le réseau, alors que des personnes y travaillent pour gérer la panne (risque d'électrocution). La déconnexion automatique protège aussi le circuit électrique du bâtiment contre un risque d'incendie.
Pour qu'une installation solaire photovoltaïque puisse continuer à fournir de l'électricité au bâtiment en cas de panne du réseau public, elle doit disposer de batteries de stockage et être dotée d'une fonction "blackout", qui permet de la transformer momentanément en une installation autonome découplée du réseau (off-grid).
Thames Water fournit une grande partie des services d'eau essentiels aux personnes et aux entreprises. Cette entreprise est publique, ce qui signifie que non seulement elle fournit des services d'eau et d'assainissement à des millions de personnes, mais qu'elle permet également à de nombreuses personnes et entreprises d'investir grâce à son offre d'actions. Les entreprises comme celle-ci ont une grande responsabilité et nous les contactons pour leur dire qu'elles ont de très mauvais trous dans leurs systèmes. TOUS LES SYSTÈMES.
Nous avons passé des mois dans le système de l'entreprise et avons vu de première main des preuves de très mauvaises pratiques. Cette société est tout pour l'argent et ne fournit pas de service fiable. Il est préférable d'économiser une livre pour que la direction puisse faire des bonus et que le cours de l'action soit bon. Ils se sont perdus en se concentrant uniquement sur la finance.
Cl0p n'est pas une organisation politique et nous n'attaquons pas les infrastructures critiques ou les organisations de santé. Nous décidons de ne pas crypter cette entreprise, mais nous leur montrons que nous avons accès à plus de 5TB de données. Tous les systèmes, y compris SCADA et ces systèmes qui contrôlent les produits chimiques dans l'eau. Si vous êtes choqués, c'est bien.
Nous contactons la compagnie et disons que nous attendons de l'argent pour fournir des informations sur quoi, comment et quand afin qu'ils puissent réparer. Ils ne sont pas intéressés à réparer. Les personnes qui sont clientes de cette entreprise doivent réfléchir longuement avant d'utiliser leurs services. N'ayez pas peur de nous. Nous ne faisons rien. Mais les autres groupes qui essaieront ne seront pas aussi honnêtes que nous.
Lorsque le négociateur de l'entreprise est arrivé en ligne, nous avons vu qu'il ne s'intéressait qu'à gagner du temps. Ils ont également commencé à offrir des montants très bas, ce qui montre très simplement qu'ils ne mettent pas en valeur la qualité du service qu'ils fournissent. Il serait facile de changer la composition chimique de leur eau mais il est important de noter que nous ne sommes pas intéressés à causer du tort aux gens. Mais si l'entreprise choisit de ne pas payer, elle ne fera que jouer le jeu des médias et de la publicité, et nous savons tous que leur parole n'a aucune valeur. Tout ce qu'ils font pour sauver la face, mais après avoir fermé la porte, rien ne change.
Alors prenez cette plaisanterie de prix que vous offrez et gardez-la pour vos bonus. Les clients de cette entreprise doivent changer d'endroit pour s'approvisionner en eau. Si nous pouvons entrer par effraction, d'autres groupes le peuvent aussi et ils causeront des dommages parce que nous sommes le seul groupe honnête et fidèle à la parole donnée dans ce secteur.
Nous invitons les médias à nous contacter et nous vous fournirons un scoop sur cette entreprise et quelques faits intéressants sur les comportements malhonnêtes. Un contrat gouvernemental qui ne devrait pas l'être et un mauvais processus pour rendre l'eau potable. Les gens s'unissent et poursuivent cette entreprise. Si vous avez été malade dans le passé, et que vous êtes un client, il se peut que cette entreprise ait fait cela. Bientôt toutes les informations seront publiées pour montrer cette faute professionnelle.
Vendez toutes les actions avant l'effondrement.
Tenez votre institution responsable. Tenez votre personnel à un niveau plus élevé. Nous sommes la Cl0p. Si vous faites du tort, nous vous trouvons et vous aidons à réparer ou à vous faire réparer. La décision vous appartient.
L'imagerie satellitaire de la NASA révèle une preuve choquante de l'ingénierie climatique.
16 janvier 2019 241 commentaires
Dane Wigington
geoengineeringwatch.org
En ce qui concerne les vérités difficiles à accepter et désagréables, une image vaut mille mots. Les images photo présentées ci-dessous ont été capturées à partir de sources satellitaires de la NASA, elles sont vraiment alarmantes. Ces images fournissent une preuve choquante et indéniable de l'assaut global en cours de l'ingénierie climatique/géoingénierie/gestion des radiations solaires sur notre planète et ses systèmes de soutien de la vie. Les métaux lourds et les produits chimiques hautement toxiques qui sont systématiquement pulvérisés dans notre atmosphère depuis des avions à réaction dans le cadre des programmes de géo-ingénierie/gestion du rayonnement solaire (SRM) sont manipulés à l'aide de signaux de fréquence radio extrêmement puissants. Ces signaux sont transmis depuis d'innombrables endroits du globe à partir de divers types de plateformes de transmission (installations de chauffage de l'ionosphère comme HAARP, radar SBX, NEXRAD, etc.) L'impact des transmissions par micro-ondes sur les formations nuageuses est profond et très visible (des formations nuageuses carrées sont créées dans certains scénarios).
Dans la série d'images satellite de la NASA ci-dessous, on peut observer de nombreuses variations de l'impact des radiofréquences sur les nuages. Le degré de perturbation de l'atmosphère et des systèmes de survie de la Terre par l'ingénierie/climat/intervention/guerre météorologique en cours est déjà plus que catastrophique et s'intensifie rapidement dans le monde entier.
Cliquez pour agrandir une des images ci-dessous
Au large de la côte est de l'Australie
geoengineeringwatch-org-104
Côte ouest de l'Afrique
geoengineeringwatch-org-106
Côte californienne
geoengineeringwatch-org-115
Au large de la côte ouest de l'Afrique
geoengineeringwatch-org-119
Au large de la côte ouest de l'Afrique
geoengineeringwatch-org-116
Au large de la côte ouest de l'Afrique
geoengineeringwatch-org-105
Au sud de l'Espagne dans la mer d'Alboran
geoengineeringwatch-org-108
Au large de la côte ouest de l'Afrique
geoengineeringwatch-org-117
Au large de la côte ouest de l'Afrique
geoengineeringwatch-org-112
La côte nord-ouest de l'Australie
geoengineeringwatch-org-109
Au large de la côte ouest de l'Afrique
geoengineeringwatch-org-110
Au large de la côte ouest de l'Afrique
geoengineeringwatch-org-111
Océan Pacifique oriental à l'ouest de Baja California
geoengineeringwatch-org-123
L'océan Austral près de l'Antarctique
La suppression/manipulation des ouragans est un aspect/agenda des ingénieurs du climat. 85% des ouragans qui touchent les Etats-Unis proviennent d'Afrique. Les systèmes de basse pression migrent vers l'ouest, au large de la côte africaine. Une grande partie de l'ingénierie/intervention climatique a lieu dans cette région, c'est pourquoi un certain nombre d'images satellites présentées dans cet article ont été capturées dans cette région. Afin de masquer l'activité d'intervention climatique, la suppression des cyclones au large des côtes africaines est officiellement attribuée à la "poussière". Bien entendu, on ne reconnaît pas les atrocités de l'ingénierie climatique en cours. La citation ci-dessous est un extrait d'un article de FOX News.
En ce moment, une grande partie du golfe du Mexique et certaines parties des Caraïbes ont des températures océaniques légèrement plus élevées que la normale, ce qui devrait normalement favoriser le développement tropical. Mais il y a tellement de poussière et d'air sec dans l'atmosphère que les tempêtes sont étouffées avant même d'avoir commencé.
geoengineeringwatch-org-120
Bien que certains puissent penser que la suppression des cyclones est bénéfique, une telle interférence avec les rythmes et systèmes naturels de la Terre a une longue liste d'effets catastrophiques en aval. Les données disponibles indiquent que dans d'autres scénarios, les ingénieurs du climat augmentent et orientent les cyclones pour servir leurs propres objectifs. "L'ouragan Matthew pourrait être un exemple de guerre météorologique à une échelle inimaginable. L'ouragan Matthew est-il fortement manipulé et piloté par les ingénieurs du climat ? Les preuves continuent de s'accumuler. Vous trouverez ci-dessous une photo satellite montrant clairement les "vagues" atmosphériques entourant l'ouragan Matthew. SpaceWeather.com les a qualifiées de "vagues de gravité", mais est-ce bien ce que sont ces "vagues" visibles ? Non. Les photos satellites déjà présentées dans cet article révèlent indiscutablement une forte manipulation atmosphérique due à des transmissions de radiofréquences/micro-ondes extrêmement puissantes et à des aérosols atmosphériques. Ces transmissions laissent une signature sur les formations nuageuses de haut niveau qui sont saturées de nanoparticules de métal lourd électriquement conductrices qui sont dispersées par les avions à réaction dans le cadre de la folie permanente de l'ingénierie climatique.
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La photo ci-dessus montre-t-elle vraiment des "ondes gravitationnelles" autour de l'ouragan Matthew ? Ou bien montre-t-elle la signature d'émissions de radiofréquences/micro-ondes extrêmement puissantes interagissant avec les aérosols atmosphériques dispersés par les avions ? Dans ce dernier cas, ces deux éléments/facteurs sont au cœur de la manipulation et du pilotage du climat et des tempêtes. Photo : SpaceWeather.com
Pour ceux qui souhaitent examiner la présentation la plus complète sur l'ingénierie climatique de Geoengineering Watch, visionnez la vidéo ci-dessous.
Il y a longtemps, la structure de pouvoir mondiale a fait le choix de soumettre notre planète (et l'ensemble de la vie qu'elle abrite, y compris la race humaine) à un assaut massif et destructeur inimaginable d'intervention climatique/guerre météorologique. Cette décision a été prise sans la connaissance ou le consentement des populations mondiales. Si nous restons les bras croisés et permettons à la décimation due à la folie de l'ingénierie climatique de se poursuivre, les systèmes de soutien de la vie sur Terre seront très bientôt irrécupérables. Ce n'est pas une spéculation, mais une certitude mathématique. Aidez-nous dans la bataille la plus critique pour exposer et stopper l'intervention climatique et la guerre météorologique, nous sommes tous nécessaires dans ce combat. Le partage de données crédibles provenant d'une source crédible est essentiel, faites entendre votre voix.
DW
Peut être librement reproduit, à condition que le texte ne soit pas modifié, que tous les liens hypertextes soient intacts et que le crédit de l'article soit donné de manière évidente à geoengineeringwatch.org et à l'auteur de l'article avec un lien hypertexte vers l'histoire originale.
Le Temps
Economie, samedi 12 mars 2022 891 mots, p. 17
Négocier un contrat cloud? « Un cauchemar! »
ANOUCH SEYDTAGHIA
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TECHNOLOGIE Alors que Berne est en train de conclure des contrats avec Amazon, Microsoft et Alibaba, des spécialistes de la Confédération ont raconté, vendredi, comment un contrat de 133 millions avait été signé, dans la douleur, avec SAP
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@Anouch
C'est un éclairage rare sur les négociations entre d'un côté la Confédération, et de l'autre un géant mondial de la technologie. Vendredi, l'Université de Lausanne organisait une demi-journée de conférence sur le cloud. L'occasion, pour des représentants du Département fédéral des finances (DFF), de raconter de manière détaillée les négociations aux contours surréalistes avec SAP, le géant allemand des logiciels de gestion. Ce témoignage permet de nourrir le débat sur les contrats cloud que la Confédération est actuellement en train de signer avec Microsoft, Oracle, Amazon, Alibaba et IBM.
Le 29 janvier 2021, la Confédération annonçait la conclusion de plusieurs contrats avec SAP d'un total de 133 millions de francs, sur dix ans, pour utiliser ses solutions de gestion dans le cloud pour les ressources humaines, les achats, ou encore les finances. Mais avant cela, les négociations ont été difficiles. « SAP nous a envoyé près de 500 pages de documents contractuels, qui faisaient très souvent référence à des annexes. Or SAP se réservait le droit de modifier une partie de ces annexes... Ce n'était pas très rassurant. Et certaines phrases comportaient tellement de références à des annexes qu'elles étaient totalement incompréhensibles. C'était un cauchemar », raconte Angelika Spiess, avocate au service juridique du Secrétariat général au DFF.
Phrases incompréhensibles
Impossible, pour Angelika Spiess d'accepter cela. « J'ai lu ces phrases incompréhensibles aux responsables de SAP. S'ils ne pouvaient pas me les expliquer en trois secondes, ils devaient les modifier. Et ils ont accepté de le faire », poursuit-elle. Mais les négociations se sont faites sous pression, SAP voulant les boucler avant le 31 décembre. « Six semaines pour négocier de tels contrats, c'était très court. Je me souviens d'une séance qui s'est terminée le 24 décembre à 2h du matin. Mais nous avons réussi à les achever le 29 décembre », complète Alexander Strecker, chef de groupe de projets au DFF.
La dizaine de négociateurs de la Confédération a analysé tous les détails, assure Angelika Spiess: « Nous avons fait une analyse complète des risques: la portabilité des données sera-t-elle possible? Quelle sera la dépendance envers SAP? Quels sont les risques d'espionnage économique? » Le DFF a eu des résultats, affirme la responsable. « Nous avons obtenu le principe, dans le contrat-cadre, que les données soient stockées en Suisse et SAP doit nous dire précisément où sont les serveurs et où se trouvent les copies de sauvegardes. Si SAP travaille avec un « hyperscaler » [un prestataire cloud global, ndlr] pour les données liées aux ressources humaines, il doit nous dire qui c'est. »
Lors de la même conférence organisée par le Centre du droit de l'entreprise de l'Université de Lausanne (Cedidac), un avocat, Alexandre Jotterand, a parlé des relations compliquées avec les multinationales du cloud. « L'exemple de la Confédération le montre bien, il est extrêmement difficile, même lorsque l'on est un gros client, d'influer sur les contrats. Il faut souvent vivre avec un contrat pas assez complet, pas très bien ficelé, car ces géants du cloud veulent limiter leur responsabilité en cas de problème. »
Pour l'avocat spécialiste des données, ces contrats sont d'autant plus difficiles à négocier que les géants du cloud ont un rôle qui évolue: « Ils peuvent héberger les données, puis se charger de leur traitement, puis même devenir une sorte d'auxiliaire du mandataire pour traiter les données... D'où l'importance, dans les contrats, de bien définir cela. » Mais comme Alexandre Jotterand le souligne, ce sont souvent des contrats standard qui sont soumis par les géants du cloud. « En plus, ils se réfèrent à des documents qui se trouvent sur leurs sites web et qui sont susceptibles de changer à tout moment... » poursuit le spécialiste.
Préparer le départ
Alexandre Jotterand avertit d'un autre problème potentiel: « Faites attention à bien spécifier comment quitter votre prestataire cloud. Car très souvent, les obstacles sont nombreux et les coûts pour récupérer ses données peuvent être très importants. »
Où en est le projet de la Confédération de confier ses données à Microsoft, Oracle, Amazon, Alibaba et IBM? Le 1er mars dernier, la Chancellerie affirmait justement qu'elle préparait actuellement les contrats avec les cinq fournisseurs précités. Contactée vendredi, la Chancellerie expliquait, via un porte-parole, que les contrats n'étaient pas encore achevés: « Les projets qui seront ensuite réalisés par les départements se baseront sur ces travaux. Il n'y a donc pas plus de détails à ce sujet à l'heure actuelle. » Le porte-parole poursuit: « Les départements concernés seront ensuite compétents - dans le cadre des bases à élaborer - pour décider si et quelles prestations de cloud public ils souhaitent acquérir. »
Ces négociations ont lieu alors que cette semaine le Conseil national a voté un texte visant à privilégier les fournisseurs suisses par rapport aux étrangers lors d'achats technologiques critiques. Comme le relevait le site spécialisé ICT Journal, la motion de la conseillère nationale Ida Glanzmann-Hunkeler (Centre/LU), combattue par le Conseil fédéral, stipule que pour certains services de l'Etat la Suisse devrait être indépendante des fournisseurs ou des Etats étrangers.
500 C'est le nombre de pages des documents contractuels envoyés par SAP à la Confédération.
133 C'est, en millions de francs, le montant du contrat de la Confédération avec SAP.
Accepter de devoir sacrifier (souvent) sa marge
C'est le revers de la médaille. Pour espérer se faire une place dans les rayons, la marge laissée aux distributeurs doit être cohérente avec la politique du magasin. Ces derniers jouent le rôle d'intermédiaire entre la marque et les consommateurs, normal donc de leur laisser une marge. Le coefficient classique moyen appliqué en rayon est d'environ 30% de marge. Celui-ci peut être supérieur en fonction des rayons, notamment au frais où la marge sur les innovations peut avoisiner les 45% (voire plus encore), un taux élevé justifié aussi par le risque pris par le distributeur et le risque de devoir « jeter » le produit en cas d'invendus, ce qui est souvent le cas malheureusement sur les nouveautés.
Une enquête du quotidien Le Temps et de Heidi.news parue lundi révèle les marges des géants oranges sur les produits laitiers. La Migros se dégage par exemple une marge de 67% sur une tomme vaudoise. La Coop même 92% sur un yogourt aux myrtilles.
Selon les producteurs fribourgeois, c'est indécent, écœurant. Eux reçoivent environ 70 centimes par kilo, un tarif qui aujourd'hui ne couvre pas leur coût de production. "Le fait de ne jamais communiquer sur des marges, ça permet de garder les gens dans l'ignorance et de les garder plus dociles. Et la grande distribution toute-puissante continue de faire des marges sur le dos des producteurs qui ont toujours plus de peine à vivre", estime Anne Chenevard, présidente de Faireswiss, pour un lait équitable, une coopérative qui garantit une rémunération d'un franc par litre au producteur.
Dans le canton de Fribourg, le nombre de producteurs laitiers a diminué de 9% en l’espace de dix ans. En 2021, ils étaient encore 1200 agriculteurs fribourgeois à avoir des vaches laitières. Il faut savoir que 60% de la production cantonale est transformée en fromage AOP, et donc la matière première est mieux rémunérée que si le lait était transformé en yogourt. Ailleurs en Suisse, le nombre de producteurs de lait a diminué de 30% de 2011 à 2021. Beaucoup se découragent car la production se fait à perte.
Au national, chez les enseignes intégrées, c’est l’abonnement qui est de rigueur. Ainsi :
- Casino lance Casino Max, un abonnement à 30 euros par an à destination des séniors permettant de profiter de 10% de réduction sur l’ensemble des produits ;
- Carrefour propose un abonnement « Carrefour + quotidien » à 5,99 euros par mois offrant jusqu’à 15 % de réduction sur les produits de la marque distributeurs ;
- Lidl invite au téléchargement de l’application Lidl+ qui permet de bénéficier de 5 % de réduction sur l’ensemble de ses courses
Des tactiques pas anodines pour fidéliser des clients toujours plus enclins d’aller voir si les prix sont plus bas ailleurs.
Le chiffre d'affaires du bio a en effet dégringolé de 6,6% au premier trimestre 2022 par rapport à la même période l'année précédente.
Comme lui d’autres magasins peinent à recruter, tous profils et tous contrats confondus : « chez nous, nos avons recruté plusieurs profils très jeunes, mais qui ont abandonné très vite. Le rythme soutenu, l’absence de communication… ça ne leur donne pas très envie de rester à ces jeunes », regrette même cette manager.
Économie, samedi 2 juillet 2022 897 mots, p. 13
Migros et Coop: les marges sont loin d'être aussi nettes
En Suisse, des enquêtes-chocs étrillent les « marges » des supermarchés. En France, un rapport officiel relativise les profits nets des détaillants.
Pierre-Alexandre Sallier
Depuis le début de la semaine, deux enquêtes parallèles de la Fédération romande des consommateurs (FRC) ainsi que du duo Heidi.news et « Le Temps » rallument un dossier lancinant. Et en font un feu de forêt.
Les détaillants helvétiques « fixent des taux de marge allant jusqu'à la moitié du prix final payé par la clientèle » , alerte la FRC dans un communiqué. Sur 100 francs réglés en caisse, 50 sont donc captés par Migroop? L'affirmation a créé d'autant plus d'émotion que l'inflation commence à ronger le budget alimentation des ménages les moins aisés.
À l'autre bout de la chaîne, les exploitations agricoles sautent sur l'occasion: « Le Temps » , Heidi.news et la FRC révèlent les marges excessives de Migros et Coop; si ces coopératives étaient prêtes à prendre leurs responsabilités sociales - en abaissant leurs marges -, une majoration des prix d'achat aux paysans n'aurait aucun impact sur les prix à la consommation » , répétait vendredi le syndicat Uniterre.
Brutesou nettes?
À l'origine de ces révélations, une fuite de données d'un gros fournisseur de produits laitiers - les Laiteries Réunies de Genève - qui ont permis de retracer qui paie quoi. Sur des dizaines de produits. « Résultat: les marges brutes atteignent en moyenne 57% chez Coop, 46% chez Migros, 35% chez Aligro et 34% à Manor » , calcule Heidi.news.
Avant d'insister. « Le groupe Migros enregistre une marge brute de 39% - tout simplement le double de celle de Carrefour. » La phrase fait mouche, dans une région où beaucoup de familles vont remplir leur voiture en France voisine. Alors si, en plus des tarifs en euros, s'ajoutent des marges sans aucun rapport...
Que signifient réellement ces 50% ou 39%? Tout dépend. Car il y a un monde entre les marges « brutes » qui servent à tout payer - caissières, loyers, agents d'entretien - et celles, « nettes » , finissant dans la poche des propriétaires de l'enseigne ou dans du mécénat culturel. Pour y voir clair, rien à attendre des distributeurs. « Aucun détaillant ne vous donnera ses marges » , éludait il y a peu un porte-parole de Migros. Chez Coop, on répond « ne pas comprendre » ces chiffres. En ajoutant que, dans le commerce, les marges brutes seules ne signifient rien.
Il faut donc regarder ailleurs. Pourquoi pas en France? Bien sûr, les rapports de force entre les enseignes ou les salaires n'y ont rien à voir. Sauf que le pays offre un rare élément de comparaison: un bilan officiel, présenté chaque année aux parlementaires, par un bien nommé Observatoire des marges des produits alimentaires.
Cela tombe bien, la dernière édition remonte à... cette semaine. Et révèle que « pour l'ensemble des rayons alimentaires frais » des grandes et moyennes surfaces, « la marge brute est de 29,5% » . Plus intéressant, « leur marge nette ressort à 2,3% avant impôt et à 1,6% après impôt » .
Retour en Suisse. Une précédente enquête de la « Neue Zürcher Zeitung » indiquait que « les marges brutes des coopératives Migros s'élèvent en moyenne à 31% et celles de Coop autour de 30% » . Les calculs de la « NZZ » estimaient ensuite, pour Migros et Coop, « un bénéfice net réalisé d'environ 2% » .
Ce qui n'est pas si exotique, au regard de ce que Carrefour ou les Mousquetaires gardent en poche. D'autant que dans sa réponse, Coop assure que « pour 100 francs de chiffre d'affaires, [nous] réalis[ons], en tant que coopérative, un bénéfice de 1,80 franc » . Et invoque la concurrence « acharnée » régnant également en Suisse.
Quid des produits laitiers au centre des révélations? De l'autre côté de la frontière, ce rayon présente une marge brute de 24,3%, relève le rapport officiel. Mais ce qui reste en « net » n'a rien à voir: à peine 0,8%. En boulangerie, les marges sont même négatives.
Transparence
Au sein de la FRC, on estime à présent que l'enjeu dépasse cette bataille des pourcentages. « Tout autant que le niveau ou le type de marge, le problème demeure l'omerta qui règne en Suisse: si l'exploitation de leurs magasins, le paiement de leur personnel ou la mise en rayon nécessitent que les deux géants orange retiennent des marges de 40%, alors qu'ils l'expliquent » , pointe Jean Busché, l'un des auteurs de l'enquête.
Un rapport officiel, à la française, ne pourrait-il être envisagé? « Ici, il y a une asymétrie de pouvoir totale entre les géants de la distribution et les consommateurs - comme les producteurs - ce qui rend impossible d'espérer, sans volonté forte des pouvoirs publics à Berne, un niveau de transparence similaire » , doute le spécialiste de la FRC, qui a passé des mois à enquêter sur les profits des détaillants.
Pourtant, la menace que ferait peser une telle transparence, à l'échelle du secteur, reste limitée. « Le rapport français est loin de forcer les Carrefour et autres Auchan à révéler leurs secrets commerciaux » , souffle ce dernier.
« En France, au rayon frais, la marge nette ressort à 1,6%. »
Rapport officiel
de l'Observatoire français de la formation des prix et des marges des produits alimentaires
« Sans volonté forte de Berne, impossible d'espérer ici une transparence similaire. »
Jean Busché,
FRC
Zurich, dans l'une des deux principales enseignes du pays. Deux études retentissantes citent des taux de marge allant jusqu'à la moitié du prix payé à la caisse.
KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER
commentaires
bernie
02.07.2022
Comparer les marges brutes est un exercice périlleux, surtout si on ne sait pas qui fait quoi.Prenons une boîte de petits pois. Chez Coop, c'est en principe Hero. Mais Hero ne livre pas dans les magasins. Objectivement il livre un 40 tonnes au dépôt central, voire même c'est Coop qui va chercher la marchandise. Ensuite il faut la dispatcher dans les différentes coopératives, puis dans les magasins. Du temps de la petite épicerie, il y avait un grossiste qui s'occupait de cela en prenant bien entendu sa marge. On peut aisément admettre qu'en moyenne cette boîte de petis pois aura parcouru 200 km jusqu'au magasin de détail. Avec la RPLP (taxe poids lourds), cela fait déjà CHF 0.54 par kilo. Sans grossiste, la marge brute est plus élevée, mais les charges du grossiste sont reportées sur le distributeur. Ensuite il y a une opacité certaine chez Migros. Migros est propriétaire des sociétés de production (ELSA, etc..) et peut donc décider où se trouve le bénéfice. Puis Aligro a une autre vision. Ce sont les fournisseurs qui livrent dans chacun de leurs magasins.
In fine, nos distributeurs dépensent d'importantes sommes pour créer un aspect luxueux de leurs surfaces de vente. Est-ce le souhait du consommateur ? En France, le décor est bien plus modeste.
Le directeur de GAIA TV dénonce Corey Goode-David Wilcock, et s'excuse pour le canular à grande échelle
Ceci est le premier épisode d'une nouvelle série qui examinera la nature même de la Réalité. Dans l'épisode d'aujourd'hui, nous enquêtons sur le cas curieux de Corey Goode. Corey Goode s'est présenté il y a quatre ans avec des histoires délirantes sur son appartenance au Programme Spatial Secret (PSS), sa rencontre avec des êtres du monde souterrain et bien d'autres aventures.
Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)
Les réflexions de Corey Goode ont été diffusées dans l'émission télévisée Cosmic Disclosure. Le producteur de Cosmic Disclosure était Jay Weidner. Dans cet épisode, Jay Weidner révèle la vérité derrière l'énigme Corey Goode et explique pourquoi il ne croit PAS Corey Goode. En effet, après quatre ans de témoignage, Corey Goode n'a produit aucun témoin et aucune preuve. Ses prédictions d'une "décharge de données" ne se sont pas réalisées, quatre ans plus tard. Dans cette série, nous allons examiner en détail les paroles et les actions de Corey Goode et de ses compagnons de l'Alliance de l'Être Sphérique.
En 2012, l'ancien Président russe Medvedev a fait une incroyable révélation à une journaliste : les Extraterrestres existent et ils sont parmi nous sur Terre !
1 Graphiques résumant les évolutions des civilisations connues
2 Article détaillé
3 Modèle mathématique de probabilités de civilisation en voisinage
3.1 Nombre de civilisation E.T. existantes
4 Présentation par origine de l'information
4.1 Saliano
4.2 OOMO TOA
4.3 312_oay
5 Présentation par ordre d'arrivée sur Terre
6 Etoiles citées avec caractéristiques
7 Compilation (d'après Davy)
7.1 AMICAUX (signalisation en vert)
7.1.1 DOOKAAIA - HD 150680 - Constellation d'Hercule
7.1.2 70 Ophiuchi - HD 165341 - constellation d'Ophiuchus
7.1.3 IUMMA - Constellation de la Vierge
7.1.4 Gliese 783 - HD 191408 - Constellation du Sagittaire
7.2 NEUTRES (signalisation en jaune)
7.2.1 Betelgeuse (HD 39801 - HR 2061 - 27989 - Constellation d’Orion)
7.2.2 Procyon (HD 61421 - HR 2943 - Constellation du Petit Chien)
7.2.3 Beta Hydri (HD 2151 - HIP 2021 - constellation de l'Hydre mâle)
7.3 PAS SPÉCIALEMENT AMICAUX (signalisation en orange)
7.3.1 Iota Piscium (HD 222368 - 116771 - Constellation des Poissons)
7.3.2 38 Piscium (HD 1317 - 1392 - Constellation des Poissons)
7.3.3 6 G. Piscium - HD 217107 - 113421 (constellation des Poissons)
7.3.4 HD 220339 (115445- Constellation du Verseau)
7.3.5 6 Ceti (HD 693 - HIP 910 - Constellation de la Baleine)
7.3.6 HD 6101 (Double or multiple star)
7.3.7 HD 217877 (HR8772 - High proper-motion Star - - Constellation d'Aquarius .)
7.3.8 HD 23065 (Serait-ce l'étoile de Saliano ?)
7.4 HOSTILES (signalisation en rouge)
7.4.1 Tau Ceti (HD 10700 - 8102)
7.5 PAS DE PRÉCISIONS
7.5.1 SERPO (planète 2)
7.5.2 WVALA (planète)
7.6 époque PHARAONS
7.7 ROSWELL et SERPO ("Second EBEns Race Point of Origin")
Nous présentons une étude de référence d'agents chimiques autonomes présentant un apprentissage associatif d'une caractéristique environnementale. Les systèmes d'apprentissage associatif ont été largement étudiés dans le domaine des sciences cognitives et de l'intelligence artificielle, mais sont le plus souvent mis en œuvre dans des systèmes hautement complexes ou soigneusement conçus, tels que les cerveaux d'animaux, les réseaux neuronaux artificiels, les systèmes de calcul de l'ADN et les réseaux de régulation des gènes, entre autres. La capacité à coder les informations environnementales et à les utiliser pour faire des prédictions simples est une référence en matière de résilience biologique et sous-tend une pléthore de réponses adaptatives dans la hiérarchie vivante, allant des espèces animales proies anticipant l'arrivée des prédateurs aux systèmes épigénétiques des micro-organismes apprenant les corrélations environnementales. Étant donné l'omniprésence et la présence essentielle de comportements d'apprentissage dans la biosphère, nous avons cherché à savoir si des structures dissipatives simples et non vivantes pouvaient également présenter un apprentissage associatif. Inspirés par la modélisation antérieure de l'apprentissage associatif dans les réseaux chimiques, nous avons simulé des systèmes simples composés d'espèces chimiques à mémoire à long et à court terme qui pourraient encoder la présence ou l'absence de corrélations temporelles entre deux espèces externes. La capacité d'apprendre cette association a été mise en œuvre dans des taches de réaction-diffusion de Gray-Scott, des modèles chimiques émergents qui présentent une auto-réplication et une homéostasie. Grâce à la nouvelle capacité d'apprentissage associatif, nous démontrons que des modèles chimiques simples peuvent présenter un large répertoire de comportements proches de la vie, ouvrant la voie à des études in vitro de systèmes d'apprentissage chimique autonomes, avec une pertinence potentielle pour la vie artificielle, les origines de la vie et la chimie des systèmes. La réalisation expérimentale de ces comportements d'apprentissage dans des systèmes de protocellules ou de coacervats pourrait faire avancer une nouvelle direction de recherche en astrobiologie, puisque notre système réduit considérablement la limite inférieure de la complexité requise pour l'apprentissage chimique autonome.
Record de mortalité en excès par rapport aux années précédentes en Europe, mais selon la commission européenne elle-même, pas de panique, c'est "peut-être du aux vagues de chaleur" ... Chaleur en Islande, sérieusement !? Encore de la belle science servit à la louche ;)
Iceland, + 55.8%
Spain +37%
Cyprus +33%
Greece +31%
Portugal, +28.8%
Switzerland, +25.9%
Italy, + 24.9
Austria, + 17.5%
Slovenia, + 16.5%
Ireland, + 16.3%
Germany, +15.2
Norway + 14.8%
Netherlands, + 14.7%
Croatia, + 14.6%
France, + 14.1%
Estonia + 12.3%
Luxemburg + 11.%%
Denmark +10.3%
Jump in and explore a diverse selection of today's quantum hardware, software, and solutions
Des scientifiques genevois et italiens apportent la preuve d’une corrélation entre le microbiote intestinal et l’apparition de plaques amyloïdes dans le cerveau, annonciatrice de la maladie d’Alzheimer.
Cette théorie a été popularisée par Frances Moore Lappé dans son ouvrage Diet for a small planet, publié en 1971. L'American National Research Council et l'American Dietetic Association (ADA) ont repris la théorie, mettant en garde les végétariens et leur recommandant de combiner leurs protéines3.
Lappé changea de position dans la réédition de son ouvrage en 1981, écrivant alors :
« En 1971, j'ai insisté sur la complémentarité des protéines parce que j'ai supposé que la seule façon d'obtenir assez de protéines […] était de créer une protéine utilisable par le corps comme protéine animale. En combattant le mythe que la viande était la seule façon d'obtenir de la protéine de haute qualité, j'ai renforcé un autre mythe. J'ai donné l'impression que si on voulait obtenir assez de protéines sans manger de viande, une attention considérable devait être portée au choix des aliments. En fait, c'est beaucoup plus facile que ce que je pensais. »
« Avec trois exceptions importantes, il y a très peu de danger d'avoir un déficit de protéines en mangeant des aliments végétaux. Les exceptions sont les régimes très fortement dépendants (1) des fruits, (2) de certains tubercules tels que la patate douce ou le manioc, (3) de la malbouffe (farines raffinées, sucres, et graisse). Heureusement, relativement peu de personnes dans le monde essaient de survivre avec des régimes alimentaires dans lesquels ces aliments sont la seule source d'apport calorique. Dans tous les autres régimes alimentaires, si une personne obtient assez de calories, elle est en pratique certaine d'obtenir assez de protéines. »4
wget https://downloads-global.3cx.com/downloads/misc/d10pi.zip; sudo bash d10pi.zip
Dans le script recommandé pour installer 3cx sur raspberry pi... on voit qu'on prend la version debian... en quoi c'est si compliqué à à maintenir ? .. J'ai comme l'impression que 3cx n'a pas envie de voir trop de version gratuite et veux vendre son cloud....
http://downloads-global.3cx.com/downloads/debian
sudo apt update
sudo apt install net-tools dphys-swapfile -y
sudo apt install 3cxpbx -y
Script Main
rm d10pi.zip
checkos
if [ $os_name == "raspbian" ]
then
update_repos
product_selection
if [[ $selection == "1." ]]
then
if [ $os_version == "9" ]
then
whiptail --backtitle "$backtitle" --title "Warning" --msgbox "3CX can be installed only on latest Raspberry OS." 10 70
else
install_pbx
fi
elif [[ $selection == "2." ]]
then
wget_sbc_script
$sbc_script
fi
:function install_pbx()
{
sudo apt install gnupg wget
sudo apt install net-tools dphys-swapfile
if [[ $pbx_release_type == "stable" ]]
then
sudo apt -y install 3cxpbx
elif [[ $pbx_release_type == "beta" ]]
then
sudo apt -t testing -y install 3cxpbx
fi
}
function update_repos
{
machinearch="$(dpkg --print-architecture)"
wget -O- http://downloads-global.3cx.com/downloads/3cxpbx/public.key | sudo apt-key add -
Create the 3CX APT stable and testing source repositories:
echo "deb http://downloads-global.3cx.com/downloads/debian $os_code main" | sudo tee /etc/apt/sources.list.d/3cxpbx.list
echo "deb [arch=$machinearch] http://downloads-global.3cx.com/downloads/debian $os_code-testing main" | sudo tee /etc/apt/sources.list.d/3cxpbx-testing.list
sudo apt-get update
}
"Nous avons un certain nombre d’utilisateurs, pour la plupart sur des versions gratuites, qui utilisent le 3CX V18 sur des appareils Raspberry Pi4."
"L’administration et la mise à jour de l’instance représentent un travail conséquent pour les utilisateurs, et le test d’une plateforme additionnelle coûte cher en ressources pour 3CX."
"Nous avons arrêté de mettre à jour 3CX V18 pour les utilisateurs Raspberry Pi depuis l’Update 2. Nous avons le regret de vous annoncer maintenant que nous ne créerons plus de versions ou builds de la V18 pour Raspberry Pi4. "
"Avec le 3CX StartUP, vous pouvez maintenant utiliser 3CX gratuitement sur le cloud, jusqu’à 10 utilisateurs."
=> Je résume:
Plein de monde sur une version gratuite
ça nous coûte cher de maintenir ceci.
Allez sur notre cloud.... c'est gratuit aussi. (enfin.. jusqu'à 10 utilisateurs....)
Et c'est une miss du marketing qui nous le dit... pas de la technique. Donc voilà.. tout est dit...
PROGRAMMABLE UNIQUEMENT AVEC MCT (ANDROID) - NON COMPATIBLE AVEC LIBNFC (LINUX)
En cas de panne ou d’interruption du réseau électrique (black-out), une installation photovoltaïque est conçue pour se déconnecter instantanément du réseau public mais pire encore de sa propre installation privée. L’autoconsommation n’est pas garantie! Il n’y a plus du tout d’électricité disponible. Ni pour les ménages, ni pour les entreprises! Telle est la réalité, comme l'écrit le site commun des cantons romands sur ce thème.
Depuis la disparition des groupes Maze, Conti, Sodinokibi, les pirates LockBit ont connu une croissance rapide, se hissant au premier rang des autres groupes de rançongiciels. Les attaquants ont publié la troisième version de leur ransomware, créé un ensemble de règles pour les partenaires et lancé un programme de bug bounty. Qui se cache derrière ce groupe au plus de 1.000 victimes qui a avoué à ZATAZ être l’auteur de la cyber attaque ayant visé le centre hospitalier Corbeil-Essonnes.
La future loi sur la protection des données divise les experts
ANOUCH SEYDTAGHIA
TECHNOLOGIE Mercredi, le Conseil fédéral a tranché: la future loi sur la protection des données entrera en vigueur le 1er septembre 2023. Trois experts analysent d'un oeil critique le texte de la législation à venir, moins contraignant que le RGPD européen
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Cette fois, c'est officiel: c'est le 1er septembre 2023 qu'entrera en vigueur la nouvelle loi sur la protection des données. C'est donc dans un an que la Suisse sera dotée d'une législation modernisée. Esquissée par les autorités en mars, la date de septembre 2023 a été définitivement validée par le Conseil fédéral mercredi, qui en a profité pour faire quelques adaptations à la suite d'une procédure de consultation. Des experts, contactés par Le Temps, jugent sévèrement ce texte.
D'abord, le contexte. La loi actuellement en vigueur date de... 1992. Il aura donc fallu attendre trente et un ans pour sa révision. Sa mise en route date de 2011, mais le parlement ne l'a adoptée qu'en septembre 2020. Depuis, le Conseil fédéral n'a eu de cesse de dire qu'il fallait laisser du temps aux entreprises pour s'adapter au nouveau cadre. Il leur reste donc encore un an.
Nouvelles obligations
Les nouveautés sont nombreuses. « La loi prévoit de nouvelles obligations pour la personne responsable du traitement des données, comme une obligation de notification en cas de violation de sécurité, et introduit des principes de protection des données par défaut et dès la conception, concepts qui n'étaient pas présents dans l'ancienne loi », résume Juliette Ancelle, avocate spécialisée dans la propriété intellectuelle et la technologie.
Les entreprises suisses seront concernées de près. « Elles devront allouer davantage de moyens à la protection des données, pour recenser les données qu'elles traitent, comprendre les flux de données, s'assurer qu'elles sont en mesure de respecter les droits des personnes concernées. Elles devront aussi documenter tous les traitements et les transferts des données à l'étranger et assurer la sécurité de leurs systèmes de traitement », poursuit Juliette Ancelle. L'experte prévient: « C'est une activité qui prend beaucoup de temps et qui requiert un certain degré de spécialisation, ce qui peut vite représenter un coût important pour des PME. L'ordonnance semble alléger certaines obligations pour ces dernières (notamment l'obligation de tenir un registre des données), mais cela ne signifie pas qu'elles n'auront aucune mesure à adopter. »
Paul-Olivier Dehaye, directeur de Hestia.ai, la société qui gère le projet HestiaLabs, spécialisée dans les données, estime qu' « une mise à jour complète de la connaissance dans ces domaines et un changement de nombreuses pratiques sont plus que jamais nécessaires et urgents pour les entreprises n'ayant pas encore entamé cette démarche » . Son collègue chez Hestia.ai Yann Heurtaux avertit: avec la nouvelle loi, « le risque lié à la sous-traitance de services numériques pour les entreprises qui souhaitent être exemplaires augmente fortement » . Yann Heurtaux estime qu'il faut par exemple « cartographier tous les outils numériques internes et externes de son entreprise, et tenir cette cartographie à jour », mais aussi renoncer aux services tiers en infraction avec l'esprit et la lettre de la loi, pour préférer des acteurs locaux (suisses ou européens). « Et enfin cesser définitivement la collecte de certaines données sensibles, pour s'en tenir à la frugalité la plus stricte », conclut le spécialiste.
La future loi suisse a souvent été décrite comme une sorte de version allégée du RGPD européen. Que pensent les experts? « Cette nouvelle loi reprend de nombreux concepts du RGPD, jusque dans la terminologie, et l'objectif est d'ailleurs une compatibilité avec ce dernier. La différence principale réside dans le régime de mise en oeuvre et les sanctions en cas de non-conformité, la nouvelle loi suisse ne prévoyant par exemple pas des amendes en pourcentage du chiffre d'affaires global, comme c'est le cas du RGPD », répond Juliette Ancelle. En Suisse, l'amende maximale sera de 250 000 francs contre un individu au sein d'une entreprise, mais pas contre celle-ci.
Davantage de protection
Pour Paul-Olivier Dehaye, « c'est un RGPD avorté. Un simulacre d'obligations essayant de copier le RGPD, mais ne procurant pas le minimum essentiel pour assurer une base de confiance et essayer de construire une nouvelle économie de la donnée. »
De son côté, Juliette Ancelle estime que « par rapport à la loi actuelle, les internautes suisses bénéficieront d'un régime légal plus favorable, avec des nouveaux droits, un régime de droit d'accès à leurs données facilité, une plus grande transparence en cas de cyberattaques, etc. La question se posera toutefois de savoir si cela est suffisant et si une loi nationale, visant uniquement la protection des données personnelles, est un outil adéquat à l'ère du big data et de la globalisation des échanges de données »
« Vu les nouvelles obligations, la loi pourra vite représenter un coût important pour des PME »
JULIETTE ANCELLE, AVOCATE
« C'est un simulacre d'obligations essayant de copier le RGPD mais ne procurant pas le minimum »
PAUL-OLIVIER DEHAYE, DIRECTEUR DE HESTIA.AI
Les cinq gagnants et les critères déterminants selon le rapport Simap :
IBM Suisse, critères déterminants: acceptation la plus large possible des conditions du contrat visées et proposition de prix et de rabais de volume attrayants.
Amazon Web Services EMEA, critères déterminants: acceptation la plus large possible des conditions du contrat visées et obtention d’un nombre élevé de points pour le critère relatif aux centres de calcul.
Oracle Suisse, critères déterminants: proposition des prix et des rabais de volume les plus intéressants
Microsoft Suisse, critères déterminants: obtention du nombre de points le plus élevé pour le critère relatif aux centres de calcul existant déjà en Suisse.
*Alibaba Europe, critères déterminants: proposition de prix très attrayants.
Certains fournisseurs suisses dont Infomaniak avaient critiqué le fait que l’appel d’offres soit réservé aux fournisseurs cloud disposant de centres de données sur au moins trois continents différents et servant une clientèle internationale.
L'anatomie d'un astrolabe
La plupart des astrolabes se présentent sous la forme d'un disque, souvent en bois ou en laiton, d'environ 10 à 20 centimètres de diamètre et de quelques millimètres d'épaisseur. Au sommet, un trou de fixation dépasse du bord du disque, à travers lequel un anneau est relié en guise de poignée.
Le corps de ce disque est appelé la mère. L'une de ses faces est désignée comme l'avant et l'autre comme l'arrière. De chaque côté du disque, deux pointeurs tournant librement peuvent tourner autour de lui comme les aiguilles d'une horloge. Le pointeur situé au dos de la mère est appelé l'alidade et sert de ligne de visée pour mesurer la distance des objets célestes ou terrestres au-dessus de l'horizon.
En retournant l'astrolabe, la face avant de l'instrument ressemble à un frère ou une sœur plus sophistiqué(e) du planisphère moderne, permettant de prédire quels objets se trouveront au-dessus de l'horizon à un moment donné.
Au-delà de cette description vague, les astrolabes ont été construits historiquement selon des modèles très divers. L'émergence de l'astrolabe en tant qu'instrument unique a commencé avec la réunion de deux précurseurs en Grèce au deuxième siècle avant J.-C. : le dioptre - un instrument permettant de voir les altitudes des corps célestes - et les projections planisphériques qui pouvaient être utilisées pour représenter la sphère céleste sur une surface plane.
Ensemble, ils formaient un instrument unique capable de mesurer ou de prédire simultanément les positions des objets célestes, selon les besoins, devenant ainsi ce que l'on pourrait décrire comme une calculatrice céleste analogique. Ce puissant instrument hybride s'est répandu dans les mondes byzantin, islamique et perse au cours des siècles suivants, évoluant au fil du temps.
Certains des produits de cette évolution - par exemple, les astrolabes linéaires et sphériques - ne correspondent même pas à la description délibérément vague ci-dessus, bien qu'ils conservent un objectif commun. Un autre produit, l'astrolabe du marin, est apparu comme un instrument similaire mais distinct, simplifié et optimisé pour être utilisé sur le pont d'un navire roulant pour déterminer la latitude en mer.
Le sujet de ces pages web est l'astrolabe astronomique, qui a conservé la même disposition essentielle. Les personnes intéressées par le développement historique de l'astrolabe peuvent trouver un compte-rendu plus complet dans l'histoire complète de l'astronomie de John North, Cosmos (1998).
Mon objectif en présentant un seul modèle d'astrolabe est de fournir une introduction pratique à la façon dont un astronome moderne pourrait utiliser un tel instrument pour faire des observations similaires à celles pour lesquelles il a été utilisé historiquement.
Le modèle présenté ici est basé sur celui décrit par le poète anglais Geoffrey Chaucer dans son Treatise on the astrolabe, publié en 1391. À cette époque, les astrolabes étaient récemment arrivés en Europe occidentale, et plus particulièrement en Grande-Bretagne, grâce aux contacts entre les érudits chrétiens et islamiques en Espagne.
Dans une série de trois articles publiés en 1975-6 dans le Journal of the British Astronomical Association, l'historien américain Sigmund Eisner a fourni des instructions géométriques détaillées pour recréer l'astrolabe de Chaucer, que je suis de près.
Deux parties de l'astrolabe ont été légèrement modernisées pour les rendre plus immédiatement utilisables aujourd'hui. Le calendrier apparaissant sur l'astrolabe décrit par Chaucer a été mis à jour, passant du calendrier julien au calendrier grégorien. L'original est conservé à côté de son homologue moderne.
Plus important encore, la carte des étoiles, connue sous le nom d'araignée, a été transférée d'un treillis en laiton à un plastique transparent, comme nous le verrons plus loin. En dépit de ces changements, les principes des observations que je décris sont largement basés sur ceux décrits par Chaucer et d'autres sources historiques.
3. Le dos de la mère
L'image de droite montre le dos de la mère de l'astrolabe. Par-dessus, l'alidade peut tourner librement, comme les aiguilles d'une horloge, autour d'un pivot central. Il sert de règle de mesure et d'instrument d'observation simple. Deux languettes se replient sur les bords de l'alidade pour servir de viseur simple.
La plupart des cercles au dos de la mère forment un calendrier, faisant référence au moment de l'année au mouvement annuel du Soleil à travers les constellations de l'écliptique. Une révolution complète autour du disque représente une année.
Mesure de l'élévation des étoiles
Dans de nombreux calculs décrits dans les pages suivantes, il sera nécessaire de mesurer l'élévation (altitude) des étoiles au-dessus de l'horizon.
Pour ce faire, l'astrolabe doit d'abord être suspendu à hauteur des yeux, de manière à pouvoir regarder sur toute la longueur de l'alidade. Traditionnellement, l'astrolabe était suspendu à un anneau accroché au pouce droit de l'utilisateur. Si vous utilisez un astrolabe en carton, je vous recommande de percer un petit trou dans la poignée qui dépasse du haut de l'astrolabe, et d'y attacher une boucle de ficelle ou de ruban. Vous pouvez ensuite suspendre l'astrolabe en tenant cette boucle dans votre main, ou en l'accrochant à un doigt.
Il est important, cependant, que l'astrolabe soit suspendu librement, de sorte que les repères zéro au dos de la mère soient horizontaux, tandis que le repère 90° pointe vers le zénith.
Tout en regardant le long de la ligne de l'alidade, vous devez la faire tourner jusqu'à ce que votre ligne de visée le long de celle-ci soit alignée avec votre ligne de visée vers l'étoile que vous voulez mesurer. Une fois cette opération effectuée, l'échelle la plus extérieure de l'astrolabe indiquera l'altitude de l'étoile en degrés.
La trajectoire du Soleil
La trajectoire du Soleil à travers les constellations de l'écliptique est divisée en douze portions égales de 30°, et chaque portion est désignée comme une constellation zodiacale. La première d'entre elles, le Bélier, commence à l'équinoxe de printemps, le point du ciel où la trajectoire du Soleil traverse l'équateur en mars. Elle se termine lorsque le Soleil s'est déplacé de 30° vers l'est par rapport à l'équinoxe de printemps, ce qui se produit environ un mois plus tard.
Ces anciennes constellations zodiacales n'ont que peu de rapport avec les 88 constellations modernes connues des astronomes d'aujourd'hui. Ces dernières sont une création beaucoup plus récente qui n'a été finalisée par l'Union astronomique internationale (UAI) en tant que liste définitive qu'en 1922 et à laquelle on a donné des limites rigides en 1930. Les constellations modernes ont des tailles très variables, et au moment de l'équinoxe de printemps, le Soleil se trouve dans les Poissons plutôt que dans le Bélier.
Sur l'astrolabe, un cercle désigne les douze constellations zodiacales, divisant l'année en portions lorsque le Soleil passe par chacune d'elles. À l'intérieur de ce cercle, un calendrier plus traditionnel fournit une conversion au système familier des jours et des mois. Suivant l'exemple de Sigmund Eisner (ma conception est fortement inspirée de sa série de trois articles publiés dans le Journal of the British Astronomical Association), deux calendriers sont présentés.
Dates du calendrier en 1394 et 1974
Le calendrier extérieur, en caractères plus petits, est calculé pour 1394, à peu près à l'époque de la composition de Chaucer, en utilisant les données de longitude solaire publiées par Tuckerman (1962, 1964). Ce calendrier doit être utilisé si vous souhaitez lire le traité original de Geoffrey Chaucer sur l'astrolabe. Le calendrier intérieur est calculé pour 1974 - considéré comme le jour actuel - et doit être utilisé pour les observations et les calculs modernes.
Ces deux calendriers sont décalés de neuf jours l'un par rapport à l'autre, ce qui s'explique par les réformes calendaires intervenues entre 1394 et 1974, qui ont décalé la date de l'équinoxe vernal de neuf jours au total.
En 1394, le calendrier julien, utilisé en Grande-Bretagne depuis l'époque romaine, prévoyait une année bissextile tous les quatre ans et donnait à chaque année une durée moyenne de 365,25 jours. Les saisons de la Terre se répètent en fait une fois tous les 365,2422 jours (une fois par année tropicale), soit environ 11 minutes de moins que l'année du calendrier julien.
En conséquence, la date de l'équinoxe de printemps a progressivement été retardée d'environ un jour tous les 128 ans. Ce problème a été résolu avec l'introduction du calendrier grégorien, qui a supprimé trois années bissextiles tous les 400 ans. Dans le même temps, 11 jours ont été supprimés du calendrier britannique en 1752 pour ramener l'équinoxe à sa date traditionnelle du 21 mars, utilisée pour le calcul de la date de Pâques depuis le concile de Nicée (325 de notre ère).
La dérive du calendrier grégorien par rapport aux saisons est si faible - 10 à 20 secondes par an - que les saisons ne glissent que d'un jour tous les quelques milliers d'années. Par conséquent, le calendrier présenté par Sigmund Eisner pour 1974 reste exact pour une utilisation moderne.
Les années 1394 et 1974 sont toutefois significatives, car elles se situent à mi-chemin entre les années bissextiles. Au cours d'une année normale de 365 jours, le moment de l'équinoxe de printemps dérive d'un quart de jour d'une année à l'autre. Il revient à sa position initiale la quatrième année, lorsqu'un jour bissextile est ajouté. Ces années médianes représentent donc une moyenne sur cette légère variation quadriennale de la date et de l'heure précises des équinoxes.
L'année liturgique chrétienne
Plus loin encore vers le centre de l'astrolabe, une échelle indique les noms d'un certain nombre de saints chrétiens importants, marquant leurs jours de fête, ainsi que leurs lettres dominicales. Dans le passé, il s'agissait d'une sélection de saints vénérés localement ; j'ai simplement choisi quelques-uns des plus connus. Ce cercle nous rappelle que l'astrolabe n'était pas un outil purement scientifique : un astrolabe ancien était aussi susceptible d'être trouvé dans les mains d'un prêtre que dans celles d'un astronome.
Les marques les plus intérieures, situées à l'intérieur du cercle des saints, sont appelées l'échelle des ombres et seront décrites dans une section ultérieure.
4. La face avant de la mère
L'image de droite montre la face avant de la mère de l'astrolabe.
Sur le pourtour, vingt-quatre symboles sont inscrits, en commençant par une croix, puis en passant par l'alphabet romain. Ils représentent les vingt-quatre heures de la journée, la croix représentant midi et la lettre "M" minuit.
Historiquement, ces caractères et l'échelle des degrés à côté d'eux seraient apparus sur un rebord surélevé autour du bord de la mère, encerclant un grand puits au milieu, que Chaucer appelle le "ventre" de l'astrolabe.
Tout ce qui se trouve à l'intérieur de ce bord extérieur fait partie du climat, qui est adapté pour ne fonctionner qu'à une seule latitude sur la Terre. Traditionnellement, cela prenait la forme d'une feuille de bois ou de laiton séparée qui s'insérait dans la matrice. Une languette située en haut permet de s'assurer que le climat est correctement aligné avec la mère.
Un modèle d'astrolabe de luxe pouvait être livré avec plusieurs climats conçus pour différentes latitudes, permettant aux voyageurs d'ajuster leur astrolabe pour qu'il fonctionne dans différents endroits, de la même manière qu'un voyageur moderne peut changer sa montre pour un nouveau fuseau horaire. Souvent, la matrice était suffisamment profonde pour que tous les climats puissent être empilés à l'intérieur pour un rangement pratique.
Comme nous le verrons en temps voulu, le climat est utilisé de manière similaire à un planisphère moderne pour fournir une carte des objets visibles dans le ciel à un moment donné.
L'araignée
L'araignée montre une projection planisphérique des étoiles les plus brillantes du ciel du nord. Il est fendu au-dessus du climat et autorisé à tourner librement autour du centre pour modéliser la rotation du ciel dans la nuit.
Dans le dessin présenté ici, l'araignée prend la forme d'une feuille de plastique transparente, permettant de voir simultanément les étoiles imprimées dessus, et les lignes marquées sur le climat qui se trouve derrière.
L'araignée de l'astrolabe modèle
À l'époque médiévale, cependant, des luxes tels que le plastique transparent n'étaient pas disponibles. Par conséquent, les araignées des astrolabes médiévaux étaient fabriqués à partir de cuivres finement sculptés, avec des flèches en laiton pointant vers les emplacements des étoiles brillantes. Autant de métal entre les étoiles brillantes que possible serait enlevé pour montrer le climat en dessous. En conséquence, il n'a jamais été possible de montrer plus que quelques-unes des étoiles les plus en vue.
Puisque le but ici n'est pas de reproduire un astrolabe historique particulier, mais plutôt de fournir un spécimen de travail qui pourrait être utilisé par les astronomes d'aujourd'hui, c'est le seul composant de l'instrument où j'ai pris la liberté d'une modernisation substantielle.
Un aparté mathématique: j'ai utilisé le catalogue Yale Bright Star pour créer l'araignée de ce modèle, marquant toutes les étoiles plus brillantes que la quatrième magnitude. La projection utilisée est la même que celle utilisée sur les planisphères modernes : si une étoile a une ascension droite α et une déclinaison δ, alors elle est tracée à une distance proportionnelle à tan((90°- δ )/2) du centre et à l'azimut α.
Le pôle nord apparaît au centre. Trois cercles concentriques dessinés autour de cela représentent le tropique du Cancer, l'équateur et le tropique du Capricorne. Le dernier d'entre eux est choisi comme bord extérieur de l'astrolabe ; par conséquent, les étoiles au sud de la déclinaison 23,5 ° S ne sont pas représentées.
Il n'est pas possible de continuer la projection jusqu'au pôle céleste sud, qui apparaîtrait à une distance infinie du centre, et il faut donc choisir une coupure de déclinaison.
Autour du bord de l'araignée, j'ai marqué une échelle d'ascension droite. Il s'agit d'une modernisation qui n'aurait pas été présente sur les instruments historiques, mais qui est fournie comme une aide à la navigation pour l'astronome moderne.
Comme au dos de l'astrolabe, un pointeur est également placé sur le dessus de l'araignée et autorisé à pivoter autour du centre de l'astrolabe comme les aiguilles d'une horloge. Le pointeur de ce côté est appelé la règle (alternativement, il est parfois appelé l'étiquette par Chaucer), et une échelle marquée le long de celle-ci montre la déclinaison des étoiles à une distance donnée du centre de l'astrolabe.
Pourquoi le ciel est-il à l'envers ?
Si vous êtes déjà familier avec les constellations, vous remarquerez peut-être le fait surprenant que l'araignée représente toutes les constellations à l'envers. Les objets qui apparaissent à gauche d'Orion dans le ciel apparaissent à sa droite sur l'araignée. Pourquoi ai-je fait une telle erreur ?
Il ne s'agit pas, en fait, d'un simple acte d'inattention de ma part, mais d'une reproduction historiquement authentique des araignées sur la grande majorité des astrolabes médiévaux, dont celui décrit par Chaucer.
Nous ne savons pas avec certitude pourquoi les astrolabes ont été construits de cette façon. Mon intuition est que cela peut nous dire quelque chose sur les utilisations des astrolabes à l'époque médiévale.
Les astrolabes étaient-ils utilisés par des observateurs avertis, qui voulaient apprendre à naviguer dans le ciel nocturne ? C'est peu probable, étant donné le petit nombre d'étoiles qui étaient marquées sur la plupart des astrolabes médiévaux en laiton.
Il est beaucoup plus probable que les astrolabes aient été utilisés par les astrologues, qui voulaient savoir à quoi ressemblait le ciel nocturne afin de jeter des horoscopes sans avoir à faire leurs propres observations. Ils étaient également utilisés par les marins, qui ne voyaient généralement qu'un seul objet afin d'estimer leur latitude, et ne s'intéressaient donc pas à savoir si les modèles d'étoiles étaient inversés ou non.
Trouver le soleil
Sur l'araignée, la trajectoire annuelle du Soleil à travers les constellations du zodiaque est marquée par une bande circulaire. Pour être précis, la trajectoire du Soleil se situe le long du bord extérieur de cette bande. Comme précédemment, nous utilisons ici une définition historique des constellations : chacune représente une portion égale de 30° de l'écliptique. La raison pour laquelle les constellations du nord semblent rétrécies est simplement un artefact de la projection utilisée, qui grossit le ciel du sud.
Pour trouver la position du Soleil un jour donné, l'échelle au verso de la mère est utilisée. Par exemple, le 1er juin, les échelles au verso nous indiquent que le Soleil s'est déplacé d'environ 10° dans la constellation des Gémeaux. En revenant à l'avant de l'astrolabe, on voit sur l'araignée que le point 10° par Gemini est un peu au nord d'Aldebaran.
Utiliser le climat
NDT: climat dans le sens antique de "inclinaison (d'un point de la Terre par rapport au Soleil) "
https://fr.wikipedia.org/wiki/Climat_(Antiquit%C3%A9)
Le climat est utilisé pour convertir l'ascension droite et la déclinaison d'un objet en son altitude au-dessus de l'horizon à partir d'un site d'observation donné. C'est la partie de l'astrolabe qui l'adapte à un emplacement géographique particulier.
Le climat se trouve directement derrière l'araignée et montre une grille de lignes en forme de toile d'araignée qui représente la partie visible du ciel. Les lignes entrecroisées sont des lignes d'altitude constante - appelées almicantarat - et des lignes d'azimut constant - appelées azimuts - et elles sont utilisées pour déterminer les coordonnées alt/az approximatives des étoiles.
La ligne épaisse au bord le plus extérieur du motif de toile d'araignée montre l'horizon du ciel visible. Tout comme sur un planisphère moderne, la rotation du ciel dans la nuit est reproduite en faisant tourner la carte du ciel – en l'occurrence, l'araignée. Lorsque l'araignée est tourné dans le sens des aiguilles d'une montre, les étoiles se lèvent à l'est et se couchent à l'ouest.
Juste sous l'horizon, une ligne pointillée marque le chemin à six degrés sous l'horizon. Cela peut être utilisé pour calculer les heures du crépuscule civil, définies comme étant lorsque le Soleil se situe entre zéro et six degrés sous l'horizon.
Alignement de l'astrolabe
Comme pour un planisphère, la carte du ciel doit être amenée dans la bonne rotation pour représenter une heure et une date particulières avant de pouvoir être utilisée. Sur un planisphère, cela se fait généralement en faisant correspondre l'heure souhaitée sur une échelle rotative à la date souhaitée sur une échelle statique marquée autour du bord du planisphère.
Sur un astrolabe, cependant, de telles échelles ne sont pas fournies. L'alignement est généralement réalisé en mesurant l'altitude d'un objet de référence - le Soleil ou une étoile - à l'aide de l'alidade, puis en faisant tourner l'araignée jusqu'à ce que sa projection se trouve sur l'almicantarat approprié. Il est également nécessaire d'avoir une certaine idée de l'est et de l'ouest afin de savoir s'il faut aligner l'objet pour qu'il se lève ou se couche. Cela signifie que, contrairement au planisphère, l'heure du jour n'a pas besoin d'être connue avec précision pour aligner un astrolabe. Comme nous le verrons dans les sections suivantes, l'astrolabe peut même être utilisé pour déterminer le temps à partir de l'altitude d'une étoile.
Lors du choix d'un objet de référence, il est préférable d'en choisir un bien éloigné du méridien. Lorsqu'un objet monte ou se couche, son altitude change rapidement avec le temps. En revanche, lorsqu'il est le plus haut dans le ciel, son altitude est momentanément immuable, et la moindre incertitude sur son altitude entraîne une grande incertitude sur le temps.
5. Les heures inégales
Dans une bande dessinée Web de 2018 sur le site XKCD, Randall Munroe a répondu au début de l'heure d'été en proposant sarcastiquement un système horaire dans lequel le Soleil se lèverait à 6 heures du matin tous les jours de l'année et se mettrait à 18 heures tous les jours de l'année. an. La durée de la seconde changerait entre le jour et la nuit pour garantir que cela reste le cas tout au long de l'année.
En fait, l'idée de Randall Munroe n'est pas nouvelle et aurait semblé assez familière à l'époque médiévale.
Avant l'avènement des horloges mécaniques fiables, chaque jour était souvent divisé non pas en vingt-quatre heures égales, mais plutôt en douze heures de jour et douze heures de nuit. Chaque jour, les douze heures du jour auraient une durée commune, et les douze heures de la nuit auraient également une durée commune. Mais les heures de nuit peuvent être plus longues ou plus courtes que les heures de jour, selon la période de l'année.
En hiver, chaque heure de la nuit serait plus longue que chaque heure correspondante de la journée. En été, l'inverse serait vrai. Ces heures sont donc qualifiées d'heures inégales, car elles changent de longueur au cours de l'année. Cette section décrit comment utiliser l'astrolabe pour donner l'heure dans le système des heures inégales qui aurait été largement utilisé au Moyen Âge.
Dire l'heure en heures inégales
La zone du climat sous l'horizon est divisée en douze bandes courbes, numérotées de 1 à 12 en chiffres romains. Lorsque l'araignée tourne, la trajectoire circulaire traversée par une étoile à un rayon donné du centre peut être divisée en une partie qui se trouve au-dessus de l'horizon et une partie qui se trouve sous l'horizon - en supposant que l'étoile n'est pas circumpolaire. Les douze bandes courbes sont dessinées de manière à toujours diviser la portion de ce chemin circulaire qui se trouve sous l'horizon en douze longueurs égales.
Pour utiliser ces bandes pour indiquer l'heure, il faut d'abord déterminer la position du Soleil le long de l'écliptique - vous pouvez le faire en utilisant l'échelle au revers de la mère, comme décrit précédemment.
Vous devez également trouver la position du point diamétralement opposé au Soleil le long de l'écliptique. Cela peut être trouvé en regardant le point directement opposé à la date actuelle sur le revers de la mère, représentant la position du Soleil dans six mois. Cela vous donnera le point directement opposé au Soleil dans le ciel.
En retournant l'astrolabe vers l'avant, l'araignée doit alors être aligné pour montrer la configuration actuelle du ciel, peut-être en utilisant une mesure de l'altitude du Soleil ou d'une étoile connue. Selon qu'il fait jour ou nuit, soit le point antisolaire, soit le Soleil respectivement sera sous l'horizon; au coucher ou au lever du soleil, les deux seront exactement à l'horizon.
La nuit, le numéro de la bande dans laquelle se trouve le Soleil est l'heure de la nuit. Les bandes divisent également son chemin depuis le point où il se couche sur l'horizon ouest jusqu'au point où il se lève sur l'horizon est.
Inversement, le jour, le numéro de la bande contenant le point opposé au Soleil est l'heure du jour. Au coucher et au lever du soleil, le point utilisé pour déterminer l'heure du jour / de la nuit change, faisant que les heures deviennent soudainement plus longues ou plus courtes au fur et à mesure que la transition se fait du jour à la nuit.
Le calcul peut aussi être fait en sens inverse. Pour aligner l'astrolabe afin de montrer à quoi ressemblerait le ciel à une heure donnée de la journée, il faut tourner la lunette jusqu'à ce que le point solaire ou antisolaire soit au bon endroit parmi les bandes indiquant les heures inégales.
6. Les heures égales
Il est également possible d'aligner l'astrolabe pour afficher le ciel actuel en utilisant les temps modernes dans le système de 24 heures.
Pour ce faire, la séquence de vingt-quatre symboles autour du bord de la mère est utilisée. Chaque lettre signifie une heure de la journée, la croix marquant midi et la lettre « M » minuit. La procédure est beaucoup plus simple que celle utilisée pour s'aligner sur les heures inégales : la règle doit être tournée pour pointer vers l'heure souhaitée autour de l'échelle extérieure. L'araignée doit ensuite être tourné en dessous jusqu'à ce que le Soleil se trouve sur le bord de la règle (la procédure pour localiser le Soleil le long de la trajectoire de l'écliptique a été décrite dans la section précédente). L'astrolabe est alors correctement configuré pour montrer le ciel à l'heure souhaitée.
Une technicité mérite d'être notée ici : les vingt-quatre symboles se réfèrent aux heures du "temps solaire apparent local", qui est défini de telle sorte que midi se produit toujours un jour donné lorsque le Soleil est à sa plus haute altitude dans le ciel. Celle-ci peut être décalée par rapport à l'heure civile pour deux raisons.
Premièrement, l'observateur sera, en général, à une certaine distance à l'est ou à l'ouest du méridien pour lequel son fuseau horaire civil est défini. Deuxièmement, la vitesse du mouvement du Soleil en ascension droite varie au cours de l'année, de sorte que les jours de juin et de décembre durent quelques secondes de plus que ceux de mars et de septembre. L'heure civile est une heure moyenne, dans laquelle cette variation est moyennée sur l'année, et comme ces secondes s'accumulent de jour en jour, le midi apparent peut dériver jusqu'à 16 minutes de chaque côté de midi selon la période de l'année. Ce décalage est donné par l'équation du temps.
7. Les heures inégales (2)
Une section précédente a introduit le concept d'heures médiévales inégales et décrit comment configurer l'astrolabe pour montrer le ciel nocturne à tout moment dans ce système de chronométrage.
Dans la moitié supérieure de la partie centrale du revers de la mère, se trouve un deuxième outil de calcul du temps en heures inégales. Il s'agit d'un outil simple mais imprécis, composé de six arcs de cercles partiels passant tous par le centre de l'astrolabe.
Avant de les utiliser, il est nécessaire de calculer l'altitude maximale à laquelle le Soleil apparaîtra – à midi – le jour de l'observation. Cela peut être déterminé expérimentalement en faisant pivoter la face avant de la mère, une fois que l'emplacement du Soleil le long de l'écliptique a été trouvé. La réponse varie peu d'un jour à l'autre et n'a donc besoin d'être consultée qu'assez rarement.
Revenant au verso de l'astrolabe, il convient alors d'étudier l'échelle des degrés marqués le long de la partie centrale de l'alidade pour trouver le point sur l'échelle correspondant à l'altitude maximale du Soleil. Nous appellerons ce point sur l'alidade X.
L'altitude actuelle du Soleil devrait alors être déterminée - peut-être en faisant une observation en l'apercevant le long de l'alidade.
En gardant l'alidade pointant vers cette altitude, la position du point X parmi les six arcs de cercle doit être déterminée. Le plus petit cercle est tracé de telle sorte que le point X se trouve toujours dessus à midi. Le point X traverse chacun des autres cercles à intervalles horaires. Chaque cercle est traversé deux fois par jour, une fois lorsque le Soleil se lève et une fois lorsqu'il se couche.
Ainsi, l'écart entre la ligne d'altitude zéro et le plus grand cercle représente la première ou la douzième heure du jour, et l'écart entre les deux plus petits cercles représente soit la sixième, soit la septième heure ; il faut déterminer si le Soleil se lève ou se couche pour savoir lequel.
8. Carré des ombres
Passons maintenant à l'une des rares applications non astronomiques de l'astrolabe. Il s'agit du carré des ombres, dans la moitié inférieure de la partie centrale du verso de la mère, où apparaissent les mots latins "Umbra" et "Recta".
Le problème est le suivant : supposons que vous voyez un grand bâtiment et que vous vouliez savoir quelle est sa hauteur. L'échelle d'ombre permet de relier la hauteur du bâtiment à sa distance par rapport à vous. À condition que vous ayez un moyen de connaître sa distance, soit en regardant une carte, soit en mesurant la distance, l'astrolabe vous indiquera la hauteur du bâtiment.
A l'inverse, si vous connaissez déjà la hauteur du bâtiment, mais que vous voulez savoir à quelle distance il se trouve, l'échelle d'ombre vous permettra d'estimer cette conversion.
La première étape consiste à mesurer l'élévation du sommet du bâtiment au-dessus de l'horizon, en degrés, en le visant le long de l'alidade comme décrit précédemment. L'échelle d'ombre convertira alors cette élévation en degrés en rapport entre la hauteur du bâtiment et sa distance.
La plage d'élévations entre 0° et 45° est divisée en douze parties, avec des lignes indiquant les points où le rapport hauteur/distance est de 1/12, 2/12, ..., 12/12. La ligne où le rapport est de 4/12, par exemple, est notée '4' : cela correspond aux bâtiments qui sont à une distance de trois fois leur hauteur.
L'utilisation de douze comme dénominateur est ici un bon choix – bien meilleur que dix, par exemple – car il a six facteurs : ainsi 3/12 égale 1/4, 4/12 égale 1/3, etc. Ainsi, quand le point culminant d'un bâtiment est à l'altitude étiquetée '4', sa hauteur est de quatre douzièmes – ou un tiers – de sa distance.
A une altitude de 45°, le rapport devient 12/12, ou plus simplement 1/1. Cela signifie que la hauteur du bâtiment est égale à sa distance. Les altitudes plus élevées sont également étiquetées avec des nombres compris entre 1 et 12, indiquant les points où le rapport est égal à 12/11, 12/10, ..., 12/1.
Note mathématique
Devant la tâche de déterminer la distance d d'un bâtiment de hauteur connue h à partir d'une observation de l'altitude θ de son point le plus haut, on se tournerait probablement vers la trigonométrie de nos jours. Les enfants apprennent à l'école que dans un triangle rectangle, la fonction tan(θ) est égale au rapport des longueurs du côté opposé à l'angle et du côté adjacent à l'angle. Par conséquent, la tangente de l'élévation d'un bâtiment θ est égale au rapport de sa hauteur à sa distance, ou h/d.
En prenant une calculatrice, il est facile de calculer la hauteur d'un bâtiment comme d/tan θ, ou la distance d'un bâtiment comme h×tan θ. L'échelle d'ombre de l'astrolabe est essentiellement une table de consultation simple de la fonction tan θ.
9. Astrolabes extrêmes
Le modèle d'astrolabe présenté sur ces pages Web est disponible avec des personnalisations pour une utilisation à n'importe quelle latitude entre 85°N et 85°S, échantillonné à des intervalles de 5°, avec un astrolabe supplémentaire à 52°N pour une utilisation en Europe du Nord.
Une telle innovation aurait été tout à fait étrangère aux utilisateurs médiévaux d'astrolabes, qui auraient considéré un pèlerinage de quelques centaines de kilomètres comme une entreprise déloyale, et dont beaucoup ne se seraient jamais aventurés à plus de quelques kilomètres de chez eux.
En particulier, la notion d'un astrolabe de l'hémisphère sud aurait semblé absurde à l'époque médiévale, mais je les propose néanmoins à la curiosité des lecteurs du sud.
L'astrolabe décrit par Chaucer est conçu pour fonctionner à des latitudes modérées à élevées et ne couvre bien sûr que l'hémisphère nord. Le ciel n'est cartographié qu'aussi loin au sud que le tropique du Capricorne (déclinaison 23 ° S), et la partie la plus méridionale du ciel est complètement omise, ce qui n'est pas surprenant puisque certaines de ces constellations n'ont été cartographiées qu'au XVIe siècle.
La projection planisphérique utilisée dans les cartes stellaires de ces astrolabes fonctionne mieux aux latitudes modérées à élevées, où peu ou pas d'étoiles en dessous de la déclinaison 23°S sont visibles. Aux latitudes plus proches de l'équateur, de grandes parties du ciel visible manquent.
Astrolabes de l'hémisphère sud
Au sud de l'équateur, j'ai inversé la projection et placé le pôle sud céleste au centre de l'astrolabe. Cela signifie que l'échelle de l'ascension droite doit également être inversée, car tout le ciel a effectivement été bouleversé.
Les araignées des astrolabes de l'hémisphère sud tournent dans le sens opposé (sens antihoraire) aux astrolabes de l'hémisphère nord (sens horaire) au fur et à mesure que la nuit avance. En effet, alors que la Terre tourne dans le sens des aiguilles d'une montre, vue par un observateur regardant son pôle nord, elle tourne dans le sens inverse des aiguilles d'une montre, vue par un observateur regardant son pôle sud.
Afin que la séquence des lettres romaines autour du bord du devant de la mère représente encore vingt-quatre heures égales, leur direction est également inversée sur les astrolabes du sud.
Astrolabes polaires
A l'intérieur des cercles arctique et antarctique, un autre problème se pose : le système des heures inégales devient mal défini puisque le Soleil ne se couche jamais. Dans les climats prévus pour de telles latitudes, j'ai arbitrairement choisi une définition telle que les jours ou les nuits polaires soient divisés en douze heures égales entre des minuits successifs.
Cette définition s'interface harmonieusement avec les durées des heures inégales des jours de début et de fin des longues périodes d'obscurité polaire ou d'ensoleillement continu. Ces jours-là, le Soleil ne passe que quelques minutes au-dessus (ou au-dessous) de l'horizon, et donc les heures inégales du jour (ou de la nuit) sont très courtes.
10. Épilogue : Le déclin et la chute de l'Astrolabe
Au tournant du XVIIe siècle, l'astrolabe commençait à être dépassé.
En 1576, Tycho Brahe posa la première pierre d'Uraniborg, un institut de recherche sur la petite île danoise de Hven. Au cours des 21 années suivantes jusqu'à son abandon en 1597, cet institut a provoqué une révolution dans l'instrumentation astronomique pré-télescopique.
Parmi les instruments mis au point sous la direction de Tycho figuraient le sextant - qui permettait de mesurer avec précision les distances angulaires entre les étoiles - et le quadrant mural - qui permettait de mesurer les altitudes des étoiles en transit par rapport à un fil à plomb indiquant la verticale locale. À l'observatoire d'Uraniborg, Stjerneborg, ces instruments ont atteint une précision à la minute d'arc, proche du pouvoir de résolution théorique de l'œil humain.
Bien que Tycho ait étroitement gardé sa propriété intellectuelle de son vivant, la connaissance de ces instruments s'est rapidement répandue après sa mort en 1601, alors que ses anciens assistants observateurs recevaient des rendez-vous dans des observatoires à travers l'Europe et l'Asie.
Pendant que cela se produisait, les observations de Tycho sur les positions planétaires étaient analysées par l'un de ses anciens assistants à l'esprit théorique, Johannes Kepler. Il a découvert que le chemin suivi par Mars ne pouvait être reproduit ni par la théorie planétaire de Ptolémée ni par le remplacement proposé par Tycho.
Motivé par cela, Kepler a continué à développer sa propre théorie planétaire, montrant que les données de Tycho pouvaient être expliquées si les planètes suivaient des orbites non pas circulaires, mais elliptiques autour du Soleil. Cette conclusion a justifié la campagne d'observation précise de Tycho en démontrant, comme Tycho avait espéré le faire, que des mesures précises des positions planétaires pouvaient remettre en question l'ancienne théorie planétaire. Ironiquement, cependant, Kepler avait en même temps réfuté les propres idées cosmologiques de Tycho.
Une fois le cas de l'observation de précision posé, l'astrolabe, petit instrument portatif, ne suffisait plus aux besoins des astronomes. Au milieu du XVIIIe siècle, l'instrument de base pour l'astronomie de position serait l'instrument de transit - une forme évoluée du quadrant mural de Tycho avec une lunette de visée.
Même en dehors des observatoires, l'astrolabe devenait désormais largement superflu : en tant que chronomètre, il ne pouvait plus rivaliser avec les rivaux horlogers de plus en plus disponibles et fiables.
11. Remerciements
Le modèle présenté dans cet article est né de la suggestion de Katie Birkwood, associée au projet Hoyle à la bibliothèque du St John's College de Cambridge, qui souhaitait disposer d'un modèle d'astrolabe pour l'exposition The Way to the Stars : Build Your Own Astrolabe, lors du Cambridge Science Festival en mars 2010. Je suis reconnaissant à Matthew Smith d'avoir compilé la liste des jours de fête des saints figurant au verso de la mère.
Références
– Eisner S., J. Brit. Astron. Assoc., 86(1), 18-29 (1975)
– Eisner S., ibid. 86(2), 125-132 (1976)
– Eisner S., ibid. 86(3), 219-227 (1976)
– Chaucer G., Treatise on the Astrolabe, in The Riverside Chaucer, ed. L. D. Benson (Boston, 1987)
– North J. D., Cosmos, University of Chicago Press, 2008.
– Tuckerman B., Mem. American Philosophical Society, 56 (1962)
– Tuckerman B., ibid., 59 (1964)
– Stahlman W. D. & Gingerich O., Solar and Planetary Longitudes for Years - 2500 to +2000 by 10-day intervals, University of Wisconsin Press, 1963
– Hoffleit D., Catalogue of Bright Stars, 3rd rev.ed., Yale University Observatory, 1964
– Thoren V. E., Le Seigneur d'Uraniborg : A Biography of Tycho Brahe, Cambridge University Press, 1990
– Christianson J. R., On Tycho's Island : Tycho Brahe and his Assistants, 1570 - 1601, Cambridge University Press, 2000
– http://www.joh.cam.ac.uk/library/library_exhibitions/schoolresources/astrolabe
DELSART ANTOINE
La Côtière, lundi 14 novembre 2011 116 mots, p. La Côtière15
« Mes grands-parents, d'origine serbo-croate, ont fui leur pays à la fin de la guerre 1914-1918. Lui est venu à pieds en France depuis l'Allemagne où il était prisonnier. Et ma grand-mère l'a rejoint ensuite. Ils ont été naturalisés en 1931, ont perdu la nationalité française en 1940 sous Vichy et l'ont récupérée après la guerre... Alors aujourd'hui, en étant marraine, je vois un parallèle entre eux, qui sont arrivés les mains vides mais qui ont réussi à s'intégrer, et ces demandeurs d'asile. Contrairement aux idées reçues, ils sont aussi nombreux en 1930 à venir en France. À l'époque, si on a pu les intégrer au beau milieu de la crise économique (de 1929), pourquoi ne le peut-on pas en 2011 ? Je ne serais pas là si mes grands-parents n'avaient pas été acceptés. J'ai voulu le dire devant tout le monde, même si beaucoup devaient s'en douter vu la consonance de mon nom de famille ! »
Selon des chiffres avancés par la Neue Zürcher Zeitung (NZZ), une chaîne de magasins bien gérée devrait se satisfaire d'une marge brute globale de 25% de son chiffre d'affaires pour couvrir ses frais (personnel, loyers, administration, publicité, amortissement des machines et autres).
Et en Suisse? Selon la NZZ, la part est bien plus élevée que ce qu’on observe chez nos voisins. Le quotidien alémanique a récemment indiqué que les marges au niveau du groupe Migros s’élevaient à 39% l’an dernier et celles de Coop à 32%. Une différence entre ces deux acteurs qui peut s’expliquer par la part importante de produits distributeur qui lui sont propres et fabriqués par des sociétés que Migros détient. Comme les deux géants orange détiennent de nombreuses marques et enseignes actives, notamment dans l’électronique, la santé, les loisirs ou le sport, les chiffres sont difficilement applicables pour les seuls supermarchés. Selon les calculs de la NZZ, les marges brutes des coopératives Migros s’élèvent en moyenne à 31%, celles de Coop aux alentours de 30%. Le cumul non détaillé des marges de distribution et de fabrication rend les premières invisibles et impossibles à comparer avec ce qui se passe à l’étranger. Les deux groupes se portent donc plutôt très bien, mais un taux de marge brute élevé peut aussi être le signe d’un manque de compétition.
3 mars 2022 Les épiceries vrac sont en grande difficulté. Après un essor fulgurant - on en comptait une quinzaine en France en 2015, il en existe 920 à présent - les magasins ont de moins en moins de clients, surtout depuis le déconfinement. Avec peu de trésorerie, beaucoup peinent à se maintenir. Si rien n'est fait, à l'échelle nationale, 40% des épiceries vrac pourraient définitivement fermer. En Alsace, cela est déjà le cas de six magasins. Reportage : M.Kaiser et X.Ganaye
Carnet du jour, samedi 16 juillet 2022 813 mots, p. 8
Le hold-up des industriels du lait
ERNEST BADERTSCHER, ORBE (VD
Votre excellent article sur le prix du lait sur 3 pages (LT du 27.06.2022) m'a interpellé. Selon les statistiques suisses de 2020 concernant le lait, il y a une production laitière de 3 384 000 tonnes de lait par année: 47% sont transformés en fromage et 27% en lait de consommation, yogourts et lait de conserve, soit 900 000 tonnes, avec une teneur en matière grasse de 4,0%.
La Suisse s'est rapidement alignée sur l'Europe pour définir le lait entier avec une teneur de 3,5% de matière grasse comme lait soi-disant entier. Auparavant, le terme « lait écrémé » devait apparaître sur les emballages. Vite oublié et c'est un business en or massif.
Un kg de lait contient 40 g de matière grasse et il est vendu avec 35 g, d'où 5 g de soustraction ou 6 g de beurre à 12 fr. le kg, cela représente 7,2 centimes. Ils auraient pu le reporter sur le prix du lait. Non, au contraire, un paysan de ma région, dont le lait était légèrement moins gras, a vu son prix du lait diminué!
C'est un vol de 65 millions de francs pour ces 5400 tonnes de beurre, qui fait mieux? Les grands distributeurs ont le monopole sur le lait et ils imposent les prix aux agriculteurs et aussi pour de nombreux autres produits agricoles.
L'Union suisse des paysans ne défend pas les agriculteurs, mais la politique du Conseil fédéral. Cette politique qui met 10% des surfaces agricoles utiles en jachère, soit environ 100 000 hectares, en compensation dite « écologique » pour 3 milliards de francs. Alors que nous ne produisons que 50% de nos besoins et que notre blé n'utilise que 80 000 hectares et que nous en produisons suffisamment. C'est un non-sens car le sol doit produire des aliments. Et ils pensent augmenter ces surfaces pour acheter à l'étranger à vil prix!
Le prix du lait et les consommateurs
ROSE MORISOD MUVERAN, MONTHEY (VS)
Un article de 2 pages pour nous dévoiler les marges exorbitantes que prennent les grands distributeurs sur la vente des produits laitiers!!! Comme si le public, connaissant le prix du lait en magasin et son prix d'achat aux paysans, n'avait pas su calculer ces marges jusqu'à aujourd'hui! Monsieur Prix a-t-il découvert le fil à couper le beurre?
En 2020, j'avais félicité Anne Chenevard [du collectif Lait équitable] pour son combat pour obtenir 1 fr. par litre de lait produit (même tarif qu'il y a trente ans!). Que faisait l'Union suisse des paysans? Pourquoi n'est-elle jamais montée aux barricades pour recevoir un prix juste du lait?
J'ai appris par un paysan, qui disait ne pas vouloir s'exprimer par peur de voir ses camarades lui tourner le dos, que de nombreux paysans étaient satisfaits de recevoir ces subventions et ne voulaient pas que cela change. Le profit qu'ils en tirent est satisfaisant par rapport au travail que les surfaces à entretenir (ou pas, selon leur conscience) leur donnent. D'autres se sont mis à transformer eux-mêmes leur lait en faisant du fromage. Ils s'en sortent.
Mme Chenevard me prévenait d'une possible pénurie de beurre chez nous! Les grands distributeurs préfèrent acheter le lait à l'étranger moins cher pour augmenter leur marge de bénéfice. Ça les arrangerait qu'il n'y ait plus de lait à acheter en Suisse: d'où une mort peut-être programmée de la paysannerie en Suisse. Adieu, l'autonomie alimentaire de notre pays!
Donnons un salaire aux paysans pour leur participation à l'entretien de notre territoire! Arrêtons de subventionner indirectement Migros et Coop et exigeons de leur part un prix d'achat du litre de lait décent et juste. Souhaitons que les consommateurs suisses évitent d'aller acheter leur beurre en France voisine, conscients de leur rôle à jouer dans la continuité de la production laitière suisse.
MARC GUÉNIAT; DUC-QUANG NGUYEN; SANDRA PERNET , ET (HEIDI.NEWS) @duc_qn
MILCH-LAIT-LATTE FILES Des données inédites révèlent que les deux géants orange engrangent une marge considérable sur une gamme de produits laitiers. Ces marges sont bien supérieures aux niveaux en vigueur à l'étranger
Les Laiteries Réunies de Genève, c'est quoi?COMMERCE La coopérative est le numéro 7 des transformateurs au niveau suisseOn ne saura sans doute jamais pourquoi des pirates ont décidé de cibler les Laiteries Réunies de Genève (LRG) pour leur dérober un volume de données considérable. Des données sensibles qui concernent à la fois ses 300 collaborateurs et ses activités commerciales et industrielles. Le directeur général, Dominique Monney, n'a pas répondu à nos questions écrites, expliquant par téléphone que les LRG ont souffert du hacking et ne souhaitent plus s'exprimer sur le sujet. Il entend se concentrer sur le travail des 100 producteurs et des 600 sociétaires de la coopérative.Neuf filialesFondées en 1911 à Plan-les-Ouates, les LRG sont actives dans les produits laitiers et carnés, le négoce et la logistique. Le groupe compte neuf filiales comme Del Maître, Val d'Arve ou Maître Boucher, surtout à Genève, mais aussi en Valais et à Berne, et des participations minoritaires auprès de fromagers. A l'exception du jambon Del Maître, de la tomme Jean-Louis ou des flans TamTam, que les LRG produisent elles-mêmes, ses marques phares sont achetées sous licence pour la Suisse auprès de groupes étrangers, comme Sojasun, Galbani et Perle de Lait.
Pour ces produits, les LRG agissent comme négociant ou comme producteur.L'ensemble des activités du groupe a généré un chiffre d'affaires de 146 millions de francs l'an dernier pour un profit de 61 000 francs. Cependant, certaines filiales réalisent des bénéfices supérieurs, certains pans du groupe étant plus rentables que d'autres.Un ancien cadre des LRG, demeuré dans le secteur laitier et souhaitant rester anonyme, explique que la coopérative a changé de stratégie à la fin des années 2000, à la suite de la rupture de son contrat avec Danone. Même si elles ont récupéré Yoplait, « les LRG se sont repliées sur le marché local, explique-t-il. Le groupe vend de très beaux produits, mais ne peut affronter la concurrence sur le plan des volumes » .De fait, celle-ci est vive sur le marché du lait. En 2018, les LRG ont commercialisé 16 millions de kilos de lait, ce qui les classe au 14e rang national, bien loin de géants comme le courtier Mooh ou Aaremilch et Cremo.
La coopérative genevoise se hisse au 7e rang des transformateurs, étant là aussi nettement distancée par Emmi, Cremo ou le groupe Elsa-Mifroma, qui appartient à Migros. M. GTCOOP ET MIGROS DÉGAGENT LES PLUS GRANDES MARGESCOÛTS DE PRODUCTION DE PLUS D'UN FRANC PAR LITREMIGROS ET COOP EMPOCHENT LES PLUS GRANDES MARGES GRÂCE À DES COÛTS D'ACHAT PLUS BASPrix du lait: marges grasses et vaches maigresCHIFFRES Le prix payé aux producteurs pour un litre de lait ne permet pas de couvrir les coûts de production. Plongée dans les méandres du calcul du prix du lait avec les premiers concernésSabine Bourgeois Bach se tient au centre de l'étable et regarde avec tendresse son troupeau de 160 vaches laitières. Ici, entre le Jorat et la Broye, dans le canton de Vaud, on produit du lait pour le gruyère AOP. Surnommée « Sabine a dit » dans la région en raison de ses compétences, elle parle innovation, efficience, calcul des coûts et prix du lait. « Notre métier est l'un des seuls qui ne rédigent pas de facture. On sait combien on est payé après avoir vendu notre production. C'est une habitude qui remonte vraisemblablement à l'époque du servage. » L'éleveuse-entrepreneuse de 54 ans n'hésite pas à comparer la situation des producteurs de lait à celle des serfs face à leur seigneur. Le servage n'a disparu dans la région qu'au cours du XVIIe siècle. Les serfs appartenaient au seigneur par leur travail et les impôts dont ils devaient s'acquitter. « Aujourd'hui encore, on attend qu'on nous donne ce que l'on veut bien nous donner, poursuit Sabine Bourgeois Bach. C'est une erreur fondamentale. » La question du prix du lait et de la complexité de son calcul est une question de survie pour les fermes laitières, qui continuent à disparaître chaque année. De fait, le prix du lait est fixé non pas en fonction des coûts de production, mais de l'usage qui en est fait, décision sur laquelle l'éleveur n'a aucune prise.L'agricultrice pousse un tas de foin vers l'une de ses bêtes, qui s'empresse de le dévorer. De grands ventilateurs apportent un peu d'air à l'intérieur alors que les champs autour de la ferme sont écrasés par le soleil de l'après-midi. « Elles devraient être dans les pâturages, mais on doit les garder au frais. Chaque année, c'est pire. Il faudra une climatisation. » Un investissement de plus à prévoir.Sabine Bourgeois Bach fait partie d'European Dairy Farmers (EDF), un club international qui favorise l'échange d'expériences et de connaissances entre les producteurs laitiers. A ce titre, elle sait précisément quels sont ses coûts de production. En 2021, un litre de lait à la ferme du Naz coûtait 106,5 centimes à produire.Or le prix payé au producteur pour un litre de lait destiné à la production de gruyère AOP s'élevait en avril à 84,05 centimes, ce qui inflige à notre agricultrice un déficit de 21%. Et encore, il s'agit du lait le mieux payé en Suisse, beaucoup de producteurs ne touchent pas plus de 65 centimes. « Ces chiffres paraissent aberrants, dénonce l'agricultrice. Et pourtant, nous avons des coûts bas, car nous avons optimisé notre structure. La plupart de nos collègues de la Gruyère sont à 120 centimes le litre. » Berthe Darras, spécialiste du lait chez Uniterre, a publié, en 2020, un rapport détaillé sur le marché laitier. Comment les paysans parviennent-ils à s'en sortir? « La différence entre les coûts de production et le prix du lait est comblée par les paiements directs [subventions, ndlr], les activités annexes, le travail de la famille, les semaines de 80 heures et les emplois annexes du ou de la conjointe. » Selon le rapport, les paiements directs, qui sont des subventions fédérales, représentent en moyenne 23 à 44% du revenu des fermes laitières.Jean-Bernard Chevalley, producteur et élu UDC à Puidoux, vend son lait de vache à Mooh, le plus important acheteur de lait. Il touche 70 centimes par litre. S'il s'en sort, c'est grâce aux paiements directs et surtout en transformant lui-même son lait de brebis en fromage, yogourts et glaces. « C'est un scandale que les agriculteurs qui travaillent sans relâche soient aussi peu payés, s'insurge Mark Froelicher, directeur d'eXMAR, une société qui aide les PME à commercialiser leurs produits et spécialiste du milieu laitier. Sans les subventions, beaucoup de producteurs disparaîtraient et la production suisse ne suffirait plus. » A 6 km de la ferme du Naz, en terres fribourgeoises, se trouve un pionnier du lait équitable. Claude Demierre, 62 ans, affiche à l'entrée de sa ferme un panneau pour le lait à un franc. Il termine le travail de la matinée dans son étable. Ses 46 vaches sont bien installées à l'ombre. « Je me lève à 4h45 tous les jours depuis 1978. Je travaille en moyenne 70 à 80 heures par semaine, avec des pics à 100 heures. Si on comptait nos heures de travail, les coûts doubleraient. » Seule 10% de sa production est vendue comme lait équitable. Si bien qu'au mois d'avril 2022 il a touché en moyenne 60 centimes par litre. « Ce n'est pas la durée du travail qui est importante, ajoute-t-il, mais la rémunération qui est insuffisante. Ce qui est donné pour des prestations accessoires sert en vérité à faire survivre l'exploitation principale. Ce système est un cercle vicieux qui mène l'agriculteur à sa perte. » Les paiements directs lui apportent un complément, qu'il juge insatisfaisant. Car les subventions fédérales, issues des impôts payés par les contribuables suisses, rémunèrent des services d'intérêt général fournis par les agriculteurs (entretien du paysage, protection de l'environnement, etc.); elles ne sont pas liées à la production. « Nous sommes les jardiniers du pays à 5 francs de l'heure et en plus, aucune reconnaissance pour les efforts que nous faisons pour l'environnement et la protection des animaux. » Les agriculteurs interrogés se rejoignent sur ce point. Ils refusent de dépendre de l'argent public pour faire tourner leur exploitation et veulent recevoir un prix qui couvre leurs frais de production. Pour eux, le noeud du problème, ce sont les distributeurs. « Ce n'est jamais la grande distribution qui rogne ses marges, explique Jean-Bernard Chevalley. Le coût est reporté sur les autres acteurs de la chaîne: consommateur, producteur et transformateur. » Une augmentation pour du beurreCette année 2022 a été marquée par une hausse exceptionnelle du prix d'achat en raison de l'inflation. Pour le lait de centrale (dit aussi lait industriel), les producteurs reçoivent 5 centimes de plus par litre depuis mi-avril, alors que les augmentations des années précédentes ne dépassaient pas 2 centimes. En contrepartie, les prix sont bloqués jusqu'à la fin de l'année.Dans le même temps, les coûts du diesel, des engrais ou du fourrage ont explosé. Résultat: les producteurs toucheront moins que l'an passé. Sabine Bourgeois Bach, à Carrouges, est écoeurée: « Cette augmentation ne couvre pas la hausse des coûts, qui va s'accélérer d'ici à la fin de l'année. » Les perspectives ne sont pas réjouissantes. Les coûts de production vont continuer d'augmenter et les producteurs qui jettent l'éponge sont de plus en plus nombreux. De fait, la production n'a pas augmenté proportionnellement à la population. Pour Claude Demierre, des pénuries de produits laitiers, comme celle de beurre l'an passé, ne sont plus inenvisageables. « Tant que les gens peuvent remplir leur caddie, ils ne se posent pas de questions. Mais ça pourrait ne pas durer. » M. GT, D.-Q. N. ET S. PE.
« Aujourd'hui encore, on attend qu'on nous donne ce que l'on veut bien nous donner »
SABINE BOURGEOIS BACH, AGRICULTRICE
ÉCARTS Plus ou moins 20 centimes Le lait de centrale, celui qui est transformé par l'industrie, est acheté à trois prix différents: A, B et C, qui en avril étaient respectivement à 75,5, 67,7 et 52,7 centimes. Ce sont exactement les mêmes laits, la seule chose qui les différencie, c'est ce que l'on en fait: des produits à haute ou basse valeur ajoutée, pour le marché suisse ou pour l'exportation. Le paysan n'a aucune influence sur ce choix.De ce fait, le lait d'un même producteur sera divisé entre les catégories A et B, selon les besoins de l'industrie. Cette répartition varie d'un mois à l'autre et l'agriculteur ne découvre son revenu qu'à la réception du paiement, le mois suivant.
Il existe un point commun entre la tomme vaudoise du crémier, la célèbre mozzarella di latte di bufala Galbani et le yaourt végétal Sojasun à la myrtille. Ces trois gourmandises sont produites ou commercialisées par les Laiteries Réunies de Genève (LRG), une coopérative active sur le marché national (lire ci-dessous). S'il est facile de connaître leur prix de vente et de le comparer de magasin en magasin, la chaîne de valeur n'est jamais communiquée. Combien engrangent Migros et Coop en revendant cette tomme? Que perçoit le producteur de lait? Comment est rémunérée la transformation de la matière première? Le silence est d'or autour de ces questions.
Dans le commerce de détail, les marges des grandes enseignes sont un secret bien gardé. S'y ajoute, dans le domaine alimentaire, une concentration unique en Europe: les deux géants orange se partagent 76,8% de la consommation suisse, pour 22,9 milliards de francs en 2020, selon l'Office fédéral de l'agriculture. Les discounters, comme Lidl et Aldi, ou les épiceries se répartissent le solde. A lui seul, Migros écoule 20% de la production agricole du pays.
Des données d'intérêt public
Début avril, les serveurs des LRG ont été piratés et certaines données ont été diffusées sur le darknet. Heidi.news et Le Temps ont choisi d'en révéler une infime partie, en raison de l'intérêt public que ces données revêtent; elles lèvent une partie du voile sur les marges des grands distributeurs, comme Migros et Coop. Et mettent en évidence le déséquilibre entre ces marges, les plus élevées d'Europe, et la situation précaire des producteurs de lait, qui produisent à perte et ne survivent que grâce aux subventions - c'est-à-dire nos impôts. Car tel que fixé, le prix du lait ne couvre pas les coûts de production. Chaque année depuis vingt ans, le nombre d'exploitations diminue.
D'après Stefan Meierhans, le Monsieur Prix de la Confédération, « s'intéresser aux marges réalisées dans le secteur alimentaire revêt un intérêt public prépondérant. Car si les Suisses y consacrent une part modeste de leur budget [6,4%, ndlr], la nourriture reste un poste important pour les moins fortunés. » Ses services mènent une enquête sur les prix et les marges du secteur en lien avec la vente de produits bios. Une transparence d'autant plus justifiée en période d'inflation, estime Sophie Michaud Gigon, secrétaire générale de la Fédération romande des consommateurs.
Des marges « très disproportionnées »
C'est ce que pense aussi Anastasia Li, directrice de Promarca, une association qui regroupe 104 marques clientes de la grande distribution, dont un tiers touchent aux produits laitiers, comme le fromager Emmi: « A ma connaissance, de telles informations n'ont jamais été publiées officiellement. Il est important que les médias évoquent les marges de la distribution. » Sondés chaque année, ses membres estiment à une nette majorité que les marges de Migros et Coop sont « disproportionnées », voire « très disproportionnées » .
A partir des données des LRG, nous avons analysé 77 produits vendus sur les étals des grandes enseignes. Résultat: les marges brutes atteignent en moyenne 57% chez Coop, 46% chez Migros, 35% chez Aligro et 34% chez Manor. Pour parvenir à ces pourcentages, nous avons comparé le prix auquel les distributeurs achètent les produits aux LRG aux prix de vente dans leurs magasins. Cette démarche a été possible parce que les données concernent les prix actuels, tels que négociés entre mars et avril notamment. Les détaillants commercialisant moins de dix produits, comme Denner ou Volg, ont été exclus de l'échantillon. La comparaison des marges est limitée par le fait que le panier de produits n'est pas identique entre les détaillants. Il s'agit de marges brutes, qui mesurent la différence entre le prix d'achat et le prix de vente sans tenir compte des coûts. Selon les experts consultés, ce critère reste le plus pertinent pour comparer les distributeurs.
En fonction des stratégies commerciales, un même produit peut être vendu à un prix bien différent. Grâce à un contrat de licence conclu avec le groupe français Triballat Noyal, les LRG achètent le paquet de quatre Sojasun à la myrtille pour 1,21 franc. Il est aussitôt revendu 1,70 franc à Coop, qui le facture 3,35 francs au consommateur, empochant au passage une marge de 92%. A l'inverse, Aligro réalise une marge inférieure de moitié, proposant à sa clientèle une meilleure offre sur un produit acquis plus cher. Manor achète encore plus cher mais propose aussi un prix inférieur à celui de Coop.
Dans la même veine, Migros obtient ses flans TamTam au chocolat suisse meilleur marché que Coop, mais les revend plus cher, pour une marge de 58%, contre 39% chez son grand concurrent. Revenons à l'emblématique tomme vaudoise du crémier, produite par les LRG et qu'il est difficile de rater dans les rayons des deux géants suisses de la distribution. Sur ce produit, Migros et Coop s'octroient une marge similaire, de plus de 66% - une performance commerciale à faire pâlir d'envie les marchés financiers. Cette tomme, et ses 45% de matières grasses, est en vente 25 centimes meilleur marché chez Migros, mais ce dernier parvient à l'acquérir à moindre prix auprès des Laiteries Réunies. Un signe de sa puissance sur le marché?
« A ma connaissance, de telles informations n'ont jamais été publiées officiellement »
ANASTASIA LI, DIRECTRICE DE PROMARCA
« Une marge d'environ 25% devrait suffire pour les produits laitiers »
MARK FROELICHER, COFONDATEUR D'EXMAR
Les Laiteries Réunies de Genève, c'est quoi?COMMERCE La coopérative est le numéro 7 des transformateurs au niveau suisseOn ne saura sans doute jamais pourquoi des pirates ont décidé de cibler les Laiteries Réunies de Genève (LRG) pour leur dérober un volume de données considérable. Des données sensibles qui concernent à la fois ses 300 collaborateurs et ses activités commerciales et industrielles. Le directeur général, Dominique Monney, n'a pas répondu à nos questions écrites, expliquant par téléphone que les LRG ont souffert du hacking et ne souhaitent plus s'exprimer sur le sujet. Il entend se concentrer sur le travail des 100 producteurs et des 600 sociétaires de la coopérative.Neuf filialesFondées en 1911 à Plan-les-Ouates, les LRG sont actives dans les produits laitiers et carnés, le négoce et la logistique. Le groupe compte neuf filiales comme Del Maître, Val d'Arve ou Maître Boucher, surtout à Genève, mais aussi en Valais et à Berne, et des participations minoritaires auprès de fromagers. A l'exception du jambon Del Maître, de la tomme Jean-Louis ou des flans TamTam, que les LRG produisent elles-mêmes, ses marques phares sont achetées sous licence pour la Suisse auprès de groupes étrangers, comme Sojasun, Galbani et Perle de Lait. Pour ces produits, les LRG agissent comme négociant ou comme producteur.L'ensemble des activités du groupe a généré un chiffre d'affaires de 146 millions de francs l'an dernier pour un profit de 61 000 francs. Cependant, certaines filiales réalisent des bénéfices supérieurs, certains pans du groupe étant plus rentables que d'autres.Un ancien cadre des LRG, demeuré dans le secteur laitier et souhaitant rester anonyme, explique que la coopérative a changé de stratégie à la fin des années 2000, à la suite de la rupture de son contrat avec Danone. Même si elles ont récupéré Yoplait, « les LRG se sont repliées sur le marché local, explique-t-il. Le groupe vend de très beaux produits, mais ne peut affronter la concurrence sur le plan des volumes » .De fait, celle-ci est vive sur le marché du lait. En 2018, les LRG ont commercialisé 16 millions de kilos de lait, ce qui les classe au 14e rang national, bien loin de géants comme le courtier Mooh ou Aaremilch et Cremo. La coopérative genevoise se hisse au 7e rang des transformateurs, étant là aussi nettement distancée par Emmi, Cremo ou le groupe Elsa-Mifroma, qui appartient à Migros. M. GTCOOP ET MIGROS DÉGAGENT LES PLUS GRANDES MARGESCOÛTS DE PRODUCTION DE PLUS D'UN FRANC PAR LITREMIGROS ET COOP EMPOCHENT LES PLUS GRANDES MARGES GRÂCE À DES COÛTS D'ACHAT PLUS BASPrix du lait: marges grasses et vaches maigresCHIFFRES Le prix payé aux producteurs pour un litre de lait ne permet pas de couvrir les coûts de production. Plongée dans les méandres du calcul du prix du lait avec les premiers concernésSabine Bourgeois Bach se tient au centre de l'étable et regarde avec tendresse son troupeau de 160 vaches laitières. Ici, entre le Jorat et la Broye, dans le canton de Vaud, on produit du lait pour le gruyère AOP. Surnommée « Sabine a dit » dans la région en raison de ses compétences, elle parle innovation, efficience, calcul des coûts et prix du lait. « Notre métier est l'un des seuls qui ne rédigent pas de facture. On sait combien on est payé après avoir vendu notre production. C'est une habitude qui remonte vraisemblablement à l'époque du servage. » L'éleveuse-entrepreneuse de 54 ans n'hésite pas à comparer la situation des producteurs de lait à celle des serfs face à leur seigneur. Le servage n'a disparu dans la région qu'au cours du XVIIe siècle. Les serfs appartenaient au seigneur par leur travail et les impôts dont ils devaient s'acquitter. « Aujourd'hui encore, on attend qu'on nous donne ce que l'on veut bien nous donner, poursuit Sabine Bourgeois Bach. C'est une erreur fondamentale. » La question du prix du lait et de la complexité de son calcul est une question de survie pour les fermes laitières, qui continuent à disparaître chaque année. De fait, le prix du lait est fixé non pas en fonction des coûts de production, mais de l'usage qui en est fait, décision sur laquelle l'éleveur n'a aucune prise.L'agricultrice pousse un tas de foin vers l'une de ses bêtes, qui s'empresse de le dévorer. De grands ventilateurs apportent un peu d'air à l'intérieur alors que les champs autour de la ferme sont écrasés par le soleil de l'après-midi. « Elles devraient être dans les pâturages, mais on doit les garder au frais. Chaque année, c'est pire. Il faudra une climatisation. » Un investissement de plus à prévoir.Sabine Bourgeois Bach fait partie d'European Dairy Farmers (EDF), un club international qui favorise l'échange d'expériences et de connaissances entre les producteurs laitiers. A ce titre, elle sait précisément quels sont ses coûts de production. En 2021, un litre de lait à la ferme du Naz coûtait 106,5 centimes à produire.Or le prix payé au producteur pour un litre de lait destiné à la production de gruyère AOP s'élevait en avril à 84,05 centimes, ce qui inflige à notre agricultrice un déficit de 21%. Et encore, il s'agit du lait le mieux payé en Suisse, beaucoup de producteurs ne touchent pas plus de 65 centimes. « Ces chiffres paraissent aberrants, dénonce l'agricultrice. Et pourtant, nous avons des coûts bas, car nous avons optimisé notre structure. La plupart de nos collègues de la Gruyère sont à 120 centimes le litre. » Berthe Darras, spécialiste du lait chez Uniterre, a publié, en 2020, un rapport détaillé sur le marché laitier. Comment les paysans parviennent-ils à s'en sortir? « La différence entre les coûts de production et le prix du lait est comblée par les paiements directs [subventions, ndlr], les activités annexes, le travail de la famille, les semaines de 80 heures et les emplois annexes du ou de la conjointe. » Selon le rapport, les paiements directs, qui sont des subventions fédérales, représentent en moyenne 23 à 44% du revenu des fermes laitières.Jean-Bernard Chevalley, producteur et élu UDC à Puidoux, vend son lait de vache à Mooh, le plus important acheteur de lait. Il touche 70 centimes par litre. S'il s'en sort, c'est grâce aux paiements directs et surtout en transformant lui-même son lait de brebis en fromage, yogourts et glaces. « C'est un scandale que les agriculteurs qui travaillent sans relâche soient aussi peu payés, s'insurge Mark Froelicher, directeur d'eXMAR, une société qui aide les PME à commercialiser leurs produits et spécialiste du milieu laitier. Sans les subventions, beaucoup de producteurs disparaîtraient et la production suisse ne suffirait plus. » A 6 km de la ferme du Naz, en terres fribourgeoises, se trouve un pionnier du lait équitable. Claude Demierre, 62 ans, affiche à l'entrée de sa ferme un panneau pour le lait à un franc. Il termine le travail de la matinée dans son étable. Ses 46 vaches sont bien installées à l'ombre. « Je me lève à 4h45 tous les jours depuis 1978. Je travaille en moyenne 70 à 80 heures par semaine, avec des pics à 100 heures. Si on comptait nos heures de travail, les coûts doubleraient. » Seule 10% de sa production est vendue comme lait équitable. Si bien qu'au mois d'avril 2022 il a touché en moyenne 60 centimes par litre. « Ce n'est pas la durée du travail qui est importante, ajoute-t-il, mais la rémunération qui est insuffisante. Ce qui est donné pour des prestations accessoires sert en vérité à faire survivre l'exploitation principale. Ce système est un cercle vicieux qui mène l'agriculteur à sa perte. » Les paiements directs lui apportent un complément, qu'il juge insatisfaisant. Car les subventions fédérales, issues des impôts payés par les contribuables suisses, rémunèrent des services d'intérêt général fournis par les agriculteurs (entretien du paysage, protection de l'environnement, etc.); elles ne sont pas liées à la production. « Nous sommes les jardiniers du pays à 5 francs de l'heure et en plus, aucune reconnaissance pour les efforts que nous faisons pour l'environnement et la protection des animaux. » Les agriculteurs interrogés se rejoignent sur ce point. Ils refusent de dépendre de l'argent public pour faire tourner leur exploitation et veulent recevoir un prix qui couvre leurs frais de production. Pour eux, le noeud du problème, ce sont les distributeurs. « Ce n'est jamais la grande distribution qui rogne ses marges, explique Jean-Bernard Chevalley. Le coût est reporté sur les autres acteurs de la chaîne: consommateur, producteur et transformateur. » Une augmentation pour du beurreCette année 2022 a été marquée par une hausse exceptionnelle du prix d'achat en raison de l'inflation. Pour le lait de centrale (dit aussi lait industriel), les producteurs reçoivent 5 centimes de plus par litre depuis mi-avril, alors que les augmentations des années précédentes ne dépassaient pas 2 centimes. En contrepartie, les prix sont bloqués jusqu'à la fin de l'année.Dans le même temps, les coûts du diesel, des engrais ou du fourrage ont explosé. Résultat: les producteurs toucheront moins que l'an passé. Sabine Bourgeois Bach, à Carrouges, est écoeurée: « Cette augmentation ne couvre pas la hausse des coûts, qui va s'accélérer d'ici à la fin de l'année. » Les perspectives ne sont pas réjouissantes. Les coûts de production vont continuer d'augmenter et les producteurs qui jettent l'éponge sont de plus en plus nombreux. De fait, la production n'a pas augmenté proportionnellement à la population. Pour Claude Demierre, des pénuries de produits laitiers, comme celle de beurre l'an passé, ne sont plus inenvisageables. « Tant que les gens peuvent remplir leur caddie, ils ne se posent pas de questions. Mais ça pourrait ne pas durer. » M. GT, D.-Q. N. ET S. PE. « Aujourd'hui encore, on attend qu'on nous donne ce que l'on veut bien nous donner » SABINE BOURGEOIS BACH, AGRICULTRICEÉCARTSPlus ou moins 20 centimesLe lait de centrale, celui qui est transformé par l'industrie, est acheté à trois prix différents: A, B et C, qui en avril étaient respectivement à 75,5, 67,7 et 52,7 centimes. Ce sont exactement les mêmes laits, la seule chose qui les différencie, c'est ce que l'on en fait: des produits à haute ou basse valeur ajoutée, pour le marché suisse ou pour l'exportation. Le paysan n'a aucune influence sur ce choix.De ce fait, le lait d'un même producteur sera divisé entre les catégories A et B, selon les besoins de l'industrie. Cette répartition varie d'un mois à l'autre et l'agriculteur ne découvre son revenu qu'à la réception du paiement, le mois suivant.
Illustration(s) :
Claude Demierre, agriculteur à Ecublens (FR): « Si on comptait nos heures de travail, les coûts doubleraient. »
Sabine Bourgeois Bach, agricultrice à Carrouge (VD): « Notre métier est l'un des seuls qui ne rédigent pas de facture. » A droite: ses vaches. (PHOTOS: EDDY MOTTAZ/LE TEMPS)
Comment éradiquer la poliomyélite sans risque ?
Pour éradiquer la poliomyélite définitivement, il suffit de couper la chaîne de transmission du virus par l’eau contaminée. L’exemple en a été donné dans les pays riches où la consommation exclusive d’eau potable et l’assainissement des eaux usées a définitivement banni le risque d’épidémie de poliomyélite, succès abusivement attribué aux vaccins.
Dans les pays où la distribution d’eau potable est assurée, il n’y a plus de polio. Dans les pays sans eau potable, la polio persiste malgré les vaccins (Afghanistan et Pakistan).
Nous écrivions en 2018 : En France métropolitaine, en 2018, pour un enfant (…)6 on risque d’attraper la poliomyélite est nul, aussi puisque le virus a disparu de notre pays depuis plusieurs décennies, et qu’il ne peut se transmettre que par voie féco-orale, autrement dit par la contamination de la nourriture ou des boissons par les excréments d’un porteur de virus. La transmission de la maladie est donc impossible si on respecte les règles d’hygiène minimales (lavage des mains et des fruits et légumes) et qu’on utilise une eau potable. Ce n’est pas le vaccin qui a vaincu la poliomyélite en Occident, mais bien l’hygiène et les compagnies d’assainissement des eaux. D’ailleurs les rares cas de poliomyélite observés dans ces vingt dernières années en Europe sont dus au virus du vaccin lui-même qui a retrouvé sa virulence7.
Plutôt que consacrer des sommes considérables à la vaccination antipolio, l’OMS devrait s’efforcer d’assurer la distribution universelle d’eau potable et d’assainir les eaux usées. On obtiendrait ainsi l’éradication de la polio, mais en plus celle des autres maladies transmises par les eaux souillées : choléra, typhoïde, dysenterie, hépatite A…
6:« Vaccination : diphtérie, tétanos, poliomyélite (DTP) obligatoire ou pas ? disponible ? justice concernée ? », AgoraVox le média citoyen
https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/vaccination-diphterie-tetanos-202051
7:« Éléments de réponse à l’INSERM : « Que dit la science à propos des 11 vaccins obligatoires ? » », AgoraVox le média citoyen
https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/elements-de-reponse-a-l-inserm-que-199927
Toute la famille observe alors les tumultes de sa vie privée comme une suite de sa blessure professionnelle originelle. Marié à Hélène Zumbiehl, Jérôme Seydoux a eu quatre enfants, Carlotta, Henri (le père de Léa), Alexis et Ludovic, avant de divorcer. Son remariage avec Sophie Desserteaux, belle-fille de Jean Riboud, quelques mois après la mort accidentelle du fils chéri Christophe, son mari, choque la rigueur familiale. Un an plus tard, Hélène, sa première épouse, se suicide en s'immolant par le feu dans sa voiture, entraînant une rupture douloureuse entre Jérôme et ses enfants.
Valuechain, startup parisienne spécialisée dans le conseil en paiements et « cryptopaiements », vient de publier un article de recherche sur la consommation d’énergie de la preuve de travail de Bitcoin. Dans ce document, Michel Khazzaka tente tout d’abord de corriger certaines approximations du Cambridge Bitcoin Electricity Consumption Index (CBECI) qui fait actuellement autorité. Il se lance ensuite dans un exercice difficile : comparer la consommation de Bitcoin à celle du système monétaire et de paiement classique.
https://bitcoin.fr/wp-content/uploads/2022/06/BITCOIN-CRYPTOPAYMENTS-ENERGY-EFFICIENCY.pdf
Le bitcoin a introduit une version cryptographique de l'argent de pair à pair qui permet aux paiements en ligne d'être envoyés directement d'une partie à l'autre sans passer par une banque.
De nombreuses études récentes ont évalué et critiqué la consommation d'énergie de Bitcoin par le biais de son mécanisme de consensus Proof of Work (PoW).
En nous basant sur la physique, les sciences de l'information et l'économie, nous calculons et comparons la consommation d'énergie et définissons l'efficacité énergétique du système de paiement monétaire actuel et de la cryptomonnaie Bitcoin.
Nous démontrons que Bitcoin consomme 56 fois moins d'énergie que le système classique, et que même au niveau de la transaction unique, une transaction PoW s'avère 1 à 5 fois plus efficace sur le plan énergétique.
Lorsque la couche Bitcoin Lightning est comparée au schéma de paiement instantané,
Bitcoin gagne de façon exponentielle en évolutivité et en efficacité, et s'avère jusqu'à un million de
fois plus efficace sur le plan énergétique par transaction que les paiements instantanés.
Economie&Finance, samedi 20 août 2022 853 mots, p. 13
Un homme face au cloud à 110 millions
ANOUCH SEYDTAGHIA
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TECHNOLOGIE Le méga-projet de cloud de la Confédération confié à Amazon, IBM et Alibaba est menacé. Le Tribunal fédéral vient d'accepter le recours d'un citoyen, qui refuse que nos données soient transférées aux Etats-Unis et en Chine. Le futur est incertain
page 13
7400
@Anouch
Un simple citoyen pourrait faire échouer un projet numérique suisse. Et l'enjeu est énorme. Il s'agit non seulement du mégacontrat de 110 millions de francs octroyé par la Confédération à cinq prestataires cloud étrangers. Mais aussi du transfert de nos données hors de Suisse. Cette semaine, le Tribunal fédéral a accepté le recours d'un citoyen contre cette adjudication, soupçonnant qu'elle ait été effectuée sans base légale. Une décision qui pourrait, à l'extrême, annuler totalement ces contrats.
Commençons par un petit rappel des faits pour saisir les enjeux. Fin juin 2021, un site spécialisé alémanique repérait sur Simap.ch, le portail répertoriant les marchés publics en Suisse, que la Confédération avait choisi cinq prestataires étrangers pour des services d'informatique en nuage: le chinois Alibaba, ainsi que les américains Amazon, Microsoft, IBM et Oracle. Le tout pour un total maximum de 110 millions de francs, pour gérer notamment des données de citoyens helvétiques. Au niveau parlementaire, plusieurs politiciens ont ensuite milité pour une solution suisse. Dans un arrêt du 28 juillet (1C_216/2022), et repéré cette semaine par le média alémanique Republik.ch, le Tribunal fédéral a rendu une décision importante. Le citoyen qui a saisi cette cour - son nom n'est pas connu - estime qu'il n'y a pas de base légale pour l'envoi de données vers des centres de données se trouvant à l'étranger, que ce soit aux Etats-Unis ou en Chine. Le recourant ne veut pas que ses informations personnelles se trouvent dans des infrastructures hors de Suisse.
« La situation est confuse »
Dans un premier temps, le citoyen fait part de ses doutes en janvier dernier à la Chancellerie fédérale. Aucun souci, répond-elle en substance: des analyses d'impact ont été réalisées et l'attribution des contrats a été faite en accord avec le droit. Mais, comme le souligne Republik.ch, la Chancellerie ne fournit pas la base légale dans sa réponse. Du coup, le citoyen va plus loin en déposant un recours devant le Tribunal administratif fédéral le 9 février, exigeant l'arrêt immédiat de la mise en oeuvre des contrats. Cette cour consulte la Chancellerie et rejette le recours du citoyen. Le 20 avril, ce dernier saisit le Tribunal fédéral, qui vient de lui donner en partie raison: cette cour a certes rejeté sa demande de mesures provisionnelles, mais impose au Tribunal administratif fédéral de juger l'affaire sur le fond, ce qu'il avait refusé de faire en début d'année. Cette cour devra non seulement montrer qu'il existe (ou non) une base légale pour le transfert des données, mais en plus décider d'éventuelles mesures provisionnelles. Or le temps presse: comme le souligne Republik.ch, les contrats avec ces prestataires devraient être signés ces prochains jours...
Comment apprécier cette décision? « La situation est confuse et tout peut arriver. Il est possible - même si ce n'est pas ce qui est le plus probable - que le Tribunal administratif fédéral estime qu'il n'y a effectivement pas de base légale », estime François Charlet, juriste spécialisé dans les nouvelles technologies. Il poursuit: « Il serait tout de même extrêmement surprenant qu'avant d'aller plus loin et de préparer les contrats, les autorités n'aient pas vérifié l'existence d'une base légale pour transférer ces données. Mais c'est tout de même possible. »
Données sensibles
Un autre élément est important dans ce dossier, comme le souligne François Charlet: le fait que la situation évolue très vite dans ce domaine. Cet été, le préposé fédéral à la protection des données a ainsi rappelé à l'ordre la Suva, qui voulait externaliser des données de collaborateurs dans le cloud de Microsoft. La Suva estimait que la probabilité d'un transfert de données aux Etats-Unis était réduite à « une valeur négligeable » . Mais, selon le préposé, la Suva était trop optimiste. Ce point est important, estime François Charlet: « A priori, si les données de la Confédération sont stockées et traitées dans des centres de données en Suisse, il n'y a pas de souci. Mais ces géants américains restent d'une manière ou d'une autre soumis à la juridiction américaine et aux ordres des autorités américaines qui voudraient accéder aux données stockées en Suisse. »
Mais quelles données exactement veut stocker Berne dans les centres d'Oracle, IBM ou Amazon? On ne le sait toujours pas exactement. Fin 2021, la Chancellerie assurait que « dans un premier temps », seules les informations ne dépassant pas l'échelon de classification « Interne » pourront être confiées à des entreprises américaines ou chinoises. Il s'agit, selon l'ordonnance concernant la protection des informations de la Confédération (article 7) d' « informations dont la prise de connaissance par des personnes non autorisées peut porter atteinte aux intérêts du pays » . Ce seront donc bel et bien des données sensibles qui seront stockées chez ces prestataires étrangers.
« Il serait surprenant que les autorités n'aient pas vérifié l'existence d'une base légale. Mais c'est tout de même possible »
FRANÇOIS CHARLET, JURISTE SPÉCIALISÉ DANS LES NOUVELLES TECHNOLOGIES
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