Profitant d'un doux soleil printanier, je suis allé dernièrement me balader dans les gorges de l'Areuse.
Depuis l'entrée des gorges à Boudry, je suis remonté le cours de l'Areuse. Au lieu dit de la Baume Du four, je me suis arrêté pour admirer cet abri-sous roche d'une ouverture de 60m de long, sur une profoneur maximale de 20m et atteignant jusqu'à 12m de hauteur.
Ce lieu est impressionnant et intriguant. Il a d'ailleurs intrigué des générations d'humains.
En effet, la présence humaine est attestée depuis des millénaires dans cette Baume.
Le chat est accompagné, sur la dale de rocher voisine, par toute une tribu de petits bonhommes tout ronds.
Je ne suis pas un grand spécialiste de l'art rupestre, mais il me semble bien que ce chat n'a pas été peint par mes lointains ancêtres, il y a plusieurs millénaires....
En effet, même si elles ne le remarque pas toujours, de nombreuses personnes croisent ce chat tous les jours...
Faisons une petite visite guidée.
Si l'on sort sort de notre grotte préhistorique pour retourner vers la civilisation en suivant le cours de l'Areuse. Nous passons vers les ruines de l'ancienne usine électrique. L'oeil observateur y verra, en haut des escaliers en ruine, le sourire ravageur du chat ! .... Chat qui cette fois-ci s'est doté d'ailes ?
Quelques centaines de mètres plus loin, à l'entrée du tunnel, un autre chat ailé souhaite la bienvenue aux touristes.
Bien que les gorges de l'Areuse soient visitées par des dizaines de milliers de toursites chaque année. Je ne crois pas que ces chats soient les plus visibles....
Le chat le plus connu doit être celui qui salue de son sourire les voyageurs qui prennent le tram depuis Boudry...
Pour les autobilistes qui ne prennent jamais le tram... aucune excuse. Le chat est partout... il trône aussi au bord de l'autoroute juste derrière le CPMB.
Quand aux petits bonhommes tout rond, on peut également en observer à Neuchâtel, sur les blocs devant la frite vagabonde, ainsi qu'à l'arrêt du tram dans leur version angélique. En effet, comme le chat, parfois les bonhommes se font pousser des ailes!
Si tu n'habites pas dans la région neuchâteloise, aucune excuse.... le chat a littéralement colonisés le monde ! Tu peux le voir partout !
Mais d'où vient ce chat mystère ? Mister Chat, qui es-tu ?
Le réalisateur Chris Marker a fait un film nommé Chats perchés où il part à la traque du chat et tente de trouver son origine !
D'où vient ce M.CHAT ?
Pour le savoir, il faut remontrer au début de notre histoire.... A la sortie des gorges de l'Areuse.... A Boudry... c'est là qu'est né, non pas il y a 40'000 ans, mais le 16 juillet 1977, un certain Thoma Vuille qui allait devenir le créateur de M. CHAT.
Thoma Vuille a surtout vécu à Orléans, c'est là bas, qu'en 1997 il se lance dans le dessin du célèbre M.CHAT. Pendant plusieurs années, il écume les villes, de manière anonyme, pour dessiner son chat dans le seul but de mettre de l’humain et de l’amour dans la ville. Il apporte une touche d'optimisme avec le sourire du chat.
Il est ainsi contraint de réveler l'identité du père de M.CHAT. Il décide donc d'abandonner son statut d'artiste graffeur de l'ombre et de continuer à coloniser le monde avec M.CHAT pour apporter de la joie et de l'optimisme !
N'est-ce pas un bon projet que d'utiliser l'art-urbain pour apporter la joie et l'optimisme ?
A l'occasion de l'action Earth Hour, la ville de Neuchâtel a éteint l'éclairage de la Collégiale, du Palais DuPeyrou, du Château et de l’Hôtel de Ville entre 20h30 et 21h30 samedi 26 mars 2011.
Cette action vise à montrer qu'il est possible de réaliser des économies d'énergie, simplement en éteignant l'éclairage de nos monuments.
On peut se poser la question: est-il réellement nécessaire d'éclairer nos vieilles pierres la nuit ?
Est-ce que la façade de mon immeuble est éclairée la nuit ?
(bon c'est vrai.. c'est une construction qui n'as pas l'esthétique des flèches de la collégiale !)
Il faut se concentrer pour remarquer la différence ! Mais il y en a une ! La collégiale se trouve au 3/4 de l'image depuis la gauche pour ceux qui auraient de la peine à la repérer.
Comment se passer d'énergie nucléaire ?
En cette période où le nucléaire n'a plus tellement la cote suite aux quelques soucis de la centrale nucléaire de Fukushima, de nombreuses personnes tentent de trouver des solutions pour réduire la consommation d'énergie et ainsi se passer d'énergie nucléaire.
De nouveaux modèles de lampes-boule, bafflés, sont apparus dans les années 2000, avec une efficacité énergétique très améliorée et un moindre impact en termes de halo lumineux
Réduire l'éclairage urbain est une piste de solution. L'impact est souvent plus grand que l'on peut se l'imaginer.
Pour avoir un petit exemple, prenons celui qui n'est pas des moindre: Paris ! ... la ville lumière.
Il y a donc moyen de faire mieux en choisissant de ne plus éclairer les monuments et les vitrines. C'est ce que veulent font, parfois de force, les gens du Clan du Néon et des Pêcheurs d'énergie. Qui n'hésitent pas à couper l'éclairage des vitrines grâce à l'interrupteur de sécurité... A voir en vidéo....
Après amélioration de son efficacité énergétique, l'éclairage de la cathédrale Notre Dame de Paris est passé d'une puissance de 54.000 watts à 9.000 watts.
Par comparaison, le concept de la société à 2000 watts nous dit que si l'on répartissait équitablement et durablement les ressources énergétiques de la planète, chacun ne devrait pas consommer plus de 2000 watts de puissance instantanée. (ce n'est pas une quantité d'énergie.. c'est plutôt un débit.. la taille du tuyau qui englouti l'énergie)
Actuellement, le suisse moyen consomme (en suisse, donc on ne compte pas l'énergie grise de nos objets fabriqué en chine !) quelque chose comme 6000 watts. Trois fois trop !
Ainsi c'est comme si chaque suisse représentait 6 spots de 1000 Watts allumés en permanence toute leur vie.
Les beautés de la voûte céleste
Réduire l'éclairage urbain, ça a du bon. ça permet de pouvoir à nouveau observer les beautés de la voûte céleste peuplée de milliards d'étoiles !
C'est ce que redécouvrent ces derniers jours, suite aux coupures de courant, les habitants de Tokyo, qui pour la première fois depuis des décennies (ou la première fois tout court ) voient les étoiles !
En 1994, suite à un tremblement de terre, d'importantes coupures de courant on eu lieu à Los Angeles. Ce qui a également permis à de nombreux habitants de (re) découvrir le spectacle des étoiles dans le ciel.
hypothéquer notre futur par la menace d'un accident nucléaire pour pouvoir éclairer le passé glorieux de nos ancêtres qui nous ont laissé des belles pierres ?
admirer les vieilles pierres de nos ancêtres le jour et profiter de la beauté de la voûte céleste la nuit ?
Les économies d'énergie ne sont qu'un choix politique.... il suffit de faire le bon !
L'idée est de s'occuper du sol, de le construire, de le reconstituer.. Il va donc falloir y ajouter de la biomasse.
Le bois est le meilleur engrais. Il protège le sol, en se décomposant à l'aide champignons il va laisser plein d'humine.
Il faut protégéer le sol du soleil, du vent, de l'érosion. Du mulch (paillage), c'est rès pratique pour ça et on peut le faire en bois.
Le bois raméal fragmenté
Les Ligneux (bois) créent plus d'humus et de meilleure qualité que les herbacées (composts ou fumiers).
Bien que l'augmentation notable des rendements soit impressionnante, l'accroissement rapide du taux d'humus semble être l'intérêt premier. L'accroissement du taux d'humus se situe à 1 % sur moins de 10 ans alors qu'il faut 50 ans pour obtenir un résultat similaire avec du compost et 80 ans avec fumier ou lisier seuls.
En quantité comme en qualité, sur toutes les cultures testées et en tous lieux (les plus forts rendements, 500 % à 800 % de la planche témoin, revenant aux pays tropicaux - Afrique, Madagascar - sur tomates et courgettes en raison du contrôle des nématodes grâce aux BRF). Les Canadiens obtiennent régulièrement 200 % à 300 % sur la culture des fraises. Les études, notamment en Ukraine (1996-97), sur le seigle, montrent des accroissements notables du nombre de grains, de leur poids, de la matière sèche, de l'azote, etc.
Qu'est ce qu'un bon sol ?
Un sol est équilibré quand il a un ph compris entre 6 à 7, qu’il est bien pourvu en eau, et où le rapport carbone sur azote (C/N) est compris entre 13 et 20.
incorporer le brf au sol en automne => moder (qui contient plutôt des arthropodes).
AU début la décomposition du bois bouffe de l'azote. Il n'est donc pas inutile de mettre un engrais vert de la famille des légumineuses, trèfle ou luzerne. (2-6 mois de pénurie)
pas de fumier, c'est moins bon que les engrais verts. Car "les champignons peuvent utiliser l'azote sous forme d'ammonium et d'acides aminés mais très rares sont ceux qui l'utilisent sous forme de nitrates4."
l'épandage en automne est mieux intégré grâce à la pluie et à la neige. Il y a plein de nitrate pas utilisé par les plantes.
l'épandage après janvier est une mauvaise idée car il y a une trop grande concurrence pour l'azote avec les plantes !
Pour un sol mort: Le rumex et le chardon restaurent par exemple un sol dégradé en 3 ans.
Pour un sol mort: mettre du brf uniquement l'autonme. Il faut 4 ans pour voir la différence.
Une fois le sol revenu à la vie, le seul travail possible est un binage sur 2 cm sans oublier, en toute circonstances, d'entretenir le sol vivant en l'alimentant par des paillages et des apports organiques.
Pas trop de feuille dans le BRF => favorise les bactéries au détriment des champignons.
Épandre une fois par an entre 150 à 200 mètres cubes de BRF frais par hectare sur une couche d'environ 1 à 2 cm
incorporer par griffage sur mx 15cm de profondeur, le processus devant rester aérobie
L'apport de BRF crée un nouveau milieu, avec un nouvel équilibre. Les ravageurs (limaces, rongeurs) arrivent toujours les premiers (dès la première année), les régulateurs (carabes, vers luisants, rapaces) toujours plus tard. Le non-travail du sol sur plus de 50% de la surface est recommandé pour ne pas déranger les œufs et larves de carabes.
La culture sur B.R.F permet de neutraliser les principales maladies dont sont victimes les tomates (exemple, la Fusariose)
L'idéal est que ces rameaux ou branchages soient broyés pendant la période dormante, peu avant la poussée de sève (février/début mars). Ceci parce qu'elles contiennent de la lignine en formation, plus attaquable par les champignons et les bactéries que la lignine adulte ou mûre, telle que présente dans le tronc des arbres
Mais il y a un truc que je n'ai pas encore compris... il faut couper le bois à la période dormante juste avant le printemps.. mais il faut l'étaller en automne.... et il faut aussi l'étaller tout de suite.. ça ne me semble pas possible ??
réguler la température du sol en limitant les chocs thermiques (jour/nuit), et en favorisant le maintien de la chaleur dans le sol au printemps et en automne, et au contraire en maintenant une certaine fraîcheur et en limitant les écarts de température pendant la saison estivale chaude,
ralentir l'évaporation de l'eau et maintenir l'humidité dans le sol, par une barrière limitant la déshydratation induite par le vent, le soleil qui accélèrent l'évaporation.
garder le sol meuble et améliorer sa structure pédologique (ce qui diminue le besoin de sarclage et binage)
repousser certains insectes et abriter une faune utile,
améliorer progressivement les conditions de culture, en réfléchissant le rayonnement solaire vers les plantes (si le paillage est de couleur claire), et en procurant une surface propre et sèche aux fruits reposant sur le sol comme les courges, les melons ou les fraises.
permettre que les engins de fauche s'éloignent des arbres, ce qui limite les blessures au collet des arbres.
De manière industrielle, le paillage est fait avec des grands plastiques !
Très souvent, on utilise des écorces de pin ! .. mais pourquoi les gens sont si bête ?? ça acidifie le sol !!!!
Donc le mieux c'est de mettre du BRF comme pailliage ! Lui, il se décompose en engrais. Le plastique ou l'écorce de pin ne peuvant avoir que l'action mécanique de protection, mais pas l'acton de régénération du sol.
Purin d'orties comme frétilisant azoté
Le purin d'orties, dont l'appellation correcte est "extrait fermenté d'orties", est principalement utilisé comme fertilisant (riche en azote mais faible en potasse) en arrosage, comme éliciteur en pulvérisation foliaire et, dans une moindre mesure, insecticide par effet répulsif (très efficace contre les pucerons). Il est issu de la macération d'orties hachées dans de l'eau pendant 10 jours à l'abri de la lumière (au delà de 15 jours il devient herbicide). La macération dégage beaucoup de gaz. Le liquide obtenu est lui-même dilué de 10 à 20% dans l'eau d'arrosage (ou de 5 à 10% dans l'eau de pulvérisation). L'odeur du purin d'ortie est particulièrement nauséabonde. Le purin d'ortie peut également servir d'activateur de compost.
En France, il est interdit de vendre et de fabriquer, de diffuser la recette des purins biologiques. La loi d'orientation agricole nécessite un certification de conformité produit pour ces recettes.
La consoude est utile pour les jardiniers car elle est capable de récupérer gratuitement les précieux nutriments du sol telle une pompe fonctionnant à l'énergie solaire. Avec ses profondes racines, la consoude ramène du sous-sol de nombreux oligo-éléments et minéraux. C'est surtout pour la potasse que l'effet-consoude est le plus efficace (ce qui en fait un excellent engrais pour pomme de terre et tomate). Le tableau ci-dessous en révèle l'extraordinaire richesse, d'autant plus qu'il existe peu d'engrais organiques potassiques. La sélection "Bocking 14" est la plus douée à cet égard, car elle en fixe deux fois plus que la consoude officinale. C'est pour cette raison que la saveur des feuilles est amère et donc déconseillée pour l'alimentation de bestiaux et l'usage humain. Le rapport carbone/azote de la consoude fanée est de 9,8, soit celui d'un compost très mûr. C'est pour cette raison que Hills1 l'a nommée "instant-compost": elle est utilisable en l'état (fanée) par le jardinier parce qu'elle ne provoque pas de faim d'azote.
on laisse les débris végétaux dans la champs. ça protège de l'erosion du sol. Cela favorise le développement de la microfaune, et notamment les vers de terre, qui ameublissent la terre à la place de l'agriculteur
travail superficiel du sol avant le semis. On ne travail que la ligne de semis. (le semis direct)
Les fenêtres météo augmentent. Ce qui donne de la souplesse aux agriculteurs.
Dans un contexte mondial de raréfaction de l'énergie et de réchauffement climatique, les TCS proposent une agriculture économe en énergie et en pétrole. Les TCS peuvent réduire jusqu'à 40% la consommation énergétique et le temps de travail des agriculteurs. Le CO2 stocké dans le sol participe de manière importante à la réduction des gaz à effet de serre.
limiter au maximum l'apport d'intrants afin de ne pas perturber la vie du sol. (789 unités d'azote = 1 tonne équivalent pétrole, 53% de l'énergie fossile en agriculture sert pour la fabrication d'engrais !).
Un engrais vert, aussi appelé "CIPAN" pour Culture Intermédiaire Piège A Nitrates, est une culture temporaire de plantes à croissance rapide destinées à être enfouie rapidement pour améliorer l'aptitude culturale du sol (propriété physique, chimique et biologique) principalement en assurant un apport d'éléments nutritifs à la culture suivante.
Rôle de l'engrais vert:
protéger le sol de l'érosion. (Ne jamais avoir le sol à nu ! )
empêcher la pousse des adventices (mauvaises herbes) (Elle viennent uniquement pour que le sol ne soit pas nu ! .. donc si le sol n'est pas nu... elles ne viennent pas !)
consomme les restes d'engrais de la saison précédente et les restitue après enfouissage.
aération du sol et nourriture pour vers de terre durant l'hiver
Le but est d'ajouter du carbone et de faire une couverture des sols quand on ne cultive pas ce que l'on veut récolter... bref de l'engrais vert.
Une crucifère, une graminée et une légumineuse. Ce sont trois familles botaniques et systèmes racinaires différents qui peuvent se compléter dans l'étagement du couvert et dans la fourniture de l'azote, notamment.
Les crucifères jouent leur rôle de “pompe” à nitrates avec une restructuration du sol plus ou moins importante par éclatement (du radis chinois à la moutarde respectivement) grâce à leur système pivotant et occupent l'étage supérieur (jusqu'à 2 m pour la moutarde). Ceci est dû à leur croissance très rapide qui contrôlent parfaitement les mauvaises herbes. Le mélange de plusieurs espèces permet de couper efficacement la rotation mais, attention aux crucifères dans les rotations chargées en colza.
Les graminées ont une croissance modérée et occupent la surface du sol. Avec leur système fasciculaire assez agressif, elles “émiettent” superficiellement le sol en le rendant assez grumeleux. Leur implantation est plus lente que les crucifères mais elles continuent à pousser pendant l'hiver.
Hormis le système pivotant et restructurant de la féverole, les autres légumineuses ont un enracinement superficiel sans effet sur le sol. En revanche, elles sont indispensables pour l'équilibre et la performance d'un biomax. Les nodosités de celles-ci permettent, d'une part leur auto-suffisance en azote et, d'autre, elles en fournissent pour le reste du couvert.
Après ail-échalotes : c'est un engrais vert de pois-vesce-féverole et avoine qui est semé le 2 août. La densité est un peu faible, surtout l'avoine, et le manque d'eau va pénaliser la levée. Ajoutons aussi la présence d'une taupe qui va compliquer l'implantation des plantes.
Un qui semble avoir très bien marché...
Couvert de radis fourrager, avoine, féverole, vesce, pois, tournesol et sarrasin le 8 août .
Au final, le couvert atteint 1 m 45 en moyenne et le sol en dessous est très propre ! Le tonnage dépasse 4 tonnes de matière sèche.
Après pommes de terre :
Suite à une récolte très mauvaise, (du jamis vu en 14 ans) les reliquats azotés sont très élevés. 11 espèces sont semées le 8 août. Il y a du tournesol, du sarrasin, du pois, de la vesce, de la féverole, de la gesse, du nyger, du radis fourrager, du radis chinois, de l'avoine et des haricots à rames.
Roulage sur sol gelé le 5 décembre.
Couvert d'hiver-printemps
Le 9 septembre, est semé un couvert biomax de : seigle (100), pois fourrager (15), vesce commune (8), vesce velue (5), trèfle incarnat (0,5) et moutarde (1)
Voici le plan prévu pour mes buttes de cultures. J'ai repris le pdf de Richard Wallner et j'ai réduit la taille des buttes de 5m à 3m. Ce que j'ai chez moi.
Ces buttes s'alternent chaque année.
J'ai construit chez moi 3 buttes, j'en prévois encore une 4ème.
Les plantations se sont faite un petit peu différemment de ce que j'avais prévu. Mais l'esprit reste le même.
Construction d'une spirale d'herbes aromatique. Emblème de la permaculture
Un des inconvénients de faire un jardin d'eden plutôt qu'un jardin désert... c'est que le paillage fait des nids douillets pour toutes sortes d'animaux... dont les limaces. Limaces qui ont la facheuse tendance de manger les légumes !
Le meilleure moyen pour lutter contre les limaces c'est d'avoir dans son jardin des prédateurs de limaces.
Emilia Hazelip a introduit des canards coureurs indiens, ils mangent les limaces... mais aussi les salades. Il faut donc limiter leur temps de balade dans le jardin.
Un des meilleur prédateur que j'ai est le hérisson. Il est déjà installé dans le coin de mon jardin, donc tout va bien.
J'ai même eu l'occasion de le rencontrer de près lorsque je construisais mes buttes.