bidouilles sur openstreetmap

Quelques bidouilles avec Openstreetmap.org

Quelques sites intéressants..

  • http://maps.hitchwiki.org => la carte des coins d'auto stop.. surtout utilise car c'est le seul site que j'ai vu utiliser une machinerie google pour afficher des données openstreetmap.
  • http://osm.lonvia.de/hiking.html  => itinéraire de randonnées en suisse. Avec un beau fond de carte en relief... qui vient de uni Bonn
  • http://www.osm-wms.de => qui propose des wms sous licence cc-by-sa dont le fond de carte relif de l'uni de Bonn
  • http://wiki.openstreetmap.org/wiki/FR:Switzerland/HikingNetwork => doc pour bien catégoriser les chemins de randonnées et ainsi les faire apparaître sur les cartes du site ci-dessus.
  • http://cloudmade.com => permet de remplacer avantageusement la machinerie google dans bien des cas. Ce système de carte glissante supporte. Le positionnement de marker, le geocoding, le routage ! ainsi que l'affichage de flux kml et georss ! Ce service propose également de personnaliser les couleurs des symboles de la carte. Ainsi il est possible de créer son propre type de carte.

Par contre, je ne trouve pas comment faire avec cloudmade pour utiliser une autre couche wms que celle d'OSM ?

Comment je fais pour intégrer des photos aériennes ?

C'est le but de la réflexion ici, comment faire pour afficher sur un site web une carte glissante qui permet:

  • d'afficher les données d'Openstreetmap
  • d'afficher les photos aériennes libres du canton de neuchâtel
  • de supporter le geocoding. (retrouver une adresse)
  • de pouvoir afficher des polygones et polylignes en overlay provenant d'une applicatione externe
  • au besoin d'ajouter une couche avec relief comme celle de l'uni de Bonn
  • d'afficher une couche avec des courbes de niveau
  • d'obtenir l'altitude d'un point sélectionné. (via geonames.org qui fourni un services web avec les données de STRM)

Dans les cas étudiés, cloudmade a l'api et le système de carte glissante sur osm le plus avancé, mais je ne vois pas comment ajouter une couche externe comme un wms avec des photos aérienne

Openlayers est le meilleur candidat comme système de carte glissante pour ajouter les couche wms que l'on désire. Mais il n'existe pas d'api simple pour ajouter des overlays et faire du geocoding et du routage. A tester dans le détails. Il semble assez souple pour tout faire.

Google maps permet a une api de géocoding et overlay complète. Mais non libre ! L'affichage d'un wms externe est une bidouille, que je connais. ça fonctionne. L'utilisation des données OSM semble être possible si l'on observe le site à propos de l'auto stop.. Cependant, est ce que ça ne va pas interférer avec la bidouille pour avoir le wms des images aérienne ??
De plus, le routage sur carte OSM risque fort de ne pas fonctionner !

 

Bref.. il reste de quoi faire, rien n'est encore certain... il faut bien choisir la technologie suivant l'usage et certains mélanges me semble incertains..  à creuser pour en avoir le choeur net.

Dans tous les cas, openlayers semble être le plus ouvert...  (mais le plus complexe !)

Où obtenir des données OpenStreetMap pour gps Garmin ?

Pour avoir la carte de la suisse sur son GPS, il y a plusieurs sources possibles et plusieurs type de carte:

Ainsi pas besoin de se ruiner en achetant des cartes à tom-tom ou nokia. Les cartes d'OpenStreetMap sont libres, gratuites et souvent mises à jour.

 

Fonte des glaciers

Fonte du glacier de la Forcla

Cet été j'ai eu l'occasion de me rendre au dessus d'Ovronnaz sur le glacier de la Forcla.

J'y étais déjà passé une année et une semaine plutôt. Ainsi ça m'a permi de faire des photos comparatives d'une année à l'autre.

On remarque ainsi que le glacier fond beaucoup. En été 2008, nous avions du traverser un névé de neige sur le glacier, en 2009, il n'y a quasi plus de neige. Le glacier est quasi complètement enfoui sous des éboulis.

A certains endroits, entre les rochers instables, il est possible d'apercevoir encore un peu de glace.

On peut probablement dire que ce glacier n'est, actuellement en été, plus qu'une zone de pergélisol.

Cette situation est probablement due au fait que l'été 2009 a été le 3ème plus chaud depuis le début des mesures en suisse en 1864. Globalement l'excédent thermique a été de 2 degrés au dessus de la norme.

L'année 2008 elle même était déjà la huitième années la plus chaude depuis 1901 selon l'Organisation Mondiale de la Météorologie.

Ces deux années ne font que confirmer la tendance globale au réchaufement climatique que l'on observe ces 150 dernières années.

Avec les photos ci-dessous, on observe concrètement la disparition progressive du glacier de la Forcla. Cet exemple nous montre la disparition progressive d'une partie de nos réserves d'eau dans les Alpes.

Le château d'eau de l'Europe se vide !

carte glacier de la forcla.jpg

Vue du glacier de la Forcla le 22 août 2008

2008-08-22 glacier de la forcla.jpg

Vue du glacier de la Forcla le 30 août 2009

2009-08-30 glacier de la forcla.jpg

Vue du glacier de la Forcla le 13 août 2017

Durant l'été 2017, j'ai eu l'occasion de passer à nouveau par le col de Forcla. J'ai pu constater que le névé du glacier était à nouveau un peu plus grand.

Il doit donc y avoir une forte influence sur les précipitations dans la région.

fonte glacier col de forcla ovronnaz 2017

Cartographier le canton de Neuchâtel sur OpenStreetMap

Cartographier le canton de neuchâtel

J'avais déjà parlé il y a quelques temps de la carte collaborative libre: OpenStreetMap.

Les avantages d'une carte libre

L'idée est d'utiliser la collaboration d'un grand nombre de personnes pour créer une carte du monde libre de droits. L'avantage d'une telle approche, c'est que la carte est libre. Chacun est en droit de l'utiliser et de la modifier comme il en a envie. (contrairement aux cartes officielles swisstopo ou aux cartes google, etc...)

Le fait que la carte d'OpenStreetMap est souvent faite par les habitants même du lieu cartographié, il en résulte que la carte OpenStreetMap contient souvent des données plus précises et surtout plus à jour que les autres cartes.

A titre d'exemple, je reprend toujours mon quartier où, sur les cartes de swisstopo ou de googlemaps on veut me faire traverser un pont qui n'existe plus ! En effet, ce pont a été remplacé il y a 2 ans par deux giratoires. Les cartes de google et de swisstopo ne sont pas à jour.

On en arrive à des incohérences très rigolotes. Cette semaine, google street view est sorti pour la suisse et à cet endroit, il est possible de voler en image au dessus d'un giratoire en empruntant un pont fantome !


Agrandir le plan
Agrandir le plan


A propos de google street view, il est également possible de me voir sur ma trottinette dans les rues de Neuchâtel. (faut se retourner, je suis derrière la voiture)

Tout ça pour montrer que les cartes swisstopo et google ne sont pas à jour, alors que celle d'OpenStreetMap est à jour vu que je m'en occupe. (avec d'autres) Il suffit de le vérifier en regardant le carrefour devant chez moi sur la carte d'OpenStreetMap. (Par contre le projet libre OpenStreetView n'est de loin pas capable de rivaliser avec google street view )

La mise à jour de données par les utilisateurs intéresse swisstopo

Ce principe de mise en commun des forces, de participation pour la construction de données communes a maintenant fait ses preuves, (avec des exemples comme wikipedia). La collaboration c'est la base même de toutes les applications dite web2.0.

Donc dans le domaine de la cartographie, les acteurs principaux en place se posent des questions: Comment utiliser toute cette main d'oeuvre à disposition pour mettre à jour nos propres données ?

Du côté de la suisse et de son organe officiel responsable de la mensuration et cartographie du territoire, c'est à dire: swisstopo. On se pose réellement la question. Cette semaine swisstopo organise dans ses locaux même un atelier sur le thème Crowd Sourcing for Updating National Databases. (Programme en pdf)

Dans le programme de cet atelier, on trouve une conférence à propos de OpenAddresses.ch. Ce projet a pour but de créer une base de donnée de la géolocalisation de toutes les adresses postales suisse. Il compte sur la bonne volonté des gens pour peupler la base de donnée. Cependant, il y aussi des cantons qui ont fourni leurs propre bases de données.

Un tel projet permet de pouvoir faire ce que l'on appelle du geocoding. Entrer une adresse postale et l'afficher sur une carte. Chose qui parait simple, mais qui sans données accessibles ne l'est pas !

Dans le programme de cet atelier je ne vois nul part mention d'OpenStreetMap ? Le projet ferait il trop peur ? Swisstopo doit sentir la concurrence! C'est le moment de ne plus voir OpenStreetMap comme un concurrent, mais comme une aide. Il faut mettre en commun les données. Swisstopo est tout de même un appareil d'Etat, donc swisstopo n'a pas grand chose à perdre à libérer ses données. Tout ce que swisstopo risque, c'est de pouvoir récupérer des données mises à jour plus rapidement !

Des bases de données s'ouvrent à OpenStreetMap

Début juin 2009 a eu lieu, à l'EPFL, la conférence Geoperspectives 09. Lors ce cette conférence, OpenStreetMap a été largement évoqué.

Cerise sur le gâteau, l'Etat de Neuchâtel a profité de la conférence pour annoncer l'ouverture pour OpenStreetMap d'un serveur Web Map Service donnant accès aux photos aériennes du canton réalisées il y a 3 ans.

Les détails techniques de l'accès à ce service WMS neuchâtelois sont décrits sur le wiki d'OpenStreetMap.

C'est une révolution pour les gens qui comme moi cartographie le canton de Neuchâtel sur OpenStreetMap. Tout est plus simple et la précision est plus grande.

Avant ce jour, le seul moyen libre et efficace à disposition pour prendre des mesures était de prendre des traces GPS. Ceci fonctionne très bien pour cartographier des routes mais c'est beaucoup plus aléatoire pour cartographier des objets comme des maisons !

En effet, la précision garantie d'un GPS est de l'ordre de 30m, et il existe pas mal de maisons plus petites! De plus, faire le tour de la maison d'un inconnu dans son jardin, n'est pas forcément toujours très apprécié !

Avec la mise à disposition d'images aériennes (orthophotos) le cartographe amateur dispose de données semblables à celles qui sont utilisées par les cartographes de swisstopo.

Le boulot devient le même: dessiner la vue aérienne! Non seulement les routes qui était facile à faire avec un GPS, mais également les maisons, les lits de rivières exacts, les zones de forêt et de champs etc..

Depuis le début de l'année, l'Etat de Neuchâtel, n'est pas le seul à fournir des données cartographiques, l'Etat de genève, l'EPFL, le cadastre français ou l'association CampToCamp (itinéraires et refuges de montagne), ont ouvert tout ou une partie de leurs bases de donnée d'informations géographiques.

Ainsi OpenStreetMap se retrouve avec de plus en plus d'information libre qui est utilisable directement. Le travail est de plus en plus facile et donc de plus en plus accessible à tous le monde. Donc pour toi aussi cher lecteur !

Cartographier le canton de Neuchâtel à partir des photos aériennes

Vu qu'il est facile de cartographier le canton de Neuchâtel à partir des photos aériennes et bien voici la marche à suivre pour bien débuter.

Voici les quelques étapes nécessaires à la création d'une carte à partir des orthophotos neuchâteloises:

  1. télécharger JOSM, le programme de cartographie OpenStreetMap. (Guide du débutant)
  2. installer le plugin WMS pour que josm puisse afficher des images provenant d'un serveur WMS comme fond de carte.
  3. configurer le plugin WMS avec l'adresse du WMS de l'Etat de Neuchâtel: http://sitn.ne.ch/ogc-sitn-open/wms?version=1.1.1&request=GetMap&styles=&format=image/jpeg&layers=ortho&
  4. créer un compte utilisateur sur OpenStreetMap
  5. ouvrir josm sur le lieu à cartographier (Ouvrir une trace gpx est le plus simple. Voici un fichier trace gpx d'un tour dans Boudry)
  6. mettre à jour en local les données déjà présentes sur OpenStreetMap pour éviter d'ajouter des objets déjà existants
  7. cartographier tout ce qui manque en suivant les conventions et les tags. Voir la liste des tags compris par OSM.
  8. envoyer dans la base de donnée global d'OpenStreetMap les nouvelles données créées.
  9. Voilà c'est fait! la carte OSM est plus complète .. il ne reste plus qu'à aller en terra incognita et recommencer depuis le point 6

Ensuite, pour voir sur la carte disponible sur le site web d'OpenStreetMap, le dur labeur accompli, il faut encore attendre un moment. Le temps d'attente peut être de quelques minutes à une semaine !

édition carte openstreetmap josm wms neuch.jpgEn effet, ce que l'on regarde est une image. Il faut donc que cette image soit créée quelque part à partir des données vectorielles de la base de donnée.

Cette opération prend pas mal de temps. Donc elle n'est pas faite tout le temps. Elle est faite une fois par semaine complètement ou toute les heures pour les petites différences si la page est visitée !

Pour cartographier avec comme source de donnée des traces GPS c'est quasi la même chose, hormis que l'on a pas besoin du plugin wms, mais que l'on a besoin de faire des traces avec un GPS.

Ce qui peut être un parcours du combatant pour arriver à faire cohabiter le GPS, l'ordinateur et josm!   A ce propos voici le récit d'une journaliste qui a tenté (et réussi) l'expérience.

Maintenant le plus simple c'est de se lancer, de tester et de jouer.....  (oui c'est amusant !)

Pour toute question, problème, soucis, angoisse, le wiki d'OpenStreetMap est là avec certainement une foule de réponses.

C'est parti pour ce jeu passionnant !

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