Papier électronique

Il est intéressant d'observer que tous les petits appareils embarqués tel que les PDA's ou téléphones portables sont de plus en plus petits et offrent de plus en plus de fonctionnalités.

Cette constatation n'est pas nouvelle, et tout le monde peut la faire. Cependant, il est moins évident de se dire que pour utiliser de plus en plus de fonctionnalités, il faut une interface homme machine très simple et la plus clair possible.

En effet, pour manipuler confortablement un appareil aux fonctionnalités multiples, on n'a pas inventé mieux que l'interface graphique.

Toutefois, une interface graphique, il faut pouvoir l'afficher. Et plus la surface d'affichage est grande, plus l'interface graphique est agréable. Cela cloche avec le crédo "toujours plus petit" qui semble diriger l'industrie des petits appareils.

La quasi totalité des appareils possédant une interface graphique, l'affichent sur un écran. Les écrans les plus courants actuellement, sont les écrans à cristaux liquides couleur. Tant dans le domaine de l'informatique de bureau, que dans les petits appareils embarqués, les écrans TFT sont partout et ont la cote.

Mais, un écran de ce type n'est pas chose facile à construire, dans le processus de fabrication il y a pas mal de perte, ce qui ne joue pas en faveur du prix de l'écran au final. De plus, à l'heure actuelle, ces écrans reste tout de même de taille petite. En effet, on annonce actuellement, la sortie (grâce à une astuce de rapponse d'écran) d'un écran "gigantesque" de 90 cm de diagonale !

Bon nombre de téléviseurs à écran cathodique sont nettement plus grands et pour beaucoup moins cher !

De plus, un des problèmes commun à tout les écrans construits jusqu'à présent, c'est leur consommation énergétique. Les écrans sont en général de véritables "gloutons énergivores "!

Si l'on revient à nos petits appareils, pour en construire un, il faut donc qu'il soit petit, mais pas trop pour qu'il puisse avoir un écran suffisamment grand pour afficher l'interface graphique permettant de piloter tout les service que la "bête" offre.

On optera donc pour un petit – mais pas trop – écran à cristaux liquides.

Ensuite, pour faire mieux que les autres, il faut tout de même que l'appareil puisse fonctionner un moment sur ces accus, il faut donc limiter sa consommation. Cependant, le superbe écran couleur TFT couleur bouffe une grande partie de l'énergie disponible dans les accus et l'on ne veut pas le réduire… problème.

Dans un autre registre, une personne travaille toute la journée sur son ordinateur de bureau. C'est par exemple un programmeur. Pour programmer, il faut un fichier texte dans lequel on écrit le programme, mais il faut également, très souvent de la documentation (qui peut être assez grande.) mais ce n'est pas tout, parfois on utilise un logiciel de gestion de projet, et parfois, on aime bien avoir une exemple de code d'un autre programme assez similaire. De plus pour rendre la journée agréable, ce programmeur écoute de la musique sur son ordinateur.

Tous ces documents ou application que je viens de décrire se partagent tous la même surface d'affichage. Et souvent pour être confortablement utilisé, il ont tous besoin de la totalité ou presque de cette surface d'affichage.

Cependant, afficher tous les documents en même temps sur la même surface…. ce n'est pas possible.

Alors, notre programmeur de génie, va utiliser une astuce, il va agrandir la surface d'affichage qu'il a à disposition.

Pour ce faire, dans un premier temps, il va "piquer" l'écran de son collègue, qui est un écran plus grand, puis, il va même "emprunter" encore d'autre écrans à ses autres collègues pour les installer l'uns à coté de l'autre. Son but étant de remplir au maximum son champ de vision.

Mais il y a un problème: ses collègues ont aussi besoin de leur écran et le patron ne veut pas acheter plusieurs écrans par personne. Cela coûte beaucoup trop cher !

Alors notre pauvre programmeur de génie se rabat sur une autre de ses géniales idées :

Il imprime sa documentation et ses exemples de code pour étaler les feuilles de papier autour de son écran, remplissant ainsi tout son champ de vision. Il est content, son patron aussi, mais sa solution n'est pas très écologique à long terme.

Cette solution fonctionne, mais en imprimant un document, on le fige dans un état, et l'on perd tous les avantages de sa forme électronique tel que la recherche par mot clé et le copier coller de la documentation au programme que l'on écrit.

La solution:

Le papier électronique. c'est une bête feuille de papier comme tous le monde utilise, mais qui est capable de modifier son apparence indéfiniment, au besoin.

Cette feuille de papier est bon marché, tout le monde peut donc en posséder plusieurs. Ce papier électronique possède un autre avantage sur un écran. La feuille ne consomme de l'énergie que pour modifier son apparence. Si rien en bouge sur sa surface d'affichage, le papier ne consomme rien !

De plus une feuille de papier peu se plier (dans une certaine mesure) et se rouler pour prendre peu de place.

Un autre coté avantageux de la chose est le fait que comme un livre, mais contrairement à un écran LCD, on peut regarder la surface d'affichage en plein soleil sans problème.

Cependant, la nuit, l'écran LCD peut briller seul alors qu'il faut une lampe pour lire sur du papier électronique. (En fait c'est juste par ce que le LCD à un rétro éclairage permanent alors que le papier peu s'en passer s'il y a assez de lumière extérieure.)

Mais comment concevoir un tel papier ?

L'idée qui est la derrière, est de prendre comme substrat du papier ! Papier dans lequel on incruste des micro-billes. Pour du papier noir et blanc. Un coté de la bille est blanche et l'autre noire. Il suffit de faire tourner la bille pour que l'on ne voit que le coté noir, ou que le coté blanc. Avec un grand nombre de billes, on forme une image. Image qui est persistante étant donné que la bille ne va pas disparaître si on ne l'alimente plus.

Grâce à ce magnifique papier, le livre électronique peut être lancé. Actuellement on essaye de nous faire lire sur du LCD… qui présente une foule de désavantages par rapport au vrai livre sur papier. Mais avec du papier électronique comme concurrent, tous les best sellers seront bientôt affichés sur du papier électronique.

On peut imaginer d'avoir un livre électronique ne contenant que 10 pages (juste pour le plaisir de les tourner) et donc toutes les dix pages lues, il faut charger les dix suivantes de la mémoire. Le livre ne consomme donc de l'énergie que pendant 15 ms tout les quarts d'heure ! Ce qui est une bonne performance par rapport à l'écran LCD.

Du texte ne prend pas beaucoup de place mémoire, on peut donc imaginer que notre livre électronique contiennent non seulement un livre, mais toute une bibliothèque !

De plus pour charger les livres en mémoires, on peut intégrer une puce "Bluetooth" qui permet de transférer sans fil des donnée d'un appareil quelconque à un autre. On peut donc imaginer d'utiliser notre livre électronique pour afficher toutes sortes d'informations jusqu'à même l'utiliser comme…… interface graphique pour notre téléphone ou PDA !

Ce pourrait être une interface graphique universelle.

Le problème de l'affichage de l'interface graphique du téléphone toujours plus petit est donc résolu !

Relecture de 2024...

Intéressant de relire cet article visionnaire. En 2003 on parle de PDA et pas de smartphone !! .. et en effet les premiers avaient de petits écrans et ils ont maintenant tendance à augmenter de taille !

C'est en 2006 que j'ai eu mon premier bouquin électronique, un iLiad. J'étais même le premier de Suisse romande d'après la RTS avec qui j'ai fait un émission sur le sujet du livre électronique. J'ai utilisé mon iLiad quelques années. Puis il est mort écrasé ! J'ai repris ma lecture papier.

En 2023, soit 20 ans après cet article, j'ai acquis un Kindle. Après de nombreuses années Amazon a bien daigné vouloir accepter de lire nativement le format epub sur kindle. Ça m'a décidé. Car c'est la liseuse qui a la plus grande autonomie.

C'est très agréable pour lire un livre, prendre des notes (souligner des extraits). J'y prend goût, même si en fait pour les autres usages que le livre, le papier électronique n'a pas vraiment pris. Dommage..

Jésus en Inde

Il semblerait que durant sa jeunesse Jésus soit allé voyager et étudier dans le nord de l'Inde.

Cette affirmation à été rapportée par le médecin et grand voyageur russe Nicolas Notovitch dans son livre "La vie inconnue de Jésus-Christ".

Cette affirmation, révélée à la fin du 19ème siècle à fait couler beaucoup d'encre. De nombreuses personnes, et l'église catholique en tête ont catégoriquement refusé de croire à cette histoire.

Cependant, comme le dit Nicolas Notovitch: "Rien historiquement, ou théologiquement ne contredit cette histoire, donc elle est tout à fait plausible."

Mais quelle est exactement cette histoire ?

Et bien, Nicolas Notovitch à découvert dans le monastère Bouddhiste de Himis à Leh au Ladakh, un province du nord de l'Inde, un vieux rouleau écrit en langue Palie.


Ce vieux manuscrit semble vraiment très ancien et pourrait bien dater du temps de Jésus. Ce manuscrit décrit en 200 vers l'histoire de Saint Issa.

L'histoire raconte que Issa est venu en Inde avec des marchands, qu'il à étudié pendant 6 ans les écritures relatives aux grands bouddhas et qu'il passait de nombreuses heures dans des joutes théologiques avec des grands moines bouddhistes.

Ce derniers étaient même très intéressés et étonnés par les réponses aux questions que Issa fournissait.

Puis le manuscrit de Himis décrit le voyage et les enseignements qu'Issa faisait dans tout le nord de l'Inde.

Ce récit ressemble étrangement à ce que les évangiles racontent.
Issa a été souvent chassé et parfois mis en danger de mort par les autorités de certaines villes pour ces propos qui dérangeaient.

De plus le manuscrit décrit le "grand crime qui a été perpétré par Pilate en assassinant Saint Issa".

Le manuscrit de Himis décrit donc la vie de Saint Issa de l'âge de 13 ans à l'âge de 29 ans, la période durant laquelle il a vécu en Inde.

Les évangiles quand à eux décrivent la vie de Jésus de sa naissance jusqu'à l'âge de 12 ans lorsqu'il parlait avec les grands prêtres du temple de Jérusalem. Puis Luc nous dis que Jésus croissait en taille et en sagesse….

Et nous retrouvons Jésus à 30 ans pour son baptême par Jean Baptiste. Puis le récit continue jusqu' à sa mort et sa résurrection.

Les évangiles comportent donc un trou dans la vie de Jésus entre l'âge de 12-13 ans et l'âge de 30 ans. Le rouleau de Himis lui, décrit la vie de Saint Issa de l'âge de 13 ans à l'âge de 29 ans… Tous se coordonne bien !

Il semble donc tout à fait plausible que Jésus ait étudié le Bouddhisme en Inde.
(Note ajoutée en 2024: en fait techniquement plutôt la méditation vipassana qui est l'enseignement du bouddha et pas la religion qui en est issue... un peu comme le Christianisme qui n'est pas exactement l'enseignement de Jésus.)

En effet, le Bouddhisme et le christianisme ont tous deux le même message de tolérance envers les autres. De plus Jésus était un orateur hors pair, il utilisait souvent des paraboles, figures de rhétorique qui sont souvent pratiquées par les moines bouddhistes. Il se serait donc entraîné à l'art de la rhétorique avec des moines bouddhistes.

Certains disent même que Jésus aurait atteint l'éveil comme Bouddha. En effet, Bouddha et Jésus ont les deux décrit le paradis ou Nirvana.

Cependant, l'enseignement de Bouddha est beaucoup plus grand et détaillé que celui de Jésus. Ce dernier étant mort à 33 ans n'aurait en fait certainement pas eu le temps de tout voir et comprendre. Alors que Siddharta Gautama est mort à un âge très avancé et a eu plus de temps dans l'étude de notre univers.

Dans tous les cas, ces deux hommes furent des personnes exceptionnelles dont les enseignements sont toujours très suivi plus de 2000 ou 2500 ans après leurs morts.

Les mouvements de masse

Dans le même ordre d'idées que celui des regroupements humains. Il y a les mouvements de masse.

Un individu tout seul tentera rarement une activité extravagante. Il sera traité de fou.

Cependant, si tout un groupe, et surtout si le groupe est grand, fait cette même activité extravagante, il y aura une foule de gens qui seront prêts à suivre et encourager l'activité.

L'individu seul ne fait partie d'aucun groupe, il est exclu du groupe majoritaire qui ne pense pas la même chose.

Tandis que si la personne extravagante est ralliée par une foule d'autres personnes, le groupe grandi et peut prendre la majorité sur les autres groupes. Les exclus seront donc ceux qui ne font pas l'activité extravagante.

Imaginez un individu tout seul qui marche dans la rue à reculons. Tout le monde le traite de fou.

Cependant, si c'est une foule de dix-mille personnes qui marchent à reculons et qui croise un petit groupe de trois personne marchant normalement, ce sont les trois qui vont se conformer à la masse et également marcher à reculons.

Les gens du marketing connaissent ces phénomènes et les exploitent pour nous forcer à consommer un produit que personne n'aurait acheté.

Les modes se lancent de la même manière. Il suffit de persuader un certain nombre de personnes que tel accessoire est le meilleur qu'il va vous faire admirer de tous, pour que la mode soit lancée.

Le critère fondamental est le nombre de personne persuadée dès le début. Plus le nombre est grand, plus la mode va se lancer très vite et très loin.

Petit exemple:

Une marque veut faire porter le chapeau à tout le monde !

Il faut déjà qu'elle dispose d'un modèle de chapeau que tout le monde peut porter et qui n'est pas si mal, puis il faut trouver un média de communication qui va montrer au plus grand nombre que porter le chapeau c'est bien.

En général, ce sont les agences de publicité qui s'occupent de cela. Cela peut être par exemple, un pub à la télévision.

Lorsque un assez grand nombre de personne pensera que porter le chapeau c'est bien et qu'elles le feront, la mode est lancée.

Un personne qui se balade dans la rue et qui en moins de cinq minutes croise quinze personnes qui portent le chapeau, voudra déjà comprendre ce qu'est cette nouvelle mode, puis si le chapeau lui convient, elle s'en procurera un.

Puis, le bouche à oreille fait son travaille et la mode est lancée…

Le plus dur dans ce processus est de persuader assez de monde au début.

C'est par la densité que l'on y parvient le mieux. Il faut concentrer ses efforts sur le même endroit.

Dans l'exemple des chapeaux, si une pub à la télé fait écouler 50'000 chapeaux, mais répartis sur 1 million d'habitants. La personne qui se balade dans la rue ne rencontre qu'une personne sur cent qui a un chapeaux.

C'est insuffisant, d'une fois à l'autre elle ne fera pas le rapport le bouche à oreilles non plus, et le mouvement de masse n'aura pas lieu.

Toutefois, si à la place de faire passer un spot de télévision, la marque de chapeau est présente dans une manifestation sportive où il fait chaud, elle peut toucher une population directement avec un produit utile et de part la densité, créer un mouvement de masse.

Si, sur les 2000 personnes présentent à la manifestation sportives 200 achètent et portent un chapeau, c'est déjà une personne sur dix qui aura un chapeau. c'est suffisant pour les gens le remarque, que le bouche à oreilles commence et que le mouvement de masse se déclenche.

Avec ce principe seulement 200 chapeaux ont du être écoulé pour faire toucher potentiellement une population de 2000 personnes qui même si elle n'achètent pas auront vu la chose et pourront faire marcher le bouche à oreilles.

Avec plusieurs opérations dans le genre, la marque de chapeau est sûre d'avoir réalisé un beau mouvement de masse.

Dans les sectes, ont utilise beaucoup les mouvements de masse. On estime qu'une activité si elle est réalisée en groupe est plus percutante que si elle avait été faite individuellement.

Les gens ont toujours de bons souvenir d'activités réalisées en groupe. Les grands rassemblements de foule posent toujours de nombreux désagrément, mais il sont toujours très attendu et apprécié.

Des observateurs totalement contraire aux idées Nazi ont racontés que lors des grands rassemblements Nazis de Nuremberg, leur bras se levait tout seul pour saluer Hitler.

En 1936, August Landmesser ne fait pas le salut Nazi lors de la mise à l'eau d'un bateau.

La ferveur de la foule est communicative. Il y avait tellement de monde qui levait son bras en même temps, que la personne qui veut résister au milieu de cette masse doit avoir une volonté énorme pour ne pas céder.

Hitler avait bien compris cela, et il a exploité le phénomène sans scrupules.

C'est ce que l'on appel l'effet "mouton". Le berger montre, la masse suit.

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C'est aussi l'effet "Rhinoceros", comme il se passe dans la pièce d'Eugène Ionesco "Rhinoceros".

A la tête d'un mouvement de masse, il y a le berger, le gourou, l'idole, ou tout autre personne suffisamment influente pour donner une impulsion à un groupe de personnes qui va déclencher un mouvement de masse.

Ce "berger" de l'effet "mouton" remplace très avantageusement une agence de publicité chargée de montrer au monde une nouvelle mode.

L'idole est souvent une personne de "confiance" pour toute un population, tout ce que fait cette personne est "bien", peut, et doit même, être recopié.

Une "star" de cinéma, de la chanson ou du monde sportif est ainsi une source de mode et d'effet de masse considérable.

Si une star porte le chapeau de notre exemple, dans les heures qui suivent, tous ces fans porterons le chapeau.

Et ceci, les marques l'on compris et elles sponsorisent les "stars" pour porter leurs habits de marque.

→ Voir aussi mon résumé du livre "psychologie des foules" de Gustave Lebon. Le livre de chevet de tous les dictateur du 20ème siècle.

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