visualiseur de statuts facebook

Visualiseur de statuts facebook

Idée

Comment voir en un clin d'oeil l'humeur globale de ses amis ?

Via facebook, il est possible de voir l'humeur de ses amis dans leur statut.

Cependant plus, on a d'amis, plus il est long de tout lire. Comment faire pour prendre la température sans forcément tout lire ?

Facebook propose deux modes:

  • regarder les statuts les plus récents
  • regarder les status qui sont les plus populaires. Donc ceux qui ont été commenté ou aimé.

C'est finalement les interactions des utilisateurs qui vont permettre de juger ce qui doit être vu et ce qui n'en vaut pas la peine.

Malgré ce système, il y a toujours des infos qui ne sont peut être pas pertinentes pour la masse, mais qui le sont pour soi-même et qu'on risque de louper.

L'idée ici, est donc d'expérimenter plusieurs méthode pour faire émerger de l'information à partir d'un flux énorme de statuts facebook.

Obtenir les données

Pour obtenir les données il y a principalement 2 moyens:

  • le flux rss des statuts des ses amis
  • créer une application facebook qui a accès à toute l'api

Le plus simple est le flux rss, mais on est limité au contenu des messages. Il n'y a pas moyen d'avoir accès aux interactions autour ce qui est le moyen standard utilisé par facebook pour faire émerger l'information.

Implémentation

Pour le flux.

L'idée de base est de récupérer les données via le flux rss et de les ajouter dans une base de données locale. Puis, ensuite de les traiter pour visualiser l'ambiance.

  • obtenir le fichier rss (régulièrement en fonction des visites)
  • créer un tableau avec pour index le hash md5 du contenu et de la date.
  • créer un tableau avec tout les hash déjà présent dans la base. (limiter aux statuts récents)
  • pour chaque élément du tableau tester si son hash est déjà présent dans la base
  • => si ce n'est pas le cas, ajouter l'élément

Idées de méthodes pour faire émerger les données

  • Comptabiliser les mots qui reviennent le plus souvent. Associer des connotations aux mots pour tâter la température de l'humeur de gens !
  • compter le nombre de mots dans un statut
  • donner une note aux statuts et donner plus de poids aux mots qui proviennent des statuts que j'aime => donc là je sais ce que j'aime => puis je peux aider à faire émerger les statuts intéressants si ils ont aussi ces mots !
  • ne pas décomposer les phrases, mais faire ressortir les liens entre les mots.

Idées de visualisation des données

Attribuer des couleurs et des tailles aux textes.

Voilà le résultat de ce que donne le visualiseur de statuts facebook...

 

En fait, il se trouve que facebook a aussi développé une application qui va dans ce sens !

L'idée est de trouver l'indice du bonheur national brut en observant les statuts facebook.

Voici les statistiques du bonheur national rut des usa selon facebook...

Articles à ce propos..

http://www.internetactu.net/2010/12/16/du-role-predictif-des-donnees-a-la-gouvernementalite-algorithmique/

facebook et la politique

Comment facebook influence la politique

L'espace public évolue de tout temps, avec les réseaux sociaux on est passé à une étape plus loin.

L'effet de ces changements d'espace public c'est une transformation de la manière dont les discussions politiques se font.

Stéphane Aguiton a donné une conférence très intéressante à ce propos.

Cette conférence de Stéphane Aguiton peut ête écoutée sur le site immediat.tv.

paysage politique suisse.JPG

Pour ne pas devoir réécouter toute la conférence, voici un résumé des idées qui y sont présentées.

  • L'espace public est le lieux où l'on peut tous participer à des conversations
  • Les conversations publiques sont souvent des conversations politiques
  • Pendant très longtemps, pour s'adresser à un grand nombre de personne, il fallait être présent sur place
  • Les journaux sont apparu, et de rares personnes se sont mis à parler et avoir une grande tribune
  • les journaux parlent des grands problèmes, de la politique et des personnes connues de tous
  • puis est arrivée la photographie. Il a été possible pour la première fois de montrer à large échelle un visage.
  • En même temps c'est posé la question de la redéfinition de l'espace public.
  • La jurisprudence a déterminer que l'on a le droit à rester tranquille chez soi et de pas se faire tirer le portrait et publier dans une journal. A quelques excéption près.
  • Une exception est le fait de se trouver dans une scène d'intérêt public. Si vous vous trouvez sur la photo historique de l'assassinat d'une personne connue, vous ne pouvez pas demander à ne pas être publié !
  • En revanche, chez soi tranquille, on n'a pas le droit de vous publier le portrait.
  • Toute la caste de journalistes et photographes qui sont tous des professionnels, savent se qu'ils ont le droit de faire où non.
  • L'arrivée de l'internet va tout remettre en cause encore une fois. Il est possible pour tout le monde, à très faible coût de créer un média !
  • Tout le monde peut devenir journaliste et/ou photographe. L'espace d'exprssion public qui était limité à de rares personnes s'agrandit.
  • C'est l'idée du média alternatif. Mais on reste dans l'idée qu'une personne diffuse son point de vue à tout le monde. On reste dans l'idée que ce point de vue est un sujet public. Un sujet politique.
  • Avec l'arrivée des réseaux sociaux, on change encore la notion d'espace public.
  • Sur facebook, le quidam parle au quidam. La publication n'a jamais été aussi facile.
  • Il se crée alors plusieurs type de conversations. Des conversations privée.. même si elles sont dans un espace qui est public pour tous ces "amis", et des conversations ouvertes avec qui veut des conversations plus politique.
  • même si tout le monde voit une conversation privée, rares sont les gens qui vont s'insérer dedans. Il y a une sorte de pudeur, j'ai vu, mais j'ai pas regardé..
  • Stéphane Aguiton parle de petite et grande respiration pour différentier ces conversations. Sur facebook, c'est un doux mélange permanent.
  • Stéphane Aguiton prétend que facebook est un nouvel espace, mais pas un nouveau comportement. Il y a quelques décennies, les jeunes parlaient de la même manière, mais en général en allant discuter avec ses voisins, ou dans la rue.
  • actuellement, les jeunes se cantonnent à facebook aussi par ce que leur parents ont peur qu'ils sortent dans la rue... à cause de la circulation dangereuse, de l'insécurité ou du méchant pédophile qui traine dans le quartier...
  • Il y a 30 ans, quand on avait une idée politique, on allait dans un réunion politique pour en discuter, on rencontrait des gens. Puis on décidait d'agir, par une manifestation ou autres..
  • actuellement, on peut directement annoncer sur son statut facebook.... "fait chier le résultat des dernières votations.." Cette petite phrase à pour effet de lancer tout de suite une conversation. Et souvent on débouche sur une action... "bon alors, on va manifester demain pour montrer notre mécontentement de la votation sur les minarets..."
  • L'acte de manifester est là tout de suite et l'on a pas besoin de passer par la case, j'appartient à un groupement politique.
  • Il est possible d'agir avant de savoir quelle couleur politique on a, avant d'avoir une étiquette, trotskiste, maoiste, socialiste, libéral, radical, écolo..
  • Donc les générations plus anciennes ont de la peine à comprendre. Les jeunes, on les voit à une manif, et après plus...
  • Il y a donc un sentiment de désengagement de la politique pour un regarde d'une ancienne génération. Mais ce n'est pas le cas. On loupe juste l'étape "se trouver une étiquette" avant d'agir.
  • Il y a de nombreuses alliance de circonstances qui se font sur facebook, et de nombreux groupes. Rien n'est fixe. On n'est pas catégorisé à vie dans un groupe.
  • Voilà l'évolution de la politique actuellement...

Nombre d’employés dans les entreprises du web

Nombre d'employés dans les entreprises du web

On a souvent l'habitude de penser que les entreprises connues ont beaucoup d'employés. Mais dans le domaine du web, ce n'est pas toujours vrai...

Qu'en est il vraiment ?

Fondation Mozilla

La fondation a pour but de faire la promotion d'un web ouvert et innovant.

En ce sens, elle développe des outils et des technologies. Le principal outils est le navigateur web firefox qui est utilisé par plus de 350 millions d'utilisateurs.

La fondation Mozilla emploie dans le monde 200 personnes. Dont 150 travaillent à 100% et 50 sont des sous-traitants.

Comme Mozilla gère de nombreux projets open source, il y a aussi des dizaines de milliers d'utilisateurs qui contibuent aussi au développement des logiciels de Mozilla. Il semble que les contributeurs externe développent environ le tiers du code source.

Source: MCI

Facebook

En novembre 2007, Facebook est passé de 300 à 700 employés. C'est le moment du début de la popularité de facebook (surtout en europe).

En 2009, on compte 350 millions d'utilisateurs facebook et plus de 900 employés.

Twitter

En février 2009, avait 6 millions de comptes utilisateurs et seulement 29 employés, selon neteco.com

Durant l'année 2009, le nombre d'utilisateurs a doublé, le nombre d'employés a aussi doublé. D'après une phrase de Jack Dorsey, le créateur de twitter, il y avait en septembre 2009, 74 employés.

Last.fm

D'après la page de l'équipe qui travaille chez last.fm, on peut compter 61 employés.

Sur la page about il est dit qu'au début, en 2001, les 4 fondateurs dormaient dans des tentes sur le toit du batiments Maintenant tout l'étage est occupé et depuis 2007, last.fm fait partie du groupe CBS, les fondateurs de lastfm disent donc avec humour qu'il y a 6000 personnes de plus dans l'équipe ! 😉

MySpace

En juin, 2009, MySpace annoncait des licenciements massifs pour se restructurer afin de contrer la perte de popularité du réseau social face à facebook.

C'est donc environ 500 employés qui ont été licenciés. Rien n'est clair, mais il semble qu'il devrait rester environ 1000 employés chez MySpace. Pour un total de 130 millions d'utilisateurs en juin 2009.

Voir aussi les mêmes chiffres sur money.cnn.com

Google

Google est devenu gigantesque, le nombre d'employés a donc beaucoup augmenté. Google communique directement à ce propos dans les FAQ.

Au 22 janvier 2009, on comptait 20 222 employés à plein temps chez Google dans le monde entier.

Google avait 20 123 employés au 30 septembre 2008. Au 31 décembre 2007, Google comptait 16805 employés et  au 21 décembre 2004, Google comptait 3021 employés.

Wikipedia

35 personnes.

sources: wikimedia foundation

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