Bouquin électronique
Le terme de bouquin électronique est le terme générique que j'utilise pour désigner les appareils destiné à lire des documents sur du papier électronique. Il n'y a pas vraiment encore de consensus sur le terme utilisé. On rencontre souvent le terme de reader, de lecteur, de liseuse, de livrel, de e-book etc....
Personellement, après m'y être intéressé aux progrès de cette technologie pendant plusieurs année, c'est en décembre 2006 que j'ai fait l'acquisition du premier bouquin électronique commercialisé en europe. L'iLiad de iRex technologies.
Après mes premiers pas avec mon iLiad en 2006, je l'utilise toujours autant en 2009, et je n'ai pas encore eu l'occasion de rencontrer une autre utilisateur de bouquin électronique !
Avantages
Pourquoi utiliser un bouquin électronique ?
En ce qui me concerne, je suis un grand baroudeur sur internet et un grand lecteur de tout et n'importe quoi. Il m'arrive donc fréquemment de télécharger des centaines de pages de documents en tous genres. L'acquisition d'un bouquin électronique m'a permis de pouvoir lire facilement tous ces documents un peu partout et dans de bonnes conditions.
Ainsi, maintenant je peux lire ce genre de documents dans les transports publics ou confortablement installé dans une chaise longue en plein soleil.
N'étant plus obligé de passer de longues heures à lire sur l'écran de mon ordinateur ou imprimer de nombreuses pages avec une petite imprimante, ma bibliothèque de document à lire a commencé à enfin diminuer un peu.
Un autre avantage du bouquin électronique est le faible encombrement pour prendre en voyage sa bibliothèque entière.
De plus, un avantage non négligeable, c'est que lire sur du papier électronique est la manière la plus écologique de lire!
Oui oui, c'est vrai, j'entend ceux qui me disent que les appareils électroniques ne sont pas très écologiques en général! Et bien finalement, d'après une étude suédoise, le gagnant de l'écologie, c'est le papier électronique. Un livre papier émet quatre fois plus de gaz à effet de serre qu'un bouquin électronique!
Il ne faut pas oublier, qu'en moyenne le tiers des livres imprimés ne sont pas vendu et sont jetés par les editeurs! (on recycle peu dans le monde de l'édition, seul 5% du papier est du papier recyclé !)
La consommation de papier est en forte augmentation depuis les années 1970, alors cessons ce gaspillage et en avant pour l'utilisation de papier électronique.
Inconvénients
Ci-dessus j'ai présenté le bouquin électronique comme étant avantageux pour transporter sa bibliothèque entière, mais le bouquin électronique n'est pas non plus la panacée pour transporter un seul livre. En effet, un bouquin électronique est plus fragile et plus encombrant qu'un livre de poche. C'est pour cette raison que lorsque je pars à l'armée j'utilise toujours des livres de poche que je glisse dans mes grandes poche de pantalon militaire. Ainsi je peux faire des roulade dans la boue sans que ce soit trop dommage!
Un des inconvénient du bouquin électronique, est quand même le fait qu'il faut recharger ces accus. Bon le papier électronique consomme vraiment très très peu d'énergie. (que lorsque l'image change) Donc certains bouquins annoncent une autonomie en nombre de page, ce qui est assez inhabituel pour des appareils électroniques. (8000-10000 pages)
Par contre l'iLiad dispose d'une fonction d'écriture au stylet, ce qui en fait un vrai papier sur lequel on peut lire mais aussi écrire. Cette fonction est vraiment bien faite, mais elle a l'inconvénient de consommer de l'énergie en continu pour pas grande chose. Ainsi l'autonomie est limitée à une douzaine d'heures.
Bon, en lisant dans les transports publiques quelques dizaines de minutes par jour, finalement je n'ai besoin de recharger les accus que toutes les quelques semaines. C'est tellement peu souvent, (par rapport à un téléphone par exemple) que j'en arrive parfois à oublier de recharger mon iLiad et de me faire avoir par une coupure en pleine lecture!
Un des inconvénients est actuellement la lecture de romans. En effet, il est quasiment impossible de trouver du contenu récent sous forme électronique. On peut dire qu'il n'existe, pour l'instant aucun marché!
Le contenu
Pour en revenir au contenu, il n'existe donc, à mon avis actuellement, aucun marché du livre électronique. Depuis plus de deux ans que je suis propriétaire d'un bouquin électronique, j'ai observé le développement de nombreuses solutions mais pour l'instant aucune n'arrive vraiment à être autant diverse et facile d'accès que ce que l'on trouve quand on entre dans une librairie.
Le contenu dans le domaine public
La plupart des sites qui propose le téléchargement de livres sont finalement souvent des sites qui piochent tous dans la même bibliothèque de ressources des ouvrages tombés dans le domaine public.
Les deux principales sources de données sont le projet Gutemberg qui depuis trente ans archive sous forme numérique et dans des formats ouverts (et donc dignes de pouvoir être lu dans longtemps), les livres du domaine public.
L'autre source de donnée importante en langue française est la bibliothèque nationale de France. Il m'est donc arrivé de lire des livre du 17ème siècle sur du papier électronique. C'est toujours assez surprennant!
Il existe une foule d'autres sites qui reprennent en général les mêmes sources de bases, mais les agrémentent, les mettent en pages et les adaptent à la taille et au format utilisé par les téléphones, PDA et bouquin électronique.
Le contenu payant
En quelques années, le marché du livre commence quand même à se créer. On commence à trouver des librairies numériques dont l'assortiment commence à devenir intéressant.
On trouve des exemples comme la librairie Eons et surtout la librairie numérique qui semble être la référence actuellement: mobipocket.
Mobipocket est à la base une entreprise française fondée en 2000 qui a été rachetée en 2005 par le géant américain Amazon. C'est certainement ainsi que le contenu disponible sur mobipocket a grandit ces dernières années.
Amazon est certainement l'entreprise qui dispose de la plus grande bibliothèque numérique. Cependant la plupart de son contenu numérique est réservé aux utilisateur de son bouquin électronique, le kindle.
Une grande partie du succès du kindle est le fait que l'on dispose facilement de 230 000 titres. Par contre ce système est très fermé, il est difficile pour un utilisateur de lire du contenu créé par lui même. Heureusement que l'on peut utiliser le kindle pour aller se balader sur wikipedia.
Le contenu "piraté"
Dans le monde de la musique ou du cinéma, il n'est pas dur de trouver plus facilement du contenu par des moyens à la limite de la légalité que d'aller les acheter en magasin. C'est bien par ce que le piratage est plus facile d'utilisation que d'aller dans un magasin ou d'acheter en ligne du contenu bridé et mal foutu, que le piratage se développe.
Dans le cas du livre, on remarque que numériser un livre est beaucoup plus compliqué que de numériser une chanson. Car on peut dire que le marché du livre piraté est quasi inexistant.
Dans le monde francophone, quelques individus connu sous le nom de tarilenwe, ont numérisé une soixantaines de livres populaires et les diffusent sur les réseaux de peer to peer. On trouve dans cette archives des livres, comme ceux de Albert Camus, Bernard Werber, Beigbeder, Paulo Coelho, Ray Bradbury, Aldous Huxley, Franz Kafka, Stefen King, Boris Vian, Amélie Nothomb, Tolkien, Orwell et quelques autres auteurs très connus.
En suisse, il est tout à fait légal de télécharger ce genre de contenu lorsqu'on le trouve, par contre il est strictement interdit de le mettre à disposition c'est pourquoi j'en parle, mais ne les fourni pas.
Le problème c'est que le principe même de fonctionnement d'un réseau p2p est justement de partager entre utilisateur. Donc pour obtenir ces livres on passe très vite dans l'illégal. Personnellement, j'avais trouvé un site web (disparu depuis) qui proposait cette archive en téléchargement, donc j'ai pu rester dans la légalité.
Le livre piraté le plus célèbre reste tout de même le dernier tome des aventures d'Harry Potter. Le jour de sa sortie, le 21 juillet 2007, l'annuaire de tracker bittorent: The Pirate Bay avait refait son design pour l'occasion. C'est l'unique fois où un livre était mise en avant plan par rapport à tous les films ou la musique qui est proposée.
Avant la publication de ce livre, il avait été demandé à J.K Rowling de faire une version numérique de son roman. Elle a toujours refusé en prétextant qu'il y avait un risque trop grande de piratage.
Peu importe son choix, deux jours avant la sortie officielle, un exemplaire papier a été numérisé et retravaillé par de nombreuses personnes pour en faire une version électronique disponible au téléchargement le même jour que la sortie officielle du livre dans toute les librairies du monde.
Ainsi, en 5 minutes, j'ai pu trouver et commencer de lire les aventures d'Harry Potter sans avoir besoin de faire 20km de chemin et la file dans les magasins. Ainsi Mme Rowling s'est privée de mon obole que j'aurai certainement payé, mais pas pour me trimballer un pavé de 600 pages alors que j'ai à disposition un bouquin électronique. (Pourtant elle devrait connaitre le papier électronique c'est comme le Daily prophet, les photos peuvent bouger! C'est d'ailleurs la technologie e-ink qui a été utilisée pour réaliser le daily prophet dans les films des aventures d'Harry Potter)
Le piège des DRM
Le monde des bouquins électroniques évolue vite et va plus vite que le changement d'habitudes des éditeurs. Tout dernièrement Fujitsu a commencé de commercialiser le premier bouquin électronique en couleur.
L'impression que me donnent les éditeurs est qu'ils ont peur de changer leur modèle commercial, et qu'ils ont peur de voir leur marché du livre canibalisé par le piratage comme l'est le marché de la musique ou des films. Pour cette raison ils ne bougent pas et attendent. Mais en fait, c'est ainsi qu'ils sont en train de perdre leur marché futur.
En préparant le futur, c'est certainement Amazon qui est en passe de devenir l'acteur principal dans le monde du livre de demain.
Le laisser aller des éditeurs est en train de massacrer le monde du livre. En effet, il y a de nombreux pièges qui sont en train de se mettre en place contre les utilisateurs.
Un des principaux piège est ce que l'on appelle les DRM. C'est l'accronyme de Digital Right Management c'est un système de gestion numérique de droits.
En gros, le marché du livre papier, c'est surtout vendre du papier. On arrive à produire une quantité plus ou moins, grande de livre, donc on peut proposer une offfre. En fonction de la demande et du diagramme de l'offre et la demande on calcule un prix. Il y a une économie de marché.
Quand on vend un livre numérique, il n'y a plus de papier, plus de production, un livre se copie à l'infini. L'offre est infinie. Là, le diagramme de l'offre et de la demande se casse la gueule. On ne peut plus l'utiliser.
Pour vendre un bien immatériel il faut totalement repenser son modèle économique. Bien souvent cette réflexion n'est pas faite, et les gens retombent dans un schéma connu. Ils tentent de rendre unique chaque copie en leur accrochant un numéro de série et un programme de gestion numérique des droits. (DRM)
On nous parle de solution de cryptage et de sécurité, mais ceci ne vaut rien, car les grands principes à respecter pour utiliser une solution efficace de cryptage sont baffoués par le principe même des DRM.
En gros, protéger un contenu par DRM, c'est mettre le contenu dans une enveloppe que l'on ferme avec un cadenas et ensuite on colle la clé du cadenas derrière l'enveloppe avec un ruban adhésif !
Alors effectivement, le cadenas est un bon cadenas cryptographique. Mais donner la clé à un pirate et lui dire de ne pas l'utiliser c'est totalement ridicule!
Pourtant c'est bien ce que l'on fait et ce que propose de nombreuses industries de distribution de contenu.
Ce qui est dangereux pour l'utilisateur c'est le dommage collatéral de l'utilisation de DRM.
Pour aller décoller la clé, il faut savoir le faire. En général, c'est une technique qui est gardée secrète (mais qu'il faut changer chaque fois qu'un pirate découvre la méthode).
Donc pour utiliser un contenu protégé par DRM, il faut un programme qui est conçu pour. Il faut que ce programme connaisse la méthode secrète pour trouver la clé. Donc souvent c'est un programme qui est conçu par les gens qui font le contenu aussi.
On en arrive au point que chaque distributeur utilise son propre format de DRM et donc son propre programme. Le contenu est formaté pour un programme de lecture en particulier, mais pas pour les autres. Donc ce qu'il se passe, c'est qu'une chanson acheté sur l'iTunes store est lisible sur un iPod par ce que le distributeur est le même que le constructeur des lecteurs. (Apple) Par contre une chanson acheté à la fnac n'est pas lisible sur un iPod, car ce ne sont pas les mêmes DRM qui sont utilisées.
Cette situation est la cause principale de l'encouragment au piratage. En achetant légalement une chanson on a beaucoup plus de risque d'être embêté et de ne pas réussir à lire son contenu que si l'on télécharge illégalement une chanson sur un réseau p2p. De plus en regardant un film piraté, on est pas obligé de voir les multiples avertissement antipiratage qui sont mis sur les DVD.
La situation est en train de changer dans le monde de la musique. L'industrie du disque est en train de comprendre que pour vendre ses solutions elle doit proposer une méthode plus simple et conviviale que le piratage.
Ainsi suite à des tractations entre Steve Jobs, le partron d'Apple et donc du plus grand distributeur de musique en ligne, et les majors de l'industrie du disque, il vient d'être décidé de supprimer totalement les DRM sur la musique!
Depuis les ventes en ligne se portent mieux!
Dans le monde du livre, j'observe une tendance à faire avec quelques années de décalage les mêmes erreurs que dans l'industrie de la musique. C'est à dire que mobipocket, le leader du marché propose ses DRM partout.
Ils font pression pour inclure leur programme de lecture dans tous les bouquins électroniques. C'est ainsi qu'à contre coeur, iRex a ajouté le lecteur de DRM de mobipocket dans l'iLiad. iRex à cédé sous la pression des utilisateurs qui avaient envie de pouvoir lire le contenu de mobipocket qui est le seul à proposer un contenu un peu varié.
Format
Pour pouvoir lire un livre, un bouquin électronique doit pouvoir comprendre le format dans lequel le livre est distribué.
Actuellement, c'est un peu la jungle, chacun tente d'imposer son propre format qui l'arrange sur son lecteur. Le choix du format est souvent fait par ce qu'il est capable d'intégrer un type ou un autre de DRM. DRM qui comme on l'a vu est une saleté.
Dans les formats que l'on trouve, il y a des "anciens" formats qui sont les formats de documents courants dans le monde de l'informatique (pdf, html, txt, rtf, etc..) De plus, il y a des nouveaux formats dédiés à la lecture de livres électroniques. Ici on retrouve des formats qui sont souvent liés à un distributeur ou un lecteurs. Ainsi on retrouve le .prc de mobipocket, le .azw du Kindle de Amazon, le .pdb de Palm, le .lrf du Sony e-reader et encore bien d'autres. Pour un petit aperçu, allez voir la page dédiée aux formats supportés par l'application stanza.
Le format qui actuellement est souvent le plus utilisé par ce qu'il fonctionne bien partout c'est le format PDF. (d'où le fait que bien souvent on explique que PDF est l'acronyme de Portable Document File). Ce format de document est très bien, mais dans le cas des bouquins électroniques il a quelques inconvénients.
Revenons déjà sur l'acronyme PDF, en fait, contrairement à ce que j'ai écris ci-dessus, et comme on le voit souvent, PDF ne veut pas dire Portable Document File. En effet, PDF à la base est l'acronyme de Postscript Display File. Le PDF est en fait une évolution du langage Postscript. Ce dernier est une language, qui à la base a été conçu pour décrire des formes vectorielles à une imprimante. C'est un langage qui est dédié à l'impression.
Le PDF est un format qui reprend une partie du langage postscript mais qui ne garde que les routines d'affichage, d'où le terme Display, de l'acronyme PDF.
Le PDF n'est pas non plus un postscript amputé. C'est une véritable évolution, car il est conçu pour être un conteneur de formats. Le PDF est capable d'intégrer en lui même d'autres formats comme les formats d'images, les fontes, etc... De plus, pour en faire un format moderne et facile de traitement, le PDF a une architecture conçu en XML.
Tout ceci c'est bien, mais où sont les inconvénients ?
Comme décrit ci-dessus, le PDF est issu du postscript. C'est donc héréditairement un format conçu pour de l'impression sur papier! Un document PDF est conçu pour une taille de papier fixe.
A l'heure actuelle, nous avons une prolifération de périphériques et donc d'écrans; et surtout de taille d'écran. Il est possible de lire le même document au format PDF sur un ordinateur muni d'un double écran 24", où alors sur un téléphone portable avec un écran 4" ! La différence est de taille, et c'est le cas de le dire.
Même avec le meilleur zoom du monde, il est très pénible de lire un document PDF conçu pour une grande taille sur un écran de petite taille.
La solution, c'est l'utilisation d'un format qui s'adapte à la taille du périphérique de lecture. Ce format existe et il est même très utilisé. Il s'agit du format du web: le xhtml (couplé au langage css pour définir le visuel).
En effet, il est possible d'utiliser un navigateur avec une taille de fenêtre variable. Le format xhtml-css est capable de s'adapter.
Cependant, le xhtml-css a été conçu pour être utilisé sur un serveur web via un navigateur web. Le document choisi est indiqué au moyen d'une adresse. Une page web est composée de nombreux fichiers dans des formats bien différents que le navigateur web regroupes pour les afficher ensembles. Une page web est donc un ensemble de fichiers. Si l'on veut lire une page web sur un bouquin électronique, il faut placer tous ces fichiers sur le bouquin électronique aux bons endroits. C'est possible mais ce n'est pas très pratique.
La solution est donc de procéder comme pour le passage du postscript au PDF. Il faut créer un format conteneur d'autres formats. C'est ce qui a été fait avec le format epub. (aussi appelé Open Book).
Nous avons donc là un format ouvert qui est libre d'utilisation par tous, qui est lisible avec des écrans de toutes tailles et qui est facilement distribuable. Tout va bien. Reste plus qu'à faire la promotion de ce format pour qu'il deviennent autant répandu que son grand frère le xhtml.
L'idéal
A quoi ressemble mon avenir idéal pour le monde du livre. C'est un monde ouvert, varié et simple.
J'aimerai pouvoir entendre parler d'un livre par un ami et directement aller le télécharger, soit via mon ordinateur, soit directement depuis le bouquin électronique, à l'image de ce qui se fait avec le kindle, ou avec l'iLiad si il est configuré pour.
J'aimerai pouvoir lire facilement n'importe quel livre qu'il vienne de n'importe quel magasin et pouvoir le lire sur n'importe quel lecteur. Je suis vraiment opposé au système de DRM. Dans la brève histoire de ce genre de système, on a déjà de nombreux exemples chez google, microsoft, virgin et sony, de magasin de contenu numérique muni de DRM qui est maintenant ilisible car le magasin d'origine à fermé ses portes!
C'est une réalité, un système de DRM n'assure pas la lecture à long terme et donc l'archivage. Dès le moment où j'achète un livre je m'attend à pouvoir le mettre dans ma bibliothèque et pouvoir le garder indéfiniment. Je n'ai pas envie de recevoir 1 an après mon achat un mail de google qui me dit que le contenu ne sera plus lisible et qu'on me rembourse en bon d'achat google !!!
Par conscéquent, comme je l'ai fait avec la musique jusqu'à présent, je n'achéterai pas de contenu soumis à un système de DRM. C'est trop compliqué à maintenir et dangereux pour le contenu.
En ce qui concerne la diversité d'un magasin en ligne, je pense qu'elle peut être beaucoup plus grande que dans une librairie classique qui a une surface limitée. Ceci permet de trouver des ouvrages qui sont rares sans devoir patienter plusieurs semaines que l'on commande mon ouvrage. Avec cette optique, déjà actuellement, je commande sur amazon, j'attend autant de temps, c'est moins cher, et au moins je l'ai direct à la maison.
Ce principe est ce que l'on appelle le principe de la longue queue en référence à la forme de la courbe d'un graphe qui classe les livres par nombre d'exemplaires vendus. Très peu de livre sont des best sellers et beaucoup de livres ne sont vendus à ou deux exemplaire s par année. En ayant une librairie, si il faut remplir les rayonnages, on mettra beaucoup plus de bestseller que de livre qui ne sont peu vendu. La place coûte trop cher pour la gaspilller. Avec une bibliothèque numérique la place physique prise par un livre est tellement derisoire qu'il ne coûte pas grand chose de vendre un titre seulement une fois par année. On le propose aussi. Même si il est vendu qu'une seule fois, c'est déjà mieux que pas vendu du tout !
En généralisant ce principe, la vente de titre peu populaires commence à compter pour beaucoup. Le volume est potentiellement plus grand que de vendre 2-3 best sellers !
Voici un des avantages non négligeable d'une librairie en ligne.
Un autre avantage d'une édition numérique est qu'il est possible de faire facilement des mises à jour de livre, de corriger des erreurs et même de vendre des livres qui ne sont pas encore fini !
Etrange, mais ça existe déjà. Les éditions O'Reilly qui sont spécialisées dans les livres informatiques propose parfois des premières éditions de livre pas encore totallement terminée et puis les mises à jour arrivent par la suite quand elles sont prêtes.
Pourquoi ces pratiques? C'est souvent par ce que l'informatique avance tellement vite qu'il est parfois utile d'avoir un livre à disposition même si il n'est pas totalement terminé.
Voilà après toutes ces réflexions, l'avenir nous dira comment le domaine aura évolué. Dans le bon sens espérons !